Godmorgen à tous ! Et oui, je suis de retour sur le fandom Hetalia ! Aujourd'hui, début de fic LietBela au programme ! Elle ne sera sûrement pas très longue d'ailleurs. Alors, j'ai regardé les fics... Il n'y en a pas une seule sur le LietBela en français... Ceci est donc la première fic agréée LietBela en français ! (j'en suis un peu fière quand même...) Pourquoi écrire dessus ? Parce que c'est un de mes OTP ! Et qu'ils vont trop bien ensemble ! 3 Et j'ai lu dans un livre une phrase qui m'a encore plus boosté :
"Après octobre 17, la Taryba concentra sur elle l'hostilité des bolcheviks qui lancèrent l'idée du Litbel, un état qui associerait la Litanie et la Biélorussie."
C'est écrit, et ça m'a fait pousser une crise de fangirlisme pendant toutes les vacances !
Bonne lecture à vous ! ^^
Disclaimer : Hetalia appartient à Hidekaz Himaruya !
Russie lisait son courrier. Sa maison était vraiment calme. Depuis la dissolution de l'Union Soviétique, il regrettait le départ de tous ses amis et de ses sœurs. Enfin, pas tout à fait. Cette dissolution avait au moins permis de mettre une certaine distance entre lui et Biélorussie. Il aimait sa sœur, mais elle était un peu... Collante. Et elle lui faisait un peu peur (mais ça, il ne l'avouerait jamais à ses alliés !). Il examina ses lettres de plus près. Une lettre d'États-Unis aux couleurs du drapeau américain (ce garçon était vraiment un mégalomane), une de Chine, la facture de gaz d'Ukraine, et une lettre sans nom. Intrigué, Russie l'ouvrit : "Marions-nous !" était écrit au moins mille fois sur le papier. Alors là, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase ! Biélorussie avait vraiment un problème ! Pourquoi le harcelait-elle comme ça ? A cause d'elle, il avait peur tout le temps ! Peur qu'elle ne surgisse et ne lui saute dessus. Il fallait qu'il trouve une solution. Soudain, un éclair de génie le frappa. Mais oui, il savait comment faire pour se débarrasser de sa sœur ! Enfin, débarrasser était un bien grand mot : il n'allait quand même pas la tuer ! Il lâcha un petit rire machiavélique. Il ne lui restait plus qu'à mettre son plan en action et il aurait enfin la paix.
...
Lituanie préparait le thé de l'après-midi. D'habitude, c'était Estonie qui s'en chargeait : c'est pour ça que le jeune homme espérait ne rien omettre. Sinon, il n'osait pas imaginer la réaction de Russie ! Pour l'instant, tout se déroulait pour le mieux : le thé infusait tranquillement, il avait sorti le miel et la confiture, sans oublier les petits gâteaux. Les tasses avaient été essuyées, la samovar sortie. Il avait pris le bon thé, et à part un petit chipage de gâteau de la part de Lettonie, il n'y avait pas d'incidents à déplorer.
"C'est très gentil de ta part de t'occuper du thé, Lituanie. lança une voix dans son dos.
- Aaaaaaaah!"
Le balte n'avait pas réussi à retenir son cri. Il se retourna tout tremblotant.
"Russie-san ! Je ne vous avais pas entendu arriver ! bégaya le brun.
- C'est parce que je suis très discret, n'est-ce pas ? lui dit-il en prenant un gâteau.
- Oui bien sûr."
Le jeune homme n'osait pas le contredire. Russie chantonnait joyeusement tout en regardant le lituanien. Ce dernier déglutit : comment pouvait-on avoir un visage aussi serein et faire aussi peur en même temps ?! Il regarda discrètement autour de lui. Personne aux alentours : Estonie et Lettonie n'allaient donc pas pouvoir l'aider à s'extirper de cette conversation. Il essaya de sourire au russe pour ne pas montrer sa peur (tentative vaine), et commença en balbutiant :
"Que faites-vous ici Russie-san ? Vous cherchez quelque chose ?
- Je cherchais quelqu'un, mais je l'ai trouvé !" répondit le blond en souriant.
La peur de Lituanie s'accentua encore plus : pourquoi lui ? Pourquoi n'était-ce pas sur Estonie ou Lettonie que la malchance s'acharnait ? Son corps trembla.
"Je peux vous aider pour quelque chose Russie-san ?
- Je voulais juste m'assurer d'une chose..."
Il s'approcha du balte, et le regarda droit dans les yeux, ce qui pétrifia Lituanie.
"Tu t'intéresses beaucoup à Biélorussie, n'est-ce pas ?
- Qu'est... Qu'est-ce qui vous fait dire ça ? répondit-il paniqué.
- Tu la regardes beaucoup. Je n'aime pas trop qu'on tourne autour de mes sœurs..."
Lituanie crut sa dernière heure arrivée. Il pensait que Russie allait lui régler son compte parce que Biélorussie lui plaisait ! Il déglutit, et son corps trembla. Russie sembla le remarquer, car il s'éloigna légèrement. Il ne dit rien pendant quelques minutes, comme pour angoisser encore plus le brun. Ce dernier semblait sur le point de rendre l'âme. Le russe ajouta enfin :
"Mais tu es mon ami Lituanie. Tu pourrais essayer de te rapprocher d'elle."
Cette phrase fut comme une délivrance pour le lituanien. Mais il était aussi vraiment surpris par la réaction du blond : d'habitude, il n'aimait pas qu'on s'approche de sa famille, et là, il ne bronchait pas suite à son attirance pour Biélorussie ! Et si c'était un piège ? Et si il faisait exprès de le rassurer pour le piéger ? Ou même peut être pire... A cette pensée, Lituanie trembla de nouveau, ce que ne manqua pas de remarquer Russie, qui sourit, accentuant encore plus le peur du brun.
"Que penses-tu de ma sœur ? lui demanda-t-il.
- Et bien... C'est une très jolie fille. Et elle a... Un fort caractère... tenta d'expliquer Lituanie, sans froisser le russe.
- Tu es amoureux d'elle ?
- Euh..."
Il ne savait quoi répondre. Comment Russie le prendrait-il ? Allait-il "l'étirer", comme il avait l'habitude de le faire avec Lettonie ? L'angoisse monta en lui. Il essaya de formuler une réponse claire, mais pas explicite.
"Même si c'était le cas, elle ne me remarque jamais. C'est comme si je n'existais pas.
- Ça peut s'arranger !"
Lituanie fut surpris. Alors le russe était vraiment sincère ? Il n'allait pas lui faire de mal ?
"Je ne comprends pas Russie-san...
- C'est pourtant simple. Biélorussie est ma sœur, je veux qu'elle soit heureuse. Et je suis sûr que tu peux la rendre heureuse Lituanie ! Tu ne voudrais pas l'inviter à sortir ? Ça lui ferrait prendre l'air et lui changerait les idées !
- Je... Elle ne viendra pas. Elle se fiche de moi, il n'y a que vous qu'y comptiez pour elle, Russie-san...
- C'est pour cette raison que je vais t'aider !"
Le lituanien n'en croyait pas ses oreilles : Russie allait l'aider ! Il allait faire quelque chose pour lui ! Il ne s'attendait pas à tant de gentillesse de sa part.
"Où comptes-tu l'emmener ? le questionna le russe.
- Je... Je ne sais pas. Je pensais au restaurant. Il y en a un très bon à Vilnius.
- Et ça lui permettrait de découvrir ton pays !
- Mais, Russie-san, comment comptez-vous m'aider ?
- Tu verras !" dit-il en souriant.
Lituanie le trouvait bien mystérieux, mais n'ajouta rien. Il n'arrivait toujours pas à comprendre pourquoi il tenait tant que ça à l'aider. Mais il ne préféra rien dire : après tout, si ça pouvait permettre à Biélorussie de le remarquer.
"Je te tiendrais au courant." lui dit Russie en s'approchant de la porte.
Le brun se contenta de hocher la tête, et regarda le russe sortir.
...
Biélorussie arpentait les couloirs de la maison de son frère. Elle le cherchait. Elle ne comprenait pas pourquoi il l'évitait : elle était sa sœur après tout ! Elle l'avait cherché partout : dans son bureau, sa chambre, le salon. Mais sa maison était tellement grande : il lui faudrait sûrement une bonne heure pour fouiller toutes les innombrable pièce qui la composaient. Heureusement que la jeune fille connaissait tous les recoins de la demeure.
"Biélorussie ! l'appela une voix qu'elle aurait reconnue entre mille.
- Grand frère !"
La jeune fille se retourna, et se précipita sur le russe. Elle lui sauta au cou et manqua de l'étouffer tant elle le serrait fort. Russie était légèrement crispé : la présence de sa sœur le mettait un peu mal-à-l'aise.
"Marions-nous ! s'empressa-t-elle de lui dire.
- Non. lui répondit-il le plus calmement possible.
- Siiii ! Marions-nous, marions-nous, marions-nous, marions-nous...
- Ça suffit Biélorussie ! Je vais finir par me fâcher !"
Il essayait de se montrer le plus convaincant possible, ce qui n'était pas chose aisée. La biélorusse se calma tout de même, et lâcha son frère : elle ne voulait pas qu'il se mette à la détester ! Après avoir repris un peu son souffle, et confiance en lui, le blond continua :
"Je voulais de demander quelque chose...
- Quoi ? demanda-t-elle des étoiles dans les yeux.
- Que penses-tu de Lituanie ?"
La joie de la jeune fille se dissipa aussitôt. Pourquoi son frère lui parlait de cet homme inutile ?! Déjà, il fallait qu'elle se souvienne lequel des trois était Lituanie : était-ce le petit insolent ? Ou alors le grand sérieux à lunette ? Non, c'était peut être le brun qui était ami avec le blond travesti ?
"Lituanie... C'est le brun non ...?" lui dit-elle un peu gênée.
Aie. La tâche allait se montrer plus ardue que Russie ne le pensait : sa sœur ne différenciait même pas les trois baltes !
"Oui... C'est le brun...
- Il est inutile et insipide. s'empressa de répondre la jeune fille.
- Je te trouve bien dure avec lui. Il est mon ami je te rappelle."
Un silence s'installa entre le frère et la sœur : Biélorussie avait peur d'avoir contrarié son frère.
"Tu es fâché grand frère ? demanda-t-elle, un peu inquiète.
- Non !
- Tant mieux ! Alors marions-nous !
- Je ne suis pas ici pour ça ! Lituanie aimerait t'inviter à sortir. Aurais-tu la gentillesse d'accepter ?
- Je ne veux pas ! Il ne m'intéresse pas !"
C'est bien ce que le russe craignait : sa sœur se fichait éperdument du lituanien ! Il fallait qu'il trouve un bon argument pour que celle-ci accepte.
"Tu sais, je serrais très triste et fâché que tu refuses son invitation..." commença Russie.
Le sang de Biélorussie ne fit qu'un tour : il ne fallait pas que son frère soit en colère contre elle ! Non, elle ne s'en remettrait jamais ! Il fallait qu'elle reste sa petite sœur chérie pour pouvoir se marier avec lui !
"Vr... Vraiment ? demanda-t-elle timidement.
- Oui. Je serais très fâché si Lituanie venait me voir en me disant que tu avais décliné son invitation."
La jeune fille affichait une mine boudeuse. Russie espérait que son stratagème avait fonctionné.
"D'accord. répondit la biélorusse en boudant. Je vais aller à son rendez-vous...
- Tu es adorable petite sœur."
Il lui embrassa la joue, puis se dépêcha de partir, pour éviter que la jeune fille ne lui saute de nouveau au cou.
...
Russie jubilait en son fort intérieur. Son plan fonctionnait pour l'instant. Bientôt, sa sœur ne passerait plus son temps à lui courir après. Il ne restait plus à faire en sorte que son rendez-vous avec Lituanie se passe pour le mieux...
Merci d'avoir lu et j'espère que vous avez aimé ! ^^
Ah, et mes rythmes de parutions sont toujours aussi bizarres. Le chapitre 2 est donc en cours d'écriture et j'espère pouvoir le poster rapidement ! ^^"
Vi ses senere !