Pour votre bonheur

~ Chapitre 1 ° Le commencement de la destruction ~

Les deux jeunes gens se tenaient face à face dans le silence relaxant du compartiment. Le garçon regardait par la vitre, la tête dans sa main, ses cheveux bruns très clairs presque blancs cascadaient jusqu'au bas de ses reins. Il était vêtu d'une chemise sans manche noire, d'une cravate rayée blanche et argent, d'un ample pantalon en lin blanc et de hautes bottes noires en cuir montante jusqu'aux genoux. Le jeune homme possédait une silhouette androgyne, de grands yeux dorés et un pendentif en ivoire qui se perdait à l'intérieur de son haut. La fille était tout son contraire : des cheveux bruns foncés nuancés de roux, bouclés et au carré. Elle portait la même chemise que son homologue masculin mais en blanc avec une cravate noire et argent, une jupe courte plissée noire ainsi que les même hautes bottes en cuir mais avec un collant noir légèrement transparent. Elle avait de grands yeux en amandes également dorés. Le garçon arborait une expression indifférente alors que la fille montrait un air taquin.

-A quoi tu penses ?

Le brun regarda sa compagne de voyage puis répondit d'une voix blasé.

- « A quoi je pense ? » A plein de choses.

-Tu pourrais faire l'effort d'avoir un semblant de conversation tu ne crois pas ?

-Non.

-Non ?

-Non.

-Mais t'-

Elle ne put finir sa phrase car la porte coulissa brusquement pour s'ouvrir sur une élève aux cheveux broussailleux et brun avec un air de miss-je-sais-tout.

-Je peux m'asseoir ?

Ne demandant pas son reste, elle s'assit à côté du garçon et sortit un gros livre sans plus s'attarder sur les autres personnes. Ceux-ci se regardèrent et s'installèrent confortablement, attendant leur arrivée dans une dizaine d'heures.

-Draco, tu ne regardes pas la répartition ? Demanda un garçon métis aux courts cheveux noirs de 17 ans.

-Blaise, regardes-les bien. Ils ne sont pas intéressants. Répondit un blond au teint de porcelaine et l'air hautain.

-Je ne crois pas. Là-bas il y a deux élèves. On ne les as jamais vus et je ne pense pas qu'ils soient en première année. Répliqua une fille brune du même âge que les deux autres.

Leur petit groupe se retourna pour voir qu'en effet, deux personnes se détachaient du lot des premières années excités. Ils étaient calme voir nonchalant, ils ne parlaient pas mais n'avait pas l'air d'apprécier le boucan que faisait le troupeau à côté d'eux. La fille devait faire 1m62 et environ leur âge, le garçon faisait deux têtes et demie de moins soit environ 1m35 et 11 ans mais c'était difficile de bien estimer vu la distance qui les séparait. Le dernier tourna la tête vers eux et adressa un sourire à Draco en le regardant dans les yeux. Le blond tressaillit. Il n'avait jamais vu des yeux dorés et encore moins d'une telle intensité. Il se concentra sur le directeur qui se leva, réclamant implicitement le silence.

-Tout d'abord, je souhaite vous dire que cette année, deux nouveaux élèves sont transférés ici, à Poudlard, directement en septième et deuxième année. Ce sont des exceptions car ils ont reçu une étude très poussée très jeune et ont par conséquent plus de facilités que vous. Il se peut qu'ils ne partagent pas touts vos cours due à leur niveau élevés. Bien, professeur McGonagall.

Une vielle femme revêche s'avança en faisant un signe de tête au directeur.

-Chancyllina Deneb-Mezis, septième année.

La fille brune s'avança tranquillement mais on aurait dit un chat s'avançant vers sa proie. Les trois personnes qui ne les avaient pas lâchés du regard depuis qu'ils les avaient vus, remarquèrent sans mal que la plupart des garçons de l'école bavaient sur ses formes de déesse. Elle éclipsait facilement les plus belles filles de Poudlard. Cho Chang, Ginevra Weasley et Daphnée Greengrass la fusillaient du regard sans que cela ne l'affecte -ça l'amusait-. C'est donc avec un sourire mesquin qu'elle s'assit sur le tabouret et que le professeur de métamorphose plaça le choixpeau sur ses boucles brunes.

-Tu viens de loin, très loin, n'est-ce pas ? Non, ne répond pas mais le choix que vous avez fait ne peut avoir de retour possible …

-Oui, mais nous savions … Nous savions se qui se jouera.

-La vraie question est est-ce que tu le laisseras faire ? Tes sentiments sont confus, tu hésites mais plus que jamais l'hésitation peut vous être fatale.

-Comment- ?!

A l'extérieur du dialogue dans sa tête, les élèves et les professeurs se demandaient pourquoi ça prenait autant de temps lorsque le visage de Chancyllina ne montrait que confusion, ébahissement, colère et gêne. La gente masculine voulut la réconforter, la serrer dans leurs bras mais aussi faire payer la cause de ce chagrin.

-Tu crois qu'elle va aller dans quelle maison ?

-Je ne sais pas Pans', mais je n'espère pas avec les rouges et ors.

-Moi non plus Dray chéri …

-Bien revenons-en au présent. A quelle maison vas-tu appartenir ? Je vois une soif de connaissance mais ce n'est pas prédominant … Mmh … De la ruse, oui, mais serpentard ne t'iras pas. Tu es courageuse mais pas impulsive … Loyale, très loyale, tu es très travailleuse, oui, tu iras à … POUFSOUFFLE !

La table des jaune et noirs se perdit en applaudissement. Chancyllina s'approcha en souriant de sa nouvelle maison, salua les élèves et s'assit sur le banc, de telle sorte qu'elle voit la pièce entière.

-Opast Deneb-Mezis, deuxième année.

Elle se concentra sur le frêle garçon qui s'avançait. Si la nouvelle poufsouffle possédait une aura sensuelle et envoûtante, l'autre avait fait fondre la gente féminine et fait remettre en cause nombre de sexualité tellement il était mignon et attendrissant. Il marchait avec grâce et désinvolture vers le tabouret, une fois assis, le choixpeau placé lui mangeait une bonne partie de la tête. Ce qui lui donnait un air encore plus enfantin. Il ferma les yeux pour écouter la voix dans sa tête.

Dix minutes plus tard, Opast ouvrit les yeux en même temps que le choixpeau criait le nom de sa nouvelle maison pour l'année à venir. Il s'approcha de la table des verts et argents et s'assit à côté d'un garçon blond presque blanc, il lui sourit et présenta sa main.

-Enchanté, je suis Opast Deneb-Mezis.

L'autre lui serra la main.

-Draco Malfoy.

Le deuxième année se tourna vers une brune à queue de chevale, lui sourit en rougissant et tendit sa main en baissant légèrement la tête.

-Tu es Pansy Parkinson, n'est-ce pas ?

Elle parut surprise tandis que les deux autres garçons froncèrent les sourcils, soudainement méfiants. Elle lui rendit sa poignée de main machinalement, penaude, le cadet se tortilla sur le banc.

-Heu … Désolé … Mais on m'a beaucoup parlé de toi, alors …

-La serpentard souria.

-En bien j'espère ?

Le visage d'Opast s'illumina, il lui fit un magnifique sourire qui fit chaud au cœur des personnes présentes.

-Oui ! Il t'a décrite comme une fille très intelligente qui se fait passer pour une folle amoureuse de Draco et si ce n'était pas pour ça, tu serais serdaigle ! On peut dire que tu as l'art de tromper les apparences ! Je te trouve vraiment impressionnante mais maintenant que tu es devant moi, je te trouve encore plus impressionnante !

Il avait lancé sa tirade sans reprendre son souffle, il rougit mais n'avait pas l'air d'être dérangé plus que ça.

-Oh ! Je suis vraiment désolé ! J'ai tendance à m'emporter.

Les trois serpents étaient en mode « poisson hors de l'eau » lorsqu'un « TROP MIGNON » retentit dans la Grande Salle. Toutes les têtes se tournèrent vers le groupe pour voir Parkinson sauter près du nouveau pour le broyer dans une étreinte féroce. Cela ne semblait pas vraiment le déranger car il souriait timidement même si être le centre d'attention le faisait rougir.

-Tu es vraiment à croquer ! Je t'adore déjà !

-Pans' arrête de t'extasier comme ça. Mon pauvre, tu es désormais la peluche vivante d'une folle ! Fit une voix dramatiquement.

-Blaise, ton humour te perdra, fit le blond.

Le métisse haussa les épaules et se tourna vers ladite peluche pour lui adresser un signe de main.

-Salut ! Moi c'est Blaise. Blaise Zabini.

-Tu … es humph ! Tu es ifalien ?

Le pauvre peinait à parler à travers le bras de la septième année, ce qui provoqua le rire du Prince des serpentards finissant de décrocher les machoires qui atterirent avec fracas sur le sol.

-Dray … je crois que tu as … disons … choqué –et c'était peu dire- les élèves et les professeurs …

L'italien tira l'épaule de son meilleur ami pour qu'il se retourne, étant donné qu'ils étaient dos aux autres.

Une personne fulminait devant le spectacle se déroulant sous ses yeux. Comment se petit abruti à la bouille de donzelle pouvait faire rire SON Draco ! Elle le vit se retourner pour adresser un sourire hautain et méprisant au reste de l'école avant de se retourner comme si de rien n'était, en continuant sa discussion. La personne était sidérée, il ne lui avait même pas jeté un regard ! Ce gosse allait définitivement payer cher et par tout les moyens. Cette année allait être très amusante.

A la table des serpentards, dans un coin, une autre personne cogitait sur le blond. Elle le trouvait magnifique lorsqu'il souriait et il l'était encore plus près de ce petit bout de choux. Lorsqu'ils étaient ensemble, ils émettaient une sorte d'aura lumineuse et attirante, comme des papillons autour d'une belle flamme. Et cette aura devenait chaude et brillante avec Parkinson et Zabini. A eux quatre, ils piégeaient les pauvres âmes des mortels, comme une araignée qui capture sa proie dans sa toile. A en voir par les fréquents coups d'œil à la dérobée, ils étaient tous tombés devant l'aura.

Après le discours du très aimé directeur de l'école, le repas apparut enfin devant des adolescents complètement affamés. Du côté des blaireaux, Chancyllina se faisait rapidement appréciée, surtout par un certain Diggory, qui faisait partie de l'équipe de quiddich en tant que leader. Mais malgré les tentatives –inutiles et maladroites- du garçon, elle ne détourna pas les yeux de deux serpents –dont l'un est Opast-. La septième année se leva, sous les regards curieux de sa maison et s'approcha des verts et argents.

-Tiens, tiens, que fait une poufsouffle chez les serpents ? lança une fille rousse de sixième année.

-Viens, Lut'. Ici l'air est corrompu, siffla la brune en attrapant le concerné par la main et de le traîner à sa table sous les protestations de Pansy, Blaise et –étonnamment- Draco ainsi que d'Opast mais elle semblait faire la sourde oreille.

-Chancy ! Qu'est-ce que tu fais, lâche-moi !

-Tais-toi, je ne veux pas que tu restes avec eux.

-Mais no- !

-Et ce soir tu dors avec moi.

Elle ajouta avant qu'il ne puisse répliquer.

-Et ne discute pas, tu m'as fait une promesse, ne l'oublie pas.

Elle le fit s'assoir entre Diggory et elle puis continua son repas, faisant fi des regards assassins et curieux. L'autre brun commença à manger en baissant la tête et resta silencieux jusqu'à la fin du repas de même que Chancyllina. Les plats finalement enlevés, ils reçurent leurs emplois du temps sauf le nouveau puisqu'il n'était pas à sa table mais il espérait que ses nouveaux amis le lui avaient gardé. Opast suivit docilement les jaunes et noirs jusqu'au premier sous-sol, dans un couloir qui semblait mener aux cuisines si on en croyait l'odeur. Mais ils bifurquèrent dans une salle pleine d'immenses tonneaux. Toutes les premières années se demandèrent pourquoi on les avait emmenés ici et si ce ne serait pas une forme de bizutage de leur aîné. Parce qu'à part les tonneaux, le sol en pierre gris, une fenêtre donnant sur le parc, la porte d'entrée en bois simple, il n'y avait rien d'autre. Remarquant leurs mines déconfites, le préfet souri, pensant qu'à chaque fois, c'était la même chose. Il toussota pour attirer l'attention et s'agença.

-Je m'appelle Gabriel Truman et je vous félicite d'être dans notre maison. Oh excusez-moi, je suis le préfet des poufsouffles, je suis en 7e année. Donc pour ceux qui ne l'on pas remarquer, nous sommes au 1e sous-sol, il suffit de tourner à gauche lorsque vous verrez le tableau avec une coupole de fruits et vous arriverez dans cette pièce. Et non, cela n'a rien d'un quelconque bizutage !

Un murmure s'éleva, ils se demandaient s'il ne lisait pas dans les esprits. Gabriel ria doucement de sa voix grave.

-Non, je ne fais rien de tel. Seulement après quelques années, vous vous habituez aux questions innocente et prévisible de nos 1ers.

Certains rougirent d'embarras et de confusion pendant que d'autres rirent de leur propre bêtise.

-Alors c'est ici que se trouve le passage pour la salle commune des blaireaux ?

Tous se tournèrent vers le propriétaire de la voix.

-Effectivement. Tu as l'air bien renseignée sur le fonctionnement de Poudlard, répondit le préfet.

-J'ai simplement lu le livre sur l'histoire de l'école, réplique-t-elle.

-Je vois, dans tous les cas je n'aurai pas besoin de trop vous aidez, ton frère et toi. Sais-tu comment on y accède, Deneb-Mezis ?

-Non, je ne sais pas et je doute que cela ne soit expliquer quelque part. C'est tout l'intérêt d'un passage secret, non ?

Son interlocuteur esquissa un sourire satisfait.

-Tu as raison, fit-il simplement.

-J'ai rarement tord lorsqu'il s'agit de joute verbale, contra-t-elle.

Les autres les regardaient tour à tour, sans réellement saisir leur conversation.

-C'est rare de trouver une personne ayant de la répartie sans que cela ne soit … serpentardesque.

La brune ria elle aussi.

-Je dois avouer qu'à part Lut', peu arrive à me tenir tête.

Ils se regardèrent en chien de faïence avant de se sourire mutuellement, Gabriel retourna à son discours quelque peu oublié.

-Bref, nous avons le meilleur système de défense contre tout type d'inconnu à notre maison contrairement à ce que peuvent penser les serpentards et les gryffondors qui se targuent d'avoir le meilleur. La défense se déclenchera aussi à ceux qui donnent le mauvais code donc tâchez de ne pas l'oublier.

Il se retourna et sembla chercher quelque chose puis s'approcha d'un monticule de tonneaux, suivit des jeunes gens.

-Trouvez le baril au centre de la 2e rangée en partant du sol et tapotez le même nombre qu'il y a de syllabes dans « Helga Poufsouffle ».

Quand tous virent où se situait le baril, Gabriel le tapota cinq fois avec sa baguette. Ils sursautèrent tous quand le couvercle se déplaça sur le côté pour laisser apercevoir un étroit passage.

-Si un membre de notre maison n'accompagne pas ou n'invite pas une personne ne faisant pas partie de notre maison, enchaîna le préfet en regardant le serpentard, ou pour une quelconque raison oublie ou compose les mauvais coups, les tonneaux se mettront à expulser des jets de vinaigre et toutes personnes étant dans la salle commune ou dans les dortoirs sera informée de l'intrusion par le biais d'une alarme.

Il grimaça soudainement.

-Et ce n'est pas une expérience agréable, autant pour la personne aspergée que pour ceux qui sont à l'intérieur.

-Vous en avez déjà fait l'expérience ? demanda une fillette rousse.

-Merlin, non ! C'est juste que la personne qui a reçu le vinaigre sens à des mètres à la ronde pendant une semaine ? Ç a sentait tellement mauvais que même sa propre maison ne l'approchait pas. D'autant plus que l'alarme est stridente et assourdissante, ce qui met nos pauvres compatriotes d'humeur massacrante les jours suivants. Et, seule dame Helga peut savoir qu'un poufsouffle de mauvaise humeur est à éviter, alors quand c'est toute la maison … Je vous laisse imaginer !

La plupart en rigolèrent mais d'autres étaient moins enclin à en rire, préférant se dire qu'ils ne voudront pas être dans le coin si ça devait arriver. Le septième année entra dans le passage, rapidement suivit par les autres, qui ne voulaient pas prendre le risque qu'il se referme et de devoir composer au risque de déclencher la terrible défense. Le couloir était tellement étroit qu'ils durent passer en file indienne, ils s'émerveillèrent lorsqu'ils débouchèrent dans leur désormais salle commune. Le plafond était bas mais il y avait quand même la place pour des fenêtres donnant sur un parterre de fleurs très varié et coloré, ayant sûrement toutes une signification propre aux blaireaux. La salle, circulaire, possédait une cheminée éteinte dans le fond, des fauteuils confortables jaune-orangé étaient disposer en arc de cercle devant, une table basse transparente trônait au milieu, des poufs noirs étaient placés tout autour. Une statue de la fondatrice, dame Helga Poufsouffle siégeait entre deux portes aux contours circulaires, à gauche. Des tables et des chaises remplissaient modérément l'espace de droite, des tapisseries aux couleurs de la maison pendaient fièrement sur les murs. Le tout donnait un ensemble chaleureux et accueillant, tel un repaire de blaireaux. Des bougies allumées un peu partout rajoutaient aux charmes de la salle commune jaune et noire. La voix de Gabriel les fit sortir de leur contemplation.

-J'ai oublié de vous préciser que notre salle commune est la plus chaleureuse et douillette des quatre maisons ? Oh, le couvre-feu commence à 22h, AUCUN élève ne doit sortir de sa salle après cette heure sous peine de faire perdre des points à Poufsouffle et de vous mettre à dos la maison ! Seuls les préfets sortent pour leur ronde. Bien, j'espère que vous avez compris. Les dortoirs des garçons se trouve ici et ceux des filles dans le fond. Evidemment les garçons peuvent rejoindre les filles mais au moindre souci c'est le bureau du directeur voir l'exclusion temporaire ou interdiction de passer les examens en 5e ou 7e année ! Notre maison est très respectueuse des règles et si elles sont strictement suivies, on vous laisse pas mal de libertés, contrairement aux gryffondors qui tombe sur un toboggan en montant les marches du dortoir des filles. Dame Helga était une femme de confiance, j'espère que vous l'êtes tout autant ! Faites des groupes de 6 et allez dans une chambre, toutes années peuvent être confondue. Opast, les filles sont en nombre impair, tu peux à titre exceptionnel dormir avec ta sœur. Sur ce, bonne nuit et encore une fois bienvenue à Poudlard et surtout à Poufsouffle !

Les deux bruns se regardèrent et se sourirent avant de rejoindre leur chambre. En effet, cela allait être une année très mouvementée et pleine de rebondissements …