Titre: L'homme au chien. Ou quand la 1-A décide de se mêler de ce qui les regarde pas.

Auteur: Axeliste

Disclaimer: Les personnages appartiennent à Kōhei Horikoshi

Rating: K

Pairing: BakuShima

Note de l'auteur: Hello, me revoilà avec un mignon tout petit OS sur un ship que j'apprécie énormément, mais dont la communauté française n'est à priori pas fan ! Donc, j'ai décidé de remédier à cela en ajoutant ma petite et pauvre contribution ! J'espère que vous apprécierez ! Bonne lecture !

Oh, et si jamais vous vous posez la question, le nom du chien est le nom d'un démon puissant, qui serait le roi de la partie orientale des Enfers et ayant le commandement de 66 légions infernales. Il est représenté par une créatures à trois têtes – un crapaud, un homme et un chat – et serait aussi en première position du Lemegeton et du Pseudomonarchia Daemonum.


Katsuki Bakugou était l'archétype même de personne à avoir un chien, pas parce que le chien était le meilleur ami de l'homme et qu'aucun homme n'était assez bien pour acquérir ce titre, non, c'était plus parce que partager le même air qu'un chat n'était pas possible, c'était le roi chez lui, alors, partager l'air de son illustre habitation avec un être se croyant aussi fabuleux que lui ? Oui, impossible d'avoir un chat. Et puis les chiens, c'était quand même autre chose, qu'on soit d'accord, à partir du moment où vous lui donniez à manger, vous étiez dieu pour lui. Donc, oui : Bakugou avait un chien. Evidemment, quand le bruit avait commencé à courir, tout le monde s'était imaginé un molosse, grognant sur tout et n'importe qui, bavant à souhait, un chien « méchant » au somme, et le blond, n'avait pas fait attention à ces rumeurs, laissant les gens parler, parce qu'il en avait strictement rien à carrer de ce que les gens en pensaient, comme d'habitude.

Midoriya n'avait strictement rien pu réfuter, parce que le chien qu'il avait connu était mort depuis quelques années maintenant, alors non, il n'avait aucune idée de comment était le chien de son camarade blond.

Et puis la classe avait décidé qu'il fallait qu'ils sachent : est-ce que le chien de Katsuki était une véritable teigne comme son maitre ?

Et devinez qui fut l'heureux cobaye tout désigné pour répondre à cette question ? Kirishima Eijiro quelle question…

Oh, ne pensez pas que le rouge ne se battu pas, criant à la mort certaine, mais rien ni personne ne put faire changer d'avis Mina, Ochako et les autres filles.

C'est ainsi que, la mort dans l'âme, Kirishima déploya plan foireux sur plan foireux pour découvrir le fin mot de l'histoire, enfin à ce qu'il paraît…

Bakugou, lui, tout ce remue-ménage le faisait bien rire, et puis, pouvoir observer le rouge les fesses en l'air pour essayer de prendre une photo de son jardin était un spectacle plutôt sympa, il fallait l'avouer. Bon, c'est vrai que quand Mina était allé le voir pour lui demander une photo de son chien, il avait été assez septique, se contentant de hausser un sourcil, mais devant l'insistance de la jeune fille, il avait finalement craqué, l'insultant et hurlant qu'elle pouvait se débrouiller – le tout agrémenter de quelques insultes de son cru, ainsi que de son fameux « Meurs ! » brevet déposé - : oh, il n'avait pas pensé au fait qu'ils enverraient Kirishima faire le sale boulot, mais pour le coup, ce n'était pas une si mauvaise idée que ça, c'était bien le seul qui n'aurait pas droit à un aller direct pour l'enfer. La raison ? Rien de simple, et pourtant bien surprenant de la part du garçon aux bombes : il était stupidement tombé amoureux du rouge. Le type était trop souriant, trop gentil, trop tout, il était simplement impossible de le détester, oh croyez-le, il avait essayé, autant il avait été simple d'apprendre à détester, même à haïr Deku, autant Eijiro, c'était juste impossible. Et puis, de toute façon, quand il s'était rendu compte de ses sentiments pour Kirishima, c'était déjà trop tard, ses sourires avaient pris une place trop importantes, ses rires et sa bonne humeur était déjà trop présent et sa place était déjà là dans son cœur. Allons bon, que pouvait-il y faire de toute façon, le type ne le voyait que comme un ami, au même titre que Kaminari ou Hanta, et puis quoi, le draguer, vous avez remarqué de qui vous parliez là ? Bakugou Katsuki, draguer ? Bakugou Katsuki se déclarer ? Ouais bah non. Et puis, quelle était la probabilité pour que ça se finisse bien ? Je vais vous le dire moi, ZERO. Aucune chance. Nada.

Enfin, reprenons.

Plusieurs semaines se passèrent pendant lesquels le rouge, avec l'aide des autres, essaya de découvrir/apercevoir/voir le chien du blond, enfin, ça c'était la version officielle. Oui oui, vous ne rêvez pas. La version officielle. Tout le monde était au courant des véritables intentions de la classe, sauf le principal concerné, à savoir Bakugou. Oui, même –surtout- Kirishima était dans la confidence, après tout, c'était surtout de sa faute si Denki, Hanta et Mina avaient commencé à créer des plans sur la comète, et puis qu'ensuite Midoriya s'était incrusté par l'intermédiaire d'Ochako, et c'est à partir de là que tout était parti en vrille. L'histoire du chien n'était qu'un prétexte, un foutu prétexte pour vérifier la théorie de Deku, même si au final, c'est surtout la curiosité de Mina qui avait fait avancé l'histoire. Le hurlement d'Eijiro quant au fait d'être envoyé en pâture ? Oh, tout était une question de point de vue, mais le rouge était surtout persuadé que ce que les autres avaient mis en place le pousserait surtout vers une mort certaine plutôt qu'autre chose. Et miracle, cet autre chose, c'était que ces deux imbéciles se tombent dans les bras. Parce que oui, Kirishima était aussi atteint de la maladie de l'amour que l'était Katsuki. Seulement, à contrario du blond, le monde entier devait être au courant de ses sentiments pour l'autre fou, sauf évidemment le fou lui-même.

Alors les amis du rouge en avaient juste eu marre de l'entendre se languir d'amour et avaient décidé de faire avancer les choses, seulement entre Eijiro qui avançait défailliste et les plans merdiques de Mina, tout ce que c'était pris le rouge avait été des vents plus gros que l'Himalaya ou des regards de dégouts. Pas vraiment quelques choses dont il était fan, à vrai dire. Et puis, l'adorable Deku avait lancé sa théorie fumeuse : « Je pense qu'il t'aime, ou tout du moins qu'il t'apprécie beaucoup au point de te sauter dessus ? ». Vous voyez une salle d'Amphi quand tout le monde – TOUT LE MONDE- parle en même temps ? C'était ce qui se rapprochait au plus des réactions qui avaient suivi cette théorie de la part de Midoriya.

Après ça, plus ou moins toute la classe s'était mobilisé pour que les deux incapables se jettent dans les bras de l'autre, même Todoroki y avait pris goût, c'est pour dire !

C'est comme ça que Kirishima s'était retrouvé devant la maison familiale Bakugou habillé d'un simple short et d'un marcel à -5 degrés. Les autres l'avaient abandonné après avoir sonné et le rouge s'était retrouvé très con devant la mère de Katsuki pour le coup. Le pauvre n'avait pu que claqué des dents pour essayer de prononcer un « Katsuki »que la femme avait déjà eu pitié de lui et l'avait tiré de force à l'intérieur.

Une fois entrée, la femme blonde appela son fils, et parti aller surement chercher un pull ou je ne sais quoi pour le réchauffer, et c'est là qu'il avait entendu le grognement du fauve. Evidemment, il se retrouvait de dos et ne pouvait pas voir l'animal mais seulement l'entendre, et il avait eu peur. Beaucoup. Pas longtemps. Il s'était finalement retourné doucement et face à lui se trouvait un shikoku tout jeune qui voulait jouer et des câlins. Et lui, qui était-il face à une bouille si mignonne ? Rien, rien du tout, malgré qu'il ait toujours froid, il s'était mis à papouiller le chien avec un grand sourire. Les deux Bakugou étaient arrivé sur cette scène, et avaient été tout deux surpris : Baël – le chien- n'aimait pas grand monde, et il grognait plus souvent que Kastuki, , donc qu'Eijiro ait arrivé à apprivoisé cette teigne rendait assez admirateurs les deux spectateurs.

Quand le rouge éternua, se fut le signal de départ des deux blonds, Mistuki attrapa Kirishima pour le saucissonné dans une couverture et l'installer dans le canapé tandis que Katsuki avait disparu en cuisine pour lui préparer un chocolat chaud.

Pendant qu'il était occupé à sa préparation, sa mère vint le voir :

« -Et donc… ?

-Hm… ?

-C'est ton petit copain ? »

A cette question Katsuki se retourne brutalement, manquant de renverser la casserole sur le feu, se demandant comment sa mère avait pu conclure de ça, alors que- non ! Okay, il était peut être amoureux de ce crétin mais il n'y avait aucune chance que le crétin en question lui retourne ses sentiments !

« -Quoi ?

-Et bien, je ne connais pas grand monde d'assez crétin pour se pointer en t-shirt/short par cette température, donc il voulait t'impressionner et finir… Tu vois quoi ?

-Je ne veux pas savoir, et parle moins fort !

-…Oh. Mais pourquoi vous ne sortez pas ensemble ?

-Parce qu'il n'éprouve pas de sentiment pour moi, okay ?!

-QUOI ?! »

Kirishima venait d'entrer dans la cuisine, se demandant ce qui mettait autant de temps, et il n'avait qu'entendu que cette dernière phrase. Il observait dès lors Katsuki ne pouvant en croire ses oreilles, quant au blond lui se demandait comment il allait sortir de ce merdier tout en restant ami avec le rouge.

Mitsuki, regardant tour à tour les deux garçons, se demanda un instant s'ils étaient aveugles :

« -Pourtant vos sentiments m'ont l'air partagés à moi… »

Cette intervention fit redescendre Eijirou sur Terre :

« -Mais-je-enfin-tu… M'aimes ? »

Un long silence suivi cette question, et finalement le blond répondit après un long soupir exaspérer un simple « Oui ». Ce « Oui » que le rouge rêvait d'entendre. La réponse mit un certain temps arriver à son cerveau, passant par les recoins les plus sombres de son esprit pour finalement être capté, il fallut encore un certain temps pour que l'information soit enregistré et comprise, d'autant plus qu'intérieurement le rouge ressemblait plus à une fangirl de 12 ans qu'autre chose, donc bon, pas vraiment une facette tous public. Evidemment, comme vous pouvez vous en douter, Bakugou interpréta mal ce silence de compréhension/mort, commençant déjà à réfléchir à ce qu'il allait devoir dire/faire/insulter/mordre/etc pour calmer le jeu afin qu'ils restent en bon terme. Enfin. Jusqu'au hurlement d'un « Non ! » de désespoir qui s'éleva du rouge et qui fit sursauter le blond.

Kirishima s'écroula à terre, puis releva les yeux vers Katsuki pour s'exclamer :

« -Putain, ça veut dire que je dois emmener toute la classe dans un bar à chien à mes frais ? Et ça veut aussi dire qu'on sort ensemble, là, nan ? Tu m'aimes, je t'aime, donc c'est possible ? On peut se faire des câlins et s'embrasser donc ? Et faire tous ces autres trucs de couples ? Et même couch-

-Euh, ouais.

-Cool ! »

END