Bonjour/bonsoir tout le monde. Je vous présente Instinct de survie. Je n'ai pas encore écrit la suite, je ne sais pas comment les choses vont tourner ou si même il y aura une suite. Ça fait un moment maintenant que ce début d'histoire traîne sur mon ordinateur alors j'ai finalement décidé de le publier. Voilà je vous souhaite une bonne lecture, enfin j'espère.
Il fait nuit, tout le monde est endormis, je glisse dans mes chaussures et récupère une couverture avec de l'eau et de la nourriture. Je me glisse à travers le camp sans réveiller personnes. Ils sont ma famille, mon père, mes frères et ma sœur. Notre mère est morte quand tout à commencer, elle n'a pas supporté toutes ses personnes mortes et revenu à la vie, elle a alors décider de se mettre une balle dans la mâchoire, nous abandonnant. Mon père à changer, il n'est plus celui qui nous a élevé, qui nous à border et nous raconter des histoires. Il a perdu toute humanité. Et c'est ce qui me fait peur, mes frères l'ont suivis dans sa folie et sa paranoïa. Ma sœur, encore trop jeune et innocente ne s'en rends pas compte, elle à une confiance aveugle pour lui. Je l'avais aussi, jusqu'à ce qu'il ne laisse plus aucune chance au être humain après ce qui mets arrivé. Il tut chaque être humain, sans savoir leurs noms, qui ils sont, s'ils sont comme nous ou non. Il ne leur laisse plus aucun choix. Je ne suis pas comme sa, je ne peux pas le laisser faire sa.
Je m'approche de l'arbre ou il a laissé l'homme que je l'ai empêché de tué. Si je ne m'étais pas mit entre eux, il serrait mort. Sa ne l'empêche pas de le laisser au soleil sans manger et sans boire, comme un vulgaire cadavre. Il lui a attaché les mains dans le dos, mit un bâillon et l'a entouré lui et l'arbre d'une chaîne. Je ne peux pas laisser ça arrivé, je m'approche doucement de lui pour ne pas lui faire peur et pour qu'il n'attire pas l'attention sur ma famille qui est endormi. Je m'agenouille à côté de lui, il me fusille du regard méfiant. J'allume la petite lampe de poche et la dépose à nos côté ainsi que les vivres que j'ai pris. Je lève lentement les mains vers son visage, pour lui enlever les cheveux de devant ses yeux, il s'éloigne, ne voulant pas que je le touche. Je soupire et prends la couverture, je l'enroule autour de lui et lui sourit gentiment.
-Je... je ne vais pas te faire de mal. Pas moi. J'ai de l'eau et... de la nourriture. Je vais enlever le bâillon, si tu cries, je ne pourrais plus rien faire pour toi. Alors reste silencieux.
Il ne bouge pas, continuant à me regarder les yeux plisser. Je soupire sachant que je n'aurais pas plus de communication de sa part pour l'instant. Je peux comprendre, moi-même je n'étais pas très expressive. Je secoue la tête au souvenir désagréable et frotte mon bracelet en cuir pensivement. Revenant à moi, je lève les mains à nouveau vers l'homme assit en face de moi, il reste encore plus méfiant. Mes mains effleurent et descends le bâillon à son cou. Il ne dit, sachant qu'il n'y aurait aucune chose positive pour lui s'il se met à hurler. Il pourrait ameuter les morts et ma famille. Je ne sais pas ce qui est franchement le pire. Je prends la bouteille d'eau et l'ouvre, je l'approche de sa bouche qui reste définitivement fermer. Je soupire m'affalant sur mon cul, le regardant triste.
J'aimerais le libéré qu'il rentre d'où il vient, il a peut-être lui aussi une famille. Mais je ne sais pas qui il est, je ne sais pas ce qu'il peut nous faire une fois libre. Il pourrait partir, je penserais que j'ai fait une bonne chose. Puis quelques jours plus tard on se retrouverait tous mort et même violé part lui et son groupe. Je frotte à nouveau mon bracelet, les larmes me montant aux yeux. Je ne devrais plus penser à ce qui est arrivé, c'est passé, ses enfoirées sont tous morts, ils ne pourront plus jamais me faire de mal. Je me souviens de leurs vies s'échapper de leur yeux, alors que je plantais mon couteau dans leurs gorge.
-J'ai vécu des choses affreuses, j'ai commis des actes horribles. Malgré ça je n'abandonne pas les humains, je n'abandonne pas les êtres humains et l'espoir que j'ai pour nous. J'aurais pu laisser mon père et mes frères te tuaient, si facilement comme si tu n'étais qu'un de ses autres morts qui déambule. Je me suis imposé pour toi, alors s'il te plaît ne gâche pas tout en te laissant mourir.
Il fallait que sa sorte, je devais le dire à voix haute. Je le regarde suppliant, voulant qu'il m'écoute et change d'avis. Je sais qu'il a faim et qu'il a soif. On est tous affamé et je vais me casser le cul à lui ramener ce qui pourrait servir à ma petite sœur. Elle en sûrement plus besoin que cet ingrat à qui je sauve la vie et qui m'envoie baladé quand je lui ramène a mangé et a boire en pleine nuit, alors que je n'ai ni le droit ni l'obligation. Comment ose-t-il ? Sérieusement j'en ai marre de ses humain a la con, un mort aurait accepté mon cadavre lui au moins, je suis trop généreuse et trop conne aussi.
-Qui me dit que tu n'as pas mis du poison ou de la drogue à l'intérieur ?grogne-t-il dans un chuchotement.
Donc il parle ! Il ne sait pas dire que des insultes et menace de mort. Je roule des yeux à sa suspicion. On n'aurait pas attendu aussi longtemps, nous ne sommes pas si con et désespérait que sa. Je prends la bouteille et en prends plusieurs gorgées. Je me remets à genoux et l'approche de ses lèvres, il les entrouvre et je fais couler de l'eau petit à petit pour qu'il puisse boire sans s'étouffer. Il ferme les yeux, appréciant le liquide qui coule dans sa gorge. Je la ferme et essuie l'eau qui coule sur ses lèvres avec mon pouce et le glisse entre mes lèvres.
Je prends la barre de chocolat, enlève le papier et le tends vers ses lèvres. Il refuse, me regardant dans les yeux, part défis. Je prends une boucher franche et gémis au goût du chocolat, ça faisait tellement longtemps. Je le savoure malgré moi, le laissant fondre sur ma langue et l'avalant lentement. Merde, c'est tellement bon. J'ouvre les yeux, le regardant fixer mes lèvres, se léchant les siennes. J'emmène la barre de chocolat entre ses lèvres, il croque dedans et ferme les yeux. Savourant comme je l'ai fait, le morceau qu'il vient de prendre. Je continue jusqu'à ce qu'il l'a fini.
Le dernier morceau glisse entre ses lèvres, mes doigts s'y attardant. Je ne sais pas pourquoi je deviens tout à coup fasciner part ses lèvres, sa langue nettoyant mes doigts du chocolat. Merde reprends-toi putain à quoi tu joues ? Tu deviens folle Violette. Je secoue la tête et me lève, ramassant la lampe et m'en vais. Je m'arrête, net. Je n'ai pas remis le bâillon. Je fais demie tour et m'approche lentement sans le regarder, le visage rouge. Heureuse qu'il fasse sombre et qu'il ne puisse pas voir mon visage dans ses circonstances.
Je me remets à genoux devant lui, je déglutis et le regarde dans les yeux, je peux voir ses pupilles dilatées et sa mâchoire serrée, il me déteste, totalement. S'il ne serrait pas attaché, il me tuerait sûrement à mains nues a ce moment même. Je me suis peut-être trompé à son sujet. Cet homme est peut-être dangereux. Mais pourquoi ne le serait-il pas ? Après ce que ce monde est devenu ? Il le faut. Les gens comme moi ne survive pas longtemps. Mes mains frôlent à nouveau ses joues mal rasées.
-Détache moi, chuchote-t-il.
-Je ne peu pas. Je suis tellement désolé.
-Détache moi, dit-il plus fort.
Je le regarde désoler et lui remets le bâillon entre les dents. Je comprends le salope qu'il me lâche mais je n'ai pas le choix. Je regarde ma couverture quelques secondes mais décide de le lui laisser. Je me lève, éteins la lampe et me précipite dans ma tante, m'allongeant sur mon lit de fortune. Je serre ma veste autour de moi pour ne pas avoir froid. Ma naïveté va me perdre et me faire tuer. Ça a failli arriver une fois. La prochaine fois sa ne me pardonnera pas. Je frotte mon bracelet, les yeux fermés, les souvenirs me frappant comme les lames tranchant ma peau.
-Violette !hurle mon père.
Je me redresse dans un sursaut, en plein cauchemars, me demandant s'il m'a vraiment appeler ou si tout cela ne faisait partie que de mon inconscient. Je frotte mon front et sort de ma tante pour vérifier. Quand une poigne attrape mes cheveux violemment me faisant crier et monté immédiatement les larmes aux yeux. Mon père me traîne jusqu'à l'arbre où est toujours attaché l'homme. La couverture en moins et le regard fou de rage. Fixant mon père et m'ignorant totalement. L'homme qui m'a élevé me jette au sol, mon bras touche en premier le sol au coude sachant que je vais avoir un bleu plus tard. Je me redresse, m'asseyant. Les jumeaux, arrivent leur arme à la main prêt à agir. Voyant que se n'est que moi, ils me regardent, me jugeant sans savoir ce que j'ai bien pu faire de si terrible.
-Tu lui a donné nos provisions ?
-C'était quelques gorgées d'eau et une barre de chocolat...
-Plus une couverture ! Tu l'as sucé aussi ?
-Comment os...
Sa main entre en contact avec mon visage avant même que je puisse finir mon mot. Je sens ma lèvre se fendre quand l'alliance de sa main gauche me frappe. Le sang coule sur mon menton, je le regarde les larmes aux yeux et recule, rampant au sol comme une simple gamine effrayait part la présence de son père. Je devrais me relevée, le confronté, mais sa ne servira à rien, à part plus de mon sang à l'extérieur de mon corps. Ce n'est pas la première fois qu'il s'en prend à moi physiquement depuis que maman est morte.
-Attachez là à ses côtés.
Mes frères ne réfléchissent pas. Robbert se dirige vers moi et m'attrape, je ne me débats pas, pliant sous ses mains. Greg maintient l'homme contre l'arbre pour qu'il ne bouge pas. Mon père braque son arme sur la tête de l'homme capturé. Je m'attends à tout moment que son cerveau finisse sur le tronc mais ce moment n'arrive à aucun moment. Non, peut-être pour plus tard, mon père ne peut pas avoir récupéré son humanité juste en quelques secondes. La chaîne compresse ma poitrine, s'enfonçant dans ma chair m'empêchant de respiré. Ils laissent mes mains libres ainsi que ma bouche. Parce qu'ils savent que je ne pourrais pas faire grand-chose et que je n'ai nulle part ou aller.
Ils s'en vont nous laissant ici. Je crache le sang au sol et renifle, fermant les yeux, appuyant ma tête contre l'arbre. Merde, les conséquences on était douloureuse. Je ricane étendant mes jambes devant moi, sans pouvoir faire quelques choses de plus. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas fait comme ma mère. Quand l'on voit ses proches devenir des monstres, l'on ne devrait pas continuer à vivre auprès d'eux. Je n'aurais pas du continué à me battre. Qu'est ce que je raconte, qui va s'occuper de ma petite sœur, qui va s'occuper de cette gamine de six ans ? Personne. Je pourrais m'enfuir, chercher un autre groupe, prendre ma sœur avec moi et chercher un endroit sur pour nous.
La seule solution, demander de l'aide à l'homme installé à mes côtés, quand je me tourne pour le regarder, je remarque qu'avant mon arrivée, mon père s'est occupé de lui. Sa joue est entrain de noircir ainsi que son œil et il n'a plus de bâillon. Il est toujours en vie c'est déjà sa. Je ne sais pas pourquoi il ne l'a pas encore fait. Ça me perturbe, il doit avoir un plan derrière la tête. Ce qui n'est pas bon. Ma lèvre continue de saigner abondamment, heureusement que je ne crains pas le sang.
-Bon, j'avoue ne pas avoir était très maligne, dis-je.-Il ne réponds pas.- J'aurais du te relâcher.
-C'est trop tard maintenant.
-Non sa ne l'est pas.
-Vraiment Houdini et tu vas faire comment ?
-D'abord tu dois me promettre quelque chose.
-Je ne te dois rien.
-La liberté contre ma survie.
-Pour que tu me trahisses dès que ce connard à une couille de travers.
-Non, je le tuerais s'il tente quoi que se soit.
-Tuer ce gars toi ? Pourquoi ?
-Ma petite sœur.
-Et les deux gamins.
-Ils sont perdus. Ils sont trop en confiance.
-Tu propose quoi ?
Je me rapproche un peu de lui, glissant derrière les chaînes les sentant appuyer contre mes cotes. Je remonte mes jambes vers moi et avec ma main droite je prends mon couteau, glisser dans ma ranger. Je lui montre le que je peux libérer ses mains. Je m'écarte un peu et le regarde m'analyser. Je fais un plan rapide dans ma tête avant de lui proposer.
-On va attendre cette nuit, je libère tes mains, je me glisse en dehors de ses chaînes. Je vais chercher des vivres et ma petite sœur, je reviens pour te libérer et on s'enfuit.
-Pour aller ou ?
-Tu... tu n'as pas de groupe ? Quelque part où aller ?
-Pas sans mes armes.
-Je les ramènes.
-Donc tu vas t'échappai, porter des armes, des vivres et mes armes. Tu n'y arriveras jamais gamine.
-Je ne peux pas te relâcher avant.
-Pourquoi pas ?
-Tu risquerais de nous abandonné ici.
-J'ai plusieurs dettes envers toi.
-C'est une promesse ?
Il grogne. Je hoche la tête et devient nerveuse et impatiente d'être à ce soir. J'espère que tout va se passer comme prévu.
