CHAPITRE 1 :

Je crois que je me dois d'écrire mon histoire, pour ma mémoire personnelle du moins ou pour la raconter à mes enfants un jour. Je pourrais même la publier, les éditeurs pourraient trouver que c'est une très jolie fiction. En fait, ce n'est pas une fiction, c'est la réalité. Pourquoi croiraient-ils à une fiction? Eh bien, c'est très simple, une histoire qui évoque des sorciers qui volent sur des balais et des dragons ce doit automatiquement de provenir de l'imagination de l'auteur, et moi aussi pourtant c'est ce que je croyais!

Mais ici je raconte mon histoire et rien n'est fictif. Ça, je ne peux pas le dire trop fort, parce que les gens me croiraient folle, et avec raison, parce qu'ils ne croient que ce qu'ils voient. Mais moi je sais maintenant qu'il y a plus, un monde invisible aux yeux des gens communs, et que seulement certains peuvent voir. La personne qui a écris l'histoire de Merlin l'Enchanteur n'a pas écris une fiction mais un événement réel, c'est un texte historique étudié par mes nouveaux amis. Et si je commençais mon histoire pour que vous puissiez mieux comprendre?

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Voyons voir. où tout a-t-il commencé? Si je me présentais? Je suis une jeune fille de 20 ans, tout à fait dans la normalité. Je me fond assez facilement dans une foule (que j'évite d'ailleurs parce que je suis agoraphobe).

Quand tout a commencé, je me trouvais à Londres, en Angleterre. Je suis étudiante universitaire au Québec, et, au cours de mon baccalauréat, j'avais la possibilité d'aller étudier dans une autre université, en pays étranger. Pourquoi ai-je choisi l'Angleterre? Je ne sais pas trop, mais je crois que c'est parce que c'est un pays que les étudiants de chez nous ne choisissent pas souvent. En général, ils préfèrent la France ou la Suisse ou encore la Belgique parce qu'on y parle français. Dans mon cas, la langue était sans importance et je voulais un vrai dépaysement!

Comme je devais passer seulement un trimestre à Londres, j'ai décidé de passer une partie de l'été là-bas question de m'adapter plus rapidement et de visiter un peu. Alors c'était le début du mois d'août et je sortais d'une librairie de Notting Hill, un recoin de Portobello Road pour ceux qui connaissent la ville, avec une nouvelle acquisition dont j'étais particulièrement fière, vous savez le genre de bouquin le lequel on tombe comme par hasard mais qu'on avait cherché depuis longtemps sans le trouver, eh bien c'était mon nouveau trésor. Comme chaque amateur de bon bouquins, je pense, je feuilletais mon livre quand j'ai ressentie un choc!

Je fus projeté quelque peu en arrière et mon livre m'est tombé des mains pour atterrir aux pieds de mon « obstacle ». Avec confusion, j'ai relevé mon regard pour voir ce que j'avais heurté et je dus me rendre à l'évidence que ce n'était pas quelque chose mais bien un « quelqu'un ». De taille plutôt imposante, dut surtout au fait que je suis plutôt petite moi-même. Le jeune homme avait l'air aussi ébranlé que moi.

Je me suis surprise à le dévisager. Il y avait quelque chose qui se dégageait de sont être qui dépassait l'aspect physique. Ne vous y trompez pas, il était vraiment beaux! Mais des beaux physiques, on en croise tout le jours. Lui. je ne pouvais pas cesser de. de l'étudier! Il avait un air plutôt ténébreux et des yeux emplis de mystère, mais un maintient décontract et tout à fait naturel. Non, en fait, tout ça je l'ai remarquer bien sur. mais c'est son accoutrement qui m'a le plus marqué. C'est pour ça que je me suis surprise à le dévisager.

« Quoi ! Qu'est-ce que j'ai fait de mal pour me mériter un regard pareil ! » a-t-il répliqué. Ça m'a tout de suite fait comprendre qu'il n'était pas habitué de se faire dévisager. Il se devait d'être la personne respecté de son entourage, du moins c'est ce qu'il me paraissait.

Je n'ai pas pu m'empêcher de lui sourire. Mon sourire devait être chaleureux car il s'est tout de suite détendu.

« Non, non ! Vous n'avez rien fait de mal. C'est seulement que je ne suis pas habitué de rencontrer des gens habillés à la « Merlin ». Mais vous savez, le style gothique est un genre comme un autre ! Vous avez parfaitement le droit de vous vêtir comme vous le voulez. ». Lui ai-je gentiment répondu.

Il a regardé ses robes et autour de lui pour ensuite éclater de rire. Ce rire, si vous l'aviez entendu ! Il était aussi sincère qu'un rire d'enfant et pourtant je me sentais toute privilégiée de l'entendre.