Disclaimer : Heroes of Might and Magic ne m'appartient pas, cet univers épique est à Ubisoft (pour le meilleur et pour le pire).

Je remercie un ami à moi qui ne verra sans doute jamais ceci puisqu'il ne connait pas le site, mais qui a tout lu à chaque fois que je termine un chapitre depuis deux ans et m'a aidé pour le scénario. Je fais également un appel à n'importe qui connaissant l'univers pour me servir de bêta-reader officiel pour corriger les erreurs et me signaler les éventuelles incohérences (y'en a pas mal mais je vais régler ça.). Si j'y arrive, il y aura un chapitre le mercredi, un le samedi et un le dimanche/lundi, dans la mesure du possible. Bonne lecture ! Et n'oubliez pas de laisser un review !

Partie 1

Ascension

Chapitre 1 : Rébellion

Je lève mon bouclier, je dévie l'épée de mon adversaire et lui lance un coup de taille de mon épée. Il a visiblement prévu le coup, car il esquive mon attaque sans aucun souci. Il m'envoie un coup de taille par la droite, que j'esquive d'un pas en arrière. Mon ennemi abat son épée sur le sol, visiblement dans l'espoir de me fendre en deux. Malheureusement pour lui, son arme s'enfonce dans le sol à côté de moi, et je l'empêche de la retirer en la bloquant de mon pied. Je profite de cette occasion pour lui asséner un coup de mon pavois et enchaîne avec un coup d'estoc qui l'embroche. Mon adversaire émet un râle d'agonie et s'écroule sur le sol tandis que je retire mon épée de ses entrailles.

Mon nom est Nothern Heorm. Je suis soldat dans l'armée de l'Empire du Griffon, commandée par le général Godric. C'est tout, aucune autre description ne me sied mieux. Je n'ai jamais connu mes vrais parents, et je porte le nom de mon père adoptif, Alvor Heorm . Mes plus anciens souvenirs datent de quand j'avais onze ans. Je savais que j'avais onze ans, mais pour le reste, un trou noir, et j'errais dans les rues de Fond-Faucon sans but, lorsque Alvor le forgeron m'a recueilli et élevé. Depuis, il m'a enseigné l'art de la forge. Le lendemain de mes vingt-et-un ans, je suis parti m'engager dans l'armée du Griffon pour combattre la rébellion qui causait d'innombrables problèmes.

Après un rapide coup d'œil sur le champ de bataille, je constate que les choses vont plutôt mal. Les soldats alliés sont dispersés et combattent presque tous un soldat ennemi en duel. Alors, j'avance vers un soldat ennemi et profite du fait qu'il est occupé avec mon allié pour l'achever d'un coup vertical sur le crâne. Je me dirige vers un autre que je tue d'un coup horizontal qui le décapite.

Le temps que j'effectue tout cela, la plupart de mes alliés restants, une trentaine environ, s'est débarrassée de son adversaire et tous se sont rassemblés près de moi, contemplant les restes de la cavalerie ennemie qui se rassemble elle aussi en face. Il sont une vingtaine, commandés par un chevalier en tenue rouge (ou peut-être est-elle tachée de sang?). Ils ont l'air de s'organiser et de s'apprêter à nous charger.

Je réagis au quart de tour et crie à mes compagnons d'armes de se mettre en formation pour les recevoir. Ils ont compris la menace et s'exécutent, puis nous attendons que les cavaliers se décident à charger. En face, la cavalerie entame sa progression jusqu'à nous. Nous formons un rempart de nos pavois et glissons nos armes entre les boucliers. Au moment où les cavaliers auraient dû nous piétiner, une pluie de flèches les accueille et en fauche une dizaine.

Alors mes compagnons se ruent sur les cavaliers restants tandis que j'enfourche un cheval dont le cavalier est mort et charge le chevalier rouge, qui tue à tours de bras tous ceux qui l'attaquent avec son énorme hache. Je lance ma monture au galop et arrive sur le chevalier par son flanc droit. Il m'a vu venir et fait partir son cheval, évitant mon assaut. Nous nous arrêtons tous deux, nous observant l'un l'autre. Subitement, le chevalier charge, alors je l'imite et lève mon bouclier tandis qu'il s'apprête à me faucher d'un coup de hache.

Dans un fracas bruyant et brutal, sa hache se heurte à mon bouclier. Je résiste, mais l'impact m'envoie au sol tandis que ma monture continue de galoper. Je me relève le plus rapidement possible, et me dis que mon armure est trop légère pour que je puisse vaincre un tel bourreau malgré tout, je ne désespère pas et attends le prochain assaut du chevalier. Lorsqu'il arrive à mon niveau et tente de m'achever, je me baisse pour esquiver son coup, me relève et réussis à l'envoyer au sol d'un coup de mon bouclier. Malheureusement, le chevalier se relève plus vite que je ne l'espérais et entame le combat avec un coup vertical de sa hache. Je me baisse et lève mon pavois pour le bloquer, et donne un coup de taille dans sa jambe, qu'il esquive. S'ensuit une succession d'attaques, de parades et d'esquives, jusqu'à ce que mon bouclier, malheureusement en bois, soit déchiqueté.

Le chevalier m'envoie un autre coup vertical qui fend mon pavois en deux, le rendant inutile. Je lance le morceau de bouclier qui me reste sur mon ennemi et réussis à passer mon épée dans une ouverture de sa cuirasse, découverte grâce au mouvement qu'il a effectué pour se débarrasser de mon bouclier. Il semble avoir mal mais ça ne l'empêche pas d'enfoncer sa hache dans mon épaulière, mais je la sens tout de même provoquer une grande douleur dans mon épaule gauche. Malgré la douleur, je profite que mon adversaire ait baissé sa garde pour lui envoyer un coup de pied dans le torse et enchaîner avec un coup d'épée dans la jambe droite du chevalier. Il met un genou à terre, lance sa hache au sol et lève les mains en signe de reddition.

Alors il me crie :

- Attends !

Comme je m'apprêtais à l'achever, je stoppe le mouvement de mon bras et écoute ce que mon adversaire a à dire.

- Tu ne gagneras rien à me tuer ! C'est moi qui commandes les rebelles.

- Relève-toi ! je le menace de mon épée. Comment te nommes-tu ?

- Je suis Christopher Shadoral, général de l'Armée de la Libération.