C'est ma toute première fic, je n'en avait encore jamais écrite donc soyez indulgent. Généralement on dit "Par une belle après midi d'été..." Mais la je vais changer et dire:"Par un horrible après midi pluvieuse d'été, enfermé dans une maison de vacances à ne rien faire, une folle idée lui passa par la tête, elle saisi un cahier, pris un crayon et se lança..." Enfin bref place à la lecture.
Suite du tome 5 ne prend pas en compte le tome 6 et encore moins le 7
L'été était chaud, très chaud à Privet Drive, les pelouses des jardins étaient jaunes, en effet, un arrêté avait était passé deux semaines auparavant, interdisant l'utilisation de l'eau pour les jardins. Par conséquent, toutes les pelouses qui s'étendaient à perte de vue étaient desséchées. Alors que la température atteignait presque les 35°C à l'ombre, on ne voyait personne dans les rues ou jardins. Tous les volets étaient soigneusement fermés et l'on pouvait aisément deviner que les habitants se trouvaient confortablement installés à côté d'un ventilateur ou d'une boisson fraîche dans un bon gros canapé. Cependant, il existait une exception, on pouvait remarquer, au niveau du numéro quatre de la rue, un adolescent aux cheveux noirs en bataille, penché sur un parterre de fleur. Il releva la tête et l'on put distinguer ses yeux, ils étaient verts, de grandes cernes s'étalaient sur son visage. Il portait des lunettes rondes qui avaient dues être rafistolées à plusieurs reprises à l'aide d'un simple morceau de scotch. Mais ce qui était le plus intriguant était cette cicatrice qu'il avait sur le front. Vous allez me dire, une cicatrice c'est banal, mais pas celle-ci, elle avait une forme bien précise : celle d'un éclair.
Harry Potter avait relevé la tête et essuyé la sueur de son front avant de replonger de plus belle dans les fleurs. Son ventre émettait un étrange bruit semblable au grognement d'une gargouille à intervalles réguliers. En effet, il n'avait rien eu à manger depuis le matin où il avait été réveillé à peine à 8h par de grands coups tapés à la porte de sa chambre, un bruit de serrure et de verrou, puis une simple voix lui criant dessus :
« Lève-toi et va nous préparer le petit déjeuner ! Allez dépêche toi fainéant !». Sans rajouter un mot de plus, sa tante était repartie dans la cuisine. Pour Harry c'était pas trop grave, il y était habitué depuis l'âge où il avait était jugé apte à faire la cuisine, c'est-à-dire depuis 5-6 ans. Donc ce matin comme tous les autres, il s'était levé, descendu à la cuisine et avait entrepris de faire cuire du bacon tout en évitant les coups de poing que Dudley lui donnait. Les Dursley devaient être de bonne humeur ce matin car ils l'avaient laissé manger une tranche de bacon, un œuf et un verre d'eau ! Ensuite son oncle l'avait attrapé par le col puis projeté dans le jardin.
« Aujourd'hui tu vas nous nettoyer le jardin, les parterres de Pétunia doivent être impeccables, je ne veux pas qu'un seul brin d'herbe dépasse et tu ramassera aussi les branches d'arbres tombées et les feuilles. Tu ne mangeras pas tant que tu n'auras pas fini. Tu m'as bien compris ?! »
Sur ce, il avait claqué la porte qui trembla sous le choc. La porte ne s'était pas reouverte de la journée et Harry s'était retrouvé seul dans la chaleur matinale qui devait atteindre à 9h du matin les 28°C. Il avait simplement regardé le jardin et contemplé la demi-douzaine de parterres qui lui paraissaient soudainement beaucoup plus grands, puis il s'était agenouillé et avait commencé son travail.
Maintenant le soleil descendait tranquillement dans une douce couleur orangée et Harry continuait sa corvée, il ne s'était pas relâché une seule fois malgré quelques étourdissements dus à la chaleur.
Mais maintenant ses jambes tremblaient et ne parvenaient plus à le soutenir. Quand soudain:
BANG, son oncle ou plutôt le gros boudin sur pattes sorti à grandes enjambées dans le jardin et se mit à exercer ses cordes vocales sur le pauvre Harry qui s'était étalé par terre de surprise.
« -Qu'est-ce que tu fais !? Tu n'as même pas été capable de terminer, bon à rien ! Maintenant tu file dans ta chambre, fainéant !
-Oui Oncle Vernon. »
C'est à ce moment qu'il se rendit compte que sa gorge était incroyablement sèche, mais il n'eut pas le temps de s'y attarder plus longtemps car son oncle l'avait saisit par le col et l'entraînait à présent dans la maison.
« Aïe » Un cri de douleur échappa à Harry alors que le pied de son oncle s'écrasait dans ses côtes en émettant un bruit d'os brisés.
« Ressaisi-toi, ressaisi-toi mon vieux, tu ne laissera pas ce plaisir à ce vieux pruneau » se dit Harry à lui-même alors que son oncle continuait à le marteler de coups de pieds puis le tirait dans l'escalier, enfin ils arrivèrent à une porte recouverte de verrous. Harry fut propulsé dans ce qui semblait être sa chambre. Son oncle referma brutalement la porte et commença à refermer intégralement les verrous dans un horrible bruit de ferraille. A l'intérieur de la pièce, Harry s'était évanoui. Celle-ci était sombre et ne possédait qu'une simple fenêtre obstruée par des barreaux, elle était petite et en grande partie occupée par de vieux jouets cassés. Sinon on pouvait voir un vieux matelas posé au ras du sol et un tout petit bureau branlant calé à l'aide de parchemins. Harry, lui, était étalé au sol juste devant la porte dans laquelle était aménagée une trappe que l'on utilise généralement pour laisser entrer et sortir les animaux.
