Note de l'auteur : Salut ! Me revoilà pour un nouveau recueil de courts OS (ils ne devraient pas dépasser 2'500 mots normalement xD) sur pleein de persos/couples différents et sur les thèmes de l'hiver, du froid, de Nowel (on y échappe pas xD), et de tous ces trucs qui s'y rapportent. A la base, j'avais juste écrit quelques one-shot sur ces thèmes pour atteindre le compte de 50'000 mots demandé par le NaNoWriMo (j'ai réussi d'ailleurs o/), et puis... je me suis dit "pourquoi ne pas les publier ?" XD
En plus court : voici un petit recueil qui, comme son nom l'indique de manière plus ou moins explicite, ne sera publié qu'en décembre, et contiendra de courts OS qui se passent... en décembre. Yay.
Sans plus de transition, je vous laisse lire (ou fuir) et vous remercie d'être passé par là ^.^
(Le reste de mon blabla est à la fin de l'OS. Désolée. XDD)
Titre : En-dessous de zéro degré
Genres : Plutôt fluff, un peu crétin aussi, et un semblant d'humour... je crois.
Rating : K+ (question de langage)
Personnages/Pairings : Nijimura et Haizaki. C'était censé être du NijiHai mais c'est un peu approximatif en fait.
Disclaimer : Les personnages et leur univers appartiennent à Tadatoshi Fujimaki.
Résumé : De manière générale, Haizaki Shougo déteste les punitions - mais lorsqu'il fait froid, c'est encore pire.
Note bis : Cet OS contient un tout petit peu de spoilers ! Si vous ne connaissez ni Nijimura, ni Haizaki, ni leur rôle au sein de leur équipe, et ne voulez pas vous faire spoiler là-dessus, évitez cette fic, s'il vous plaît. ;_;
(Mots : 2'012)
Un jour de décembre
01 : En-dessous de zéro degré
Il fait froid.
Bordel.
Au fil des jours qui s'enchaînent, la mi-décembre s'approche dangereusement et dehors, il fait froid – de plus en plus froid, en vérité. Aujourd'hui, par exemple, la température est loin en-dessous des zéro degrés, si bien que toute l'eau par terre gèle et que la cour du collège Teikou s'est transformée en gigantesque patinoire ; il n'a pas encore neigé, cependant.
De manière générale, Haizaki Shougo déteste les punitions (mais en même temps, tout le monde déteste les punitions, et même un type parfait comme cet Akashi de merde les détesterait, il en est sûr), et aujourd'hui plus encore que jamais.
« Rah, putain, c'est inhumain ! »
En colère, il gueule dans le préau de l'école et sa voix résonne jusque dans les toits des bâtiments, il en est sûr, mais il n'obtient aucune réponse sinon la buée que son souffle crée dans l'air : il est seul.
Ou du moins, il est seul jusqu'à ce qu'une main, non, une paume bien tendue et forte s'abatte sur son crâne avec violence, le forçant à baisser la tête.
« Arrête de t'plaindre, Haizaki. C'est ta faute si on est là, j'te rappelle. »
A côté de lui, ou plutôt dans son dos, Nijimura Shuuzou a l'air tout aussi agacé que lui et c'est peut-être la seule chose qui donne envie à Haizaki de sourire, là, maintenant – de sourire et de se moquer de lui, bien sûr. Parce que pour une fois, Nijimura aura beau dire ce qu'il veut, ils sont dans la même galère, tous les deux ; et pour une fois, c'est comme s'ils étaient à armes égales, c'est comme s'ils avaient autant raison l'un que l'autre, et ça, à Shougo, ça lui fait plaisir, il doit l'avouer.
Pour la petite histoire, ils sont tous deux dans la cour du collège Teikou un glacial samedi après-midi pour la même raison : l'une de ces punitions que tout le monde déteste et qu'Haizaki hait tout particulièrement aujourd'hui.
Tout a commencé jeudi, en fait, après l'entraînement ; enfin non, pas vraiment, plutôt mardi, peut-être... ou le week-end passé ? Merde, Haizaki n'arrive pas à s'en souvenir – toujours est-il que Nijimura et lui se sont disputés. Ou plutôt, qu'il a eu la flemme de se rendre à un match et à quelques entraînements, et que Nijimura, l'ayant très mal pris, comme d'habitude, l'a engueulé. C'est ainsi qu'ils se sont retrouvés à se battre juste devant l'école, tout simplement, et comme souvent d'ailleurs, à l'exception près que cette fois-ci, un professeur les a vus ; c'est ainsi qu'ils se sont retrouvés en retenue.
En retenue, un samedi après-midi, en-dessous de zéro degré, et punis, forcés de devoir ramasser toutes les feuilles mortes qu'il restait dans la cour avant que les températures ne chutent trop et ne les transforment en véritables peaux de banane. (Haizaki, pour sa part, se serait fait un plaisir de les laisser et de rire en voyant ses petites camarades tomber pour se casser cheville après cheville, mais visiblement, la direction ne l'entend pas de cette oreille ; Nijimura, quant à lui, est un gentil fils à sa maman et s'est contenté d'accepter la punition avec un air résigné.)
« Allez, on s'y met, Haizaki, déclare-t-il, un peu agacé, puis il soupire, ramasse un râteau et lance l'autre à son camarade. Plus vite ce sera fini, plus vite on pourra s'en aller. »
Non loin d'eux (c'est-à-dire à l'intérieur du bâtiment, au chaud), il y a un enseignant qu'aucun d'eux ne connaît mais qui les observe, les yeux rivés sur eux au travers des portes vitrées et une tasse de café chaud entre les mains. Haizaki trouve que c'est un crevard, le fait remarquer, et Nijimura manque de le frapper mais évite de le faire, de peur de se faire réprimander.
Alors, le plus âgé des deux camarades s'éloigne un peu et s'attelle à la tâche qui leur a été confiée. Il ratisse gentiment les feuilles, sans gueuler malgré le vent qui les mélange et les éloigne les unes des autres, et il les retire du préau, les rapproche des arbres, en fait un joli petit tas bien net – Haizaki, lui, rigole. Vraiment.
Il y a quelque chose d'incroyablement drôle dans cette situation ; non, c'est incroyablement drôle de voir Nijimura se pencher, l'air un peu agacé (ou peut-être que c'est sa tête naturelle, en fait ? difficile à dire, pense Haizaki, ce mec a toujours l'air constipé), se galérer à ramasser toutes les feuilles, faire ce qu'on lui demande surtout, oui – c'est tellement marrant de voir le grand, le fier Nijimura s'abaisser à obéir aux profs, et tenter de le convaincre de faire pareil, aussi ! Ah, franchement, faudrait qu'il laisse tomber ; avec Shougo, il a aucune chance. C'est impossible.
Parce que quand Haizaki décide que quelque chose le fait chier, il le fait pas ; et quand Haizaki décide de ne pas faire quelque chose, personne (pas même les profs ou leurs punitions) ne peut l'y forcer. Personne.
(Dans ces moments-là, ça l'arrange d'oublier que Nijimura sait toujours comment l'obliger à suivre les entraînements ou à participer aux matchs de basketball.)
Cette fois-ci, Haizaki a décidé que sa punition le faisait chier, et il ne la fera pas, c'est sûr – du coup, il reste à côté, immobile, à observer Nijimura travailler, emmitouflé dans son grand manteau, avec son écharpe noire autour du cou et ses gants qui ont l'air assez pratiques, quand même. Ce petit manège continue jusqu'à ce que le surveillant ouvre la porte de l'école et crie :
« Nijimura Shuuzou ! Arrête de bêtement regarder ton camarade, tu es puni aussi, je te signale ! »
Surpris, Nijimura cesse de ratisser un instant et relève la tête, puis regarde en direction du professeur. L'air exaspéré, il soupire et lève les yeux au ciel – Haizaki, lui, trouve ça tellement drôle (que cet abruti ait réussi à confondre leurs deux noms, franchement) qu'il éclate de rire-
Il oublie juste qu'il fait horriblement froid et qu'il ne porte ni écharpe, ni gants, ni même aucune veste par-dessus son uniforme, en fait ; et l'air gelé entre dans ses poumons et frigorifie ses dents, et un instant après il s'arrête de rire et tousse et manque de s'étouffer sur place.
« Bien fait pour ta gueule, lance alors Nijimura, le ton nonchalant, sans même le regarder. Arrête de glander et bosse, Haizaki.
– Je t'emmerde, Nijimura. Si tu m'avais pas frappé, on serait pas là ! »
Et il l'a déjà dit, sans doute, mais bordel, il fait froid, quand même.
Dans l'immédiat, il se maudit plus que jamais de n'avoir pas emporté son écharpe, ou ses gants, ou n'importe quoi pour se réchauffer – il le savait, pourtant, qu'ils allaient devoir rester dehors, et qu'il faisait en-dessous de zéro degré...
Agacé, Haizaki laisse tomber son râteau, qui rencontre le sol dans un bruit sourd, et croise les bras : c'est décidé, il bougera pas. L'autre crevard de prof n'a qu'à venir l'engueuler s'il le veut, mais lui, il fera rien ; puis il remarque que Nijimura s'éloigne, déjà, pour ramasser les feuilles dans l'autre partie de la cour, sans doute, et ça lui fait plaisir.
Plus personne pour l'emmerder – il est content. Un peu.
Parce qu'il fait toujours froid et l'instant d'après, il éternue et il croit bien qu'on l'entend jusque de l'autre côté de la rue.
« Eh merde », se plaint-il, avant de croiser les bras et de serrer les jambes encore plus fort, encore plus près de son corps.
Il décide tout de même de camper sur ses positions et ne bouge pas, ne ramasse pas le râteau, ne travaille toujours pas. N'effectue pas sa punition.
A la place, il laisse son regard se promener sur tout ce qu'il peut voir de la cour de Teikou, et remarque bientôt que Nijimura a disparu ; il a dû sortir de son champ de vision. Bien. Mais il en met, tout de même, du temps à revenir... L'espace d'un instant, Haizaki se demande s'il n'a pas fui, mais il sait bien qu'un aussi bon garçon que son capitaine ne ferait pas ça. Alors, il continue sa réflexion et suppose que cet idiot est bêtement en train de ramasser des feuilles plus loin – et qu'il le fasse si ça le chante, Haizaki, ça le regarde pas.
Faire du zèle, c'est pas son truc, de toute façon. Travailler non plus, d'ailleurs.
Quelques minutes s'écoulent encore avant que Nijimura ne reviennent, et pendant ce temps Haizaki a éternué quatre fois, il sent son nez couler et ses oreilles sont plus rouges que jamais.
Il a eu le temps de se plaindre de l'hiver et du froid et il l'a largement fait, aussi.
« Haizaki. »
Quand il remarque que son sempai revient sans la moindre feuille et porte juste son râteau dans la main, nonchalamment, il commence à se poser des questions, toutefois.
Qu'est-ce qu'il a bien pu foutre là-bas, cet abruti ? D'autant plus qu'il a pas vraiment l'air d'avoir froid, lui ; bon, il a ses gants aux mains, son manteau bien chaud dont il a remonté les boutons jusque tout en haut, entre-temps, et probablement son écharpe au cou même si on la voit plus derrière tout ça, et-
Haizaki n'a pas le temps de réfléchir plus qu'un truc rencontre son visage – il sait pas ce que c'est, et c'est un peu froid, mais c'est doux, quelque part, et...
« Tiens, dit alors Nijimura, d'un ton comme s'il s'en foutait. Mets ça et aide-moi à finir ces conneries. »
Hébété, Shougo ne comprend pas tout de suite et au début il ne fait rien ; puis, seulement, il remarque. Le truc qu'on (Nijimura) lui a envoyé à la gueule est tombé entre ses mains.
C'est une écharpe noire, foncée en tout cas, douce et un peu tiède, un peu rafraîchie par la température de l'air et-
Bordel.
« ... Tu te fous de ma gueule ? »
Si c'est vraiment celle de Nijimura, alors Haizaki va le tuer, c'est sûr ; mais c'est vrai qu'à bien y réfléchir, maintenant qu'il a boutonné sa veste, cet abruti, y'a plus moyen de savoir s'il porte vraiment son écharpe ou pas, et de toute manière, où est-ce qu'il l'aurait trouvée, celle-là ? Non, mais vraiment, si c'est une blague, elle est super mauvaise et-
Nijimura soupire et ne lui laisse pas le temps de réfléchir ; sans un mot de plus, il s'approche, lui arrache l'objet des mains, puis déroule l'écharpe et l'enroule rapidement autour du coup d'Haizaki, sans hésiter à le frapper pour éviter qu'il se débatte.
Finalement, Haizaki a ce long truc tout autour de lui, qui couvre son nez, ses joues et un peu de ses oreilles, et même s'il a plus chaud il peut pas s'empêcher de trouver ça dégueulasse et en plus elle a une odeur bizarre et ça l'emmerde vraiment, vraiment grave.
(En vrai, il rougit comme une gamine énamourée mais il est encore à des kilomètres de se l'avouer.)
« J'te préviens, finit-il quand même par dire, j'vais me moucher dedans.
– Je m'en fous, c'est pas à moi.
– Quoi ?! »
Haizaki tombe des nues et il songe à arracher aussitôt l'écharpe de son cou mais non, ça ferait trop plaisir à Nijimura, sans doute.
« Ça vient des objets trouvés, explique alors le capitaine du club de basket, en pointant du doigt l'autre partie de la cour... où se trouve, effectivement, la caisse aux objets trouvés – eh merde, Haizaki l'avait oublié. Maintenant, fais pas chier et travaille, Haizaki. »
Agacé, embarrassé, un peu paumé, Shougo a l'impression de s'être fait arnaquer (alors que pourtant, on lui avait rien promis, Nijimura n'était rien censé lui donner), et il ne sait plus quoi faire et ça l'agace plus que tout, plus encore que le froid, plus que jamais.
Alors, d'un air rageur, il s'approche du tas de feuilles de Nijimura et donne un grand coup de pied dedans ; et l'instant d'après, c'est le poing du capitaine qui s'abat sur sa tronche, tout naturellement.
(Fin)
Ahem... bon. :D
Comme vous pouvez le voir, c'est pas du grand grand art (désolée D:), c'est juste une petite histoire sans prétention... Il doit d'ailleurs y avoir plein d'erreurs scénaristiques (désolée T.T), et plein d'OoC partout, et... bwah. x_x Désolée ? x.x
Si ce recueil vous intéresse tout de même (l'espoir fait vivre XD), sachez qu'en plus des OS que j'ai déjà écrits (et qui seront postés de toute façon), j'ai l'intention d'écrire encore, disons... 3, 4 OS au minimum, mais si possible plus que ça :) Tout va dépendre du temps (indice : j'en ai beaucoup en ce moment *bam*) et de... mon inspiration.
Par conséquent, je vais y aller en toute franchise : y a-t-il des couples et/ou des personnages sur lesquels vous aimeriez lire ce genre d'OS (c'est-à-dire, des OS sur le thème de l'hiver - ce ne sera pas forcément toujours du fluff ou du gentillet) ? Y a-t-il des thèmes ou des genres d'histoire que vous aimeriez que j'aborde ?
C'est un peu brut de le dire comme ça, désolée XD mais sérieusement, j'ai envie d'écrire sur des couples/personnages que je n'emploie pas souvent, alors si vous avez envie de quelque chose... n'hésitez pas à me le demander. Vraiment. Demandez-moi n'importe quoi, et j'essaierai de le faire \o/ (... évitez juste de me demander un lemon parce que ça j'y arriverai pas XD à la limite, un lime... mais encore... j'aurai de la peine XD buh)
Enfin :D Cela diit, j'ai... pas fini de causer *bam* (désolée xD) Donc huh, j'ai encore trois OS en réserve qui sont terminés et prêts à être publiés dans ces prochains jours - un sur l'AoKaga, un sur le MuraHimu, et un sur l'AkaFuri.
... je publie lequel en premier ? ;w; *indécise*
(Bon allez je m'en vais XDD Encore merci et à la prochaine, j'espère ^w^)
