Titre : La mission des Maraudeurs

Disclaimer : Rien ne m'appartient tout est à J.K.R à part les personnages l'histoire de cette fic

Genre : Romance/Aventure

Rating : M (je ne sais pas encore)



Chapitre 1

POV Lily

L'été était encore très chaud cette année. Malgré que nous soyons en Angleterre, le soleil s'évertuait à bruler toutes végétations environnantes. Et la température n'avait même pas l'obligeance de baisser de quelques degrés pendant la nuit. Etouffant ! Allongeais sur mon lit, les volets attachés à l'espagnolette, moi, Lily Evans, je tentais de me dégagé de cette chaleur environnante. Déjà un mois de vacances passés. Le temps passe vraiment très vite. Comme j'aurai aimé que mes amis me rendent des visites ! Mais comme d'habitude, je suis forcée de passer mon temps libre seule, plongée dans mes bouquins tantôt moldu, tantôt sorcier. Comme mes parents sont des moldus, je ne peux relier ma maison au réseau de cheminé. Et comme mes amis et moi-même ne sommes pas majeurs, nous ne pouvons pas transplaner les unes chez les autres. Décevant ! Au lieu de ça, je devais me coltiner mon idiote de sœur, Pétunia, qui me voue une haine sans borne depuis l'âge de 11 ans. Âge à laquelle je découvris que j'étais une sorcière. La seule sorcière de la famille. Je suis d'ailleurs très mal vue par certains sorciers. Ils se croient supérieur car ils ont le sang « pur » comme ils disent. Ecœurant ! J'ai eu pas mal d'ennuies à cause de cette histoire à Poudlard, mais rien de vraiment très grave. Ah Poudlard ! Ma seconde maison. Et dire que ce sera ma dernière rentrée ! Je suis si triste de quitter cette école. J'ai tellement de souvenir qui y sont attachés. Mais voilà, dans quelques mois je serais majeur. A la fin de l'année, si j'ai réussit tout mes ASPIC, je vais devoir penser sérieusement à mon avenir…

- Lily ? Tu veux bien descendre ?

- J'arrive maman !

Je me levais, non sans une grimace due à la remise en marche de mon corps. Ça faisait bien deux heures que j'étais ainsi, perdu dans mes pensés. Je descendis les escaliers et rejoignis ma mère dans la cuisine. Il était 11h du matin, et elle activait déjà les fourneaux de la cuisine.

- Tu voulais me voir maman ? Demandais-je pour l'avertir de ma présence.

- Oui. Pétunia à invitée son petit ami pour diner ce soir. Seulement, il me manque des ingrédients pour le repas. Tu pourrais aller m'acheter ça ? Demanda ma mère en me donnant la liste de course.

Je levai les yeux eu ciel.

- Tu crois vraiment que tu dois faire deux gâteaux ?

- Tu sais que j'aime bien cuisiner !

- Et pourquoi ce n'est pas Pétunia qui va faire les courses ? C'est elle qui a invité son petit ami ! Demandais-je en réprimant une grimace alors que ma mère me regardait.

- Elle est sortie. Tiens voilà de quoi payer. Merci ma petite Lily ! Dit-elle dans un sourire.

Ah elle savait y faire. Ma mère a toujours eut le don pour me faire faire se qu'elle voulait. Je soufflai un grand coup et sortie en prenant mon chapeau au passage. C'était un de mes préférés. Il était orange et rouge, ce qui s'accordait très bien avec mes cheveux auburn, et d'une forme des plus bizarre. Typiquement sorcier bien sur ! Ce qui faisait enrager Pétunia. C'était un cadeau de mon amie Lizzy.

Je marchais tranquillement pour ne pas avoir trop chaud. Il n'y avait pas beaucoup de monde dans les rues, surement à l'abri dans l'ombre rafraichissante de leur maison. Le supermarché n'était pas très loin de chez moi et c'est avec beaucoup de soulagement que je rentrais dans la climatisation du magasin. Décidément bien contente d'être là, je décidai de flâner un peu. Leur rayon bouquins laissait à désirer mais c'était mieux que rien. Vivement que je puisse me rendre au chemin de traverse ! Je pourrais enfin lire des livres un peu plus intéressants et surtout sorcier. Puis, sans rien avoir trouvais d'intéressant, à mon plus grand dam, je finis par remplir mon panier des articles que ma mère m'avait sournoisement demandé d'aller acheter.

- Lily Evans ! S'écria une voix aigu derrière moi.

Je me retournai vivement pour connaitre le visage de la personne qui m'avait interpellé quand je la reconnue. C'était Emily Stewart ! Une chipie de premier ordre qui pestait à qui voulait l'entendre qu'elle faisait partie d'une famille des plus riches d'Angleterre. Je n'avais jamais put supporter cette mijaurée. Mais elle s'évertuait à vouloir croire que j'aimais sa compagnie alors que je n'avais de cesse que de lui lancer des pics.

- Emily ! Dis-je d'une voix faussement heureuse.

- Ça faisait longtemps ! Dit-elle d'une voix cristalline insupportable à mes oreilles.

C'était bien la fille que je détestais au plus haut point. Même pire que Pétunia, c'était dire…

- Oui pratiquement 7 ans !

- Je suis dans un lycée privée de Londres. Ce n'est pas étonnant que nous nous ne sommes pas revue. C'est la meilleure école qui existe et, bien sur, je suis déjà inscrite à Oxford l'année prochaine !

N'écoutant que d'une oreille, je bouillais de lui jeter un sort. C'était la première fois que l'envie de faire de la magie en dehors de l'école m'avait autant démanger. Mais en même temps, je songeais que je n'aurais surement pas le droit de m'en prendre à un moldu.

- Et toi, tu es au lycée publique je suppose ?

Je me mordis la langue. Je mourrais d'envi de lui dire que j'étudier la magie à l'école de sorcellerie de Poudlard, mais elle me prendrait surement pour une folle. Quoique peut-être elle ferait la liaison entre ça et le fait que ses cheveux se soit retrouvait rose chewing-gum en CM2 ! Je rie intérieurement à se souvenir des plus hilarant. Reprenant un peu mon calme – dans ma tête – je m'aperçus qu'elle attendait toujours une réponse de ma part. Je décidai donc d'acquiescer d'un signe de tête. Regardant ma montre, je m'aperçus qu'il était pratiquement midi. Je décidai donc d'abréger cette conversation des plus ridicules. Mais au moment où j'allais lui faire mes adieux elle enchaîna sur d'autre question.

- Tu as un petit copain ? Moi oui, il est super canon. Il s'appelle Mike Steffen et il est extrêmement riche. Ah je pourrais en parler pendant des heures.

Me jugeant mal partie si je devais endurer pendant des heures la description, tant physique que moral, du petit ami d'Emily, je décidai d'en finir au plus vite, me rendant à peine compte de ce que je disais.

- Oui bien sur.

- Comment il s'appelle.

- James ! Euh oui… James Potter.

Me rendant compte de ma gaffe, je devins toute rouge. Heureusement, Emily l'interpréta comme un signe de gêne de ma part. Mais pourquoi est-ce que James Potter fut le seul nom qui soit sorti à se moment là ? Pourquoi se fut le nom de cet idiot arrogant et maitre séducteur ? Je me maudis moi-même, priant Merlin pour que jamais il n'ait à l'apprendre.

- Je suis vraiment désolée Emily, mais je dois vraiment partir. Je suis ravie de t'avoir revue.

- Oui moi aussi. A une prochaine fois !

- C'est ça ! Au revoir.

A jamais ! Dis-je en pensant. J'espérai bien ne plus jamais retomber sur elle. Dorénavant, je ne voudrais plus être responsable des courses. Je fis une grimace puis repartis en direction de chez moi, priant pour que je ne tombe pas une nouvelle fois sur de vieille connaissance moldu.

Arrivée à la maison, je vis ma sœur préparant la table et maman toujours au fourneau. Je soufflai un bon coup et rentra dans la cuisine. Comme d'habitude, Pétunia me regarda d'un air dégoutté. Je n'y fis pas attention, me demandant combien d'année encore aurai-je la force de supporter ça encore longtemps. J'allai donner le sac de course à maman qui me fait un sourire en guise de remercîment. Puis nous passions à table.

Maman avait été chef de cuisinier dans un célèbre restaurant moldu. Mais elle avait décidé d'arrêter sa prometteuse carrière pour nous élever. Aussi, c'état comme si nous mangions au restaurant tous les jours ! Seulement, Pétunia et moi étions pratiquement des adultes à présent.

- Maman ? Tu n'as jamais repensé à reprendre ta carrière où tu l'as laissé ? Demandais-je soudainement, en suivant le cour de mes pensées.

- Si, mais Lily, j'ai tellement de chose à faire…

- Mais nous sommes grandes maintenant. Tu n'as plus à t'occuper de nous comme autrefois. Pétunia va rentrer à l'université à la rentrée et moi je serai comme toutes les années depuis 7 ans à Poudlard. Alors pourquoi ne reprendrais-tu pas ton rêve où tu l'avais laissé. Elle va te semblait vide cette maison cette année.

En effet, Pétunia ne rentrerait que les Week-end de l'université – afin d'éviter les transports continuelle qui coûte cher pour une famille modeste comme la notre – et moi je ne rentrerai de Poudlard que pour les vacances, comme chaque année. Maman semblait réfléchir à cette idée, ce qui me détendit. Après tout, ça serait bien qu'elle y pense sérieusement, elle qui adore la cuisine.

- Rien ne te dit de recommencer à plein temps. Tu peux y aller doucement au début. Je suis sur tu y reprendrais goût.

- C'est vrai que c'est une bonne idée. Je vais y penser, me répondit maman dans un sourire.

Pétunia, qui n'avait encore pas prit la parole depuis le début du repas – qui semblait occuper à jouer avec sa nourriture telle une enfant –, s'écria.

- Ce qui compte à présent, c'est que le diner de ce soir soit des plus réussit !

Décidément, elle était vraiment incorrigible. Rien n'importait à part son existence. Minable ! Soudain, je me rendis compte que je ne connaissais même pas le nom de son dit petit copain.

- Au fait, c'est quoi son nom déjà ? Demandais-je innocemment.

- Pourquoi ? Pour que tu lui jette une malédiction !

Décidément – et je me répète ! – Pétunia était vraiment idiote. Enfin, je décidai de jouer le jeu, rien que pour l'énerver d'avantage.

- Oh mais je n'ai pas besoin de son nom pour faire ce genre de maléfice. Quelques cheveux devraient suffire !

- Maman ! Tu l'as entendu ! S'exclama-t-elle, choquée.

- Elle disait ça pour rire Pety ! Et le nom du petit ami de ta sœur s'appelle Vernon Dursley, répondit maman en me regardant d'un air mécontent.

Depuis quelque temps, Pétunia avait prit la manie de s'affoler de tout et de rien dès qu'elle entendait un mot sortant de l'ordinaire. Ce qui, de surcroit, me faisait prendre les foudres de mes parents.

Je la fusillai du regard.

Puis, pour changer le ton de la conversation – devenue orageuse depuis que Pétunia avait daigné ouvrir la bouche – je la détournai sur un autre sujet.

- Papa rentre à quelle heure ce soir ?

- Pas très tard, il devrait être là pour le diné. Enfin c'est ce qu'il ma dit ce matin. Mais comme tu sais, il ne faut pas trop s'y fier.

Papa était avocat. Pas un avocat comme on voyait dans les films moldu. On était loin de rouler sur l'or. Il est avocat commis d'office. Il aidait les adolescents délinquants à changer leur vie pour ne pas qu'il passe leur jeunesse en prison. C'était un métier noble mais pas vraiment rentable. Mais ce qui comptait avant tout c'était qu'il adorait son métier. Il se sentait utile. Il avait des piles de dossier, toujours les mêmes. Personne ne voulait s'occuper de ces affaires, les trouvant trop simpliste et pas assez gagnant pour leur porte monnaie. Aussi, papa pouvait être appelé à n'importe quel moment de la journée pour aider ces jeunes. D'où le fait qu'il n'était pas très souvent à la maison, même en période de vacances. Mais il prenait toujours un jour ou deux quand je revenais de Poudlard pendant l'année. Il voulait tout savoir de mes journées, de mes amis. C'était sa façon de me dire qu'il pensait à moi. Pétunia en a toujours était jaloux, du reste. Considérant que papa m'aimait plus qu'elle. Désespérant !

- Il travail dure ces temps-ci… On le voit encore moins souvent que d'habitude.

- Tu as fait quoi comme désert maman ? Demanda Pétunia.

Je levai les yeux au ciel.

Cette après midi, j'avais besoin d'air. Le simple fait de voir Pétunia donner des ordres à quiconque passé devant elle pour que tout soit parfait pour le diner de ce soir m'exaspérait. Mais qu'avais-je donc fait à Merlin pour subir une sœur pareil ! Je décidai donc de sortir et de rejoindre mon « petit coin » comme je l'appelai. C'était un endroit où je pouvais être sur que personne ne me dérangerai. De plus, il était à l'abri sous les arbres, ce qui voulait dire à l'abri de la chaleur.

En allant dans ma cachette, je passai par la rue principale. Soudain, je fus assailli par des souvenirs triste et heureux en voyant la maison. Sa maison. Mon ami – non mon ancien ami – habite cette maison où j'ai tant de souvenir. Severus Rogue fut le premier sorcier avec qui je m'étais liée. En effet, c'est lui qui m'avait révélé que j'étais une sorcière, lui qui m'avait appris tout se qu'il faut savoir sur la magie, sur Poudlard et ses quatre maisons. Oui. Ces fameuses quatre maisons qui avaient commencé à nous séparer peu à peu. Je fus envoyée à Gryffondor tandis que Severus fut envoyé à Serpentard, la maison ennemie de la mienne. Moi je me fichais éperdument de ce que tout le monde pensait. Après tout, nous étions amis. Je ne pensais pas que l'amertume entre ces maisons, vieille comme le monde, allait changer ça. Mais je me trompais. Les amis de Severus ne voyaient pas d'un bon œil qu'il soit ami avec moi, une Gryffondor, et de plus une enfant de moldu. Et à mon plus grand désespoir, Severus se détourna de moi pour ses amis aux fréquentations plus que douteuse et amoureux de la magie noir. Un jour, alors que je l'aidais à se défaire une fois de plus de la bande des Maraudeurs – enfin plutôt de Potter -, il me cracha l'insulte la plus dégradante pour ma condition. Il me traita de « sang-de-Bourbe » devant un bon nombre de personne. Avant, j'aurai été prête à faire des sacrifices pour ne pas perdre notre amitié. Mais avec ces trois mots, il cela à jamais notre séparation. J'avais comprit le chemin qu'il avait décidé de suivre, noir et sombre. Un chemin que je me refusais d'entreprendre. Il était perdu. Et moi j'avais définitivement clos l'histoire de Severus Rogue.

Ou du moins, c'est ce que je pensais. Pourquoi alors une larme c'est échappé de mes yeux à ces souvenirs ? Pourquoi ai-je l'impression qu'un trou béant c'est emparé de mon cœur sans que je puisse le refermer ? Je savais que je n'avais pas vraiment tourné la page. Mais je devais le faire. Je ne devais plus le laisser m'approcher. Même si c'était douloureux. Même si inconsciemment je voulais lui pardonner. Il m'avait trahi. Il avait choisit le mal, moi le bien. Nous étions dorénavant ennemis.

C'est en voyant le soleil décliner que je m'aperçus qu'il était déjà tard. Il fallait que je rentre si je ne voulais pas avoir, une fois de plus, Pétunia sur le dos.

En arrivant, je vis que la table était déjà mise. Une délicieuse odeur sortait de la cuisine.

- C'était vraiment indispensable de sortir les assiettes en porcelaine ? Se n'est que le petit copain de Pétunia, dis-je d'un ton exaspérée.

- Oui je sais. Mais Pétunia à beaucoup insisté. Essayez de faire la paix un peu toutes les deux. Ça en devient épuisant de vous entendre vous chamailler en longueur de journée.

- Ce n'est pas à moi qui faut dire ça. C'est elle qui m'en veut d'être une sorcière parce qu'elle est jalouse. Etant l'aînée, elle pourrait avoir un petit peu plus de maturité pour cesser ses gamineries.

Pétunia, qui avait tout entendu, répondit.

- Quoi moi je serais jalouse d'un monstre comme toi ?

- Ça suffit Pétunia ! Gronda sa mère.

- En tout cas, tu n'as pas intérêt de faire tes tours à la noix devant Vernon ! Je ne lui ai pas dit pour toi. Je n'ai pas vraiment envie qu'il s'en aille en courant.

- Pourtant, ça m'étonne qu'il ne l'ait pas encore fait en voyant ta face de furet !

- Les filles ça suffit ! Pétunia tu finis de mettre la table, ton petit ami ne devrait pas tarder à arriver. Toi Lily, va te changer et met une tenue plus adéquat !

- Qu'est-ce qu'elle a ma tenue ? Demandai-je en me regardant dans la porte du four.

- Tu es rempli de terre. Où donc es-tu encore allé traîner ?

Je soufflai d'exaspération. Qu'est-ce qui ne fallait pas faire pour cette petite pimbêche !

L'arrivée de Vernon Dursley est à graver dans ma mémoire. Maman, très distinguée, allait ouvrir dès qu'il eut sonné. A voir l'incompréhension dans les yeux de mes parents était assez jouissif. Vernon n'était pas vraiment le sosie d'un acteur de cinéma – comme Pétunia nous laissé croire – mais plutôt un mélange ce cochon et de sumo. C'était un drôle de personnage. Aussi large que haut, il arborait de petit yeux porcin et des cheveux blond plaqué sur sa tête. Mes parents étaient un peu sous le choc. J'avoue que moi aussi. En tout cas, on ne pouvait pas reprocher à Pétunia d'aimer cet homme que pour son physique. Espérons qu'il soit meilleur à l'intérieur qu'à l'extérieur.

- Quels sont vos ambitions pour l'avenir jeune homme ? Demanda mon père de sa voix sérieuses d'avocat.

Une voix qui intimait le plus grand respect à son interlocuteur. Nous étions à table depuis environ une beure et demie et personnes ne semblaient véritablement à l'aise.

- Je veux travailler en entreprise. Suivre les traces de mon père.

- Et que fait votre père ?

- Il est le dirigeant de la plus grande Compagnie de Perceuse, dit-il fièrement.

Mais parents n'avait rien à reprocher à se type d'ambition. Ce n'était, certes, pas travail des mieux rémunérés, mais il avait des heures de travail régulier.

Moi, je m'ennuyai fermement. Qu'est-ce que toute cette mascarade était énervante ! J'aurai aimé me faufiler hors de table et rejoindre ma chambre comme si de rien n'était. Mais les yeux noirs de mon père m'en dissuadèrent. Pff, j'allai devoir attendre au moins jusqu'au dessert.

Mais malheureusement pour moi, le diner se prolongeait encore et encore. Il était huit heures et demie du soir et le dessert n'avait même pas encore été servit.

- On devrait peut-être passer au gâteau, quand dis-tu maman ? Demandais-je en coupant la tirade interminable de Vernon.

Des regards noirs me fusillèrent de tous les côtés. Je haussai les épaules.

- C'était juste pour ne pas que Vernon est à rentrer aussi tard chez lui. Les temps se font de plus en plus risqués…, dis-je innocemment.

- Ne vous inquiétez pas de ma sécurité, je vous assure que ce n'est pas la peine Lily, me dit-il en faisant bouger les muscles de ses bras.

Je fus néanmoins surprise qu'il sache mon prénom. Je haussai un sourcil d'étonnement. Personne, à ma connaissance, n'avait prononcé mon prénom ce soir. Ça voudrait dire que Pétunia n'avait pas put s'empêché de persiflé contre moi à cet individu des plus répugnants qu'il soit. Mais je m'en fichais éperdument. Les seules fois où je risquais de le revoir, si Pétunia et lui continuaient de se fréquenter, serait aux réunions de famille. Mais comme je faisais ordinairement tout pour éviter Pétunia, se ne sera pas un grand effort pour ne pas le voir lui aussi.

- Et puis je crois que deux nous deux, c'est vous petite fille qui aurait le plus besoin de faire attention, finit-il.

S'était quoi ça ? Une menace ? Et d'où est-ce qu'il me parle aussi familièrement ? Je sentais couler en moi une fureur incontrôlable. Il fallait que je me calme où je risquais de faire accidentellement de la magie. Je n'avais pas vraiment envie d'être condamné à une année de Pétunia. Non ça jamais ! Maman me posa un une main sur mon bras et m'intima de la suivre dans la cuisine.

- Calme-toi Lily ! me dit-elle une fois entrée.

Comment est-ce qu'elle savait que j'étais en colère. M'étais-je déjà trahi ?

- Tu sais très bien ce que ça engendre lorsque tu es en colère. Tu perds tout contrôle Lily, ressaisis-toi ! Me dit-elle d'une voix calme. Regarde !

Elle me poussa vers la porte du four et je m'aperçus que de petit éclair électrique bleu en parcourait mes cheveux.

Ma mère pouffa de rire à côté de moi. Je me retournai et lui fit face. Son hilarité me fit perdre un peu de ma fureur, et m'autorisa même un léger sourire.

- Pourquoi ris-tu ?

- C'est une bonne méthode pour faire un brushing !

- Oui d'avoir Pétunia éternellement à mes côtés, je pense que le brushing sera assuré. Ah, ce Vernon ! Quel gros nul ! Qu'est-ce qu'elle lui trouve. Il n'a rien dans la cervelle et on ne peut même pas dire de ce rattrapé sur son physique !

- Du calme Lily ! C'est le petit ami de ta sœur. Tu te dois de le respecter. Fait le pour ta sœur.

- Pourquoi est-ce que je ferai ça alors qu'elle ne me respecte même pas ? J'en ai marre de me montrer la plus mature des deux, marre de l'avoir sur le dos pendant toutes les vacances ! Marre de ne pas profiter de mes parents le seul moment de l'année où je peux à cause de cette pimbêche !

Des larmes coulaient sur mes joues, non pas de tristesse mais de fureur. Ma mère, me voyant sur le point de craquer, m'autorisa à rejoindre ma chambre, craignant sans doute un excès de magie.

Je montais les marches de quatre à quatre et je claquais la porte de ma chambre. Après avoir fait voltiger une dizaine de choses qui se trouvaient devant mon chemin, je m'aperçus qu'un hibou était posé sur mon bureau. Soufflant pour me calmer, je détachais le parchemin accroché à sa patte et lui donna un crouton de pain, qu'il ignora. C'était une lettre d'Alice, une de mes amies sorcières. Je la bénie intérieurement pour avoir dit à son hibou de me remettre la lettre exclusivement dans ma chambre. Je n'oserais même pas imaginer un hibou rentrant par la fenêtre de la cuisine et atterrissant devant Vernon. J'eus un sourire à cette image.

Coucou Lily !

Comment vas-tu ? Je commençais à croire que tu me faisais la tête. J'avais complètement oublié que tu n'avais pas de hibou, donc s'était un peu normal que je n'ai pas de nouvelle de toi ! J'espère que tu ne m'en veux pas…

Mes vacances se passent super bien. Mes parents et moi sommes en Italie et la semaine prochaine nous serons à Paris.

Quand est-ce que tu comptes te rendre au chemin de traverse ? Je veux à tout pris te revoir avant la rentrée. Normalement la dernière semaine de vacance je suis libre comme l'air alors il faudra arranger ça. Quand dis-tu ? Mes parents on plusieurs choses à régler à Londres et nous resterons donc au chaudron baveur pour le reste des vacances. Tu crois que tes parents te laisseront passer cette dernière semaine avec moi ? Ça serait vraiment super !

Répond-moi vite. Gros bisous ma Lil'

Alice

Ça oui, j'aimerai vraiment passer cette dernière semaine avec Alice. Nous pourrions aller tous les jours sur le chemin de traverse, et je pourrais passer des heures à librairie sans pour autant me faire réprimander par ma maman, qui est tout le temps pressé lorsqu'il s'agit de faire les courses. Ça serait vraiment le rêve. Il faut vraiment que je demande à maman. Réfléchissant à ce nouveau projet, qui ne pourra que contenter ma famille, je ne me rendis pas compte que mon chat fixait la chouette de mon ami – qui s'appelait Sally – avec beaucoup d'attention. Ce fut lorsqu'il bondit sur ma chaise que je m'aperçus qu'il salivait devant Sally. Se préparant à bondir une nouvelle fois, je le pris au vol.

- Pistache ! Non mais sa va pas. Tu connais Sally pourtant, dis-je en secouant la tête.

Pistache était le nom de mon chat. Pas très original, mais il avait l'air d'apprécier. Je n'ai jamais été très doué pour donner des noms à des animaux alors pendant les premières années de sa vie, je l'appelai Le Chat. Pathétique ! C'est James – je veux dire Potter ! – qui avait trouvé ce nom pour mon chat. Il trouvait cela trop triste, disait-il, que ce pauvre matou n'est pas de nom. Si bien que tout le monde l'appelai ainsi dorénavant. Ah Potter ! Je ne savais que penser de ce garçon. Durant les six premières années de mon existence à Poudlard, je n'avais jamais rencontré quelqu'un de si arrogant, de sur de lui et particulièrement idiot. Il avait le don de me faire sortir de mes gons. Affligeant ! Avec ses trois amis, Remus Lupin, Sirius Black et Peter Pettigrow, ils formaient le groupe des Maraudeurs connus de toute l'école. Ils font des blagues à toutes les personnes qui s'en prennent à eux ou tout simplement aux gens qu'ils n'aiment pas : c'est-à-dire les Serpentard mais particulièrement Severus. Toute l'école les trouve formidable. Potter et Black sont les plus célèbres de la bande. Ils se coltinaient constamment une bande de groupie et ne se privaient pas pour sortir avec toutes les minettes un tant soit peu jolie. Mais Potter n'avait de cesse de me courir après et de me déclarer sa flamme depuis ma deuxième année. Et bien sur, je lui répondais toujours de la même façon : une bonne gifle qui lui remettait les idées en place, enfin jusqu'à la prochaine fois… Mais l'année dernière en fin d'année, il s'était montré différent. Il paraissait plus mature et plus réfléchit. D'ordinaire il me demandait une énième fois de sortir avec lui avant que l'on parte en vacances pour deux mois. Mais cette fois, ce fut à peine s'il me regarda. Et je ne sais même pas pourquoi, mais je ressentie à se moment un grand vide dans mon cœur. Comme si sa présence avait suffit à le remplir. Mais je ne pouvais pas l'aimer, n'est-ce pas ? Non. Je crois seulement que je m'étais tellement préparer à une nouvelle attaque de sa part que je fus déboussolé que rien ne vint. Mais pourquoi alors plus rien ne semblait avoir de sens ? Pourquoi ai-je sentie qu'à ce moment là qu'il s'éloignait de moi ? Pourquoi est-ce que je n'en avais soudainement plus envie alors que c'était ce que je demandais depuis toutes ces années ?

Je secouai la tête pour tenter de sortir de ces pensés qui ne servait à rien. Pistache toujours dans mes bras, je sortie de ma chambre et écouta, du haut des escaliers, si notre invité était encore sous notre toit. Par chance, je n'entendais rien. Je descendis et rejoignit maman dans la cuisine.

- Alors, il est finalement partie ?

- Il est sous le porche avec ta sœur. Ils… ils se disent au revoir, dit-elle gêné.

- Ne me dit pas qu'ils s'embrassent ! Beurk, fis-je avec une grimace.

Je laissais tomber Pistache à terre qui partie aussitôt se blottir sur le canapé.

- Maman ?

- Oui Lily.

- Je viens de recevoir un hibou d'Alice. Elle et ses parents vont s'installer au Chaudron Baveur la dernière semaine des vacances. Elle m'a demandé si je pouvais aller la rejoindre. Je me disais que ça serait une bonne idée vue que ça t'évitera de faire le voyage jusqu'à Londres pour les fournitures scolaire puis ensuite pour la rentrée en septembre.

Maman sembla réfléchir à ce que je venais de lui exposer. Ne sachant pas si elle allait accepter, je décidais de lui fournir d'autres arguments aptes à la décider en ma faveur.

- De plus il va falloir que tu t'occupe de la rentré de Pétunia avec son inscription, sa collocation, ses fournitures, son abonnement de train… ça te ferais une charge en moins et moi je pourrais voir Alice. Ça fera pratiquement deux mois que je ne l'ai pas vue…, finis-je avec une moue triste.

- Bon d'accord, tu as ma permission. Ton père ne sera surement pas contre après tout. C'est vrai qu'ainsi ça ne sera pas la bousculade comme chaque année. Mais tu es sur de ne pas déranger les parents de ton ami ?

- Non, sinon Alice ne me l'aurai jamais proposé. De plus comme ils reprennent tous les deux le travail cette dernière semaine, ils sont contents qu'Alice ait de la compagnie. Par contre il va falloir payer une chambre au Chaudron Baveur pour une semaine.

- Oui, d'accord. Il reste encore deux semaines, on préparera tout ça, me dit-elle en souriant à mon bonheur.

- Merci Maman.

*****

POV James

Les vacances étaient loin d'être de tout repos à la maison. Avec Sirius dans les parages, on ne craignait pas de s'ennuyer. Moi, James Potter, j'étais complètement épuisé par le comportement puéril de mon meilleur ami. Il ne cessait de me tanner le cuir afin d'inventer de nouvelles blagues à la maison Serpentard que nous détestons le plus au monde. Vue que c'était notre dernière année au château, il aller falloir mettre le maximum pour que l'on se souvienne de nous comme il disait. Au moins, avec ses nouvelles blagues, je cessais de penser à mes parents. Père et mère sont des Aurors de très haut niveau au service du ministère de la magie. Ils sont souvent en mission contre de divers criminels essayant de se faire remarquer dans le monde des sorciers, risquant leur vie à tour de bras. Malgré le fait que je ne les vois que très rarement, ils étaient les meilleurs parents que quelqu'un puisse rêver. Je faisais partie de la société des sorciers au « sang pur » mais ma famille et moi étions considérés, par certaine famille de sorcier – comme les Malfoy, les Black et les Lestrange –, comme traître à leur sang. Tout ça parce que nous considérons les enfants nés moldu étaient sorciers à part entière. La famille Potter remonte à des générations de sorcier et est tout de même très respecté malgré nos idéaux. Nous sommes de la haute société, par conséquent, je n'ai jamais manqué de rien. Malgré ça, je ne pense pas être supérieur à d'autre parce que j'ai de l'argent. Certes, l'argent arrange beaucoup de chose. Après, il suffit de savoir si on est du bon ou du mauvais côté de la balance. Celle où on se croit au dessus de tout ou celle où on se contente s'être un homme des plus ordinaires. Et c'était ce que j'étais. Toutefois à Poudlard, je dois ma célébrité non pas au Gallions qui remplie ma chambre forte de Gringott mais plutôt par le charme naturel de ma petite bande appelée « Les Maraudeurs » et du fait que je fais partie de l'équipe de Quiditch de Gryffondor. Un athlète, ça fait toujours rêvé les filles !

Les Serpentard détestaient les Maraudeurs, et c'était réciproque. Certes, mes amis et moi aimons faire des blagues. Mais ma foi, n'est-ce pas le principe d'une blague que de le prendre avec le sourire ? Je ne crois pas qu'ils aient compris la profondeur de nos principes. Ne vaut-il pas mieux rire que pleurer ? Les Serpentard ne le prennent pas dans ce sens et nous le font cher payer. Mais peu importe. Ces futurs vauriens ne m'inspirent aucune compassion. Et il en sera toujours ainsi.

Mon meilleur ami – que je considère comme mon frère – est Sirius Black. Grand, mince, cheveux brun coupé vers les épaules, il était Le séducteur de Poudlard où les filles aimaient se plonger dans ses yeux noirs – Erk. Nous nous sommes rencontré pour la première fois dans le Poudlard express, lorsque nous avions 11 ans. Nous sommes devenus tout de suite amis. Et cela pour toujours. Sirius vient lui aussi d'une famille de « sang pur ». Mais sa famille prône la grandeur de ces familles et persécute les sorciers nés-moldu. Cependant, Sirius à toujours montré sa répugnance à de tel croyance. Alors que toute sa famille eut été à Serpentard depuis des générations, Sirius fut envoyait à Gryffondor pour mon plus grand plaisir. Il y a deux ans, mon ami en eut marre de sa famille – surtout de sa mère – et il décida de quitter la maison familiale. Il fut recueilli par mes parents, bienheureux que j'ai de la compagnie pendant les vacances que je passais ici.

Peter Pettigrow est le deuxième à nous avoir rejoints. De nature timide il avait toutefois un grand potentiel digne de faire partie de notre groupe. Il avait le sens de l'amitié. Blond, il est de corpulence moyenne, légèrement en surpoids, ce qui rajoutait à son charme.

Mon deuxième meilleure ami est, bien sur, le seul et l'unique Remus Lupin. Les cheveux blond foncé, le regard triste, on est de même corpulence. Vif et très intelligent, il devient vite le cerveau du groupe. Je le connaissais de ma première année mais c'est seulement en deuxième année que l'on devint ami. En effet, Remus était un nid à secret et ne parlait que très rarement de lui. Il ratait plusieurs fois par mois les cours et était souvent à l'infirmerie. Sirius et moi, curieux de tous ces mystères autour de lui, décidâmes de mener l'enquête. Il se trouvait que Remus soit un loup-garou – que l'on surnomma Lunard. Loin de nous imaginer une chose pareil, mais toutefois respectueux envers notre nouvel ami, nous décidâmes, Sirius, Peter et moi, de l'aider une fois par mois dans ses transformations. Car, malgré qu'il ne puisse faire de mal à personne – caché dans la cabane hurlante – c'était loin d'être sans risque pour lui-même. À chaque transformation, il en revenait défiguré. C'est ainsi qu'en cinquième année, nous sommes devenus des Animagus non déclarés – car les loups-garous ne s'en prennent pas aux animaux. Pour avoir fait une telle chose, nous frôlions la mise à la porte de Poudlard – et probablement plus. Mais c'était une des plus belles preuves d'amitié que Sirius, Peter et moi pouvions donner à Remus. Peter se transforme en rat. Très utile lors des pleines lunes pour appuyer sur le nœud du Saul-Cogneur, immobilisant l'arbre afin de nous laisser passer, Sirius et moi. Il eut pour cela le surnom de Queudever. Sirius et moi devions prendre l'apparence d'un animal plus imposant pour pouvoir métriser Remus s'il dérailler ou tentait de se faire du mal. Aussi, Sirius se transforme en un grand chien noir – d'où le surnom de Patmol – et moi en un grand cerf du nom de Cornedrue. Ainsi, notre amitié à été en quelque sorte celée par ce secret.

- James, mais qu'est-ce que tu fou ? Je te signal qu'il est 11h30 et qu'il serait temps que tu te lèves, tonna mon ami à la porte de ma chambre. Je crève la dalle moi, et ton elfe de maison ne veux pas me donner à manger…

Toujours en train de se plaindre que son estomac n'est pas assez remplis. Ça faisait bien une heure que j'étais dans mes pensées sans vraiment me rendre compte de ce qui se passe autour. Bien sur, Sirius était là pour me le rappeler, enfin son estomac. Je me levai et partie directement dans la salle de bain sans répondre au ventre sur patte que j'avais comme ami. A l'intérieur du manoir, été comme hiver, il n'y avait pas de différence de température. Aussi, malgré que l'été de cette année soit particulièrement caniculaire, il n'y avait pas à s'en plaindre – surtout les nuits. Mes parents avaient lançais plusieurs sortilège comme celui-ci sur le manoir, comme l'interdiction de transplaner à l'intérieur – tout comme de transplaner de l'intérieur. J'avais toujours vécu dans cette maison. J'avais par conséquent créé, avec l'aide de Sirius et des elfes de maison – nécessaire car nous n'avions pas le droit d'utiliser la magie en dehors de l'école – plusieurs passages secrets. Certain permettait d'accédait plus rapidement aux pièces désirées de la maison – comme la cuisine, sous l'insistance de Sirius – et d'autre était des pièces où nous stockions plusieurs matériaux pour nos blagues. Une autre pièce avait été créée spécialement pour les transformations de Remus. En effet, je ne voulais pas me priver de la présence de mon ami pendant les vacances car il était un loup garou un soir par mois. Une fois on avait même essayé de reproduire la Salle sur Demande. Mais s'était de la magie trop complexe, même pour un elfe de maison. Un secret en plus réservé à Poudlard ! Bien évidement, mes parents n'étaient pas au courant de toutes ces pièces en plus. Ils ne connaissaient pas non plus la condition de Remus, bien que je sois sur que ça ne les dérangeâmes pas, tant que nous restions prudent. Mais justement, nous étions loin d'être prudent lorsque nous nous transformions, mes amis et moi, pour rejoindre Lunard. Alors, mieux valait qu'ils ignorent tout, pour ne pas avoir à leur mentir. De toute façon, Remus – qui adore mes parents – n'était pas vraiment prêt à se confié à d'autres personnes.

Une fois habillé, je sortis de ma chambre, emprunta un des passages secret et me rendit en trois secondes dans la cuisine. Très pratique comme même, sachant que j'en aurai eu pour facilement vingt minutes pour traverser tout l'aile droite du manoir, descendre l'immense escalier principale pour enfin arriver au même endroit.

- Ah ben enfin, tu te lèves.

- Je suis désolé Sirius mais je n'ai pas comme toi un estomac qui me fait lever de bonne heures tellement qu'il quémande.

- Ouais mais bon, de la à se lever à l'heure du déjeuné…

- J'étais déjà réveillé ! Dis-je dans un sourire.

- Quoi ? Tu le faisais exprès pour m'énerver ? Demanda-t-il, outré.

- Comme si tu n'en avais pas l'habitude. Ernest ! Appelais-je.

Ernest était notre vieil elfe de maison. Toujours dévoué, jamais je n'eus rencontré d'elfe plus gentil. Rien comparé à celui de Sirius, Kreatur, qui était une sale vermine.

- Oui Maitre ?

- Tu peux donner à manger à ce goinfre. Et pour moi se serait du bacon avec quelques toasts je te pris.

- Tout de suite Monsieur.

- Oh fait, je n'ai pas reçu de hibou ?

- Si Monsieur, le hibou de vos parents vient justement d'arriver. Je vous apporte votre correspondance Maitre.

- Merci.

- Tes parents ? Qu'est-ce qui arrive ? Me demanda Sirius.

- Oh rien de grave je pense. Avec les temps qui courent je leur ai demandé de m'envoyer un hibou tous les deux jours. Juste pour être rassuré.

Je vis mon ami acquiescer d'un signe de tête. Ernest revint avec la nourriture et la lettre de mes parents. Je dépliai le parchemin et le lu. C'était mon père, je reconnaissais son écriture.

James,

Ta mère et moi allons bien, je te rassure. Nous sommes très occupés au ministère. C'est de pire en pire... Je ne peux rien te dire de plus au cas où cette lettre se perdrait.

Ta mère et moi rentrons à la maison ce soir, nous sommes à bout de force avec seulement quelques heures de repos par jour. Aussi le Mr Handler nous a sommait de rentrer. Nous sommes en manque d'effectif, aussi nous sommes obligés de faire avec.

Nous avons beaucoup de chose à te raconter avant ta rentrée à Poudlard qui est dans une semaine. En attendant, fait attention à toi lorsque tu sors de la maison. Garde ta baguette en permanence sur toi, mon fils.

A ce soir,

Ton père.

Je ne respirai plus. Sirius me fixait en fronçant les sourcils. Je pense que mon visage à du passer par toutes les couleurs.

- James ! Est-ce que ça va ?

- Mes parents arrivent ce soir. Mon père à des informations importantes à me communiquer avant notre départ à Poudlard. C'est en rapport avec son travail. Je suis sur qu'il se trame des choses beaucoup plus grave que ce que la Gazette du Sorcier ne veut bien annoncer. Mon père est inquiet…

Sirius resta sans voix. C'est vrai que ce n'était courant de voir mon père flancher. A le voir, jamais on ne pourrait penser qu'il puisse redouter quoique se soit. Mais ce n'était qu'un homme après tout. Sorcier peut-être. Excellent Auror sans aucun doute. Mais quand même un être humain avec son indécollable instinct de survie.

- Je pense qu'on sera fixait ce soir, me dit Sirius d'un ton qui se voulait rassurant. Remus devrait arriver dans une heure par le réseau des cheminés. Tu sais pourquoi Peter n'a pas put venir ?

Je passai une main dans mes cheveux, plus par habitude que par un réel besoin. Je n'arrivai pas à penser à autre chose qu'au parchemin de Père. Que voulait-il tant me dire ? Qu'est-ce qui l'inquiète autant pour qu'il m'implore de ne plus me séparer de ma baguette ? Est-ce que nous étions en danger ?

- Eh oh James ! S'exclama Sirius une octave plus fort pour m'arracher de mes pensées.

- Quoi ?

- Arrête tout de suite !

- De quoi ? Je ne comprends pas…

- De ressasser tout ça. Ça ne t'amènera pas plus vite les réponses à tes questions. Alors reste avec moi vieux.

- Oui, désolé. Qu'est ce que tu disais ?

- Je te demandais si tu savais pourquoi Peter ne nous rejoint pas au Manoir !

- Oh oui. Ces parents ne veulent pas le laisser partir. Ils disent que nous sommes de mauvais exemple pour lui et qu'il ne doit en aucun cas nous approcher dans l'avenir.

- Hein ? Et pourquoi Peter supporte leur raillerie ?

- Ces parents s'inquiète juste pour lui Patmol ! Mais dans un sens, je pense que Peter s'en moque un peu puisque de toute façon dans une semaine nous serons tous les quatre réunis à Poudlard.

- Ouais.

Poudlard… Pourquoi père voulait à tout prit discuter avant que je ne parte pour l'école ? Voulait-il encore me mettre en garde mais cette fois…

- James ! Tu recommences !

- Oui, je sais. Tiens il faut que tu l'as lise par toi-même, peut-être que ça t'éclairera plus que moi…

Je tendis la lettre de mon père à Sirius qui la lu. Au fur et à mesure que ses yeux faisait des allés retour sur le parchemin, je voyais sont visage se déformer. Avais-je cette expression là tout à l'heure ?

- Je comprends mieux. C'est vrai que c'est inquiétant. On dirait que quelque chose de grave ne va pas tarder à nous péter dessus.

Sirius et son vocabulaire si délicat ! Mais dans le fond il a raison. C'est exactement ça que je pensais. Sirius ne pipait mot. Moi non plus d'ailleurs. Je pense que nous devons songer à la même chose. Nous continuâmes donc notre déjeuné en silence.

- Maître ! Un paquet vient d'arriver pour vous.

- C'est de la part de qui ?

- Je ne sais pas Monsieur. Je n'ai pas reconnu le hibou. Mais il y avait un parchemin.

- Merci Ernest.

Je pris le paquet et regardai Sirius qui avait une mine surprise.

- Tu ne m'avais pas dit que tu avais une nouvelle conquête ? Blagua-t-il.

- Je ne vois pas comment j'aurai pu le cacher puisque tu te mêle si bien de ma vie.

- Ben c'est ça être ami non ?

- Si tu le dis, lui répondis-je avec un sourire.

- Bon tu l'ouvre ou pas ?

- Oui oui. Je veux d'abord connaître l'expéditeur.

J'ouvris le parchemin et découvris une phrase manuscrite écrite pressement.

« Un cadeau pour toi ! »

C'était bizarre. Pourtant ça ressemblait fortement à l'écriture de Mère. Pourquoi n'avait-elle pas signé ?

- Je crois que sa viens de Mère, dis-je en lui tendant le parchemin.

Il haussa les épaules et me fit un signe de tête pour me dire de l'ouvrir.

Je pris le paquet et commença à le déchirer. Soudain, j'eus un pressentiment. Je ne savais pas pourquoi mais ma conscience me disait de ne pas ouvrir ce paquet. Je stoppai net.

- Qu'est-ce que tu as ? Me demanda Sirius.

Soudain j'entendis une sorte de grésillement provenir du paquet. Ni une ni deux, je lançai le paquet en travers la salle, empoigna Sirius par le col et plongea sous la table du salon. Une explosion retentie avec des germes de flamme violette qui léchait avidement le sol de la pièce. Puis tout redevint calme. Le salon était rempli d'une épaisse fumée noir malodorante. Je fis le moulinet avec ma main pour chasser la fumée de mon passage. Je constatai les dégâts avec une grimace. Le beau tapis du XVème siècle que Père vénéré, était réduit à néant. Je grimaçai.

- Père va me tuer…

Sirius me regarda, compatissant, mais légèrement sonné.

Soudain, une nouvelle explosion retentie. Sirius et moi, baguette en main, nous nous tournâmes d'un même mouvement vers la cheminé. Je soufflai. Ce n'était que Remus, les mains en l'air en signe de paix, les yeux ronds.

- Oulla ! Mais qu'est-ce qui se passe ici ? Demanda-t-il en regardant tantôt le salon noircit, tantôt nos baguettes encore pointées sur lui.

- C'est exactement ce que j'allais dire. Comment est-ce que tu as su que ça allait exploser ?

- Qu'est-ce qui a explosé ? Demanda notre ami.

- James a reçut un coli. Il croyait que ça venait de sa mère. Mais au moment où il le déballa, il c'est arrêtait net puis le jeta. Ensuite je n'ai pas très bien compris ce qui se passé mais une chose est sur c'est que le colis à exploser…

- J'ai eu comme un pressentiment… Je ne l'explique pas.

- Et ce paquet t'était adressé James ?

J'acquiesçai d'un signe de tête.

- Je ne vois pas qui pourrait t'en vouloir au point de te tuer…, Résonnait Remus, encore sous le choc.

Soudain, la porte de la maison s'ouvrit à la volé provoquant une fois de plus la levé de nos baguettes avec Sirius – légèrement à cran –, mais cette fois, celle de Remus également.

- Du calme les garçons ! Ce n'est que moi.

- Père, m'exclamai-je, rassuré.

- Plusieurs personnes nous on averti d'une explosion. Est-ce que tout va bien ?

Je grimaçais.

- Nous oui mais pas ton tapis…

- Mais que c'est-il passé ? Demanda Père les yeux rivés sur nous, ignorant son tapis.

Sirius se chargea de répéter à mon père la petite, mais choquante, anecdote de l'après-midi. Puis mon père se retourna vers moi et me regarda avec un mélange d'émotion dans les yeux. Ils trahissaient des sentiments d'angoisse, de ce qui aurait pu se passer si je n'avais pas jeté le paquet à temps, un sentiment rassuré, que nous soyons tous sains et sauf, mais aussi une quoi ? De la colère ? C'était si inhabituelle venant de sa part que s'en été presque effrayant.

- Nous ne t'avons rien appris James ? Combien de fois t'avons-nous répété quand tu étais à Poudlard de ne jamais ouvrir des paquets dont tu ignorais l'expéditeur, me gronda-t-il.

- Mais Père je suis au Manoir, non à Poudlard. J'étais moins sur mes gardes puisque je pensais que les elfes de maison avaient la faculté de reconnaitre un danger.

- Oui c'est vrai. Mais de nouvelles conceptions ont été réalisées qui ne se dévoile qu'à l'ouverture du paquet…

- Et comment aurai-je pu le savoir ?

- Il y avait un mot, n'est-ce pas ? Tu ne tes pas rendu compte que tu ne connaissais pas l'écriture.

Je lui tendais le parchemin pour qu'il puisse se rendre compte par lui-même. C'était bien la même écriture que mère.

- Je croyais que c'était Mère…

Mais maintenant que j'y pense, se n'était pas son hibou qui avait apportait le paquet en question. Et mes parents prenaient toujours soin de signer leur parchemin… Décidément je n'avais été qu'un idiot. Si j'avais réfléchit plus tôt à tout ça… J'aurai pu nous faire tuer, Sirius et moi…

- Je suis désolé père, j'aurai du faire plus attention aux détails. Ils étaient pourtant manifeste…

Je baissai la tête en signe de pardon que mon père releva.

- Le plus important c'est que tu sois vivant… Que vous soyez tous les deux vivants ! Rajouta-t-il dans un sourire en voyant la grimace de Sirius.

Finalement Père resta à la maison afin d'inspecter plus en détail la scène de l'explosion. Je lui ai demandé de quoi il voulait tant me parler dans sa lettre de ce matin mais il me dit qu'il attendait que Mère soit là pour en discuter ensemble. Remus, Sirius et moi passâmes donc le reste de l'après midi dans ma chambre en se demandant bien ce qui pouvait se tramer d'aussi grave pour inquiéter Père.

- On pourra tourner autant de fois que l'on veut ces questions, on n'obtiendra pas plus de réponse. Nous sommes forcé d'attendre, se désola Sirius.

- Sinon Remus, ça c'est bien passé ta dernière transformation ? Demandais-je pour mettre un terme à cette conversation qui n'avançait pas.

Je savais que Remus avait une peur bleu de se retrouver tout seul lors de ses transformations en loup-garou. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'il n'aimait pas les vacances. Il se retrouvait seul et il avait peur que, par une poussée de folie, il puisse s'échapper et ôter la vie de quelqu'un ou pire lui transmettre sa malédiction. Je crois que jamais il ne pourrait ce le pardonner…

- Oui, plutôt calme. Tiens j'ai une nouvelle cicatrice, me montra-t-il un trait blanchâtre vers son oreille qu'il avait du se faire subir à lui-même.

Les coupures que l'on se faisait d'ordinaire, pouvaient, par un simple sort, disparaitre complètement sans laisser de trace. Mais les griffes des loups-garous étaient pourvues de poison qui laisse à jamais une cicatrice à celui qui s'y frotte. C'était pour cela que Remus avait des centaines de cicatrice sur tout le corps. Ne pouvant s'attaquer librement à des humains, il se mutilait lui-même. Ça me faisait penser à la magie noire. Un sort lancé par cette magie laissait forcément une cicatrice et mettaient énormément de temps à se refermer.

Grâce à un sort d'« écoute » – inventé par Remus – que nous avons installé il y a deux ans, j'entendis Mère arrivait au Manoir. Montant le volume du petit appareil qui réceptionné ce qui se passait en bas, j'ouvris grand les oreilles afin d'entendre la conversation de mes parents. Malgré le crépitement de l'appareil, on pouvait très bien les entendre. Apparemment, mère était déjà au courant de ce qui c'était passé un peu plus tôt.

- Est-ce que James et Sirius vont bien ? Demanda mère, inquiète.

- Oui ça va. Un peu choqué mais vivant…

- Est-ce que tu crois que c'est…

- Attends, les murs on des oreilles… Sonorus !

Je tapai du pied. Son père était fort. Il devait savoir que l'on écoutait. Il nous connaissait que trop bien.

- Flûte ! Je pari que c'est Ernest qui a tout cafté… Bon ben on a plus qu'à descendre…


Voilà le premier chapitre de poster !

Comment trouvez-vous se début d'histoire ?

C'est ma deuxième fic sur Harry Potter. Je voulais en faire une qui concerne entièrement les maraudeurs. Donc voilà ;)

Contrairement à ma première fic, je suis actuellement en train de l'écrire. Alors les post de chapitre vont être plus long...

~~ dsl dsl dsl ~~

Je pense poster le prochain chapitre samedi. Enfin, on verra lol. Bisous a tous !

helono