Bonjour, je suis nouvelle et étant en vacances, une petite - énorme - envie d'écrire une Fiction me prend ;)

Je ne sais pas si elle vaut grand chose, ben' vous me direz ce que vous en pensez.

Juste, comme je lis beaucoup de Fanfiction, j'aimerais que si quelqu'un se rend compte que ce que j'écris ressemble beaucoup à une histoire existant déjà, qu'il me prévienne !

Il se peut que je m'inspire de chose déjà lu ;s &' que sans m'en rendre compte ça soit un peu trop identique ;x

Voilà ! Bisous.


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Prologue :

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Il y a une chose plus triste à perdre que la vie, c'est la raison de vivre,

plus triste que de perdre ses biens, c'est de perdre son espérance.

[Paul Claude]

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J'étais seule ce soir là.

...

Ce jour, la première fois ou je l'ai vu... Je faisais la découverte de la maison des amis à mes parents. Les Cullen, nous avions été invité chez eux pour faire plus ample connaissance même si les petits gloussements de ma mère quand j'ai rencontré Edward – le fils de leurs fameux amis – me prouvait que cette rencontre était pleine de sous-entendus pour l'avenir... Il y avait également Alice – 17 ans – et Emmett – 21 ans - . Tout de suite, ils m'ont plu, leur enthousiasme et leur gaieté mon fait me sentir à ma place à leur côté. Emmett était très grand, sans doute devait il frôler les 1 mètre 95. Il était extrêmement « baraqué » tel un videur de boite de nuit et son visage pouvait nous faire croire que c'était un homme dur qu'il ne fallait pas chercher sous peine de se retrouver six pieds sous terre, seulement, son petit sourire et ses yeux enfantins prouvaient que cet homme avait un cœur énorme. Très protecteur, parfois trop, il était très impulsif et ne doutait jamais de lui, il ne jugeait pas les gens, il apprenait à les connaître à sa façon, il faisait très attention à sa petite sœur et pouvait faire le grognon quand Alice le menait en bateau. Alice... Incroyable, pleine de vie, pétillante, ce sont les mots qui vous viennent automatiquement à l'esprit quand vous la voyer pour la première fois. Petite, environ 1 mètre 50 tout au plus, elle avait des cheveux mi-longs partant dans tous les sens, à la couleur presque noir mais avec des reflets plus clairs tournant vers le brun. Accroc au shopping, cette fille pouvait passer plus de cinq heures dans un même magasin et renouveler cette exploit dans une quinzaine d'autres boutiques. Elle avait le don d'obtenir ce qu'elle désirait grâce à une petite moue * made in Alice * - ce qui me couta un rendez-vous chez l'esthéticienne quelques jours plus tard... Elle était très sociable mais aussi têtue, disons qu'elle aimait bien qu'on fasse comme elle l'a prévu. Imprévisible, elle était capable de s'adapter à toutes les situations possibles et inimaginables. Comme tous les membres de sa famille, elle avait un cœur en or. Elle était très franche, - peut-être parfois trop... - :

« Bella, je peux t'appeler Bella ou Bells n'est-ce pas? Je le sais, j'en suis certaine, nous allons devenir les plus grandes amies du monde ! A ce propos, désolée mais en tant qu'amie, meilleure amie même, je me dois de te dire qu'il faut tout de suite te trouver d'autres vêtements. Pas que les tiens me dérange mais... Si, en fait il me dérange ! Samedi on file faire du shopping ! Tu sais, j'ai vu une petite robe la dernière fois, elle est faite pour toi ! Oh puis aussi... »

Et enfin, il restait plus que Lui...

J'étais épuisée par cette longue course dans cette ruelle sombre...

J'étais assise sur le grand canapé du salon avec Edward, je rougissais à chaque fois que ses doigts frôlaient les miens par « inadvertance ». Je ne pouvais pas le nier, il était beau. Assez grand – 1 mètre 87 -, ses cheveux mi-longs étaient très désordonnés et leur couleur était surprenante : un blond / roux brillant. Un sourire franc éclairait son visage à chacune de mes répliques, me demandant si cet homme n'avait pas un problème pour pouvoir s'intéresser autant à ce que je disais. Mais, sans conteste, le plus captivant de tout fut ses yeux, ils étaient d'un vert envoutant et profond, on se noierait dans cette océan émeraude... Son regard me transperçait comme si il pouvait descellé chaque parcelle de mon âme à travers mes propres yeux. Quand je lui disais cela, il me répondait avec un petit sourire en coin :

« Les yeux sont le reflet de l'âme après tout, non? »

Le souci chez Edward c'est qu'il était assez lunatique, parfois difficile voir impossible à cerner. Cependant, c'était un vrai gentleman, très attentionné, il savait quand ça n'allait pas et il faisait tout pour changer cela. Il était très intelligent, passionné de musique, ses parents l'avaient inscrit depuis son plus jeune âge dans diverses écoles réputées. Il était le plus jeune des virtuoses en piano ce qui ne l'empêcha pas d'être très vite le meilleur. Il se rendit compte de ma maladresse maladive et contrairement aux autres, il ne s'en moqua pas, au contraire il me disait que c'était un bon argument pour pouvoir veiller sur moi. Déroutée, j'étais déroutée...

Un bruit de pas se fait entendre, un autre, puis un autre...

Nous discutions comme si l'on se connaissait depuis des années – je vous avoue que c'était la première fois que je me sentais aussi bien avec des personnes. Emmett faisait des blagues sur Alice, celle-ci ripostait par une attaque de coussin. Mon rire ne s'arrêtait quasiment pas, j'étais dans un autre monde, j'étais ailleurs. Tout était si beau avec eux...

*Pourquoi?* *Comment?* *Pourquoi?*

Comment m'en suis-je arrivée à me retrouver là, seule, dans cette petite rue déserte, essoufflée et transpirante, des bouffées de chaleurs m'envahissant par vague d'angoisse..?

Nos sujets de conversations se suivaient, se glissaient entre eux à tel point qu'une bulle invisible mais présente c'était formée entre Edward et moi, nous laissant dans une intimité « secrète ». Il me fascinait et cela m'effrayait presque. Son odeur autour de moi me transportait et je me laissais aller dans cette fragrance masculine qui lui est propre. Plus loin, Charlie &' Renée – mes parents – et Carlisle &' Esmée – les parents d'Edward - discutaient à table sans oublier de nous jeter de temps en temps de petits coups d'œil suspects.

Ce soir, je fêtais mes 18 ans, ce soir, c'était ma vie, ma propre vie qui commençait et bizarrement, je souriais à l'idée de me lancer dans cette dangereuse aventure qu'est la vie.

Quelle erreur...

...


...

Après cette soirée, j'ai continué à les voir, nous donnant rendez vous de temps à autre. Puis, avec le temps, un besoin d'être avec Edward plus longtemps, plus souvent ce créa, un besoin d'être près de lui, de le savoir avec moi, de sentir son odeur, de sa main dans la mienne... Puis, des frissons toujours présents lorsqu'il m'embrassait la joue, les yeux, le front, le dos de ma main... Je ne comprenais pas cette attraction féroce qui me poussait à vouloir toujours plus. Je n'avais jamais vécu ça. Il était toujours présent, nous avions tellement de chose en commun comme nos goûts de la musique, des livres, même des goûts alimentaires!

Une larme, des larmes, la pluie se mêlant à mon désespoir. Un appel, un hurlement...

Et vient un jour particulier, un an plus tard, j'allais fêter mes 19 ans. Une surprise, il me répétait que c'était une surprise.

« Bella, ferme les yeux, aujourd'hui je t'emmène dans un endroit spécial.

- Edward, tu sais que je n'aime pas les surprises!

- Je sais, mais tu verras, celle-ci, tu vas l'aimer.

- Bon d'accord, mais si jamais tu as dépensé quelque chose, ne me parle même plus!

Il souriait, ses yeux pétillaient tel un enfant à qui l'on cède à un caprice, mais comment lui résister ? Il m'emmena donc dans un coin secret, un endroit mystérieux qui restera à jamais le notre. Derrière sa maison – villa - , à quelques kilomètres de là, une clairière. Un endroit magique. Le soleil se mélangeait avec les branches des arbres créant de fins rayons lumineux qui dansaient au rythme du vent. De petites fleurs bleues et blanches parsemaient le sol et au loin, un petit courant d'eau fraiche et claire s'écoulait doucement. Une petite couche d'humidité s'était déposée sur l'herbe. Magnifique, me répétais-je, magnifique. C'est ici, pour la première fois que tout commença, il n'y avait plus de lui et moi mais bien un Nous. Hésitant, il me prit la main et, je m'en souviendrais toujours :

« Bella... Ça fait un an déjà que l'on se connaît et franchement, tu es une personne extraordinaire... je ne sais pas comment tu vois notre relation, mais moi, je ne veux plus de ton amitié...

J'avais paniqué à ses mots et je lui avais même crier :

- Alors c'est ça hein ! Tu vas me laisser tomber, tu vas partir, mais Edward, moi je t'aime, je t'aime comme une folle, pourquoi tu me brises ? Pourquoi tu me fais ça..?

Des larmes coulaient le long de mes joues telles des cascades. Mais je n'avais pas pu partir car il me retint par le bras et il m'embrassait avec fougue, et moi, je le lui rendais, je m'accrochais désespérément à lui, car non, il ne pouvait pas me quitter, jamais...

- Chut, Bella, si tu m'écoutais jusqu'au bout... Bella, je t'aime, je ne veux plus de ton amitié parce que je veux de ton amour. Je veux que toi et moi nous soyons officiellement un couple, un vrai...

Je me figeais, alors il ressentait la même chose... D'un coup, je me sentais vraiment stupide. Mais quand je relevais mon visage pour voir le sien, il souriait, d'un sourire éblouissant.

- Mais Bella, je crois que tu as quand même dit quelque chose d'intéressant il y a quelques secondes.

Avec son petit sourire en coin... Et là, le drame, je lui avais crié que je l'aimais, comme une idiote, je lui avais même hurler dessus... Mes joues s'enflammèrent et impossible de le regarder en face mais il me fit relever le visage pour m'embrasser passionnément. Un baiser, une caresse, un désir puissant... C'était donc ça l'amour... Il était doux et prévenant, ne voulant pas me faire mal :

Mon corps n'était plus qu'une douce et fulgurante brulure qui ne faisait pas mal, loin de là, tout mon corps le réclamait, je voulais sentir ça peau partout sur ma peau. Son odeur m'enveloppait et son regard me prouvait tout l'amour et le désir qu'il éprouvait à ce moment précis.

« Bella... Je ne veux pas te faire mal, s'il te plait, dis moi d'arrêter si tu souffres... »

Je le faisais taire d'un baiser, puis, en le regardant, il entra en moi doucement, et je sentis un déchirement, ça faisait mal c'était vrai, mon visage ne devait pas le cacher car il se retira très vite et me murmura un pardon.

- Edward, ne t'arrête pas, je t'en supplie...

Alors il recommença, il resta en moi et je m'habituais à sa présence. Puis, je fis un mouvement le poussant à bouger. Il comprit et petit à petit ses vas-et-vient devinrent de plus en plus urgents et frénétiques. Cette intimité me consumait littéralement. Je n'ai pas atteint l'orgasme pour ma première fois mais ça avait été un moment parfait.

J'étais heureuse, j'étais amoureuse, je n'étais pas seule, j'avais tout ce dont une personne puisse rêver... Mais... C'était avant...

...


...

Isabella, voyons, ce n'est pas raisonnable de me faire courir comme ça... Isabella, tu me déçois, je croyais pourtant que tu avais compris la dernière fois. Pourquoi n'en fais-tu qu'à ta tête?

Douleur, peur, douleur,...

Ma vie a basculé le 19 Février 2006, un bruit sourd, un cri strident, le trou noir... Je me suis réveillée un an et demi plus tard, dans un hôpital. Les médecins m'ont annoncé que nous étions fin 2007... Accident de voiture, mes parents sont morts sur le coup. Je suis une « miraculée »... Parfois, ne veut-il pas mieux mourir..? Quelques semaines plus tard, j'ai appris que les Cullen avaient déménagé 8 mois auparavant, ils étaient partis en Europe. Rien, aucune trace, il n'y avait plus rien... Si, une lettre, cette lettre, sa lettre :

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Ma chère et tendre Bella.

Cette missive est pour toi et toi seule. En ce moment même tu es toujours endormie, tu parais si paisible...Mon père nous a annoncé que tu risquais de ne jamais te réveiller... Tu n'imagines pas la douleur que j'ai pu ressentir, que je ressens encore. Le gouffre total. Il nous a dit que ces machines te tenaient en vie mais qu'en fait, tu étais déjà partie... Je ne peux pas croire cela, je sais qu'il se trompe... C'est pour cela que même si je dois partir... Je refuse de débrancher ces objets. Nous devons déménager pour la France, mon père est muté là-bas et mon cœur se déchire encore un peu plus en pensant que je dois te quitter. Je pars physiquement mais sache que mon cœur et mon âme resteront quoi qu'il arrive ici, avec toi. Tu es la seule femme que j'aime et que j'aimerais toujours. La seule à qui j'appartiens. Je ne t'oublierais jamais.

Je t'en supplie Bella, réveille-toi un jour, réveille-toi... Je serais éternellement Yours.

I Love you, Always &' Forever.

Edward

.

Je pleurais toutes les larmes de mon corps, je pleurais tellement. Je devenais hystérique. La douleur était insoutenable. Ce n'était pas possible, impossible... Je n'étais plus rien. Mais le temps me rattrapa, l'hôpital n'avait pas la possibilité de me garder. Quelques semaines, quelques mois plus tard... Je me retrouvais donc à la rue, seule, les gens ne m'adressaient que des regards de pitié.

...


...

Isabella, rappelle-toi que sans moi tu pourrirais toujours dans cette rue. Isabella, je t'ai sauvé, je t'ai relevé de ta vie minable.

Mais se fut pour m'en donné une autre... encore pire, bien pire...

Je m'appelle Isabella Mary Swan, j'ai 24 ans, je mesure dans les 1 mètre 65, j'ai des longs cheveux bruns, les yeux marrons. J'avais une vie avant, mais cette vie m'a été enlevé. Aujourd'hui, je meurs à petit feu chaque jour, cloué dans les mains de ce monstre. Je n'ai plus rien, j'aimerais mourir, mais il m'en empêche... Cet homme, James, m'a trouvé un soir dans cette ruelle et m'a promis une vie meilleure... Ça fait 2 ans qu'il se sert de moi comme objet sexuel. Je suis sa chose me disait-il. Il vendait mon corps à des hommes pour gagner de l'argent. Il me droguait pour que je sois à sa merci.

- Ah, te voilà, ce petit jeu est terminé Isabella.

- James... S'il te plait, pas ça...

Une aiguille, c'est tout ce que je peux voir avant de sombrer dans le néant.