Kurt & Blaine - Promise me we'll always have each other.
Rating : K (ça risque de changer par la suite)
Disclaimer : blablabla je ne gagne aucun argent sur le dos de Glee. Cette série est excellente et je ne possède rien. RIB owns this shit !
Story : Comme si être adolescent et amoureux n'était pas une épreuve assez épique et complexe, il fallait que la société soit contre eux. Les joies et lourdes épreuves de nos deux tourtereaux aux débuts de leur plus grande aventure.
La timeline est un peu screwed-up et je m'en excuse. Je n'ai pas suivi le vrai temps de la série, c'est à dire que l'histoire ici se passe en Mars. Ma fanfic se situe post 'Born This Way'. Point important : Karosfky ne s'est pas directement excusé auprès de Kurt - sincèrement, je veux dire. Pas comme la scène devant la salle de Français dans Prom. J'espère que c'est assez clair =D ]
Voilou voilou. Enjoy, les gens, et n'hésitez pas à poster votre avis en commentaire.
Assis dans un coin de la grande cour qui se trouvait au milieu des bâtiments du Lycée McKinley, Kurt se sentait seul. Il regarda autour de lui et vit tous ces gens, occupés, amusés. Mais il était tout seul. Tous ses amis du Glee club étaient en cours à ce moment là, leur emploi du temps étant très différent le Vendredi. Il avait donc une heure de libre avec lui même. Bien sur, il aimait avoir ses petits moments de solitude comme n'importe qui, mais depuis quelques temps, il les appréciait un peu moins. Car ils lui rappelaient que Blaine n'était pas à ses côtés.
Cela faisait maintenant près de deux mois que les deux adolescents étaient ensemble, et tout se passait à merveille. Le seul problème à l'horizon était qu'ils ne se voyaient que toutes les deux semaines environ, et cela tuait Kurt à l'intérieur. Il avait besoin de Blaine. Cela pouvait paraître désespéré, il s'en fichait. Blaine le rendait heureux et c'était tout ce qui comptait. Pendant toutes ces années, il n'avait pas été conscient de ce qui lui manquait. Il savait qui il était, il en était fier, mais il n'était jamais vraiment à l'aise, il ne se sentait jamais vraiment à sa place. Jusqu'à ce qu'il rencontre Blaine. Jusqu'à leur premier baiser. A cet instant précis, il s'était senti appartenir à quelque chose pour la première fois de sa vie. C'était comme si les rouages d'une machine compliquée se mettaient tous en place après l'apparition de la dernière pièce manquante. Celle qui permettait de tout relancer et de tout faire fonctionner parfaitement. Blaine avait été sa pièce manquante. Et il ne comptait pas le laisser partir de si tôt.
La semaine était à présent presque terminée, et Kurt ne savait toujours pas s'il pourrait voir son petit ami ce week end. Son petit ami. Ça sonnait tellement bizarre, mais aussi tellement bien. Après ces quelques semaines ensemble, Kurt n'arrivait toujours pas à réaliser que le garçon de ses rêves s'intéressait vraiment à lui. Blaine avait beau lui donner toute son affection, les années de moqueries et d'agressions avaient rendu Kurt suspicieux et inquiet. Quelque part au fond de lui, il avait peur d'être abandonné. Cette peur était ancrée en lui depuis le décès de sa mère, et rien ne pourrait jamais l'effacer. Mais rien n'empêcherait non plus Blaine de faire tout son possible pour lui montrer qu'il serait toujours là pour lui.
Burt et Carole avaient besoin de la voiture ce week end pour aller au mariage d'une amie de Carole à l'autre bout de l'Etat. Kurt avait été invité, mais il avait refusé poliment, préférant rester chez lui. A défaut de voir Blaine, ils passeraient leur temps au téléphone, tels les deux adolescents romantiques qu'ils sont. Ils se raconteraient leur journée, parlant de tout et n'importe quoi, imitant des personnages de Disney en rigolant à plein poumons. Blaine, quant à lui, avait eu un problème avec sa propre voiture quelques jours auparavant, et il n'était pas sûr qu'elle puisse être réparée à temps pour le week end.
Kurt poussa un long soupir désespéré. Il s'était si souvent moqué intérieurement – et ouvertement – de Rachel et de son attachement à Finn, mais il comprenait maintenant. En quelque sorte. Il comprenait que quand on aime vraiment quelqu'un, sa simple présence suffit à vous faire vous sentir bien. De plus, Blaine et lui s'entendaient à merveille. Oui, ils s'étaient déjà disputés quelques fois sur des babioles – les choix vestimentaires de Blaine, par exemple, ou encore les autocollants que Kurt tenait absolument à coller sur la voiture de Blaine. Mais leurs points communs les réunissaient de manière tellement naturelle qu'ils battaient tout le reste.
Il décida de mettre cette heure de libre à profit et sortit, un peu à contre cœur, un livre d'histoire de son sac. Ce Vendredi de Mars était plus chaud qu'à l'accoutumée et les rayons de soleil qui lui réchauffaient les joues lui faisaient le plus grand bien. Il aurait bien aimé rester là à ne rien faire, mais il avait un contrôle sur la Révolution Française la semaine suivante, et il se dit que réviser un peu ne pourrait pas lui faire de mal. Après quelques minutes à galérer pour arriver à vraiment se concentrer, il se rendit compte qu'imaginer Blaine en paysan français du 18e siècle rendait l'apprentissage beaucoup plus facile. Il souriait à présent tout seul en lisant ses comptes rendus de combats, imaginant les scènes avec beaucoup d'amusement, quand une ombre s'installa devant lui. Il pensait que ce n'était que quelqu'un qui passait, mais quand l'ombre ne bougea pas au bout de quelques secondes, il s'apprêta à râler. Ou se déplacer. Non, râler, c'est mieux. Il leva la tête d'un air agaçé, prêt à mordre quiconque venait de le sortir de ses rêveries contenant Blaine en paysan français, mais se figea dans son élan. Est-ce que son esprit lui jouait des tours ? Blaine se tenait devant lui, le soleil derrière lui, l'entourant ainsi d'un halo qui lui donnait une allure angélique. Il n'avait jamais été plus beau. Il souriait. La bouche ouverte, toujours sous le choc, Kurt se leva lentement avant de se jeter dans ses bras. Blaine laissa échapper un petit rire amusé avant de lui rendre son étreinte, enfouissant son visage dans le cou de son petit ami. Kurt se fichait royalement du fait qu'ils étaient en plein milieu de la cour et que n'importe qui pouvait les voir. Il voulait s'accrocher à lui aussi longtemps que possible pour s'assurer qu'il était bien réel. Blaine lui caressa tendrement la nuque. Ils se reculèrent au bout de quelques longues secondes. Kurt essaya de se remettre de sa surprise et de prendre un air un peu plus sur de lui et moins chiot-amoureux-de-son-maitre.
« Blaine... Qu'est ce que tu fais là ? »
Ce dernier lui sourit amoureusement et lui prit la main, comme s'il avait toujours besoin d'un contact. Kurt soupira doucement. C'était ces petites choses qui le rassuraient et qui lui montraient à quel point ils étaient bien ensemble.
« Mon professeur d'économie était absent aujourd'hui, et j'ai décidé de faire sauter le cours de français. J'ai pris le train en début d'après midi pour venir te voir. »
Kurt n'en revenait pas. Son petit ami avait fait sauter un cours à Dalton pour lui ? Cela pouvait paraître anodin pour quelqu'un qui se rendait dans une école publique comme McKinley, mais manquer un cours à Dalton pour partir en week end plus tôt était plutôt inimaginable là bas. Comme Kurt ne répondait pas, Blaine perdit soudain son sourir et parut alors inquiet.
« Oh mon Dieu, j'aurais pas dû ? Tu avais prévu quelque chose pour ce week end ? J'aurais dû t'appeler pour te prévenir, je voulais te faire une surprise, je pensais que... »
Il fut coupé en plein milieu de sa phrase par Kurt qui se jetait de nouveau dans ses bras. Il lui murmura à l'oreille.
« C'est parfait. Tu es parfait. Merci... »
Rassuré, Blaine sourit et déposa un petit baiser dans ses cheveux.
Quand ils se séparèrent de leur étreinte, Kurt déposa un petit baiser rapide sur ses lèvres. Les 'bullywhips' étaient peut être toujours en action, mais cela ne voulait pas dire que les élèves de McKinley n'étaient soudainement plus homophobes. Kurt pouvait ressentir leur dédain quotidiennement, mais il se disait fièrement qu'il était trop fabuleux pour se laisser atteindre. Il avait un petit ami parfait et était entouré d'amis qui le soutenaient. Il n'avait pas besoin de plaire à tous ces ignorants. Après un petit moment d'hésitation, il entreprit d'attirer Blaine vers lui pour un vrai baiser. Après tout, cela faisait quasiment deux semaines qu'ils ne s'étaient pas vu, et deux semaines pour un adolescent amoureux, c'est très long. D'abord hésitant, Blaine se laissa rapidement aller. Ils avaient tous deux rêvé de ce moment, de ces retrouvailles, comme à chaque fois qu'ils se séparaient. Ils mirent fin au baiser, légèrement essoufflé, un éclat malicieux dans le regard.
« Qu'est ce que tu faisais ? » demanda Blaine en désignant le livre d'histoire d'un signe de la tête.
« Oh je.. je révisais... c'est euh... » il se mit à bafouiller et à rigoler nerveusement en repensant aux images qui lui étaient venu en tête en lisant les leçons sur la Révolution Française.
Blaine se pencha et ramassa le livre.
« Histoire de France, uh ? »
« Ouais... » répondit Kurt avec un haussement de sourcil lourd de sens, l'air de dire 'passionnant...'
Ils s'assirent alors sur les marches, collés l'un contre l'autre. Kurt ne pouvait s'empêcher de sourire comme un idiot, et Blaine le regardait d'un air tendre. Il ne portait pas son uniforme de Dalton, et malgré le fait que l'uniforme le rendait très sexy, Kurt le préférait avec des habits plus conventionnels. Ils reflétaient plus qui il était vraiment, son individualité, et Kurt aimait ça. Ce jour là, Blaine portait un jean foncé assez moulant, et un chemise beige pastel avec un cardigan marron. Discret. Comme Blaine l'était, mais en même temps unique. Les gens qui le voyaient se produire sur scène pensaient sûrement 'Tiens, un jeune homme plein d'assurance' mais en réalité, les seuls moments où Blaine était vraiment aussi expressifs et sûr de lui étaient quand il chantait. En dehors de ça, il était un jeune homme très discret qui faisait de son mieux pour se fondre dans la masse.
Il avait grandi dans un environnement très conventionnel, et ces deux années à Dalton l'avaient formaté en quelque sorte. Aussi bonne qu'était cet école, avec son système de protection très efficace, elle ne laissait pas beaucoup de place à l'expression. Et exprimer sa personnalité est très important chez un adolescent. Blaine l'avait appris au contact de Kurt, et il était heureux de pouvoir lentement être lui même en dehors de la bulle protectrice qu'était Dalton.
« Mais tu vas pas avoir des ennuis pour avoir quitté Dalton si tôt ? »
Blaine haussa les épaules.
« Ca m'est égal. J'ai reçu un coup de fil du garage ce matin et ils m'ont dit qu'ils étaient désolé mais que ma voiture ne serait pas prête avant Lundi. Alors j'ai réfléchi, et la seule chose à laquelle je pensais, c'était que je pouvais pas passer une semaine de plus sans te voir. »
Kurt rougit légèrement et sourit timidement. Blaine lui lança un regard tendre.
« Toi aussi, tu m'as manqué » dit alors Kurt.
Alors, doucement, Blaine passa son bras autour des épaules de son ami et ce dernier vint se blottir dans ses bras.
« Kurt ? Qu'est ce que tu fais ? » lança une voix qui les tira de leur rêverie.
Ils levèrent tous les deux la tête et virent un géant qui se précipitait vers eux. Karofsky avait l'air énervé. Malgré le fait qu'il était censé le protéger, Kurt savait qu'il allait avoir besoin d'un peu plus que ça et d'un peu plus de temps pour se sentir rassuré quand il était dans les parages. Le visage de Blaine se durcit, mais un éclat d'inquiétude traversa son regard, et il resserra instinctivement son étreinte autour de Kurt. Quand Karofsky se retrouva enfin devant eux, il arrangea d'un geste brusque son béret rouge.
« Kurt... Tu peux pas t'afficher comme ça quand les Bullywhips ne sont pas là. Tu sais pas ce qui pourrait t'arriver. »
Kurt lâcha un soupir de soulagement alors que Blaine lança à regard dubitatif à Karofsky. Vraiment ? Malgré ce que Kurt lui avait dit, il avait du mal à croire à ce changement soudain d'attitude.
« Je suis désolé, Dave, mais ça fait deux semaines que j'avais pas vu Blaine... » il lança un petit sourire à son petit ami.
Karofsky sembla hésiter un instant avant de répondre.
« Je sais. Mais imagine que quelqu'un vous agresse pendant que ni Santana, ni moi, soyons présent. »
« Personne ne m'a attaqué depuis mon retour. Je n'ai eu aucune remarque directe, rien. »
« Ça ne veut pas dire qu'ils t'acceptent. » lâcha alors Karofsky.
Blaine haussa les sourcils et Kurt prit un air fier.
« Je sais bien. Je les vois parler derrière mon dos. Mais je ne pense pas qu'ils en soient au stade de la violence. Toi... »
Il voulait lui dire que si Dave l'avait agressé, c'était à cause du fait qu'il ne s'assumait pas. C'était un cas complètement différent. Ce n'était pas parce qu'il n'acceptait pas les gays, c'était parce qu'il était incapable d'accepter que lui même était gay. Mais il se tut. Il ne voulait pas le pousser à en parler. Et il ne voulait pas le faire devant Blaine non plus. Il ne dit rien.
Karofsky soupira.
« D'accord. Mais fais attention. Évite de leur donner des raisons de te faire du mal. » Il lui lança un sourire qui était presque doux. Cela surprit Kurt. Peut être que cette rédemption était vraiment réelle et qu'un jour viendrait où Karofsky pourrait enfin être en paix avec lui même. Il acquiesça doucement. Il ne vit pas le regard noir que Karofsky lança à Blaine en partant.
« Tu lui fais confiance ? » lui demanda Blaine, une fois le géant à distance.
« Je sais pas... Non. Pas 'confiance', mais... disons que je ne pense pas qu'il me fera à nouveau du mal. »
Blaine n'avait pas l'air convaincu. Quelque chose dans la manière dont il l'avait regardé avant de s'éloigner l'avait dérangé. Quelque chose dans la différence dans son regard quand il était passé de Kurt à Blaine. Il n'aimait pas ça, mais il ne dit rien. Kurt semblait enfin rassuré dans cette école, et ils étaient ensemble. Il ne voyait aucune raison de gâcher tout ça avec des doutes stupides.
Ils parlèrent donc un peu et se racontèrent leur journée et ce qui s'était passé la semaine passée. Ils s'étaient déjà tout dit en détail par téléphone lors de leur appel quotidien, mais c'était différent de dire exactement les même choses en direct. Rien que le fait de voir la manière dont le visage de Kurt s'illuminait et dont ses yeux se fermaient presque quand il rigolait – rien que ça, ça en valait la peine. Au bout d'un moment, Blaine remarqua que la cour commençait à se vider.
« Il est quelle heure ? » lui demanda-t-il.
Kurt lui lança un regard agacé du genre « de quel droit tu interromps notre conversation pour ça ? » et regarda sa montre.
« 16h52... » Il poussa un long soupir dépité. « J'ai pas envie d'aller en cours. J'ai envie de rester avec toi. Je peux faire sauter un cours, moi aussi ! » dit il alors avec le regard plein d'espoir.
« Non » lui répondit Blaine. « Non, tu peux pas. Va en cours. On se voit dans une heure de toute façon. »
« Maiiiis »
Blaine lui donna un coup d'épaule en rigolant, amusé de voir son petit ami se comporter comme un enfant capricieux.
« Mais j'ai répétition avec le Glee club, après... »
« Je t'attendrai. »
« Non, mais tu n'as même pas ta voiture, tu vas rentrer comment ? »
« Je peux prendre le bus. Je suis un grand garçon, tu sais. J'ai pris le train aujourd'hui ! » Il prit un air d'enfant tout fier de lui après avoir monté une construction de légos particulièrement complexe.
Kurt n'avait absolument aucune envie d'aller en cours à présent. Blaine était là, et il savait qu'il lui serait absolument impossible de se concentrer. Il avait néanmoins raison. Il ne pouvait pas manquer de cours. Et puis, ça ne lui ressemblait pas. Il acquiesça d'un air dépité.
« Allez, viens, je t'accompagne jusqu'à ta salle de cours », lui dit Blaine gentiment en lui prenant la main pour l'aider à se lever. Kurt n'avait qu'une envie, marcher main dans la main dans les couloirs de son école, pour montrer à tout le monde qu'il était fier d'être tel qu'il était et que leurs moqueries ne le touchaient pas. Mais il n'était pas assez fort pour ça. Pas encore. Ils marchèrent donc côté à côté jusqu'à la salle de Mr Shark, le professeur de Littérature. Kurt s'appuya contre l'embrasure de la porte et se tourna vers Blaine en faisant une moue suppliante.
« Allez, zou ! » lui Blaine en le poussant doucement à l'intérieur de la salle.
« On se voit après Glee club ? »
« Bien sur. »
Kurt ressortit précipitamment de le salle, jeta un rapide coup d'œil autour de lui afin de constater que les couloirs étaient quasiment vides, tous les élèves étant à présent dans leur salle de cours, et déposa un rapide baiser sur les lèvres de Blaine. Il gloussa nerveusement et rentra dans la salle, laissant Blaine seul dans le couloir, un sourire idiot aux lèvres.
Il était fou de Kurt. Fou de ce jeune garçon plein d'énergie positive et de joie. La manière dont il arrivait à toujours rester souriant et positif malgré tout ce qui lui arrivait l'impressionnait, et il admirait ça chez lui. Il était honnête et sincère et il dégageait tellement de choses. Blaine n'avait jamais rencontré de personne aussi naturelle. Ils étaient tellement différents mais pourtant tellement similaires. Ils se complétaient à merveille.
Il repartit donc en direction de l'entrée de l'école, heureux. Il avait eu une excellente idée en venant surprendre son amoureux.
