Auteur: Nessia-chan

Rating: M

Pairing: Aomine X Kagami

Droits d'auteur: L'univers de Kuroko no Basket et tous ses personnages appartiennent à l'auteur. Les O.C. et tout ce qui peut sortir de mon imagination m'appartiennent.

Attention ! Relation yaoi [HxH], langage vulgaire.

Avertissement: Ceci est une OS. J'essaierai de rester le plus fidèle possible aux caractères des personnages.


Hellow !

Bon, autant le dire, j'ai tooouuuut perdu ce que j'avais écris tantôt comme blabla et ça m'a gonflé grave ! xD

Je vais donc faire plus court.

Un gros merci à June-Artifice et Vieg d'être mes sources d'inspiration et sans qui je n'aurais pas le courage d'écrire. Ceux qui remarqueront, j'ai tâté un nouveau style d'écriture qui allait bien avec la personnalité des personnages. Style influencé par The Game écrit par plume d'ange sur fictionpress. J'ai commencé l'ébauche de cette fic qui se déroulera sur trois ou quatre chapitres lorsque je suivais les Canadiens en coupe Stanley. Là, ils ont été éliminééééés ! TWT

Écrivez des reviews, ça fait super plaisir. Ça encourage, ça boost l'inspiration et l'envie d'écrire une suite. Vous qui écrivez et qui lisez, vous savez de quoi je parle, non ? ;D

Bonne lecture !


Face-à-face sur la glace

Part I

Y a pas à redire. J'ai envie de lui péter la gueule solide.

De qui je parle ? De ce con aux cheveux rouges, de cet enfoiré que je plaque et qui me plaque contre la rambarde depuis le début du match.

Match que sa putain d'équipe soudée mène à 2-1.

Non, y a pas à redire. J'ai une envie irrésistible de lui refaire le portrait à ma façon.

-Kagami !

La rondelle passe sous mes yeux pour finir sa glissade contre le bâton du tigre. Pas de bol petit chaton, je suis déjà là à te fracasser le corps contre le plexiglass. Sens dans ma voix l'ironie et le plaisir que j'ai à le faire échouer. Satisfaction garantie.

-Asshole ! You're dead !

Oh, tu me sors ton anglais américain pourri ? Attends, ça me fait presque marrer. Presque.

Je reconnais quand même que j'y ais pas été de main morte. Je l'ais poussé à bout parce qu'il jette son bâton de hockey sur la glace et enlève son casque. C'que son regard m'attise, y a pas à dire.

Le sifflet de l'arbitre me perce les tympans.

Je balance tout, laisse tomber le casque et les gants alors que le félin enragé m'a déjà agrippé le collet. Je lui ris en pleine gueule. Regard bleu sauvage, sourire aiguisé par le défi de m'en coller une. Une seule. Et je jure qu'il va voir les couleurs d'une ambulance venue juste pour lui.

Pas le temps de se cracher des insultes au visage plus longtemps, on se fait séparer rapidement.

Punition d'une minute chaque sur le banc.

La coach me regarde avec des yeux de folle.

Ce que j'ai retenus ? M'acharner encore plus sur l'américain et lui faire péter un câble.

Ne pas le laisser marquer. Ne pas le laisser passer. Lui faire pleurer sa mère.

Dernières minutes du jeu, j'rigole plus du tout.

Tous les joueurs passent à un niveau supérieur.

Sauf ce crétin de Sakurai qui se laisse plaquer sans merci. Il en échappe son bâton. Bâton qui vient se barrer dans mes patins.

La chute est belle, douloureuse et inattendue. Je glisse rapidement contre ce con qui reste planté là.

Je rêve où son regard de feu était encré dans l'électricité bleu du mien ?

Weird.

-Fuck you ! Argh, you're so idiot !

Crampé en deux, le numéro 10 me noie d'insultes plus voraces les unes que les autres. Il me crache sa haine, il a pas l'air de jouer la comédie. J'en ais presque pitié. Mais non.

Je me redresse tant bien que mal, déloge mon genou de son ventre.

Pour une fois, j'ais pas calculé mon coup.

-Ferme ta grande gueule de minet, tu me fatigue Bakagami !

-Va te faire foutre, du con ! Dégage !

Je le surplombe, mes jambes supportant la douleur.

-Je savais pas que j'te faisais autant d'effets ! T'as qu'à m'éviter la prochaine fois au lieu de me mater !

Et vlam, dans les dents. Deux claques sur son casque, grognement et protestations américaines de sa part.

J'en ais vue d'autre, c'pas lui qui va m'impressionner.

Le match se finit sans lui.

Putain. J'ai la haine.

On a perdu la face à 2-1.

Le lendemain matin, la coach me hurle au visage. Son regard clair en dit long sur ce qu'elle me ferait subir avec une paire de menotte et un fouet. Enlève la partie plaisante, reste plus que la douleur.

Et j'te dis que ce faire buter par elle, c'est pas une partie de plaisir.

Pas le temps de placer plus d'une protestation que je me fais flanquer à la porte de son bureau.

Son ordre ? Adresser mes plus plates excuses à Kagami Taiga. Le pauvre ne pourra plus jouer de la série parce que ta chute lui a cassé une côte et a touché ses muscles. Ce sont ces mots.

Ce qu'elle oublie, c'est que ma chute est un accident.

Et que ce triple connard de mes deux s'était perdu dans mon regard au lieu de m'éviter.

Aucun doute possible.

Je hais vraiment ce mec.

Et pourtant, je me retrouve devant la porte de son condo. Putain, mais qu'est-ce que j'fous là ?

Les menaces de la coach me silent encore les oreilles.

Plus aucune hésitation, je lève mon poing pour cogner à la porte.

Cinq secondes.

J'entends une réponse vague.

Dix secondes.

Des pas résonnent rapidement.

Vingt secondes.

Un bruit sourd. Des insultes en anglais américains qui me font ricaner. Je me plais à savoir qu'il souffre.

Je suis vil, je sais.

Pas besoin de dire que je retiens mon sourire fendant lorsque la porte s'ouvre.

Faut que je sois crédible, sinon la coach va me faire la peau. Selon elle, c'est mal vu que je blesse le rouge – par accident, je le précise encore – vu l'animosité entre nous deux. Le truc à faire est d'aller offrir mes excuses avec humilité.

Humilité mon cul, ouais.

Je le fais pour mon image, rien d'autre.

-Ahomine, fous le camp d'ici avant que j'te montre la sortie par le chemin le plus court.

Curieusement, je pense à la fenêtre tout de suite. La grande baie vitrée que je vois derrière lui, qui donne une vue imprenable sur la ville.

-Wow. Relax, le tigre.

Et bam. J'me mange un refus catégorique. Une porte en pleine gueule.

Je grogne. C'était pas supposé ce passer comme ça.

Je ravale ma fierté, ça fait un mal de chien. On peut en crever ?

-Hey, Bakagami !

Okay, pas encore la bonne approche.

Mon poing s'acharne trois ou quatre coups sur la porte.

-Je suis désolé… Crétin.

Dernier mot ajouté dans un souffle pour moi-même.

La porte s'ouvre de nouveau et je me redresse, surpris.

Ce con a un visage sexy, le regard sauvage braqué sur moi. Des mèches carmines devant ses yeux flamboyants. Une carrure à presque me faire pâlir d'envie.

Putain… J'me le ferais.

Claque mentale.

-J'ai bien entendu ?

Je ravale mon grognement. Je dois jouer mon rôle pour qu'il y croit.

-Je suis désolé de t'avoir blessé. Ce n'était en rien calculé. Je tenais à te le dire.

Bon. Les violons sont sortis.

Mais… ce con y croit ! Ses traits s'adoucissent et son regard se fait un brin étincelant.

Non, mais attend mec. Je t'ais pas demandé en mariage, là.

Calme. Garde tes expressions de minet heureux pour toi.

-Tu veux rire de ma gueule Aho ?

Il a pas l'air convaincu à cent pour cent.

Je hausse les épaules. Poker face de la mort.

Y a pas meilleur menteur que moi.

-Écoute, je souhaite à personne de se faire retirer des séries. Même pas mon pire ennemi.

Crois-le ou non… Il gobe ça.

Ce qu'il peut être con !

Intérieurement, je jubile. Mon égo se gonfle.

-Okay… Merci. Tu diras à Sakurai de garder son bâton la prochaine fois.

Mais merde, tu m'ouvre les portes. Je peux pas la retenir.

-Et toi t'essaieras de mater autre chose.

-Va te faire foutre !

Et bam.

Je pense que je ne me suis jamais fais autant ramassé en une journée.

En retournant à mon appartement, j'appelle la coach. Elle m'annonce fièrement que je vais tenir une petite entrevue matinale avec un chroniqueur sportif sur une chaîne télé.

-C'est ta chance pour réparer ce que tu as fais. Tu peux encore sauver ta face de la presse.

Mon sixième sens se fout en alerte.

Je la sens pas du tout.