Chapitre 1

[ Coldplay – The scientist ]


18 août 2010

C'était un homme au visage buriné qui devait avoisiner les cinquante ans alors qu'il en paraissait dix de plus. Derrière ses épais verres de lunettes, je pouvais sans peine apercevoir ses pupilles rivées sur le document officiel qu'il tenait entre ses grosses mains. Il n'avait même pas la décence de me regarder. De nous regarder.

Des histoires comme la nôtre, il devait en voir des dizaines par jour. Des centaines par mois. Métier de merde. Devoir supporter la misère exacerbée de certains, le soulagement mérité d'autres ou encore la joie déplacée de quelques électrons libres qui me donnaient envie de vomir.

Qu'est-ce que nous aurions de plus que d'autres pour qu'il daigne nous accorder la moindre attention ?

Peut-être que le début avait été original, mais la fin était vide d'excentricité, vide de tout. J'étais vide de tout. Et à en juger par le visage complètement fermé d'Edward à un mètre du mien, sur la chaise métallique voisine de la mienne, il n'était plus rien non plus en cet instant. Quelque part je m'en réjouissais. Après tout c'était de sa faute si on en était arrivé là. Et quand je disais , je ne parlais pas de la salle glauque et nauséabonde où nous étions presque malgré nous aujourd'hui. Je pensais plus à notre situation dans l'absolu. Il avait déclenché tout ça. Il nous avait déclenchés. Pour cette raison, je lui en voudrai autant que je le respecterai toute ma vie. Disons que pour l'instant la rancœur surpassait l'admiration. J'espérais vraiment pouvoir inverser la vapeur, un jour. Pas tout de suite. Pas même dans un an. Ce n'était pas ce que je voulais de toute façon. Je ne voulais pas être capable de nous oublier en un an. Pas après tout ça.

La voix du magistrat, toute aussi bourrue que son propriétaire, m'arracha un sursaut. Je levai un regard dénué de toute expression vers ce foutu bout de papier qui signait à la fois ma libération et mon enfer.

- Concernant le nom de l'épouse, Madame Isabella Mary Cullen ici présente, née Isabella Mary Swan, retrouvera son propre patronyme de naissance, sa situation professionnelle ne nécessitant pas pour la prospérité de celle-ci la conservation du patronyme de son mari.

Je me mordis la lèvre inférieure à la seconde même où je sentis Edward se tendre à mes côtés. Il expirait difficilement et moi-même devais me rappeler constamment de respirer pour éviter l'asphyxie.

Nous avions supporté sagement l'énoncé des règles en matière de répartition des biens, qui avait pris un certain temps ainsi que celles concernant la résidence séparée. Je savais, nous savions tous les deux, qu'il ne restait plus que deux rubriques avant que ce cauchemar ne prenne fin. Nous venions d'achever la première. La suivante signerait définitivement ma perte alors que je sentais déjà les larmes poindre.

Me dire que je redevenais officiellement Isabella Swan me tordait les entrailles. Me dire qu'Edward devait se faire la même réflexion acheva de me broyer le cœur.

Le juge se racla la gorge, rappelant à l'ordre un public apparemment dissipé. Il était clair que nous n'étions pas à ce que nous faisions. Je risquai un bref regard vers Edward qui ne desserrait pas les poings. Ma gorge se serra et j'attendis la suite. Le pire.

- Enfin, la garde des enfants.

Mes yeux se fermèrent et je sentis les larmes couler le long de mes joues creuses, traçant un sillon brûlant sur ma chair gelée. Elles étaient comme de l'acide.

- Le couple ayant eu un enfant unique durant leur union, Carlie Cullen née le 10 septembre 2006 à Seattle, l'autorité parentale sera comme convenu exercée conjointement par les deux parents qui devront alors prendre après concertation toute décision impliquant l'avenir de l'enfant mineur. La résidence de cet enfant est fixée chez sa mère.

Les larmes ne tarissaient pas mais ça n'était pas comme si je voulais qu'elles cessent. Du côté d'Edward c'était le calme complet. C'était même tellement silencieux qu'il pouvait très bien avoir quitté la pièce sans que je ne m'en rende compte. Le juge avait cessé de parler mais je ne m'en offusquai pas. Du moins, jusqu'à ce qu'il m'adresse directement la parole.

- madame Cullen…

Je tressaillis à cette appellation à laquelle je n'aurai dans quelques minutes même plus droit. J'ouvris les yeux et en voulant éviter le moindre regard qui me rappellerait ce pourquoi j'étais ici, je tombai sur un néon à la lumière morbide qui m'aveugla quelques secondes. Un énième raclement de gorge me fit baisser le regard vers mon interlocuteur. Lorsque le contact visuel entre lui et moi fut établi, il sembla enfin prompt à recommencer à parler.

- Est-ce que vous avez besoin d'une pause ?

J'aurais préféré qu'il soit aussi indifférent à ma situation que je le pensais finalement. Le voir devant moi, empathique et compatissant face aux sanglots silencieux dont j'étais prise me remplissait d'amertume. Parce que ça faisait trainer mon supplice. Parce que ça attirait l'attention sur moi. Et parce que je sentais le regard d'Edward sur mon visage strié de larmes qui me donnait envie de pleurer encore plus.

Je fis un effort surhumain pour ne pas lui rendre son regard et me concentrer uniquement sur l'homme sous mes yeux.

- No…

-Si ! S'il vous plait…

Ce fut à mon tour de serrer les poings. Edward ne semblait visiblement pas du même avis que moi et je n'avais franchement pas envie de lui tenir tête alors que je savais qu'il en profiterait pour me parler. Le regard du juge oscillait entre moi et mon futur ex époux, comme s'il pesait le pour et le contre de la situation. Finalement il soupira comme de lassitude avant de reculer sa chaise dans un bruit strident.

- Bien, je vous donne cinq minutes.

Lorsque son ventre largement bedonnant passa le bureau, il sortit de la pièce, nous laissant seuls Edward et moi. La pire situation selon moi.

Edward n'attendit même pas une seconde de plus pour se tourner entièrement vers moi et posa délicatement sa longue main de pianiste sur mon genou pris de secousses nerveuses. La caresse ne dura même pas une seconde car je reculai mon genou comme s'il m'avait brûlée par ce simple contact. Je connaissais le pouvoir de son corps sur le mien et je me refusai à le laisser m'embrouiller l'esprit. Il n'avait plus le droit de me toucher et il le savait, d'ailleurs il n'insista pas.

Inconsciemment, il se passa cette fichue main dans ses cheveux indomptés même devant un juge, pour cacher la déception que lui infligeait mon recul. Ca ne la cachait pas tant que ça mais je n'avais pas le cœur à le lui faire remarquer.

- Bella…

Il cracha un surplus d'air de ses poumons, me donnant l'impression cruelle que même prononcer mon surnom lui était intolérable.

- On peut surmonter ça, ne me laisse pas, pas comme ça… Partons tant qu'il en est encore temps, je t'en prie…

Sa voix n'était qu'un murmure, un supplice pour mon oreille. Je savais que c'était ma dernière chance d'annuler tout ça, dire merde à toute cette connerie, donner une chance au passé. Je savais aussi que je le voulais, tout comme je savais que ce serait une erreur que je finirai par regretter encore plus que ce divorce.

J'usai de toutes les forces qu'il me restait pour ne pas me perdre dans ce regard, son regard, si vert et si souffrant en cet instant, mais aussi le regard de Carlie. Notre fille avait peut être mes yeux mais elle avait clairement le regard de son père.

Une décharge électrique me traversa le corps et je fus prise d'une impulsion soudaine de me lever de ma chaise pour me dégourdir les jambes, rien qu'une seconde. Je ne voulais pas rester là, seule à ses côtés. Pas quand il me regardait comme ça. A l'instant même où je me levai de mon siège, il murmura mon prénom à nouveau et cette fois je ne pus le laisser passer.

- Non !

Je commençais à être agressive. Il fallait vraiment que le vieux revienne avant que ça ne dérive. Je commençai à me passer une main dans les cheveux, puis une deuxième avant de me les agripper de toutes mes forces.

La porte s'ouvrit sur mon foutu sauveur et sans même voir ses yeux sévères glisser sur moi, je me rassis sans un regard pour Edward qui se décomposait littéralement sur sa chaise bon marché.

Encore un raclement de gorge et je le fixai sans ciller un instant, attendant patiemment qu'il reprenne.

- Bien, nous en étions au droit de visite de Monsieur Cullen…

Je sentis ma ride verticale se creuser entre mes deux sourcils. Il n'était peut-être pas question de ma personne directement, mais elle impliquait les deux amours de ma vie. Je ne me faisais pas une joie de n'accorder qu'un droit de visite à Edward. Bien entendu, il pourrait voir sa fille aussi souvent qu'il le souhaiterait, mais je savais que je n'étais pas la grande perdante de ce mariage raté. Moi j'aurai ma fille à la maison. Pas Edward. Je m'en voulais de leur faire subir ça à tous les deux puisque Carlie était aussi folle de son père que ce dernier pouvait l'être de sa petite fille. Mais je m'en voudrais encore plus de le garder à la maison pour cette seule raison. Ca ne serait que me complaire dans mon hypocrisie.

- Celui-ci sera librement fixé par les parties et à défaut d'accord, le père aura le droit de venir chercher l'enfant au domicile de la mère le vendredi une semaine sur deux, à charge pour lui de reconduire l'enfant à ce même domicile le dimanche soir. A cela s'ajoute bien entendu la moitié des vacances scolaires. Enfin, Monsieur Cullen versera une pension alimentaire de 380 dollars par mois pour l'entretien et l'éducation de sa fille.

L'homme déposa négligemment la feuille de papier sur son bureau, avant de croiser ses deux mains dessus et de nous fixer tour à tour.

- Bien, est-ce que vous êtes tous les deux d'accord avec ce qui a été dit précédemment ?

Je hochai à peine de la tête. Il devrait s'en contenter, je ne pensais pas être capable de m'exprimer intelligiblement. Je ne vis ni entendis la réponse d'Edward mais il semblait lui aussi avoir donné son accord quant à la suite des réjouissances. Je lui étais reconnaissante de ne pas avoir cherché à faire d'histoires.

- Je prononce donc votre divorce à cette date du 18 août 2010.

Il se pencha vers nous, se tourna d'abord dans ma direction et m'indiqua où signer. Lorsqu'il en fit de même avec Edward, je m'autorisai enfin à jeter un dernier coup d'œil à mon ex mari officiel. Muré dans un silence de plomb, je ne l'entendais même plus respirer et c'était tout juste si je voyais sa poitrine se soulever, je le connaissais suffisamment pour le savoir dévasté. Mais je ne m'attardai pas sur ce visage qui avait le culot d'être magnifique en toute circonstance là où je me retrouvais inévitablement avec le nez rouge et les yeux bouffis, mon regard s'arrêta sur ses mains. Toujours ces mêmes mains de pianiste, même si je le soupçonnais de ne pas avoir touché un instrument depuis un bail. Ces mains qui caressaient les touches comme elles avaient caressé mon corps, tant de fois auparavant. Aujourd'hui ces mains me filaient la nausée.

Ce ne fut que lorsqu'il reposa le stylo sur la table que je perçus un tressaillement qui me prouvait qu'il était tout sauf stoïque. Sa main tremblait et je ne préférais pas jeter un coup d'œil aux miennes.

L'homme se leva, nous invitant à nous lever à notre tour et nous raccompagna jusqu'à la sortie. Je lui serrai sa grosse main, eus peur un instant de me broyer la mienne dans un étau aussi grand, et partis sans même me retourner.

Je savais qu'Edward aurait voulu que je l'attende. Edward aurait voulu beaucoup de choses. Moi, je voulais juste être seule. Alors que je descendais avec prudence les hautes marches en pierre du parvis, quelque chose m'agrippa le bras avec force. Ca n'était pas nécessaire de me retourner. Je pouvais sentir son parfum si particulier et envoûtant d'ici. J'inspirai profondément avant de faire face à cet homme qui n'était légalement plus rien pour moi. Bien sûr je fis l'erreur de plonger mon regard dans ses deux iris verts et ce fut ma perte. Je ne voulais plus marcher, pas seule en tout cas. Je voulais juste rester là, avec lui. Je détestais cette capacité qu'il avait à me faire oublier les mauvais moments car c'était les trop mauvais qui nous avaient conduits jusqu'ici. J'avais besoin de me les rappeler pour ne pas sombrer dans la folie. Il fallait vraiment que je baisse les yeux. Maintenant.

Mieux, je me reculai. Ca ne le fit pas lâcher mon bras, au contraire.

- Ca te dirait de… venir boire un café… avec moi ?

Sa voix était rauque et ma réaction ne se fit pas attendre, mon corps fut pris d'une crise de frissons monumentale. Je me forçai à reculer encore, mais il tenait toujours bon.

- Edward, non… je ne préfère pas…

Je me gardai de lui dire que je préférais être seule parce qu'en cet instant c'était totalement faux. Je le voulais bien évidemment ce café mais ça n'était clairement pas une bonne idée. De mon côté, je n'aurai rien à lui dire. De son côté, ce qu'il me dirait ne me plairait certainement pas.

Je voulus reculer encore plus mais sa prise était trop ferme et il semblait en décider autrement. Mon regard se posa à nouveau sur son visage fermé et je pus distinguer la révolte dans ses grands yeux clairs. Les poings crispés, même celui qui me maintenait bien à ma place, il rit nerveusement pour se retenir de me casser la gueule surement. A sa place, j'aurais moi aussi bien envie de me frapper.

- Ecoute, tu viens de détruire ma vie avec ce putain de papier alors tu pourrais au moins m'accorder ça, non ?

J'aurais voulu lui répondre que ma vie était ruinée depuis bien plus longtemps que ça mais il avait raison. J'avais broyé ses derniers espoirs, le connaissant il avait dû espérer une rétractation de ma part jusqu'à la dernière seconde. Elle n'était pas venue, j'étais donc une garce.

Je ne pris même pas la parole et me contentai d'acquiescer silencieusement. Le starbucks était juste en face.

Edward me lâcha enfin, sans répondre quoi que ce soit mais eut la délicatesse de me tenir la porte pour me laisser passer devant lui. Je lui accordais au moins ça, il avait toujours conservé sa galanterie. Je m'assis à une table collée à la baie vitrée, au beau milieu de la salle. Hors de question de chercher à fuir les regards. Ca pourrait lui donner des idées. Il ne m'avait pas demandé ce que je voulais boire. Il le savait très bien. Peu importe le temps c'était toujours la même chose. Le café était loin d'être rempli, tant mieux. S'il faisait un scandale, nous serions vite repérés.

Après une minute, il m'apporta mon frappucino. Lui, avait commandé un espresso. Il touillait son café, je touillais ma boisson. Il était clair que ce n'était pas à moi d'engager la conversation.

- Tu es allée chez le coiffeur, ça te va bien.

Je faillis m'étrangler avec ma boisson glacée devant l'incongruité de son entrée en matière mais finalement c'était du Edward tout craché. Il n'allait pas me parler d'aujourd'hui. Il allait tout faire pour éviter le sujet, même. Comme si rien ne s'était passé. A sa place j'aurais fait la même chose. Mais éluder les problèmes, c'était typique d'Edward Cullen malheureusement.

Il n'avait pas mis beaucoup de conviction dans sa phrase, d'ailleurs je ne pensais même pas qu'il croyait ce qu'il disait. C'était seulement pour faire la conversation. Mes cheveux étaient toujours longs, mais plus suffisamment pour que mes cheveux bouclent aux pointes. Edward adorait mes bouclettes. Je ne pris même pas la peine d'y répondre, d'ailleurs.

A sa première tentative ratée, il sembla se calmer un peu. Dommage, moi ça m'avait réveillée. Il voulait vraiment faire la conversation ? A sa guise.

- Comment va Tanya ?

Edward manqua à son tour de s'étrangler avec son café. Il savait pourtant que je n'hésiterais pas à parler d'elle, rien que pour le mettre au supplice. Après tout, c'était moi la connasse de nous deux. Après avoir discrètement essuyé ses lèvres avec sa serviette en papier, il ancra son regard dans le mien et y mit toute la meilleure conviction du monde.

- On s'en fout de Tanya.

Je laissai échapper un gloussement nerveux qui aurait pu effrayer Carlie tant il était rauque. Plus qu'un gloussement, c'était un grognement.

- C'est sûr que c'est avec des « on s'en fout de Tanya » qu'on en est arrivé là. Tu t'en es toujours foutu, même quand tu n'aurais pas dû. Si tu lui avais accordé un minimum d'importance au lieu de tourner la situation en dérision, tu te serais peut être aperçu à temps de ta connerie !

Finalement, le scandale, c'était moi qui l'avais fait.

J'en avais marre, ma boisson était encore pleine aux trois quarts mais je n'avais pas soif. Je ne voulais plus me forcer à lui parler, je n'y étais plus contrainte aujourd'hui. Désormais s'il voulait parler, il n'avait qu'à le faire avec Tanya.

Je marmonnai un vague « salut » à Edward qui n'essaya même pas de me retenir cette fois.

Je haïssais ce lieu, je haïssais cet homme, je me haïssais pour être aussi coupable que lui dans cette histoire alors que je prétendais le contraire.

L'air frais pour un mois d'août m'asséna une claque à la sortie du starbucks alors que je réalisai ce qu'il s'était réellement passé ce matin.

Edward et moi, c'était fini. Officiellement fini. J'avais perdu l'homme de ma vie et retrouvé ma liberté et je ne savais pas si je pouvais considérer cela comme une victoire.


explications à la fin cette fois-ci (autant tout faire à l'envers)

donc je reviens avec cette fiction un peu particulière du moins dans sa forme puisque comme il est précisé dans le résumé minable, c'est une histoire à l'envers. Ca commence donc par la rupture. A partir de maintenant, les prochains chapitres seront des flash backs, pour vous raconter leur histoire, le comment ils en sont arrivés là, par contre je ne pense pas suivre exactement la chronologie inversée, c'est à dire qu'il est probable que les prochaines scènes ne suivent pas un ordre chronologique décroissant. vérifiez donc bien la date marquée au début de chaque nouveau, pour éviter de vous perdre.

pour en finir avec les explications sur cette fiction, pour celles qui se demanderaient si ce premier chapitre est aussi le dernier chronologiquement parlant, je leur répondrai que tout est dans le titre.

vous me suivez? certainement pas mais c'est fait exprès!

et pour ce qui est des explications sur mes fictions en général, je n'abandonne pas le charme du cuivre pour celles qui lisent, c'est juste que j'avais cette idée en tête et qu'il fallait absolument que ça sorte pour que je puisse me vider la tête et continuer de m'intéresser aux autres fics. je pense que les lectrices-auteurs me comprennent, quand on est obnubilé par une histoire, il faut exorciser le mal, pour éviter que ça nous bouffe.

et puis de toute façon, si ça se trouve je n'aurais pas la moindre lectrice pour cette fiction et je n'aurais d'autre choix que de me concentrer sur les autres...

oh et je ne dis pas lectrice par sexisme mais je me doute que les lecteurs de fictions twilight ne courent pas les rues...

DONC, en espérant en attirer quand même certains dans mes filets, je vous dis à la prochaine!