« Tout est fini. »
Ces trois petits mots se répètent dans mon crâne. Ils s'insinuent perfidement dans mon coeur encore fragile. Ils provoquent des tremblements et des hésitations à mon corps. Je n'ai pas pour habitude de réagir ainsi. Mais comment pourrais-je réagir autrement ? Tous, autant qu'ils sont, ont changé. Mon meilleur ami est devenu mon pire ennemi. L'homme que j'aime est devenu un homme détestable. L'homme qui me faisait tant rire est devenu imbu de lui-même, distant. L'homme que j'admirais tant est redevenu l'ombre solitaire qu'il fut auparavant. Mon coéquipier de repas est devenu désagréable et irrespectueux. Mon ami d'enfance est devenu plus froid que jamais, même avec moi… Et Momoi, cette jeune manageuse qui les aidait avec tant d'entrain ? Elle est au même point que moi, à ne plus les reconnaître. Chacun d'entre nous qui le réalise est plus faible que jamais. Oh, moi, je ne pense pas avoir déjà été forte. Quand je vois tout ce qu'ils ont vécu, tout ce qui les a ébranlé sans qu'ils ne tombent, je m'étonne même qu'ils tombent pour ça. Moi, ce n'est pas étonnant que j'en tombe. Je n'ai jamais été le genre de personne à montrer mes sentiments, mais j'ai toujours eu le coeur d'un enfant, à m'attacher à tous ceux que je croise. Je les ai rencontré, un par un, lors de ces deux dernières années de collège. Même si j'en connaissais déjà un, qui m'a d'ailleurs fait rencontrer un deuxième qui m'a fait rencontrer le reste. Parfois, je suis mélancolique, nostalgique. Notre famille me manque. J'avais pour habitude de les voir se disputer joyeusement. À présent, ils se disputent férocement. Ils sont même prêts à user de leurs poings… Non, mon coeur ne tiendra pas le coup. Je me retrouve à nouveau seule, isolée de ceux qui furent ma seule famille. Oui, je suis une orpheline, alors… Je cherche une attache, une seule. Et, lorsque j'en ai finalement trouvé sept… Je me retrouve à la dérive. Je marche, encore et encore, dans ces couloirs déserts. Les matchs ont commencé, mais je ne veux pas aller les voir. Non, je ne veux plus. De toute façon, ils gagneront. Mon regard triste se baisse sur mes chaussures. J'entends des sanglots, ce qui me surprend. Ce ne sont pas les miens : je ne laisse pas sortir mes larmes. Je lève les yeux et tombe sur une forme recroquevillée dans un coin, à même le sol. Mon regard caresse ses cheveux rose bonbon ébouriffés et je m'approche d'elle. Elle ne m'a pas entendue. Je m'accroupis devant elle et pose ma main sur le haut de sa tête. La jeune fille lève la tête et je croise son regard rose embué de larmes. Je lui adresse un sourire triste. D'un regard, nous nous comprenons. Momoi… Je la serre dans mes bras, où elle pleure de tout son saoul. Ses sanglots me déchirent le coeur, mais je ne fais rien d'autre que la serrer un peu plus fort contre mon corps faible. Oui, faible. Je suis si faible. Je suis incapable d'apaiser la douleur de mon amie, incapable de réconcilier les six joueurs, incapable de tourner la page sur le passé. Oui, très faible. J'entends le match depuis ici. On entend clairement les acclamations du public en faveur de mon lycée, Teiko. On entend clairement aussi les cris de rage de Daiki. Il ressemble de plus en plus à un lion en cage, incapable d'utiliser toute sa puissance. Sa voix me brise un peu plus encore. Je sais que je ne peux rien pour lui, alors qu'il est celui que, injustement, j'aime le plus. Une larme roule sur ma joue et j'enfouie mon visage dans le pull rose de Momoi. Je ne veux plus les entendre, je ne veux même plus être ici. Pourquoi étais-je venue, déjà ? Ah, oui, un ordre d'Akashi. Encore. Une autre larme roule sur mon autre joue. Peu à peu, mon visage se fait cascade et je sanglote auprès de mon amie. J'ai envie de hurler, de crier, de taper du pied, de menacer et d'écraser, mais je ne peux que pleurer, sangloter et m'écraser. Elle pleure de plus belle en sentant mes épaules trembler et en entendant mes reniflements. Je dois me calmer, je dois être là pour Momoi et non pas être un fardeau pour elle. Aussi je prends sur moi, encore une fois. J'inspire, j'expire. Je me renferme, encore. Les larmes se tarissent et je contrôle enfin mes tremblements. Je m'écarte très doucement de Momoi et, plantant mes yeux dans son regard perdu, je frissonne. Puis, je déclare d'une voix très douce, bien que nostalgique :
- On les a perdu, Momoi. Mais ne désespère pas, tu seras encore là pour les voir redevenir eux-mêmes.
- Et toi ? Tu seras là, hein ? Tu ne m'abandonneras pas ?
J'hésite un instant. Elle sait déjà ce que j'entreprends. Je dois lui dire la vérité.
- Non, je ne serais plus là. Je ne reviendrais pas, Momoi. Ma place n'est plus ici. Toi, par contre, tu dois te battre. Et puis, Tetsuya-kun t'a promis qu'il resterait ton ami, non ?
- Mais…
J'hausse un sourcil, la mettant au défi de me contredire. Elle m'offre un sourire triste.
- Tu ressembles bien trop à Akashi.
Un sourire nostalgique prend place sur mon visage.
- Je sais, Daiki me l'a souvent dit.
Elle soupire. Elle place ses deux mains frêles sur mes joues encore humides.
- Je te promets une chose, alors.
Je la regarde, interrogatrice.
- Je prendrais soin de Dai-chan jusqu'à ce qu'il n'ait plus besoin de moi, en ton absence.
Un silence suit sa promesse. Elle comprends que je la remercie, bien que trop émue pour dire ce mot. Pour chasser mon sentiment et pour des explications, je demande finalement :
- Tu comptes sur le fait que je revienne, n'est-ce pas ?
Elle garde le silence. Son regard est coupable. Je soupire. Je dépose un baiser délicat sur son front. Momoi est surprise.
- Prends surtout soin de toi, Momoi, et ne change jamais. Si un jour on devait se retrouver, je souhaiterais que tu sois la même.
Elle hoche la tête, émue. Je me relève, la laissant là, et retourne sans un mot de plus sur le banc, devant le terrain. Le coach et les remplaçants voient l'humidité sur mes joues et mes yeux rouges, mais ne m'en disent un mot. Ils savent, eux aussi. En fait, les seuls qui ne savent pas sont sur le terrain, à jouer avec une certaine frustration. Un sourire triste apparaît sur mon visage au moment même où Daiki se tourne vers moi. Lorsque son regard croise le mien, je comprends qu'il me demande des explications. Je lui souris et lui fais signe d'attendre. Il reprend donc le match comme si de rien n'était. J'ai vu Kuroko me jeter des coups d'oeil inquiets depuis le banc, non loin de moi. Mais lui non plus ne fait rien. Lui, il ne sait pas. Je m'étire et regarde avec une attention renouvelée le match devant moi. Non, rien à faire, je ne peux même pas me concentrer sur ça. Les adversaires se laissent balloter d'un côté à l'autre du terrain, sans même plus tenter de se battre. Chaque fois que Daiki veut crier de rage, il jette un coup d'oeil vers moi et se ressaisit. Il joue avec hargne et paresse à la fois, comme s'il était frustré mais qu'il s'avait pertinemment qu'il n'avait pas besoin de jouer mieux que ça. Lorsque le match se termine, les deux équipes se saluent. Je choisis ce moment pour disparaître dans l'effervescence de la foule. Je marche, une nouvelle fois. En même temps, je n'ai pas la force de courir loin de ce tumulte désagréable. Je marche, donc, vers la maison que je partage avec mon ami d'enfance et sa famille. Je salue le père, la mère et la petite soeur puis pars dans ma chambre. Là, je laisse aller mes émotions. Les larmes roulent avec rage sur mes joues et je serre les poings. Je me mords vivement la lèvre inférieure pour ne pas crier et le goût métallique du sang se propage dans ma bouche. Je m'avance à mon armoire. J'ouvre celle-ci et en sors un énorme sac, prêt depuis longtemps déjà. Je ne peux pas rester ici, dans cette maison, pour faire cela. J'ouvre la fenêtre, mon sac dans une main et dépose une enveloppe sur mon lit. Je sors par la fenêtre, glissant le long du mur et me rattrapant de justesse sur le sol dur. J'attends quelques minutes que mon ami rentre chez lui pour faire le tour de la maison et partir. Cette fois-ci, je cours. Je ne veux pas qu'on me rattrape, j'ai peur qu'on me fasse changer d'avis trop facilement. Je disparais dans les rues de Tokyo. Pendant ce temps, j'imagine Midorima Shintaro ouvrir fébrilement l'enveloppe, l'inquiétude dans le regard. Une larme roule sur ma joue et mon menton pour finir sa course sur le béton du trottoir. Je disparais, sans laisser une seule trace de mon passage autre que cette énième larme.
Un jeune homme entre lentement dans la chambre. Cette dernière est très simple pour une telle propriétaire. Les cheveux verts du jeune homme contrastent avec le gris des murs. Il n'y a aucune affiche, aucun poster, aucune décoration quelconque. Le jeune homme avance vers le lit, les jambes tremblantes. Son regard émeraude, où se mêlent inquiétude et peur, fixe un petit rectangle d'un blanc pur, simplement posé sur le lit de la chambre. Sur le papier, il y a une fine écriture délicate. Cette écriture… C'est la sienne, à elle. En y regardant bien, le jeune homme lit son nom sur le papier. Midorima Shintaro. Il glisse sa main sur le papier, puis s'en empare et le soulève. Il le retourne et décachette cette enveloppe. Il en tire un papier et une photo. Midorima pose son regard sur la photo. Là, on peut voir six têtes multicolores autour d'une jeune femme aux cheveux roses. Aomine Daiki, celui aux cheveux couleur océan. Kuroko Tetsuya, celui aux cheveux couleur ciel. Akashi Seijuro, celui aux cheveux de feu. Murasakibara Atsushi, celui aux cheveux mauves. Kise Ryota, celui aux cheveux couleur des blés. Et enfin, Midorima Shintaro, celui aux cheveux couleur forêt. Au centre, il s'agit de Momoi Satsuki, sa seule amie féminine, à elle. Elle, elle prend la photo. Oh, Midorima s'en souvient bien, de cette photo. Son amie d'enfance y avait tenu. Mais, finalement, elle avait obtenu ceci avant qu'ils ne se séparent tous. Il retourne la photo et lit les deux phrases écrites au verso : « N'oublie pas, Midorima. Nous étions une famille. » Le jeune homme, ayant beaucoup de mal à ne pas comprendre l'allusion, dépose la photo sur le lit, à côté de l'enveloppe, et déplie la lettre. Au fil de sa lecture, il pâlit, il rosit et il pleura. Oui, le grand Midorima Shintaro, l'être aux airs les plus froids de l'univers, pleure. Il avait beau se montrer insensible, il y avait bien une chose sur laquelle il ne pouvait s'empêcher de compter… Et celle-ci n'est plus là à présent. Midorima sort son téléphone de sa poche et envoie six messages identiques à chacun de ses anciens amis. Ils débarquent chez lui dans la minute. Il les observe sans rien dire un instant puis glisse la lettre sous leurs yeux, accompagnée de la photo. Tous la lisent.
« Salut Shintaro. Et salut les amis, puisque je suis certaine que Shintaro va vous montrer cette lettre, au final.
Je suis désolée, je ne suis plus là. Vous devez vous en être rendu compte rapidement, si vous tenez encore un minimum à moi.
Momoi a été la seule à s'en rendre compte.
Je ne reviendrais pas. Là où je vais, tout ira mieux.
Je ne veux pas que vous m'attendiez chacun dans votre coin. J'attends simplement de vous que vous redeveniez ceux d'autrefois… Je sais que vous y parviendrez, finalement, mais il va vous falloir du temps, chose que je n'ai pas. Alors, voyez, je vous laisse ainsi.
Je vous aime beaucoup, chacun d'entre vous.
Shintaro, tu es le grand frère que je n'ai jamais eu la chance d'avoir. Tu m'as toujours consolée, toujours adorée… J'ai beaucoup de chance de t'avoir à mes côtés. Alors, pourquoi es-tu devenu si froid ? J'en viens à ne plus te reconnaître… Tu me rejettes ? Pourquoi ? C'est trop dur pour mon coeur fragile… Et tu le sais pertinemment. Alors quoi ? Je ne compte plus pour toi ? Sans doute…
Daiki, à toi maintenant. Je t'aime et t'aimerais toujours, même de là où je vais. Tu as été le premier à changer et tu seras le dernier à redevenir celui que tu étais. Tu sais bien que je suis faible, n'est-ce pas ? Et bien, aujourd'hui je le suis plus encore. Parce que ma famille m'a abandonnée. Et toi, tu fus le premier à m'abandonner. J'ai beau avoir essayé, m'être accrochée… Tu m'as simplement ignorée. Ai-je encore un peu de ton amour aujourd'hui ? J'en doute…
Tetsuya-kun. Je t'admire, je t'adule, je te vénère presque. Tu es mon demi-dieu, mais tu es tout simplement tombé au bas de ton piédestal. Tu m'as promis de me ramener Daiki, tu n'as pas réussi. Je t'ai pardonné, mais tu ne t'es pas pardonné. Apprends à te pardonner tes erreurs. Tu redeviens une ombre solitaire, loin de moi, loin de nous… Laisse nous une chance, d'accord ?
Sei-chan, tu ne me laisses même plus t'appeler ainsi. Te souviens-tu ? Nous étions heureux, toi et moi, lors de nos concours idiots… Toujours, tu as gagné. Depuis toujours et pour toujours, c'est dans ta nature de gagner. Mais ça t'est tellement monté à la tête que tu es prêt à laisser dépérir tes amis pour la victoire… Alors, et bien, qu'est-ce que ça pourrait bien te faire que je disparaisse ?
Atsushi, mon ami. Ai-je le droit de t'appeler ainsi à nouveau ? Tu es devenu bien irrespectueux. Tu t'en fiches de tout, même de moi. N'étais pas, justement, ton amie ? Ton bien le plus précieux après ton paquet de Nerunerunerune Candy ? Ou alors tu m'aurais menti ? Tu râles sans doute parce que je te gronde, là. Mais je ne te gronde pas. Je t'en veux, mais je sais pertinemment que jamais je n'aurais l'autorisation de te gronder comme autrefois. Et puis, de toute façon, je ne suis plus là, je ne peux plus te gronder.
Ryo-kun, tu es quelqu'un de génial. Tu as toujours réussi à me remonter le moral, à me faire rire. Tu me faisais rire malgré mes larmes, à chaque dispute avec l'un des précédents cités. Tu as toujours été là pour moi. Jusqu'à ce fameux jour. Celui où Sei-chan t'a enfin persuadé que le but était seulement de gagner. Celui où tu nous as tous, par conséquent, abandonné. Celui où tu m'as laissé tomber. Je t'en veux, tu sais. Parce que tu as changé, toi aussi. Tu n'es plus mon ami, mon confident, mon soutien… Tu n'es plus qu'un étranger qui me blesse toujours un peu plus, comme j'ai toujours eu l'habitude…
Momoi. Ah, Momoi… Tiens bon, d'accord ? Ne laisse pas les garçons t'abandonner comme ils l'ont fait avec moi. Même s'ils ont changé, ils redeviendront ce qu'ils furent, je le sais. Je ne peux juste pas attendre. Crois-moi, je tiens fort à toi. Tu es comme une petite soeur… Turbulente, niaise, et parfois insupportable, mais tellement adorable et généreuse qu'on t'oublie vite tous tes défauts. Ne manque pas à ta promesse, d'accord ? Peut-être que l'on se reverra, dans très longtemps, toutes les deux. Alors tu me raconteras comment ils sont enfin redevenus eux-mêmes. Bonne chance.
Oh, pardon ! Je suis déjà presque au bout du papier… Et bien, je vais finir ma lettre sur ces quelques mots alors : nous fûmes une famille, tous les huit. Alors pourquoi a-t-il fallu que vous gâchiez tout ça ? Parce que vous gagniez trop ? Parce que vous n'aviez plus d'adversaire à votre taille ? C'est douloureux de savoir que je suis passée tant au second plan que vous n'en avez plus rien à faire de moi… Et bien, soit. Je disparais, et vous ne me reverrez plus. Prenez soin de vous, néanmoins.
XXX »
Aomine serre le poing et s'enfuit en courant. Kuroko veut le rattraper mais Akashi l'attrape par la manche avec un regard qui signifiait qu'il ne devait pas y aller, que c'était un ordre. Kuroko obéit alors, repartant à son tour chez lui sans un mot. Kise pleure de tout son saoul dans les bras de Momoi qui ne va pas mieux que lui. Atsushi a laissé tomber son paquet de chips et referme les poings sur le vide. Midorima défie Akashi du regard et celui-ci renifle d'un air hautain.
- Cette fille ne nous était plus utile, de toute façon. Mieux vaut qu'elle ne réapparaisse jamais.
Atsushi dut retenir Midorima de ses grands bras musclés pour ne pas que celui-ci frappe leur capitaine. Ce dernier partit après un dernier regard plein de dédain envers Midorima. Celui-ci se mit à sangloter silencieusement dans les bras d'Atsushi. Elle est partie, elle qui fut et qui est encore tant pour eux… Elle est partie et elle ne reviendra pas. Atsushi serre plus fort les poings, en colère. Non, il n'est pas en colère contre elle. Il est en colère contre lui et ses coéquipiers. Il veut qu'elle soit encore là et qu'elle le gronde de vive voix. Il veut voir Kise lui redonner le sourire, Midorima la surveiller du coin de l'oeil, Akashi lui parler d'un nouveau jeu qu'il aurait imaginé pour eux, Kuroko lui tenir doucement la main et Momoi s'extasier devant elle. Il veut pouvoir la serrer dans ses bras forts, la retenir, lui dire des mots doux. Et tout ça parce qu'il l'aime. Mais ça, il n'a pas eu le courage de lui dire et s'est éloigné aussi. C'est leur faute à eux s'il ne peut plus voir ça, faire ça. C'est leur faute à eux sept si elle est partie…
"Tout est fini…"
Et voilà ! Un petit OS ! Bon, je dois avouer que c'est un OS qui fout un peu le moral à zéro... J'ai regardé Lilo et Stitch juste avant et du coup avec ma sensibilité et mon empathie de merde ben... J'ai pleuré et du coup ça a donné ça. M'enfin.
J'ai une suite en tête, ce qui en ferait un TS, et celle-ci serait bien plus joyeuse, mais bon, je sais pas si j'aurais le courage de l'écrire... Néanmoins je vous laisse sur cet OS et j'en ferais un TS suivant vos avis.
D'ailleurs, laissez moi ceux-ci en reviews, ça peut m'aider à m'améliorer, d'accord ? Merci beaucoup !
Jenkins.
