Hey! Me revoilà dans une nouvelle fiction et totalement différente que la première! Dans Free Daemon il y a mes hypothèses sur One Piece, mais là je tente pas le moins du monde de trouver des réponses au manga X). Cette fiction est du n'importe quoi, mais j'espère que vous aimerez tout de même ^^
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Sur une petite île sans histoire, une jeune fille âgée de seize ans préparait son sac. Cette demoiselle était assez jolie. Atteignant les un mètre soixante-cinq, elle avait des cheveux rose bonbon lui descendant jusqu'au bas du dos. Ses traits faciaux étaient finement dessinés, et une paire de magnifiques yeux bleus complétaient ce mignon minois. Bien que la nuit fût bien entamée, la jeune fille était vêtue de vêtement de jour, c'est-à-dire un débardeur noir s'arrêtant à mi- ventre, d'une jupe en cuir, sans oublier des bottines noires. Cette tenue lui donnait un style gothique.
Alors que la Rose remplissait encore son sac en jean des quelques bricoles qui lui appartenaient, elle se retourna vers deux jeunes filles qui l'observaient en silence. Puis en même temps que des larmes commencèrent à ruisseler sur leurs visages, les trois jeunes filles s'étreignirent.
-Vous me manquerez vous deux, souffla la rose entre deux sanglots.
-On se reverra Maru, dit l'une d'entre elles atteignant facilement les un mètre soixante dix, ce qui par conséquent lui faisait dépasser d'une tête la dite Maru. Cette grande jeune fille avait de magnifique cheveux argentés courts, et une taille de guêpe. Malheureusement pour elle, une balafre lui barrait l'une de ses joues.
-Je suis totalement d'acc avec Steff. On se reverra, dit à son tour la dernière miss présente. Cette dernière, quant à elle, avait une chevelure corbeaux, de magnifique yeux verts émeraude et un teint chocolat. Mais le plus surprenant chez elle, était son accoutrement. Elle portait une grenouillère orange, avec une capuche ayant des oreilles de lapin.
- Oui, attendez-moi. Lili, Steff, je vous promets de me presser.
-T'as intérêt, s'énerva la dite Steff étant la plus grande, je te rappelle qu'il te reste plus que six mois à vivre si t'arrives pas à cuisiner Trafalgar Law !
Dans un rire cristallin étant destiné à son amie ayant un fort caractère, Maru mit fin à cette étreinte avec un pincement au cœur. Puis la Rose attrapa son sac en jean reposant sur l'un des lits superposés qui était le sien. Elle mit sur l'une de ses épaules une bandoulière du sac, et alla près de l'unique fenêtre de la pièce. Maru ouvrit à la volée cette dernière, où les rideaux furent happés par le vent du soir en direction de l'extérieur. La Rose offrit un dernier regard à ses amies, laissa couler une larme sur sa joue, puis glissa le long de la gouttière fixée sur le mur.
Au bout de sa glissade, elle se ramassa lamentablement sur le sol, mais se releva avec empressement. La jeune fille entendit de là ou elle se trouvait le soupir d'exaspération de son amie Steff et le rire de Lili très mal étouffé. Après tout, la Rose était connue pour avoir deux pieds gauches. Par la suite, Maru se retourna une dernière fois vers la vieille bâtisse qui l'avait accueillie pendant plus de douze ans, et regarda avec amertume la pancarte fixée sur l'un des murs, où il était écrit en gros : Orphelinat.
La Rose détestait ce lieu, correspondant plus à une seconde salle aux enchères humaines pour elle. Mais ne vous méprenez pas, elle ne classait pas tous les orphelinats comme tel. Seulement celui où elle résidait. La directrice des lieux était le diable en personne. Cette femme était la parfaite caricature d'un tortionnaire, ou d'un diable à la queue fourchue s'amusant à piquer de sa fourche les humains. La responsable de cet orphelinat était toujours habillée d'un vieux tablier bien usé et coiffée d'un chignon bien trop serré. Sa vieille manie de croiser constamment ses bras exaspérait Maru, et le tout était complété par un imposant grain de beauté sur le menton, ce qui lui valait le surnom de vieille pustule par tous les enfants qui résidaient dans l'orphelinat.
Cette vielle peau avait aussi comploté dans l'ombre un trafique avec les potentiels parents adoptifs fortunés, prêts à payer très cher pour avoir une mignonne et gentille petite tête dans leurs maison les appelant maman et papa. Généralement les plus attachants et mignons mômes ne restaient pas longtemps cloîtrer entre les murs de la vieille sorcière tenant l'orphelinat. Maru aurait put rapidement y partir. Elle était arrivée jeune, et en bonne santé. Le seul bémol fut son mauvais caractère qui faisait fuir plus vite que la peste les parents adoptifs. Quant à ses deux meilleures amies, Steff était quand à elle la fille d'un pirate, et une vilaine balafre sur le visage répugnait la plupart des adultes venus adopter. Et pour finir, Lili pour sa part était arrivée "vieille". Vieille correspondait à douze ans. A douze ans, s'était apparemment de la mauvaise marchandise, un enfant bien trop vieux pour avoir sa chance.
Ainsi, s'est dans un soupir accompagné de tristes pensés assombrissant son esprit que Maru débuta son errance dans la ville. Si je vous disais qu'elle avait un plan précis en tête, cela serait un mensonge. Ses idées étaient toutes confuses, et pour cause en deux jours son destin fut scellé. Si elle n'agissait pas rapidement dans six mois elle mourrait! Egalement dans six mois, elle gagnerait un an de plus. Tout en continuant sa route, à cette heure bien avancée de la nuit, on pourrait croire que la Rose pouvait être inquiète, ou bien penser qu'elle ferait une mauvaise rencontre. Mais il en était tout autre. Maru était ravie, heureuse, épanouie.
Sans se rendre compte, la jeune fille se mit à courir sous le clair de lune, illuminant dans la pénombre sa fine silhouette. Elle devait se dépêcher! Pustule découvrirait rapidement son absence au petit matin, lors du petit déjeuner. Maru souhaitait évoluer par étape dans son périple. La première chose à faire était de trouver un moyen de quitter cette île. Pour cela rien de mieux qu'aller au port, se trouvant malheureusement de l'autre côté de l'île, et d'embarquer sur un bateau.
Mais même si la Rose parvenait à atteindre le port en question, réussirait-elle à embarquer sur un navire pour la simple cause qu'elle était assez restreinte niveau budget. Dans l'une des poches de son sac se trouvais cinq milles berrys. Très peu en somme pour s'aventurer sur les mers. Malgré tout, elle ne semblait pas accablée. De toute façon déjà que cette Rose était une parfaite tête brûlée, le fait qu'il ne lui reste que très peu de temps à vivre rajoutait une couche à son caractère intrépide. Si elle devait mourir, hors de question qu'elle parte avec des regrets! Durant le peu de mois lui restant, Maru tenterait le tout pour le tout.
Ainsi, l'adrénaline qui faisait battre son cœur à tout rompre donna la force à Maru de marcher toute la nuit, et donc d'arriver à l'aurore sur le port de l'île. Fatiguée, la Rose s'accorda une petite sieste sur l'un des bancs de la cité. Elle s'affala sur le premier qu'elle croisa, et sombra rapidement vers le pays des songes. Une heure plus tard, la jeune fille se réveilla à l'aide une douce froide. La rose se redressa d'un bond, et trempée de la tête aux pieds.
-Dégage de là! beugla devant elle une jeune femme rousse au décolleté ravageur tenant entre ses mains un seau qui dut quelques instants plus tôt contenir l'eau avec laquelle fut arrosée Maru.
-Dégage, hurla de nouveau la femme aigrie.
Sans plus attendre, Maru se saisit de son sac contenant les quelques biens qui lui appartenaient étant également trempés, et d'un pas rapide, tout en marmonnant des insultes s'en alla. Alors qu'il ne devait être à peine huit heures du matin, un soleil de plomb frappait sur la tête Rose et des quelques lèvent-tôt. Cela n'était pas plus mal, au moins sécherait-elle vite et éviterait d'attraper une mauvaise grippe.
Déjà épuisée de sa journée qui s'entamait à peine, Maru se dirigea de suite vers les quais. Durant une quinzaine de minutes, elle regarda d'un œil sceptique les équipages qui se préparaient au départ. Très peu lui inspirèrent confiance. Le temps lui avait beau être précieux, se n'était pas pour autant qu'elle embarquerait sur le premier navire venu, où elle aurait plus de quatre-vingt-dix pour cent de malchance de se faire violer au bout du deuxième jour.
Laissant son regard dériver sur les membres d'équipage de chaque navire, un fin sourire apparut sur son visage en voyant au loin un bateau dirigé par une femme. Sans plus attendre, Maru alla dans la direction de cette dernière. Quand la jeune fille se fraya un chemin entre les gros gaillards la dévisageant, elle crut vomir en sentant la puanteur que ses hommes appartenant à l'océan dégageaient. Une fois auprès du capitaine se trouvant avec les jambes ballantes sur la rambarde, Maru prit plaisir à l'observer attentivement.
Celle qui commandait d'une poigne de fer ce navire était peut-être âgée d'une trentaine d'année. Le capitaine du navire était habillé d'un pantalon bouffant bleu marine, d'un chemisier blanc, et d'un bandeau vert retenant ses courts cheveux bruns. Sans crainte, et d'une voix forte et assurée Maru prit la parole.
-Hey! interpella la jeune fille à la chevelure Rose, tu veux bien me prendre à ton bord jusqu'à ta prochaine escale?
De longues secondes s'écoulèrent dans un silence de plomb, brisé soudainement par le rire cristallin de la brune, et de celui gras de son équipage. Larme à l'œil, le capitaine du navire descendit d'un bond auprès de Maru s'étant empourprée après que l'on se soit moqué ouvertement d'elle.
-Tu plaisantes gamine? l'interrogea la femme dans la trentaine tout en posant l'une de ses mains sur l'épaule droite de Maru.
-Non! contesta froidement Maru, je dois quitter cette île au plus vite.
-Ha! Donc nous avons là une petite fugueuse. Qu'est qui s'est passé pauvre chou? Maman et papa n'ont pas cédé à ton dernier caprice.
-Arrête cela tout de suite! Je te demande simplement si tu peux me prendre à ton bord?
-Et pourquoi ferais-je cela, questionna la brune un sourcil levé.
-J'ai de quoi te payer.
-Vraiment? Et combien mon chou?
-C'est quoi ton prix, s'empressa de demander Maru. Comme-ci j'allais te le dire. Je n'ai pas l'intention de te laisser m'arnaquer, pensa la Rose.
-Mmh, je dirai 4 500 berry tout rond.
-Trop cher, argumenta la jeune fille, il me faut au moins garder 2500 dans ma poche, pensa Maru.
-Et bien passe ton chemin, mon chou.
-Mai-
-C'est elle!
Avant même de pouvoir finir sa phrase, Maru reconnut la voix rayée et atrocement aiguë pour les oreilles de Pustule. La directrice de l'orphelinat était accompagnée de gardes, et bien décidée à ramener la Rose. N'ayant plus le choix, Maru fouilla rapidement dans son sac et trouva sa maigre bourse de berry. A toute vitesse, la Rose fit ses comptes et donna 4500 berry à la brune. En pensant pouvoir remettre ce qui lui restait dans son sac, Maru fut surprise de voir son poignet saisi et qu'on lui reprenait sa maigre bourse d'argent.
-Maintenant s'est tarif total, mon chou.
-Arnaqueuse.
-Merci du compliment, s'amusa la capitaine pirate, allez ! Monte gamine, sinon grand-maman va venir te chercher.
-C'est pas ma grand-mère, vociféra Maru, c'est Pustule!
-Haha, je prends note. Maintenant embarque, finit de dire la brune tout en gratifiant la Rose d'une fessée pour qu'elle aille plus vite.
Maugréant de ses insultes inaudibles, la jeune fille obéit et s'empressa de passer la passerelle menant sur le pont rapidement suivie du capitaine et de ses hommes. Hurlant des ordres à touts vents, la brune s'activa à diriger les manœuvres pour prendre le large, et bien sûr son équipage les effectua sans broncher et rapidement. Dans un coin, faisant tout son possible pour se faire oublier, Maru regarda d'un air rêveur l'île sur laquelle elle avait vécu une grande partie de sa vie. Tandis que l'île que venait de quitter Maru devenait au fil du temps un simple point noir sur la ligne de l'horizon, et que le calme revenait sur le navire la capitaine des lieux s'approcha de la Rose, avec entre ses dents un cure-dent.
-Bon, maintenant laisse-moi faire comme il se doit les présentations, mon chou. Ici, j'suis pour tous cap'taine Jenny. Et quand je dis pour tous, cela vaut aussi pour toi.
-Je l'avais compris, fit sarcastiquement la jeune fille.
-Ça me rassure, au moins je n'ai pas pris une demeurée sur mon navire marchand.
-Vous êtes des marchands? fit dubitative Maru, vous avez plus la dégaine de pirates.
-Héhé, c'est justement parce que l'on a le tempérament de pirates qu'on arrive à survive sur cet océan qui en est rempli. Bon maintenait dis-moi t'es qui?
-Moi, et bien Oxford Maru et point. Rien à ajouter
-Haha, rien que cela. Et bien mon chou attrape!
Soudainement, Maru reçut en pleine face un balai, un seau et une éponge, mais bien sûr, la Rose aussi empotée qu'elle était, tomba à la renverse en les rattrapant. En ramenant ses yeux sur son interlocutrice, la jeune fille vit que Jenny affichait un rictus sadique lui déformant les traits faciaux.
-Mon chou, fais moi briller le pont avant ce soir. Sinon tu dors avec mes hommes.
Les bras tombants mollement de chaque côté de son corps, Maru regarda les environs tout en désespérant. Le pont était un champ de bataille. Pas une parcelle n'était pas recouverte de l'empreinte d'une semelle crasseuse. D'un pas las, son nouveau jouet de ménagère en main, une serpillière, la jeune fille chercha un point d'eau pour remplir son seau mais ne le trouva pas. Abandonnant, la rose se préparait psychologiquement à passer la nuit la plus longue de sa vie. Elle promettait d'être rude, et se doutait que la plus part des marin du navire devaient ronfler et empester la sueur après une journée entière à transporter des marchandises.
Etant prise dans ses pensées moroses, et se faisant les plus grands scénarios de film d'horreur dans sa tête, la jeune fille ne vit pas une silhouette s'approcher d'elle. Se n'est seulement quand les rayons du soleil n'arrivèrent plus à taper sur son visage, que Maru remarqua la présence d'un jeune homme posté devant elle. Sans aucune retenue la Rose le détailla des yeux. Il était plutôt grand, avait des cheveux bruns lui arrivant aux épaules dont les pointes étaient teintes en blonde. Ce dégradé de couleur lui allait à merveille. Tout comme la plupart des hommes présent, cet étranger portait un simple short et un débardeur gris, laissant voir aisément un tatouage tribal ornant son bras gauche.
-Et bien, commença le brun, ça doit bien être la première fois que je me fais reluquer comme cela, et de la part d'un si jeune bout de femme.
-T'es qui? demanda sans détour le dit bout de femme.
-Et bien, je me nomme Stivy. Second de cette équipage et le jeune frère du cap'taine.
-Tu sais ou j'peux trouver de l'eau pour mon seau?
-Mais bien sûre! Si je peux vous servir de guide mademoiselle, se proposa tel un gentleman Stivy tout en effectuant une courbette étant destinée à Maru.
Par la suite, les deux jeunes gens allèrent chercher se qu'il faut pour nettoyer le pont. Le reste de la journée, Maru fit briller le navire sous tous les angles possibles, avec l'aide du second dont faire cette bessonne ne sembla pas déranger. La compagnie de la Rose lui fut agréable, bien qu'à quelques occasions il dut faire face au sale caractère de la Rose. Alors qu'ils arrivèrent à la fin de leur tâche, la voix un brin énervée de la sœur de Stivy fit frissonner de peur le second de l'équipage:
-Stivy! Pourquoi t'as aidé le chou?!
-Et bien ma chère grande sœur, tu sais très bien que je suis un gentleman, fit sous de grands airs le second de cet équipage.
-Et bien cela ne te dérangeras pas, monsieur galanterie, de céder bien volontiers ta cabine au petit chou rose.
-Ma cabine...? articula difficilement Stivy
-Bien sûr, fit narquoise Jenny, toi tu iras dormir dans le dortoir commun...auprès de Roby.
-Près de Roby...
-Exactement! Maintenant va donc offrir un tour des lieux au chou sur pattes, acheva finalement la capitaine s'en allant avec un fin sourire espiègle accroché aux lèvres tandis que son frère semblait avoir reçu plusieurs coups de masse sur les épaules durant cette conversation.
-Euh, Stivy? l'interpella Maru devenant inquiète pour celui qui semblait être son seul allié ici.
-Viens Maru, ordonna Stivy, je vais te montrer ou tu dormiras.
Sans gaieté, et tout en traînant des pieds Stivy conduit la Rose dans le navire. Quand Maru pénétra dans le navire la première chose qui lui frappa, fut le sol recouvert de moquette rouge carmine. Elle trouva cela étrange, mais ne se focalisa pas longtemps dessus. Après tout chacun ses goûts, pensa t-elle.
Continuant son trajet, la jeune fille fut attristée de voir le second s'assombrir au fil des minutes. Quand ils arrivèrent finalement devant une porte peinte en bleu, le brun s'empressa de l'ouvrir. De l'autre côté se trouvait une pièce tout à fait dans un esprit masculin. Comme dans le couloir une moquette rouge était fixée au sol. Sur un coin il y avait un lit simple n'étant évidement pas fait, et ce dernier faisait face à une petite commode dont quelques sous- vêtements dépassaient.
Mais le comble de la honte pour Stivy, fut un vieux boxer traînant à même le sol. Ce dernier, malheureusement pour le brun n'échappa pas au regard azur de la jeune fille pouffant de rire devant cette chambre.
Empourpré jusqu'aux oreilles, Stivy fit un rapide coup de ménage et enleva de la vue de Maru tout se qui pourrait se retourner contre lui dans un avenir proche.
-T'inquiètes, finit par dire Maru, ma chambre n'est guère mieux. Mes deux amies me grondent souvent pour le bazar que j'y mets.
-Bha tant mieux pour moi, fit gêné le brun en se massant la nuque.
-Au moins, t'es plus bavard maintenant! Pourquoi tu tirais la tête d'un cadavre tout à l'heure? C'est le fait que je squatte ta chambre qui te pose problème?
-Ô non! Que tu sois ici ne me dérange pas! C'est simplement, que...
-Oui, que? l'encouragea à poursuivre la Rose.
-Et bien, ce Roby en pince pour moi, avoua finalement Stivy se mettant subitement à genoux devant Maru, par pitié! hurla t-il, Laisse-moi rester ici Maru! Je ne tenterai rien!
-Mon pauvre Stivy, fit Maru sous un ton faussement peiné, malheureusement pour toi, nous ne sommes que des connaissances. Il serait totalement irresponsable de ma part de te laisser dormir avec moi, une si frêle et faible jeune fille.
Comprenant qu'il ne gagnerait rien, Stivy tenta le tout pour le tout et fit couler les larmes de crocodile s'avérant strictement inutiles. A l'aide du coup de pied aux fesses, Maru chassa de ses propres appartements Stivy et déclara qu'elle résiderait ici jusqu'à nouvelle ordre.
Après en avoir fini avec son nouvel ami, restant tout de même derrière la porte, Maru se précipita sur le doux et accueillant martelas de la pièce n'espérant plus qu'à dormir. Mais malheureusement son caractère d'emmerdeuse professionnelle voulait jouer, ou du moins vérifier une dernière chose. Curieuse, elle passa un bras sous le lit, et trouva le jackpot de Stivy. Elle ramena sa trouvaille jusqu'à elle, puis d'une voix faussement outrée et choquée cria assez fort pour que tout le navire l'entende:
-MISERE! Je viens de trouver quelques revues TRÈS subjectives sous LE lit du SECOND de l'équipage !
Il n'en fallut pas plus à Stivy pour débouler dans la pièce, d'ouvrir un hublot et de jeter tous ses magazines peu catholiques par-dessus bord. Par la suite, le brun voulut bien entendu toucher deux mots à Maru, mais s'arrêta en voyant la Rose déjà endormie, fatiguée par sa longue journée, physiquement comme émotionnellement éprouvante.
Tel un grand frère protecteur, le brun prit une couverture et s'assura en la posant sur Maru que cette dernière n'attraperait pas froid, et dans un soupir passa le pas de porte. Les prochains jours en compagnie de cette jeune fille promettait d'être très intéressants, pensa Styvi. Mais pour l'instant ce dernier avait un plus gros problème sur les bras que les taquineries de Maru. Plus loin dans le couloir, le fameux Roby lui envoyait des baisers de la main. C'était un jeune homme à la forte musculature, le crâne chauve et ne portant qu'un pantalon.
Le chauve s'amusait à rouler ses muscles devant le regard horrifié du second de l'équipage marchand. Le brun, en état de choc, pivota à cent quatre-vingt degrés et se dirigea vers la cabine de sa sœur. Il tenta auprès de Jenny de lui faire suffisamment pitié pour qu'elle l'accepte dans sa cabine, mais cela se solda par un cuisant échec, contraignant Stivy à passer la plus longue et éprouvante des nuits de sa vie.
Une petite review X) ?
