Blabla complétement inutile. ( En abrégé BCI): D'habitude, j'écris des trucs sérieux mais j'ai eu envie de me faire un petit délire, alors voilà! Kirua a une carie!
Un truc que j'oublie généralement de dire. Les persos sont pas à moi et j'en veux pas de toute façon. ( Bouh! Quelle mauvaise foie!) Et si ils avaient été à moi, Kurapika aurait catalogué depuis longtemps comme fille.
Gon regardait Kirua à la fois amusé et gêné.
-« Euh... Kirua...?»
Le jeune assassin se stoppa un instant et fixa Gon de ses yeux de chats.
-« Qu'est ce qu'il y a?»
Gon avala sa salive et dit d'un ton prudent en avisant les tonnes de cartons de chocolats déjà vide.
-« Tu... Tu ne crois pas que tu en as assez mangé comme ça?
-Eh? Tu rigoles? Je n'ai mangé que cinq cartons! C'est très peu!» Mais devant l'air ébahi de Gon, Kirua continua:
-« Bon, bon... Je te promets qu'après le sixième carton, j'arrête.»
Gon ne dit rien mais se demanda juste si Kirua serait encore vivant lorsqu'il aurait terminé son sixième carton de tablettes de chocolat.
Kirua avisa l'apprenti médecin qui lisait un livre de médecine. Kirua hésita puis dit:
-« Euh... Léolio?
-Quoi?
-Est-ce que je peux te parler d'un truc?
- Là, je suis occupé. Plus tard.
-Ah, d'accord.»
Une seconde passa. Et une autre. Encore une autre. Et euh... Une autre?
-« Et maintenant, c'est bon?»
Léolio soupira et referma son livre qui produisit un claquement sec et foudroya Kirua du regard. Il l'empêcher de réviser et après c'était lui qui subissait les foudres de Kurapika sur que soi-disant, il trouvait toujours des raisons de ne pas travailler.
-« Qui a t-il?
-J'ai mal.
-Ou ça?
-A la bouche.»
Léolio se leva de son fauteuil et ordonna.
-« Ouvre la bouche.
-Quoi?
-Je t'ai dis d'ouvrir la bouche.
-Pourquoi?
-Pour voir ce qui ne va pas, idiot!
-C'est parce que Kurapika t'a encore crié dessus que tu es de mauvaise humeur?»
Léolio grogna.
Bingo.
Kirua se décida à ouvrir la bouche en attendant avec angoisse que Léolio ait terminé d'examiner sa bouche.
Il referma sa bouche et l'observa avec un sourire goguenard.
-« Mon très chère Kirua, tu as une carie.»
Une carie. Une carie. Une quoi déjà? Ah oui. Une carie. Le mot « carie » résonnait dans la tête de Kirua.
Il observait inquiet, Léolio et Kurapika qui le fixait.
-« Tu es sur que c'est ça? Demanda la jeune blonde.
-Aucun doute là-dessus. C'est bien une carie.»
Tout les deux parlaient d'un ton grave, a croire que Kirua avait attrapé une maladie tropicale extrêmement grave.
-« Le pauvre... Continua Kurapika.
-A quoi bon toujours répété que les bonbons et le chocolat donnent des caries? Les gosses n'écoutent jamais ce qu'on leur disent.»
Gon qui observait la scène d'un peu plus loin, ne pouvait s'empêcher de se dire que Léolio et Kurapika ressemblaient à un jeune couple qui s'inquiétait pour leur enfant.
-« Eh, oh? C'est grave? Questionna Kirua alarmé.
-Bah... Pas tellement. Avec un traitement adapté tu vas avoir mal pendant trois semaines et ça passera après... Dit Léolio.
-Mais... Pendant ces trois semaines tu ne pourras manger ni de bonbons ni de chocolats.»Compléta Kurapika.
Kirua crut d'abord à une blague. Mais Léolio et Kurapika n'avait pas l'air de plaisanter.
Pas de bonbons. Pas de chocolats. Pendant trois semaines.
-« Pas de bonbons?
-Pas de bonbons.
-Pas de chocolat?
-Pas de chocolat.
-Pendant trois semaines?
-Pendant trois semaines.
-...
-...»
Léolio et Kurapika ne s'attendait pas à ce que Kirua réagisse très bien. Mais à ça ils ne s'y attendaient pas.
-« Ah. D'accord. Je vais me coucher.» Répondit le jeune garçon.
Les deux observèrent Kirua partir d'un pas trainant.
-« Se coucher? Mais il est 11h du matin! Protesta Léolio.
-Laisse-le. Je crois qu'il a besoin de rester seul un moment.» Répondit Kurapika.
L'amour de Kirua pour les sucreries dataient de longtemps. Très longtemps. Dès qu'il avait eu l'âge d'avaler autre choses que du lait, il s'était mit à manger des bonbons.
-« Attention, Kirua! Tu vas avoir des caries!»
On lui disait ça tout le temps. Mais il n y croyait pas. Il continuait de se goinfrer des bonbons et il n'avait pas de caries. Jusqu'à ce jour.
La marque des ténèbres étaient sur cette date.
1ère semaine:
Kirua n'obéit pas très longtemps à Léolio. Cette ordure lui avait confisqué toute ses sucreries. Soi-disant pour ne pas être confronté à la tentation.
Mais Kirua était bien plus malin que ça. Il avait réussit à cacher une boite. Et oui. Kirua est tenace.
Il tira l'ultime boite qu'il avait réussit à sauvé des infâmes griffes de Léolio.
Sa main caressa avec délice le contour de la sucrerie. Un gâteau au miel... L'une de ses douceurs préférés.
Il l'attrapa et le mangea.
Mal lui en prit.
Kurapika était tranquillement entrain de lire son livre préféré. Elle avait enfin la possibilité de découvrir ce qui se passera dans le chapitre suivant. Elle tira une autre page, continuant sa ligne à grande vitesse, impatiente de lire la suite.
Elle aimait lire. Sentir l'odeur du papier, entendre le froissement des pages qui glissaient dans sa main, se plonger dans une histoire palpitante qui lui permettait à chaque fois de penser à autre chose que sa vengeance!
Tout ça, était ce qu'elle adorait.
Mais le petit plaisir solitaire de la blonde s'arrêta d'un coup lorsqu'elle entendit un hurlement sauvage de douleur retentir dans tout l'appartement. Les voisins allaient être content, tient.
Kurapika se leva d'un bond et se précipita vers la chambre de Kirua. Elle l'ouvrit s'attendant au pire et trouva un ex-assassin affalé sur le sol, roulant dans tout les sens se mettant une main sur la joue criant des: « Aïe, aïe, aïe!»
Kurapika trouva un gâteau au miel à moitié mangé. L'objet du crime était là.
-« Mais tu sais, c'est tellement dur!
-Je sais, je sais... Dit Kurapika tentant de calmer Kirua.
-Je ne suis pas habitué à ça, moi! Devoir me passer de chocolat!
-C'est horrible, oui...
-Et puis Léolio... On aurait vraiment dit que ça le faisait marrer! Il se moque de ma souffrance.
-C'est vrai qu'il a manqué de compassion... Mais je suis là pour te soutenir, tu sais...
-Oui... Heureusement que tu es là, Kurapika.» Termina Kirua en se serrant un peu plus contre Kurapika qui raffermit sa prise.
Hé, Hé... Kurapika est entrain de me faire un câlin, à moi tout seul... Si Gon voyait ça, il serait vert de jalousie... Avoir une carie ça peut avoir du bon, finalement.
Kirua est diabolique.
2ème semaine:
Kirua observait d'un œil noir l'objet du démon devant lui. C'était rouge. Le rouge c'est diabolique, non? Les yeux de Kurapika devenaient rouge lorsqu'elle était en colère. Le sang, aussi est rouge, Tout ça prouvait que le rouge était décidément une couleur infernale.
C'est pour ça que Kirua foudroya du regard la pomme rouge qui se tenait devant lui.
-« Si tu as tellement envie de grignoter quelque chose, mange une pomme!»
C'était ce que lui avait dit la blonde lorsqu'il lui avait dit qu'il avait faim.
-« Dis, Kirua tu vas la manger cette pomme?» Demanda innocemment Gon.
Kirua foudroya son meilleur ami du regard lui signifiant clairement qu'il n'était pas du tout de bonne humeur.
Gon choisit le repli stratégique.
3ème semaine:
Kirua se dit qu'il n y avait plus qu'une semaine à tenir. Il avait courageusement tenu deux semaines.
Il n'allait pas se jeter par la fenêtre maintenant.
-« Vous croyez qu'il va bien? Demanda Léolio, vaguement inquiet en sentant les mauvaises ondes qui provenaient de Kirua.
-C'est presque fini. Dès que sa carie sera guérie, il retrouvera la forme.» Assura Kurapika.
La troisième semaine finit par passer.
Kirua se leva ce matin, en sentant que c'était une bonne journée sans se rappeler de pourquoi exactement.
Il regarda le calendrier à sa droite et crut qu'il allait exploser de joie.
C'était fini. Sa carie était guérie. Il pouvait remanger des sucreries.
-« Vous savez, finalement je crois que je vais me calmer un peu.» Dit Kirua.
Kurapika, Léolio et Gon l'observèrent avec curiosité.
-« Te calmer? Demanda Gon.
-Oui. Avec le chocolat. Finalement, ça ne me manque pas tellement. Je peux faire sans.»
Les trois n'en croyaient pas leur oreilles. Kirua n'aimait plus le chocolat? Non, impossible... A d'autres.
Léolio se tourna vers Kurapika.
-« Tu vois? Ces trois semaines l'ont rendu complétement frappa-dingue.»
Kirua fit soudain un gargantuesque sourire.
-« POISSON D'AVRIL! Quoi on n'est pas le 1er avril? Bah pas grave. Vous y avez crû, hein? Non mais et puis quoi encore?» Cria t-il avant de se jeter sur une boite de chocolat.
BCI: Voilà! En espérant que ça vous a fait rire.