Auteur : Lainseray
disclamer : je ne gagne pas d'argent avec ce texte, l'univers d'Harry Potter appartient à J.K. Rowling.. Il y aura des personnages originaux qui viendront au fur et à mesure.
C'est une histoire qui traîne sur mon ordi depuis un certain temps, j'espère qu'elle vous plaira, n'hésitez pas à me laisser des remarques. ( notamment si une faute d'orthographe ou autre m'a échappée)
Le secret de Madame EvansPrologue
-Tu es sûre de toi ?
Normalement cette petite pièce était la sacristie. Mais lorsqu'un mariage devait être célébré, la coutume du village voulait que la mariée vienne s'y recueillir devant la Vierge qui se trouvait dans un coin, avant d'être chercher par les demoiselles d'honneur. Toutefois il n'avait jamais été prévu par la coutume que la mariée en prière serait dérangée par un homme. De plus il n'y avait jamais eu qu'une seule porte et l'homme aux trempes grisonnantes qui venait de parler ne l'avait jamais franchi.
-Bonjour Papa. répondit la future mariée sans se retourner.
-Tu aurais pu me prévenir. J'aimais ta mère autant que tu dois aimer ton Stephen et j'aurais pu compr...
-Alors que tu passais ton temps à me dire d'être fière de ce que j'étais !
La future marié s'était retournée le regard furieux.
-Tu n'arrêtais pas de me parler de l'histoire de nos ancêtres ! continua-t-elle d'une voix plus sourde. Tu passais ton temps à répéter qu'il fallait que je m'entraîne pour être à la hauteur de mon sang !
-Je voulais juste te motiver… tenta doucement l'homme. Tu ne t'occupais que des choses de cette terre. Je voulais te rappeler d'où tu venais pour que tu ne t'attaches pas à ce lieu étant donné que nous devions repartir.
-J'ai aimé Stephen dès le premier jour que nous avons passé dans ce village !
L'homme baissa le regard devant cette affirmation. Sa défunte femme disait aussi qu'elle l'avait aimé au premier regard. Il sourit.
-Soit.
La jeune femme se tut l'air suspicieux.
-Tu ne t'opposes pas ?
-Non puisque tu l'aimes. Je suis venu pour en être sûr.
La jeune femme se tut. L'homme releva le regard.
-Le père est venu s'assurer que tu seras heureuse. Il est juste que ce soit lui qui ait parlé le premier. Mais je suis aussi un tama et je dois te demander deux choses.
Une larme coula.
-La première concerne les enfants que tu auras avec Stephen. Connais tu nos lois ?
-Je sais que je ne dois pas les initier à moins que leurs pouvoirs ne se réveillent seuls ce qui les mettraient en danger.
-Il y a une nuance : s'ils ont moins de six ans tu dois mettre un scellé sur leur esprits ainsi tu n'auras pas à les initier.
-Bien.
A la mention des enfants et ces lois qui s'appliqueraient sur eux sans qu'ils en aient seulement conscience, ses yeux s'étaient asséchés.
-Et la deuxième ?
-La maison et les terres te reviennent ainsi que les sous-sols et ce qu'ils contiennent. Tu es libre d'en disposer à ta convenance, à ceci près que tu ne peux pas révéler à tout vent les secrets des sous-sols.
-Merci. Répondit-elle
En épousant Stephen, elle renonçait normalement à ses pouvoirs. Pourquoi son père (et donc le conseil)lui offrait la maison construite au-dessus d'un relais de leur peuple ?
-Qui sait ? En restant ici, tu trouveras peut-être ce que nous cherchons depuis si longtemps. ajouta l'homme en s'approchant .
Il l'a pris dans ses bras.
-Sois heureuse. Adieu.
Il fondit littéralement dans l'air et la porte s'ouvrit sur les demoiselles d'honneurs. Toutes avaient fréquenté l'école du village avec elle. Son père l'accompagnait toujours jusqu'à la grille pour porter son sac jugé trop lourd. Les larmes rejaillirent cette fois en torrent et elle tomba dans les bras de sa meilleure amie.
-Alice ! Qu'est-ce qui t'arrive ?
« Papa, papa ! » Des images des terres de la troisième lune défilaient dans son esprit.
-Alice trésor. S'il te plait calme toi. Tu ne voudrais pas être moche sur les photos que tu montreras à tes petits enfants.
Elle a raison on ne devient pas Mme Evans tous les jours.
64 ans plus tard :(P.O.V. Draco malefoy)
Draco Malefoy n'avait peur de rien. Son père lui avait dit et répété qu'un Malefoy n'avait peur de rien. Donc Draco n'avait pas à avoir peur des personnages des tableaux du manoir, ni des histoires qu'ils lui susurraient avec délectation. Il n'avait pas à avoir peur des membres de sa famille quand ils jaugeaient les qualités et les défauts de l'héritier en titre des Malefoys, ni des amis de son père qui autour d'un verre d'alcool se rappelaient avec moult détails les tortures qu'ils pouvaient pratiquer sous « le Maître ». Il n'avait pas à avoir peur dans les boutiques de l'allée des Embrumes où il accompagnait son père, ni à l'école où les professeurs leurs apprenaient à lire dans des manuels de magie noire.
Et surtout, surtout il n'avait pas à avoir peur de l'orage qui grondait dehors, faisant cogner contre les fenêtres les branches tordues des arbres qui camouflaient le manoir. Il n'y avait que lui dans sa chambre, les ombres n'étaient pas des monstres s'apprêtant à lui sauter dessus, rien ni personne n'allait monter dans son grand lit…
Draco tressaillit tandis qu'un éclair illuminait la pièce aux couleurs noires et vert sombre. Le tonnerre retentit. Draco rabattit le drap sur sa tête avec un cri.
L'orage avait commencé juste avant le dîner et s'était déchaîné après que son père Lucius soit parti en cheminette chez un de ses amis. Une relation défiant la logique s'était fait dans la tête de l'enfant effrayé.
« Quand Père rentrera, l'orage se calmera. » se répéta une fois de plus Draco.
Il y eut soudain un « pouf » suivi d'une lumière verte dans la cheminée. Sa chambre se trouvait juste au-dessus du salon principal et les deux cheminées communiquaient.
-Père ! s'exclama Draco en bondissant hors de son lit.
Il fonça vers la porte qu'il ouvrit à la volée. Les tableaux du couloir se réveillèrent en sursaut et ils n'aimaient pas ça. Mais l'enfant ne les entendit pas, il courait vers l'escalier, vers son père plus puissant que tous les orages du monde. Le froid du marbre des marches mordait ses pieds nus mais il ne le sentait pas. Son père était rentré ! Il poussa la porte du salon et courut vers la silhouette devant la cheminée. Un éclair illumina la pièce. L'enfant se figea , le mot, le cri, « Père » sur ses lèvres.
Son père était décoiffé.
Voilà le début j'espère que ça vous a plu. À suivre un chapitre avec le P.O.V. De Rogue quatre ans plus tard.
