Hello tout le monde !
Bon, pour cette première histoire, c'est une histoire que j'ai écrit il y a un bout de temps et que je voulais vous faire partager. Ce sera en trois petits chapitres si vous voulez savoir.
Donc le personnage masculin va forcément vous faire penser à Nico di Angelo parce que c'est de lui que je me suis inspirée, quand au personnage OC c'est un personnage que j'ai inventé au cours d'un RPG (role player gaming).
Voila pourquoi cette histoire est classé Percy Jackson and the Olympians.
Je vous souhaite une bonne lecture et on se retrouver en bas :)
Si votre père était quelqu'un d'anodin ça ne générait personne que vous soyez toujours d'une humeur massacrante et particulièrement méchant avec les autres (même si vous n'êtes pas forcément comme ça), seulement imaginez qu'il est l'homme le plus connu de tous les états unis d'Amérique, car il est 1) riche 2) ambassadeur d'Italie et 3) chef d'au-moins 1045 entreprises déportées à peu près partout dans le monde.
C'est bon ? Vous avez tout en tête ? Bien maintenant imaginez que votre père vous force à participer à une réception avec la famille où sont convier des dizaines de personnes que vous ne connaissez pas et que vous ne voulez pas connaitre dont des journalistes et qu'il va vous falloir jouer les gentils garçons au risque de ''salir'' l'image de votre géniteur.
Ce soir-là était le 31 décembre 2015. Voilà. Vous avez tous les éléments. De quoi ? Vous demandez-vous sûrement. De ce que j'ai vécu ce soir-là.
Et je vais raconter ce qu'il s'est passé. Pourquoi ma vie a changé, moi avec.
A cause de qui.
Je suis Nicolas di Rienzo, 18 ans, et voici mon histoire. L'histoire d'une rencontre.
Mon père, Armando di Rienzo n'avait que faire de ce que je voulais. Il me le prouvait encore une fois, lorsqu'il m'obligea à venir à la stupide fête qu'il organisait chaque année pour le nouvel an. Une immense réception avec des journalistes et tout ce qu'il faut pour me gâcher la soirée.
Après tout j'avais peut-être prévu de faire quelque chose avec mes amis. Bon OK pour cela il faudrait que j'en ai des amis. J'avais beau chercher, je ne trouvais vraiment aucune solution pour échapper à ce supplice.
Après un profond soupir, j'attrapais ma cravate noire sur le rebord de la chaise. Il fallait que je sois présentable à ce qu'il parait. Je passais devant le miroir et me regardais. Mes cheveux noirs de jais partaient dans tous les sens, cela me donnait un air sauvage enfin encore plus que d'habitude. Quand à mes yeux, que dire de mes yeux. Je les avais hérités de mon père. Deux prunelles ambrées me toisaient dans la glace. Génial. J'attrapais les lentilles colorées qui étaient posées sur la chaise. Je ne voulais pas les mettre elles me faisaient mal. J'avais aussi envie de faire enragé mon père pour cette soirée.
Et si... Un sourire carnassier apparut sur mes lèvres puis je reposais la boîte avant de sortir de ma chambre. Déjà la musique s'infiltrait par tous les pores de la maison et le brouhaha me fit regretter de ne pas être vraiment malade comme j'avais essayé de le prétendre plus tôt dans la journée. Quand mon père me vit arriver, sans mes lentilles qu'il me forçait à mettre pour que je ne sois pas différent -lui-même ayant quasiment scotché des lentilles à ses yeux-, il me lança un regard noir tandis que je lui retournais un sourire éclatant.
Je pris le verre que me tendait un des serveurs engagés pour la soirée. Bon la présence de tous ces gens me rendait fou. Genre vraiment et tout ce que je voulais c'était disparaitre six pieds sous terre. Et alors que je me maudissais intérieurement d'être venu pour la énième fois, une jeune fille me bouscula sauvagement. Je fus propulsé au sol, la jeune fille avec moi. Je me relevais tant bien que mal et lui lançais un regard mauvais
-Oh je suis terriblement confuse. Veuillez m'excuser monsieur. Dit-elle, a présent debout.
Elle leva son visage vers moi et j'eus soudain le souffle coupé. Il s'agissait d'Avalon Green, la fille de l'un des associés de mon père. On se connaissait depuis toujours et nous avions même été amis à un moment. Je me rappelais sans peine ses magnifiques boucles brunes et ses yeux vert d'eau, de son visage enfantin, quand nous étions petits. Cependant, nous nous étions éloignés l'un de l'autre, elle a cause de sa ''popularité'' et moi à cause de mon comportement. Elle était comme moi en dernière année et on avait plusieurs cours en commun. Elle était le fantasme d'à peu près tous les mecs du lycée, moi compris.
-Nicolas ? Nicolas di Rienzo ? Dit-elle étonnée. Je ne pensais pas te trouver ici...
À ces mots je me raidis et ma mâchoire se contracta. N'étais-je pas chez moi ?
-Et pourquoi ça ? Répliquais-je agacé.
-Je ne voulais pas te vexer, pardonne-moi.
-Avalon, tu voudras bien m'excuser j'ai à faire. Fis-je en sortant hors de la salle.
Tandis que je sortais dans le jardin, j'entendis ses talons claquer sur le sol après moi.
-Attends Nicolas...je...pardon...tu...
-T'as pas quelqu'un d'autre à aller faire chier Green ? La coupais-je.
-Non...je...excuse-moi...
-Mais arrête de t'excuser bordel ! Vas voir ailleurs si j'y suis !
Je n'entendis plus un bruit. Alors lentement je me retournais pour vérifier qu'elle était partie, mais à ma grande surprise, Avalon était encore là, la tête baissée.
-Qu'est-ce que tu veux nom d'un chien ? Fis-je franchement agacé.
-Je suis toute seule et j'aurais aimé rester avec quelqu'un qui ne s'intéresserait pas à moi pour le nom que je porte mais pour qui je suis vraiment. Il me semble que nous avions été amis autrefois, et je pensais que nous pourrions le redevenir. Je pensais que tu étais différent des abrutis que l'on trouve à l'intérieur. Tu avais l'air d'avoir la tête sur les épaules...mais j'ai dû me trompé. Oh ne t'en fait pas je m'en vais.
Sur ces mots elle tourna les talons. J'allais la suivre. Je le savais. Ses mots étaient transpirant de vérité. J'étais différent. Et je voulais aussi être ami avec elle. Maintenant il me restait quoi, 5 secondes de paix ? Après un profond soupire je la rattrapais.
-Hé miss, viens par là. Je connais un coin sympa à la seule condition que tu te taises. Compris ?
Elle hocha la tête l'air ravi. Je levais les yeux au ciel et me traitais intérieurement d'abruti dans une dizaine de langues. J'entendais à peine ses talons cliqueter sur le sol, tant elle était discrète.
Le cliché total. Nous étions devant un petit point d'eau, au clair de lune. Avalon resta un long moment à contempler le ciel avant de tourner son visage vers moi et de me lancer un regard éclatant. Comment rester stoïque face à cette fille dont le visage avait les traits d'un ange avec des yeux bleus/verts incroyables ? J'avoue, je ne savais pas. Mais j'y arrivais.
-Nico ? Fit-elle doucement alors que je retournais le visage.
-Quoi ? Claqua ma voix, plus sèche que je ne l'aurais voulu.
-Tu...Non oublie c'est stupide.
-Rien de ce que tu dis n'est stupide Ava'. Laissais-je échapper.
-C'est ton surnom non ?
-En effet mais je ne pensais pas que tu t'en souvenais.
-Je sais beaucoup plus de choses que tu ne le soupçonnes.
Elle éclata d'un rire franc.
-Comme quoi ?
-Quand tu avais sept ans, tu as embrassé ton frère !
Avalon écarquilla les yeux, sa bouche formant un O parfait. Puis elle rit de nouveau.
-Je n'arrive pas à croire que tu te souviennes de ça aussi, expliqua-t-elle une fois calmé. Et moi aussi je sais des choses sur toi.
De fil en aiguille, nous avons parlé de toutes les bêtises que nous avions fait étant petits, ensemble ou non. Avec une de ses anecdotes elle parvint même à me faire rire. J'avais appris qu'elle avait donné du savon à manger à sa sœur, Lucy et avait mit du tabasco sur la brosse à dent de son frère, Peter. Je n'avais pas parler a cette fille depuis plus de quatre ans et voilà que je faisais ami-amie avec elle. Je m'étonnais de la facilité à laquelle nous étions devenus complices. Je me sentais bien avec elle. Je ne savais pas pourquoi, mais je pouvais être moi-même avec elle.
Au bout de quelques minutes, je me rendis compte qu'il n'y avait plus un bruit. Mes yeux se tournèrent tout seuls vers Avalon. Elle me regardait avec une telle intensité que je cru que j'allais fondre. Elle semblait lire en moi.
-Quelque chose ne va pas ? Dis-je beaucoup plus doucement qu'au début de notre conversation.
-Non rien. Je suis contente c'est tout.
-Contente de quoi ? Demandais-je, curieux malgré tout.
-Que nous soyons de nouveau comme avant.
Pourquoi brusquement après sa phrase, je me mis à sourire comme un abruti ? Aucune idée. Mon cerveau avait déconnecté quand elle s'était approchée de moi, si près que je sentais son souffle sur ma peau. Ah et maintenant pourquoi je me penchais vers elle ? Je savais seulement que je voulais l'embrasser. Depuis quand j'embrassais une fille, moi ? Surtout une fille comme elle ?
Et pourquoi je me sentais étrange ? Je...nan...C'était tout bonnement impossible. Je voulais juste poser mes lèvres sur les siennes, et que cela dure longtemps...très longtemps. Nous étions collés l'un à l'autre et mes yeux voyageaient de son regard à ses lèvres pulpeuses, comme pour demander l'autorisation. Un sourire me répondit, alors je me penchais un peu plus et...un cri retentit.
-Ava' ! Je peux savoir ce que tu fais ? Gronda la voix sauvage de Jackson Pierce.
Je savais bien que c'était trop beau. Jackson était le copain d'Avalon. Comment avais-je pu l'oublier ? Après une claque mentale je m'écartais précipitamment de la sublime jeune femme qui se trouvait devant moi.
-Je...,tentais-je vainement.
-Tu la fermes connard ! Menaça Jackson en brandissant son poing.
-Jaz' ! S'écria Avalon en se postant entre nous deux. Tu te calmes ! Nous ne sommes plus ensemble, je suis donc une femme libre qui fait ce qu'elle veut. Et si j'ai envie d'embrasser Nicolas, il va falloir que tu t'y fasses ! Mince à la fin !
-Tu préfères ce sale rital à moi ? Cria le blond. T'es une vraie traînée !
-Arrête de hurler bon sang ! Repliquais-je, d'une voix extrêmement calme (cela signifiait généralement que j'étais plus qu'énervé). Avalon déteste ça. Je te déconseille de l'insulter de nouveau. Et comme elle te l'a dit, elle fait ce qu'elle veut. Je t'invite donc à te calmer, ou je te fais expulser de la fête. Compris ?
Moi et le calme. Une grande histoire d'amour. Bref. Jackson me lança un regard noir de haine avant de cracher au sol et de s'en aller.
Avalon baissait la tête l'air honteux.
-Je suis vraiment désolée... Je...
-Bon sang, jamais on ne t'a dit que tu étais chiante à t'excuser pour les autres ? La coupais-je avec un sourire amusé.
La jeune femme m'offrit un faible sourire.
-Tu es la première personne qui ose me dire les choses comme elles sont.
Il y avait une sorte de gêne maintenant. Je ne savais pas si elle aussi le ressentait, mais j'aurais voulu maudire cet abruti de nous avoir interrompu. Je n'arrivais pas à croire que je voulais encore l'embrasser. C'était une envie irrésistible et j'avais peur de la manière dont j'allais me faire recevoir par Avalon. Mais je n'avais pas le droit de la vouloir. Elle semblait d'ailleurs perdue dans ses pensées, comme à des milliers de kilomètres de moi et sous la lumière de la Lune, je ne la trouvais que plus belle.
Je voulais la prendre dans mes bras. Je voulais qu'elle me désire autant que je la désirais en ce moment. Elle tourna encore la tête vers moi et dans ses yeux, je crus lire un sentiment tout autre que de la tristesse ou de l'amitié. C'était plus violent. C'était comme une invitation à l'interdit. Elle avait envie que...je ne sais pas de quoi elle avait envie. "Pose lui la question, idiot !" a dit une petite voix dans ma tête.
-De quoi as-tu envie ? Me suis entendu demander.
Elle me regardait à présent les yeux grands ouverts.
-Je...je ne...excuse moi. Oublie ce que je viens de dire.
-Je veux...je ne sais pas ce que je veux. Et toi que veux-tu ? Me répondit-elle calmement.
"Je veux t'embrasser" Me surpris-je à penser. Okay. Stop. Quand étais-je devenu mordu d'Avalon Green ? Je suis asocial. Je sais ce n'est pas une excuse, mais je ne pouvais pas changer si rapidement. Cela ne faisait même pas quelques heures que nous nous parlions à nouveau et...Un souvenir m'assaillit brutalement.
"Avalon Green, 14 ans, était assise à côté de Nicolas di Rienzo, du même âge. Les deux jeunes étaient en pleine crise de fou rire. En effet, Avalon venait d'imiter le père de son ami à la perfection. Le père de Nicolas lui avait tellement crier dessus que le brun en avait les oreilles qui sifflaient encore. Cependant le jeune homme était trop occupé à rire pour y penser. Ils avaient l'air si insouciants et totalement désintéresser de tout. Ils étaient seulement ensemble, et c'est ce qui importait. La brune avait réconforté le jeune homme, pour lui redonner le sourire, d'où l'idée de lui faire l'imitation. Et cela avait déridé Nicolas."
Je soupirais en y repensant, c'est à ce moment que j'avais compris à quel point je l'aimais.
-Je veux que tout redevienne comme avant, murmurai-je. Les épaules d'Avalon s'affaissèrent. Elle tourna la tête vers moi.
-Nicolas, je...il faut que je te dise la vérité. Si je suis venue te voir ce soir...c'est parce que mon père m'a demandé de renouer le contact, parce les liens entre lui et ton père n'étaient pas au top et il voulait que je tente de te convaincre de dire à ton père qu'il fallait signer le contrat que mon père lui proposait...Oh mon dieu je suis tellement désolée je ne voulais pas le faire et d'ailleurs je ne l'ai pas vraiment fait mais…
Un instant, je crus que j'avais rêvé ses mots. Je plantais mes yeux dans les siens, attendant un sourire moqueur comme pour dire "je t'ai eu !" mais rien. Ses yeux étaient plus que sérieux. Je reculais d'un pas.
-Nicolas, je te jure que je ne voulais pas le faire mais il m'a obligé et je n'avais pas le choix...fit-elle
-La ferme. M'écriais-je. Tu n'es qu'une sale menteuse. En fait tu t'en fous de moi c'est ça ? Tu fais ça uniquement pour plaire à ton père ? Tu te fous de ce que j'ai pu ressentir, lorsque l'on a failli s'embrasser. Tu as même inventé cette histoire avec Pierce, je parie ?
Au fur et à mesure que je parlais, je la haïssais un peu plus. Comme quoi, il n'y a vraiment qu'un pas entre l'amour et la haine. Elle tenta de parler mais je la coupais.
-Je ne veux plus t'entendre. Ni te voir. Je te déteste.
Me maudissant pour ma niaiserie -comment avais-je pu croire que ce n'était pas par intérêt qu'elle m'adressait subitement la parole ?-, et pour les larmes brulantes de haine au coins de mes yeux, je retournais à la maison, laissant dernière moi, mes sentiments et tous mes souvenirs près du petit étang.
Non, je ne me laisserai plus faire par les filles maintenant. Encore moins par cette fille. Je la détestais. Je me détestais. J'étais pitoyable. Plusieurs fois, elle cria mon nom, me suppliant de l'écouter. Je ne me retournais pas. Dans la maison, je passais entre les invités, renversant çà et là des plateaux, des chaises et des gens. Je grimpais les escaliers quatre à quatre, et claquais violemment la porte de ma chambre, avant de m'asseoir sur le lit et de défaire ma cravate. Dans un excès de colère, je me levais et balayais toutes les affaires présentes sur mon bureau. J'ouvris les portes d'un meuble et sortis une bouteille de whisky. On dit que l'alcool aide à oublier ? J'allais essayer. J'en bus une longue gorgée, avant de m'écrouler sur le lit, la bouteille à la main.
Bien me revoilà. Je vous l'accorder ce n'est absolument pas le Nico que nous connaissons mais bon.
De plus je sais que c'est extrêmement fleur bleue et encore vous n'avez pas fini avec ça. (j'aime vraiment tout cette ambiance niaise à souhait)
En attendant j'éspère que ça va vous plaire et je vous dis à la prochaine pour le prochain chapitre :)
(ps : une review fait également plaisir ;))
Tori.
