Titre : Je suis Charlie.
Disclaimer : Merci à Eric Kripke pour ces personnages et cet univers.
Personnages : Dean / Cas, très très léger Destiel. Vraiment tout léger.
Note : Voilà, j'ai autre chose en cour, niveau fanfic, sur ce Fandom. Mais j'avais besoin d'écrire ce sujet là. L'attentat du Charlie Hebdo m'a beaucoup marquée. J'ai un peu débarqué de nulle part quand j'ai apprit ça, une fois arrivé à la maison à... 20h/20h30 du soir ? Puis j'ai cogité... Et au moment de dodo, j'ai... cogité... Il fallait que j'écrive que ça sorte. Et alors il en est sorti ceci. Il y a un très léger spoil sur la saison 9... Je passe rapidement dessus mais en fait, on peut peut-être le considérer comme important ce spoil. Donc, voilà...
Mais c'est avant tout une petite pensée, quelque chose à ma façon, suite à ses événements.
J'ai eut l'impression d'avoir le plomb de leurs balles dans les entrailles. J'ai fait en sortent de les en déloger. Après ceci, mon cœur est redevenu plus léger et j'ai pu dormir.
Je vous laisse juger. Merci à vous qui me lisez. =)
Castiel se tenait devant la télé. Stoique. Raide comme la justice. Ses yeux rond. La mer de ses yeux immobile. Gelée. Étendue de glace arctique. Dans la petite boîte face à lui, les images défilent. Les son heurtent ses oreilles, pénètrent ses tympans. L'information gravitent et raclent les parois de sa cervelles.
Statue sinistre.
-Cas ? Alô, ici la t...
-Shh...
Il à bougé. Si si, je vous jure il a bougé. Il a levé un doigt pour faire taire Dean. Puis s'est à nouveau pétrifié. Sa main toujours en l'air.
Éclair qui percute la glace de ses prunelles. C'est un ouragan qui se glisse dans ses veines. Sous sa peau, les artèrent pulsent, le cœur comme un tambour.
Quand le flash-info se termine, il baisse la tête, penche la tête sur le côté, puis relève ses billes immenses sur Dean, tel un hiboux.
-Un crime a été commit.
Il a la même gravité dans la voix que le jour où le chasseur le rencontra. Alors le chasseur tressaille. Tourne la tête pour l'observer sous un autre angle, bouche en forme de o parfait. Cas a du mal à déglutir. Il son cœur se serre. Se révolte. Indignation. Colère.
-Je dois y aller, Dean.
Et Cas s'envole dans un battement de plumes sous l'œil effaré du Winchester.
xxx
Le tel sonne. Une fois, deux fois... S'arrête avant même que Dean décroche. Son of a...Grognement de rage lorsqu'il le voit le destinataire. Son cœur loupe une mesure. La seconde d'après il rappelle.
-Cas ? Cas c'est toi ?!
-Dean ? Je suis à...
-Putain, Cas ! T'es où bordel ! Tu nous à foutu la trouille, vue la tête que tu tirais ! Et puis, je croyait que tu ne devait plus voler !
-Je suis à l'aéroport. Tu peux venir me chercher ?
-Qu'est-ce que tu fou à l'aéroport ? Oh, son of a bitch... J'arrive. Surtout, tu ne bouges pas ! Capiche ?
-D'accord, Dean.
À l'aéroport... Sans rire, l'aéroport ? Haha... Un rire nerveux échappa de ses lèvres pleines et bouffies d'anxiété.
xxx
Je suis Charlie.
What the hell.. ? Les prunelles vertes n'en reviennent pas. Cas s'avance, son trenchcoat sur le dos et en dessous un tee-shirt où est inscrit « Je suis Charlie ». Le chasseur le suit du regard, yeux dans les yeux.
-Hello, Dean.
C'est tout ? C'est tout ce qu'il avait à dire ? Hello Dean ?
-Bordel mais t'étais où Cas ?! Partir comme ça, avec ton air de templier en croisade !
-J'étais en France...
-Le chasseur se stoppe dans son élan d'hystérie.
-En France ? Et... Tu faisais quoi en France ? Un démon, un ange qui à pété les plombs ?
-Je devais le voir de mes propres yeux...
Pincement de lèvres, encore. Les yeux bleuté encore sous le choc et la surprise. Puis ses paupières se plissent suivit de ses sourcils, et un coin de lèvre se redresse .
-Des meurtres ont été commis ; ni par des anges, ni par des démons. Mais là n'était pas le crime.
D'accord, pas un crime... des meurtres, mais ce n'était pas le crime. Ok, narmol, pas chercher Cas, surtout ne pas chercher.
-Et c'était quoi ce crime, si ce n'était pas les meurtres.
-Dean...
C'est saisissant, cet aplomb grave qu'il arbore. Templier en croisade, ouai, parfois il y avait de ça.
-Ils ont voulu tuer la Liberté !
-Cas, tu sais la liberté est morte dans bien des endroits. si tu devais partir en croisade pour ça...
-Non, pas cette liberté là, Dean. La liberté de penser. Elle est la seule et unique véritable Liberté. Je devais y aller, tu comprends ? Je devais aller voir de mes propres yeux.
Les iris de Cas s'électrisent, intenses et déterminé.
-Mais ils ont échoué. Ce que j'y ai vu, là-bas n'était que son expression la plus pure.
Et le visage de l'ange s'illumine et il ressemble à un hiboux qui s'ébroue après une vilaine pluie. Il est comme ça, lui. Dans son dos, il pouvait ressentir comme des fantômes de plumes qui frémissent. Elles frémissent peu, avec cette grâce volée, mais elles frémissent.
-Cas...
Si la colère le tourmentait, à Dean, contre-coup de l'inquiétude. Elle venait de disparaître. Là, maintenant. Laissant la place à la quiétude et une douce chaleur l'envahir. Malachite contre Saphir. Un sourire tendre étire ses lèvres dans un léger soupir.
Note : Voilà. C'est court. C'est une sorte d'hommage. Du coup, je vous passe les détails du pourquoi du comment Cas à réussi à se téléporter, mais une chose est sûre, il n'avais plus assez de jus pour faire le chemin du retour de la même manière.
J'espère avoir réussi à toucher quelques personnes, je l'espère de tout cœur.
La journée d'hier m'a beaucoup affectée.
On ne touche pas à la liberté de penser.
Merci, merci beaucoup à vous qui m'avez lu.
