Bonjour à tous! Me revoici avec une fanfiction Merthur!
Tout d'abord, sachez que cette histoire n'est pas la mienne, j'ai décidé, avec l'accord de l'auteur originale, de vous traduire à ma sauce cette fanfiction qui est mon AU préféré concernant ce couple. Il s'agit d'une histoire se situant dans le futur (Alternative Univers donc), et mettant en scène une version moderne des personnages d'Arthur, de Merlin et de quelques autres.
En espérant que cette histoire vous plaira tout autant qu'à moi, je vous souhaite une excellente lecture.
Titre: You Belong With Me
Auteur: My Devils Advocate
Traduction: Lilas
Bêta : Cherry Hitomie
Paring: Merlin/Arthur
Rating: NC17
Disclamer: Le texte original appartient à My Devils Advocate. De plus, les personnages et les lieux appartiennent à la BBC, je ne fais que les emprunter pour m'amuser un peu et ne tire aucun bénéfice financier de tout ceci.
Résumé: Merlin Emrys, tout nouveau à Camelot, débute une étrange correspondance avec son voisin, le bel Arthur Pendragon. Et si un simple échange de messages au travers d'une fenêtre débouchait sur la plus belle histoire des histoires ?
Note: Cette histoire est basée sur la chanson de Taylor Swift portant le même nom. Allez voir le clip si vous ne le connaissez pas, car certaines scènes s'y recoupent ^^
Ceci est une version corrigée de la première version
ENJOY!
You Belong With Me
Chapitre 1 :
Tout d'abord, laissez-moi me présenter. Mon nom est Merlin Emrys. J'ai dix sept ans et je suis ce qu'on pourrait appeler un geek. Je vis en compagnie de ma mère, Hunith, dans une toute petite maison au cœur de la ville de Camelot. Je joue de la clarinette et je suis considéré comme un ado à l'intelligence "supérieure", bien que je déteste cette idée…
Maman et moi venions tout juste d'emménager dans cette ville et cela ne faisait qu'une petite semaine que nous habitions cette maison, lorsque mon quotidien fut bouleversé. Je me trouvais en train de détailler l'immense demeure voisine de notre humble bicoque par la fenêtre, lorsque soudain, je vis la lumière de la chambre opposée à la mienne s'allumer. Au début, cela ne me surprit pas outre mesure, après tout, toute maison est supposée être habitée. Mais je remarquais que pour la première fois, les volets avaient été ouverts et que le rebord de la fenêtre était occupé par un Adonis à la chevelure d'or. Plus étonnant encore, il pleurait.
J'eus le souffle coupé lorsque je le reconnus. Il s'agissait ni plus ni moins d'Arthur Pendragon – Représentant des élèves, Capitaine de l'équipe de football, étudiant brillant, pour faire court, le meilleur dans tous les domaines.
Je ne lui avais jamais parlé en personne, mais j'avais toujours imaginé qu'il n'était qu'un autre de ces riches crétins qui jugeaient les gens de manière on ne peut plus superficielle. Mais à présent, le voilà qui se retrouvait à pleurer juste en face de ma fenêtre. J'en suis resté abasourdi.
Qu'est ce qui pouvait pousser ce garçon apparemment parfait à sangloter de la sorte ? Quoi qu'il en soit, ce fut cette pensée qui fut à l'origine de tout…
Sans même prendre le temps de réfléchir, j'attrapais mon calepin à dessin, un marqueur et écris en gros caractères:
CA VA ?
J'ouvris ensuite ma fenêtre, faisant fi de la fraîcheur automnale et lui fit de grands signes de la main afin d'attirer son attention. Finalement, cela fonctionna et il jeta un regard dans ma direction. Au début, il n'eut aucune réaction visible, se contentant juste de me fixer avec curiosité. Je suppose qu'il avait pensé se trouver seul, plongé au tréfonds de son gouffre de tristesse et que le fait qu'un geek comme moi l'ait surpris dans un tel moment de faiblesse lui apparut tout simplement comme effroyable. J'avais raison. En à peine une seconde, il referma ses persiennes et son ombre disparut de l'encadrement de la fenêtre.
Je ne le revis plus, excepté quelques vagues fois au lycée, jusqu'à la semaine suivante, dans la soirée du vendredi. Il se tenait accoudé à sa fenêtre, pleurant de nouveau. J'étais curieux de savoir si c'était une habitude chez lui. Je n'avais pas jeté le message de l'autre jour, je me dis donc qu'au risque de passer pour un cinglé, j'allais à nouveau tenter d'enter en contact avec lui. J'ouvris donc ma fenêtre et tendis mon enseigne improvisée pour la seconde fois.
Au début, je crus qu'il s'était contenté de se lever pour disparaître à nouveau, mais, quelques secondes plus tard, il était de retour avec une paire de jumelles, un bloc de papier et un marqueur. Une vague de soulagement m'envahit en constatant que je n'étais peut-être pas passé pour un total dément en essayant de le consoler.
Il tendit un message dans ma direction, que je ne pus lire avant de me saisir également de jumelles (qui m'avait été donné par mon oncle Gaius, qui s'en servait afin d'observer les oiseaux.)
Sa réponse fut:
CA VA ALLER. MERCI QUAND MÊME
Je me dépêchais de griffonner en retour:
OK, SUPER
C'était totalement minable mais qu'aurais-je pu dire d'autre ? Je ne connaissais pas ce mec après tout, je ne pouvais donc pas me permettre de lui demander ce qui le bouleversait à ce point. N'est-ce pas ?
Mais il répondit:
QUI ES-TU ?
Il voulait apparemment continuer de communiquer avec moi. Ceci était la preuve qu'il ne savait décidément pas qui j'étais. Parce que, pour être franc, au lycée, j'étais ce qu'on pouvait considérer comme un parfait loser. Moi-même je l'admets. Je ne possède que deux amis au monde, Will et Gwen. Je suis un geek de l'orchestre de l'école, suis activement impliqué dans le club d'art et pour couronner le tout, je suis un étudient boursier qui n'a pour ainsi dire pas le moindre sous en poche. Ce qui revient à être un putain de loser à Camelot High.
Je gribouillais:
MERLIN. ON EST DANS LE MÊME LYCÉE
A travers mes jumelles, je vis sa réaction. Il était surpris de ne pas me reconnaître. Moi, je ne l'étais pas d'un iota.
DONC TU SAIS QUI JE SUIS…
Arthur écrivit en guise de réponse avant de tourner la page et d'ajouter:
QUELLE CLASSE ?
1ERE
J'entendis qu'on frappait à ma porte et dissimulais au plus vite mon bloc à dessin. J'allais ouvrir pour y découvrir ma mère vêtue de son pyjama le plus saillant…en flanelle, d'une couleur jaune poussin et recouvert de vaches brunes.
- Merlin, que veux-tu manger demain ?
Sérieusement ? Elle interrompait vraiment ma session "premier contact avec le dieu sexy du lycée" pour me demander ce que je voulais comme déjeuner ? Purée...
- HumcUn sandwich au beurre de cacahuète, merci Maman.
- Très bien, bonne nuit mon chéri.
- Bonne nuit Maman.
Ne vous faites pas de fausses idées, j'apprécie vraiment toutes ces petites attentions, comme celle de me préparer mon déjeuner tous les matins avant de partir au travail, mais je me demande parfois si elle me laissera quitter cette maison avant que je commence à avoir des cheveux blancs.
Après avoir refermé ma porte, je me précipitais en direction de ma fenêtre.
"Merde!" Arthur était parti. Mais il avait laissé son bloc-notes posé contre sa vitre de telle manière que je pus lire:
BONNE NUIT MERLIN. A LA PROCHAINE
Et nous prîmes l'habitude de répéter ce petit rituel tous les soirs, parlant simplement de nous-mêmes et de ce que nous attendions de la vie. Cela perdura pendant quelques semaines et Arthur ne pleura plus, mais malgré tout, une partie de moi désirait toujours connaître la raison de sa peine. Je n'osais pourtant pas relancer le sujet. Pendant tout ce temps, je ne lui avais pas adressé une seule fois la parole au lycée. Il me vit quelques fois au croisement d'un couloir, se contentant de me sourire timidement avant de se précipiter en classe ou aux entraînements de football.
La nuit précédant le premier match qui ouvrait la saison du championnat sportif inter-lycée, ainsi que ma première performance au sein de l'orchestre, j'eus finalement le courage de lui demander ce qui l'avait tant bouleversé aux prémisses de notre rencontre.
J'étais nerveux durant toute la soirée en attendant l'heure de notre réunion non-officielle. Finalement, le soleil se coucha et je me précipitais vers ma fenêtre, mon message déjà prêt en main. Je l'apposais contre ma vitre, anxieux, espérant une réponse en retenant mon souffle.
POURQUOI TU PLEURAIS LES 2
PREMIÈRES FOIS QU'ON S'EST PARLE ?
Il passa des minutes qui me parurent extraordinairement longues à écrire son message avant de finalement répondre:
VEUX PAS EN PARLER
La suite fut tout aussi brève:
BONNE NUIT MERLIN
Je soupirais et écris exactement ce que je pensais de lui à ce moment précis, puis tendis mon calepin face à sa fenêtre à présent désertée.
TU ES TROP BEAU POUR ÊTRE TRISTE
Voici la fin du premier chapitre.
Qu'en pensez-vous ? Dois-je continuer?
Bien à vous,
Lilas
