Titre: Un monde dangereux
Rating: M
Genre: Supernatural, drama, romance
Disclaimer: La plupart des personnages ne m'appartiennent pas, à part certains que j'ai complétement inventé.
Note: Voici ma première fanfiction, et pour une première elle risque d'être bien longue. Il faut dire que j'adore cette série, l'ayant vu au moins trois fois. Je ne sais pas encore comment tout cela va se terminer, mais je ferai de mon mieux pour l'écrire. Il est possible qu'il y ait quelques fautes d'orthographes, même si j'ai relu deux fois le chapitre, ne m'en tenez pas rigueur par pitié.
Je vous souhaite une bonne lecture
Que s'est-il passé pour qu'on en soit arrivé là ? John est allongé à mes cotés, dans la neige devenue écarlate, les yeux ouverts fixant le vide et le corps couvert de brûlures noires...
Chapitre 1
- John ! Je m'ennuie !
- Sherlock, tu viens de résoudre une enquête des plus durs hier soir, ne peux-tu pas prendre une pause, et me laisser me reposer.
Je pris mon violon, et commença à torturer l'instrument. « Sherlock ! J'aimerai pouvoir dormir ! » John monta dans sa chambre d'un air énervé. Ces derniers temps il se reposait beaucoup, et je n'arrivai pas à savoir ce qu'il se passait, bien sûr il y avait des indices : des vêtements troués, brûlés par des substances corrosives ou bien à cause de frottements, sûrement une bagarre, mais il ne semblait pas avoir de nouvelles blessures ce qui était vraiment étrange. J'avais bien essayé de lui demander dans quelle affaire il était impliqué, mais il détournait à chaque fois la conversation, fuyant dans des propos incohérents. Comment était-il possible que je n'arrive pas à trouver ? Avec un peu de distance, je le compris plus tard ... Il dormait de plus en plus, exténué par des actions que je ne connaissais pas, mais ce soir j'en étais sûr il allait sortir, je ne pouvais pas déduire ce qu'il faisait, mais quand bien même je pouvais le découvrir en le suivant …
Un bruit de frein résonna dans la rue, puis la sonnette tinta, Mrs Hudson qui ouvrit. Un bruit de pas familier se fit entendre dans les escaliers … c'était Lestrade. Encore un crime ennuyeux qu'il n'arrivait pas à résoudre.
- Sherlock, j'aurai besoin de votre aide sur une enquête.
- Ennuyeux...
- Ne dites pas ça. Un homme assassiné et retrouvé dans un parc, les causes de la mort sont dû à un coup porté à la base de la nuque à l'aide d'un objet. Il en a résulté un trou rond, cependant il n'y a eu que très peu de perte de sang autour de la blessure.
- Ennuyeux... quoique, cela pourrait me distraire un peu.
Letrade regarda autour de lui, d'un air hasardeux, je savais ce qu'il cherchait ou plutôt qui.
- Où...
- John est dans sa chambre en train de se reposer.
- Je vois... Il n'est pas très en forme ces temps-ci. Faites attention à lui.
Ah, lui aussi l'avait remarqué, mais il ne savait pas non plus pourquoi, cela se voyait à ses mimiques faciales.
- Humm... le corps est à la morgue, je vais aller le voir. Pourrez-vous m'envoyer l'adresse du lieu du crime et du domicile de la victime, je m'y rendrai ensuite.
Lestrade approuva d'un hochement de tête. Et après avoir enfilé son long manteau, Sherlock s'engouffra dans le froid d'hiver, remontant son col pour se protéger du vent.
Il faut que je termine vite cette affaire, et découvre ce que John me cache...
Le taxi me déposa devant le bâtiment où se trouvait la morgue, et comme à son habitude Molly m'accueillit dans la pièce avec un grand sourire. Je savais ce qu'elle me voulait, mais ça ne m'intéressais pas. Les sentiments... Je ne voyais pas pourquoi les gens se tracassaient avec de tels sornettes, cela ne les rendaient que plus stupides et méprisables. Je lui demandai de me montrer le corps, elle le découvrit de son drap, me présentant les différentes traces et blessures se trouvant sur le corps.
Un homme de 27 ans, d'après ses mains il travaillait dans un garage, un reste de cambouis était imprimé sur sa paume. Il était plutôt pauvre, et venait récemment de faire une ballade dans une forêt pas très loin de la ville à en juger par ses chaussures. Des feuilles d'érables se trouvaient à l'intérieur, et de la boue recouvrait ses semelles. Soudain, Molly interrompit le fil de mes pensées, me demandant où était John. Encore cette question ! Les gens ne pouvaient-ils pas utiliser leur faible QI pour le deviner.
« Il se repose... Pouvez-vous m'apporter les affaires de la victime ?»
Molly acquiesça, et m'apporta plusieurs sacs plastiques, l'un contenant un vieux téléphone dont il ne devait se servir que pour contacter ses clients, un autre son portefeuille rempli de cartes de fidélité et de quelques pièces et billets. Je pris son portable, le répertoire était presque vide, ne contenant que le numéro de quelques clients et de membres de sa famille, pas de femme, ni d'enfant, il était célibataire depuis longtemps et ne voyait pas beaucoup de monde en dehors de son boulot. Revenons-en au corps, contrairement à d'autres hommes, il ne médisait pas sur sa vie minable au travers de verres d'alcool, non ses jambes étaient musclés et d'après l'état de ses baskets, il devait faire de la course à pied. La blessure à la tête était inquiétante, mais on voyait des traces révélant que cette blessure avait commencé à cicatriser, il n'était sans doute pas mort à cause de celle-là. La raison de la mort devait-en être toute autre. Des traces de griffures parsemaient ses avant-bras, son torse et son cou. Il y avait aussi quelques morceaux de peaux sous ses ongles, blessures défensives ? Quelque chose était bizarre, aucune des blessures sur le corps ne pouvait expliquer sa mort.
« Qu'est ce qu'on révélaient les analyses sanguines ? Je demandai à Molly,
- Rien d'anormal, le taux d'alcoolémie était en dessous du seuil, je ne pense pas qu'il ait bu, et aucune traces de drogues et d'autres stupéfiants dans son sang ».
J'acquiesçai de la tête et sans lever les yeux du corps lui demandais ce qu'avait donné l'autopsie.
« Son foie est en bon état, il ne semblait pas fumer. Il présente quelques hématomes sous-duraux, mais ce n'est pas la cause de la mort, rien d'autre à part ça. Me répondit-elle avec un haussement d'épaules.
- Intéressant ... » Sur ces mots, je sortis de la morgue, regardant mes messages, je souris, John s'était réveillé et me demandait où j'étais passé. Je lui textai: « Affaire, sorti. SH. »
Le froid de l'hiver me gela, il n'allait pas tarder à neiger, quel problème. Je hélai un taxi, me dirigeant vers la scène de crime. « Il faut que je me dépêche si je veux pouvoir intercepter John avant qu'il ne parte ».