La grande Menace : drame, thriller/horreur, suspense, romance. -18 Negan/Oc
AU sur les bords. SPOILER jusqu'à la saison 6 et tout début de la 7.
Bonjour, Bonsoir,
Avant que vous ne sautiez ces quelques lignes pour aller lire ce premier chapitre, il me semble important de rappeler le mythique disclaimer : le monde original de « The Walking Dead » ne m'appartient pas, je ne fais qu'ajouter ici des personnages nouveaux et inventer un histoire à partir de l'œuvre originale, aucun profits n'est réalisé.
A SAVOIR : avant d'être une "simple romance" dès la troisième ligne, je tente ici de développer les personnages, de créer une vraie histoire continuant la série de manière non canon. Les rapprochements éventuels se feront naturellement (je l'espère) au cours des chapitres. On peut donc parler de slow-burn si vous préférez. Ensuite, il y a de manière récurrente dans ces chapitres un langage très familier, parfois très choquant/cru en relation avec les thèmes violents abordés dans la série.
Voili, voilà.
Si vous appréciez ou cherchez à m'aider pour m'améliorer, n'oubliez pas de laissez des reviews ou envoyez moi un PM, je les lirais avec GRAND plaisir. D'ailleurs, merci à tout ceux d'entre vous qui laisse une petite review (ou plusieurs hein..!) après votre passage, ça me fait toujours bien plaisir ^.^
Sinon ... selon le contexte, les mots/phrases en italiques, que vous repérerez rapidement, font référence à des pensées ou à un langage différent. Certains seront traduis en fin de chapitres dans les notes de l'auteur (MOI héhé).
Enfin, je n'ai malheureusement pas (encore) de BETA READER, donc, malgré avoir lu, relu, re-relu et encore re-re-relu, si vous remarquez des fautes : dites-le moi si le coeur vous en dit ! Merci, merci !
WARNING: destiné à un public averti, cette histoire est très fortement susceptible de contenir : langage grossier, descriptions gores, violences, abus psychologique et physique graphique/ou pas envers des personnages à figure humaine, des animaux identifiables, ou créatures fictives, allusion (jamais graphique) à des scènes dites adultes.
Bon et bien il ne vous reste plus qu'à vous installer confortablement dans vos canapés/lits/sièges de transport en commun/chaises de jardin/lycée/travail/autres :)
PS : cette fiction est ma vraie première btw !
BONNE LECTURE .
CHAPITRE 1 : LA RENCONTRE.
1 an auparavant.
Ne. Pas. Abandonner.
Ne. Pas. Abandonner.
Voici les trois putains de mots qui ne semblaient pas vouloir cesser de faire écho dans ma satanée tête. À chaque pas que je faisais, une syllabe me brûlait un peu plus le cerveau dans un rythme presque militaire.
1. 2. 1. 2.
Encore,
et encore.
« Ahahah ! » riais-je à voix haute, épuisée. Peut-être n'avait-on pas besoin d'être mordu ou à moitié agonisant pour devenir comme ces walker, ces mort-vivants errants et polluant la planète par le simple fait d'exister.
Tentant de mieux distinguer les arbres susceptibles d'obstruer mon chemin, je plissais mes paupières bouffies par la déshydratation, voulant éviter une mauvaise surprise dans ces bois de malheurs qui ferait de cette journée de merde, la plus merdique de ma vie.
Ainsi, sans la moindre idée de vers où -et qui ?- je me dirigeais, mes pieds continuaient de me porter vers de nouvelles terres qui ne pourraient être que forcément mieux que mon lieu de départ. Je levais mes deux bras ramollis par l'épuisement, afin de garder mon équilibre et traversais des flaques boueuses voir marécageuses qui ne demandaient qu'à ce que je m'enfouisse en leur sein.
À ce moment précis, mes os, mes chairs, mon esprit, étaient unis en une même puissance animale, n'aspirant qu'à survivre, qu'à braver l'hostilité d'un monde auquel on ne s'habituerait jamais. Cet état second, anesthésique de toute douleur physique et mentale, me transformait en une machine réactive, un loup dont l'instinct aiguiserait chaque sens.
Un début de force de la nature en moi ? J'aurais ris à gorge déployée à cette idée il y a peu de temps. Mais sous la pluie battante, malgré la faim, la peur et l'inconnu, je restais animée par l'envie de survivre. De trouver cet endroit salvateur qui signifierait la fin de chacun de mes soucis. Au fond de mon esprit, s'inscrivait l'image de petites cabanes de bois solides d'inspiration allemande, elles formeraient un petit bourg au milieu d'une plaine ensoleillée où deux têtes blondes gambaderaient joyeusement. Cette mini-ville utopique serait bien évidemment encerclée par une muraille infranchissable qu'aucun rival, qu'aucun mordeur, ne pourrait jamais outrepasser. Un endroit ou je pourrais dormir sur mes deux oreilles, sans avoir peur de me réveiller avec une jambe en moins.
Un grognement étouffé par l'averse et les grondements sinistres du tonnerre me fit brutalement sursauter. Je sortais instantanément de ma torpeur, mes yeux s'écarquillèrent et ma colonne vertébrale se raidit en une fraction de seconde. Je fis volte-face tout en marchant à reculons : à quelques mètres au sud, un décharné s'avançait vers moi avec cette typique démarche désarticulée qui leur est propre, tendant ses bras osseux, verdis et ravagés par les éléments en ma direction.
Je débattais intérieurement quelque secondes : fallait-il éliminer cette soudaine menace ? Non. Trop dangereux. Le sol glissant, ma fatigue et la situation précaire dans laquelle j'étais fourrée ne m'assurais pas de ressortir indemne et ce, même si la créature était seule.
En ces temps plus que troubles, il fallait choisir ses batailles. Je passais mon tour pour celle-ci et me remettais à courir un peu plus vite, forçant l'écart afin de semer le revenant. Ma priorité, bien qu'illusionnelle, de trouver un abri avant que le ciel vert bouteille et ses nuages ne fassent place à la nuit noire et ses démons continuait de guider mes pas.
Je priais pour trouver un sanctuaire, pour cueillir la lueur qu'une communauté chaleureuse pourrait m'offrir.
Aussi, j'espérais que ce spectre mangeur d'homme qui avait croisé ma route ne ferait pas de victime ; ma conscience ne l'aurait pas supporté.
Plus tard dans la nuit.
Le vent frappait les arbres de plein fouet, les faisant tanguer d'un côté. Puis de l'autre.
La lumière de la lune et de furtifs éclairs semblaient insuffler de la vie à leurs ombres dessinées au sol ; danseurs d'un soir au gré des caprices d'une nature qui s'imposait à eux.
Les tentes, habitées par leurs usuels survivants, avaient été désertées ce soir là, au profit du logis spacieux et anciennement immaculé d'un vieil homme. Bien que méfiant, son évidente générosité prit le dessus ce jeudi après-midi ci, au vu du ciel sombre qui n'attendait rien d'autre que de déverser des torrents d'eau sur la Terre.
Lisant la bible à la lumière d'une bougie, adossé contre la fenêtre humide de sa chambre, l'ancien chercha du réconfort parmi les lignes du livre qu'il tenait fermement entre ses deux mains calleuses. En fervent croyant, il chuchota quelques prières en l'honneur de ses morts, de la famille qui lui restait et des valeureux qui bravaient avec bonté les dangers de l'extérieur.
Apaisant pour certains, terrifiant pour d'autre, le tonnerre faisait rage à Senoia en Géorgie.
Loin de la bâtisse blanche, des tennis sûrement blanches autrefois foulèrent les blés, aplatissant les longues tiges mouillées au passage. Malgré de grandes enjambées hasardeuses et un sac à dos qui semblait peser des tonnes, la silhouette réussit à se frayer un chemin dans la flore trempée.
La lueur.
Elle l'avait aperçue depuis la lisière du bois. Cette faible lumière l'enivra, l'émerveilla. Alors qu'elle manquait de s'écrouler quelques minutes en arrière, la fille sourit puis usa de ses dernières ressources pour rejoindre la maison, qui lui parue la plus belle du monde tant elle l'avait désiré, ce foyer miracle.
Après quelques minutes qui semblèrent interminable à cette young girl, elle gravit les marches des fondations et ses poings s'abattirent contre la peinture blanche de la porte d'entrée. Criant à l'aide, pleurant de fatigue, elle ne se reconnue pas. Tant pis. Il semblerait que l'apocalypse vous fais faire des choses complètement ravagées, n'est-ce pas ? Pour une nuit sous un toit, un repas chaud en hiver ou un peu d'eau en été, que ne feriez-vous pas durant cette apocalypse des temps modernes ? Qui sait peut-être que les habitants de ce domaine était encore plus horribles que les infectés qu'elle tentait tant de fuir, là-dehors.
Le vieil homme posa sa bible et dévala avec raideur les marches le menant au rez-de-chaussée, suivit par deux nouveaux amis robustes, dignes de foi.
Gun et arbalète chargés en main, ils couvrirent leur hôte qui déverrouilla la porte principale dont la chambranle trembla sous l'impulsion du coup sec qui l'ouvrit. Devant eux une figure féminine tremblait comme une feuille, ses contours dessinés par la lampe torche de l'archer.
« I..I..Need..Help…P..Please » sanglota l'intruse avec un accent français coupé au couteau. Dans un dernier souffle, elle tituba sensiblement à gauche avant de s'écrouler au sol si soudainement, que personne n'eut le temps de la rattraper.
Les trois hommes se jaugèrent tour à tour, puis les regards se fixèrent sur le plus âgé d'entre eux, attendant sa permission -par pure politesse- de l'accepter parmi les murs de sa propriété.
Hershel Greene tergiversa pendant une poignée de seconde, puis souffla péniblement après avoir passé sa main sur son front.
Elle devait avoir l'âge de Beth sa plus jeune fille, pensa-t-il alors en l'examinant de plus près. Il se remémora sa prière faite juste avant son arrivée.
Un signe de tête à peine perceptible suffit à Rick et Daryl, qui la portèrent a l'intérieur après avoir rapidement vérifié les alentours.
* MUSIQUE DU GÉNÉRIQUE DE WALKING DEAD *
Voilà le premier chapitre introductif de cette mystérieuse inconnue et de son arrivée au Ranch de notre ami Hershel *essuie une larme avec un mouchoir*. C'est un flashback qui permet de vous mettre dans l'ambiance sans trop en révéler. Prochain chapitre dans les jours qui viennent. Partagez vos premières impressions :D
*cyber-câlins*
TATA
