Ces deux là
Un soir d'hiver où le trio d'amis rentre ensemble...
Disclamer : À toi Akira Amano le manga, à moi la fanfic ! (h)
C'était un soir d'hiver après les cours. Vous savez, ces soirs où vous sortez vers dix sept heures et quelques et que le soleil, tel l'oiseau migrateur partant destination Caraïbes, laisse place à un ciel bleu profondément foncé.
C'est donc un soir comme celui-là que le parrain des Vongola rentrait chez lui avec ses deux camarades : Gokudera Hayato, gardien de la tempête des Vongola et fier de l'être, se tenant sur la gauche de son bien-aimé dixième du nom ; et Yamamoto Takeshi gardien de la pluie des Vongola, accessoirement fan de Baseball, marchant sur la droite de son à la fois ami et boss.
Le trio de mafieux traînait un peu sur le chemin du retour dans la petite ville de Namimori. La neige, déjà bien présente et craquante sous leurs pieds, en plus du froid, les ralentissait. Et puis s'il n'y avait que cela encore...
- Voyons Gokudera une machine lisant dans les pensées ça n'existe pas, se moquait gentiment Yamamoto.
- Raah, l'accro au baseball j't'ai pas sonné ! s'emporta Gokudera.
- Je ne vois pas à qui d'autre tu parles. Tsuna est en train d'écouter de la musique, fit remarquer le brun avec un sourire niais.
- Pardon ?!
Cela voulait dire que depuis dix minutes le bras droit du Juudaïme s'égosillait à vanter les mérites de la nouvelle machine de Gianini dans le vent. En effet, l'inventeur d'armes de la famille Vongola avait confié la chose à Gokudera afin qu'il la teste.
- Tu vois bien qu'il a ses écouteurs, insistait Takeshi.
- Ouais ça va j'ai vu ! Tsss ! fit Hayato tentant de ne pas perdre la face.
- Alors ?
- Alors quoi ?
- Bah il marche l'engin ou pas ?
Le jeune homme au sale caractère fouilla dans son sac et en sortit une sorte d'antenne.
- OH ! s'exclama Takeshi.
- QUOI ? s'énerva une nouvelle fois Hayato.
- On dirait l'antenne hélico de Doraemon !
- Imbécile de fan de manga en plus du baseball !
- Ça marche comment ?
- En réalité j'en sais rien. En théorie, il faut la mettre à proximité de la tête d'une personne pour que ça capte.
- La pratique c'est toujours mieux !
Gokudera plaça l'antenne près de la tête de Yamamoto. Un vent frais passa.
- C'est vrai que toi il n'y a que du vide dans ton crâne, conclut le Thunder-man.
- J'pensais à une technique de baseball là !
- Pff de la camelote encore, si tu veux mon avis ! râla l'adolescent explosif.
- Si c'est comme une antenne ça devrait se mettre sur quelque chose non ? Sur une tête par exemple.
C'était tellement idiot à faire que l'intello (enfin... quand il le souhaitait) afficha une tête de poulpe médusé.
- Heu oui bien sûr, je le savais... marmonna le tempêteux. Hé mais qu'est-ce tu fous ? se reprit Gokudera. RENDS-MOI ÇA !
Takeshi s'était emparé de l'antenne et l'avait déposé sur la tête du boss le plus peureux de l'histoire des Vongola.
- Oh non Juudaïme !
L'italien chercha à reprendre l'objet discrètement, bien sûr... en vain. Tsuna ne cessait de bouger sa tête bien emmitouflée dans son écharpe au rythme de sa musique.
- Mais pourquoi t'as fait ça ?! s'emporta Gokudera.
- Bah.. pour voir, répondit le faiseur de sushis. Ou plutôt entendre, ajouta t-il.
Une sorte de grésillement se fit percevoir puis soudain on put entendre la voix de Tsuna sortir de nulle part :
"Aah qu'est-ce que je ferais sans ces deux-là ?"
- Ça fonctionne ! C'est comique ça ! plaisanta Yamamoto.
- ARGH ! Je connais les pensées du Juudaïme à son insu !
- C'était pas le but de la machine ?
- Crétin de ...
Gokudera se fit couper en pleine inspiration artistique verbale par une nouvelle pensée du Boss :
"Non mais c'est vrai sans l'un et l'autre je ne vaux rien !" pensait le Vongola les yeux dans le vague.
- De qui il parle à ton avis ? De nous ? blagua le crétin de...
- J'en sais rien chhhht, ordonna le fumeur à l'imbécile heureux.
L'attention des deux gardiens Vongola était désormais entièrement tournée vers Tsuna, qui depuis tout à l'heure ne remarquait rien.
"Ils me sont indispensables lors des combats : l'un à la puissance dévastatrice" pensa Tsuna tout en jetant un coup d'œil vers la gauche "et l'autre adoucit pour mieux gérer la puissance", ajouta t-il en tournant légèrement la tête vers la droite.
- J'me demande de quoi il parle, s'interrogea Takeshi.
- T'as le QI d'un sushi ou quoi ? La puissance dévastatrice c'est caractéristique de la Tempête et le fait d'adoucir, donc de calmer la Tempête, c'est la Pluie.
- Aaah... euh et ?
- Bon tais-toi !
"Si j'en perds un il me reste l'autre mais bon c'est mieux d'avoir la paire surtout lorsqu'il fait froid..."
Comme maintenant, ils sont près de moi et me réchauffent" Tsuna expira avec un air de contentement.
- Gloups, déglutit Gokudera qui commençait à rougir.
C'est vrai qu'avec Takeshi ils étaient presque toujours collés à Tsunayoshi.
"Par contre il y en a un qui est un peu plus serré que l'autre," estima Tsuna, en observant vers la droite "C'est bizarre ça.. ils sont pourtant pareils".
- Takeshi, chuchota furieusement le méché argenté, je savais bien que tu faisais des choses bizarres avec le Juudaïme en mon absence !
Takeshi qui affichait maintenant un air sévère répliqua :
- Parle pour toi plutôt ! La dernière fois que je suis rentré dans la chambre de Tsuna, il était allongé sur le lit et toi debout à côté, tout rouge !
- De quoi ? s'insurgea le pieuvreux. Jamais je ne toucherai au dixième du nom ! Même si j'en ai envie, ajouta t-il tout bas, les joues roses.
- Rêve pas ! Il voudra jamais de toi ! dit le brun à la coupe hérisson.
Les deux gardiens se fusillèrent du regard.
"Ils sont si beaux, si doux... Je ne peux m'en passer. Bon des fois j'ai l'air ridicule avec eux, mais je les adore quand même !"
Il était vrai, qu'en ce moment, on pouvait dire que Tsuna était ridicule avec ses deux amis se chamaillant, même s'il ne le voyait pas. L'un tirait la langue tandis que l'autre faisait un pied de nez, le tout au-dessus de sa tête.
"Ah qu'est-ce que je vous aime tous les deux !"
Gokudera et Yamamoto cessèrent leur manège et lancèrent un regard étonné à leur boss favori.
Sur cette pensée Tsunayoshi enleva ses écouteurs. Ils étaient arrivés à sa maison, devant le portail. Il remarqua que ses deux camarades le regardaient étrangement.
- Ça ne va pas les amis ? demanda t-il. Tiens j'ai quoi sur la tête ?
- C'EST À MOI ! s'empressa Gokudera en attrapant l'antenne.
- Ah... Euh désolé Gokudera-kun, fit Tsuna penaud.
- Ne vous excusez pas boss, voyons !
- Bon et bien à demain vous deux.
- À demain dixième du nom !
- À plus Sawada-kun !
Une fois la porte de la maison des Sawada refermée, les deux grands dadais, qui étaient restés devant la maison, se jaugèrent.
- Je vais faire en sorte que ce soit moi qu'il préfère ! déclara Takeshi de façon si sérieuse qu'on l'aurait cru en train d'affronter un ennemi.
- Sur mes cigarettes, je jure de l'avoir avant toi ! dit de même Hayato.
Après s'être fixés cinq bonnes minutes, le premier partit d'un côté tandis que le second s'en alla de même dans la direction opposée.
Dans la maison des Sawada
- Tsuna, donne-les moi ! dit Nana Sawada d'un ton sévère.
- Mais maman ils sont si doux, si beaux, même si y en a un plus serré que l'autre puis... persistait Tsuna.
- Ils sont surtout sales ! On dirait mes gants pour faire la cuisine d'ailleurs.
- Je sais que c'est débile de s'attacher à un objet... mais j'aime trop mes gants ! *-*
