Coucou les amis ! Voici une toute nouvelle fic, fraîchement écrite, donc il devrait y avoir moins de fautes que d'habitude, désolée si il y'en à encore, mais bon je n'ai jamais été douée pour l'orthographe. Cette nouvelle fanfiction est un recueil de OS, chaque chapitre parlera d'un enfant en particulier. Le premier : Ted Lupin ! J'espère que vous apprécierez ! Bonne lecture !

Disclaimer : Tout les personnages appartiennent à J.K. Rowling.

18 avril 1998.

- Bon sang, qu'est-ce que ça fait mal !

- Ca va aller, Tonks…

- Bien sur, ce n'est pas toi qui souffres le martyre !

Remus Lupin secoua la tête, désemparé. Assis dans un fauteuil dans la maison des Tonks, il essayait d'aider du mieux qu'il pouvait sa femme, Nymphadora Tonks, à mettre leur enfant au monde. Le problème, c'est que la jeune femme souffrait tant qu'elle ne voulait pas se laisser faire.

- Enfin, Tonks, laisse-moi t'aider…

- Non ! Non ! Que personne ne m'approche ! Sanglota-t-elle.

Il devait s'avouer que jamais il n'aurait pensé se retrouver dans ce genre de situation un jour. Très jeune, il avait renoncé à l'idée de se marier et donc, renoncer à l'idée d'avoir des enfants. Il ne voulait pas transmettre ses gênes de loup-garou. Ce choix l'avait fait beaucoup souffrir, car il savait qu'il aurait adoré la paternité. Mais il s'était fait une promesse. Et jamais il ne l'avait trahi.

Jamais, jusqu'à l'arrivée de Nymphadora Tonks dans sa vie. Comment cette jeune femme, tellement plus jeune que lui, avait-elle réussie à bouleverser toutes ces résolutions, résolutions qu'il tenait depuis près de vingt ans ? Il se le demandait encore et ne trouvait aucune réponse. Il était tout simplement tombé amoureux. Et il avait lutté. La relation de Nymphadora Tonks et Remus Lupin à été pendant longtemps un terrible combat. Chacun se battait pour prouver qu'ils avaient raisons. Ce combat avait duré deux ans. Jusqu'à ce que Remus cède.

Et encore, quand il avait su que Tonks attendait un enfant, il avait de nouveau repris ce combat, essayant de s'éloigner d'elle, mais une terrible dispute avec Harry Potter lui avait ouvert les yeux. Partir n'aiderait en rien Tonks et leur enfant. Ce serait un acte lâche. Ce serait prendre la fuite et abandonner sa femme seule avec son enfant. Alors il était revenu. Leurs retrouvailles avaient été explosives, un mélange de cris, de larmes, de joie et de colère. Mais les choses avaient finis par s'arranger et par mesure de sécurité tant que la guerre n'était pas terminée, Tonks et Remus était venue vivre avec les parents de la jeune femme.

Andromeda, la mère de Tonks, entrait dans la chambre avec une paire de ciseaux et des serviettes. Remus aurait préférée que sa femme aille accoucher à St. Mangouste avec des Médicomages expérimentés, mais aller là-bas signifiait signer leur arrêt de mort, avec tout les Mangemorts qui y grouillait. Tonks serait donc obligée d'accoucher à la maison, avec l'aide de sa mère et de son mari.

Les heures qui suivirent furent épouvantables. Remus tenait la main de Tonks et il regretta amèrement de ne pas avoir retiré son alliance car la main de son épouse lui coupait la circulation du sang. Jamais il n'aurait pensé qu'elle avait autant de force dans le poignet. Mais il ignora sa propre douleur et dit des mots d'encouragements à Tonks.

Et enfin, leur enfant arriva. Un garçon. Un fils. Remus n'avait jamais ressentie un tel bonheur. Jamais, pas même lorsqu'il sillonnait les rues de Pré-au-Lard en compagnie de James, Sirius et Peter lors des nuits de pleines lunes. Pour une fois dans sa vie, il avait le sentiment d'avoir fait quelque chose de bien. Pour une fois, il avait une raison d'être fière de lui. Et de sa femme, bien sur. A peine avait-elle mis l'enfant au monde qu'elle s'était endormi, d'un coup. Remus était peiné de devoir la réveillée, mais elle devait nourrir le bébé. Epuisée, elle regarda leur fils se nourrir et elle caressa ses mèches brunes, si semblables à celle de son père.

- Il est si beau, murmura Tonks, les larmes aux yeux. Qu'est-ce qu'il te ressemble !

- Non, je ne trouve pas, répliqua Remus en effleurant la joue du bébé, un bras autour des épaules de sa femme. Il à de toi. Regarde ces yeux, les mêmes que les tiens.

- Il à peut-être mes yeux, dit la jeune femme, mais il à ton visage et tes cheveux.

- Oui mais regarde ce menton, c'est le tien…

- Bon, il vous ressemble à tout les deux ! S'exclama Andromeda, préférant les arrêter tout de suite sinon cela allait continuer toute la nuit.

Remus ne s'était jamais considérer comme quelqu'un de têtu où d'entêter. Mais depuis qu'il a rencontré Tonks, il avait l'impression d'être la pire de tête de mule qu'il n'a jamais vu. Mais il s'en fichait. D'une main, il attira le visage de sa femme pour l'embrasser et prit le bébé pour la laisser dormir.

Une heure plus tard, quand Tonks se réveilla, pas tout a fait reposée mais se sentant déjà mieux, Remus déboula dans la chambre en s'exclamant :

- J'avais raison ! C'est à toi qu'il ressemble le plus !

D'un geste de la main, il désigna les cheveux de son fils, qui était mystérieusement devenu roux. Tonks eu un crie de joie et tapa dans ses mains :

- Un Métamorphomage ! Génial ! Tu verras mon chéri, c'est hyper drôle ! Ria-t-elle en prenant son fils dans ses bras. Evite seulement de faire peur à papa et à maman en prenant le visage de monstres, comme je le faisais quand j'étais petite, hein ?

Mais une pensée vient assombrir le bonheur de Remus. Si il avait hérité du Métamorphomage de sa mère, il pouvait très bien avoir également hérité de ses gênes de loup-garou. Cette idée l'épouvanta. Tonks devina sans mal ses pensées et caressa la joue de son mari :

- Ne t'inquiète pas, mon chéri. Généralement, lorsque les parents ont tout deux des pouvoirs qui sortent de l'ordinaire, l'enfant n'hérite que d'un seul. Il à mon Métamorphomage. Il y'a donc de grandes chances qu'il n'a rien d'un loup-garou.

Pas totalement rassuré, il sourit néanmoins et dit d'une voix douce :

- Je pense qu'on devrait lui donner le nom de ton père. Ted Lupin. Teddy.

La jeune femme hocha la tête et rajouta :

- Et en deuxième prénom, il aura Remus. Ted Remus Lupin. C'est toi ! S'esclaffa-t-elle en tapotant le petit nez du bébé.

Remus secoua la tête, amusé. Jamais il n'aurait pensé connaître une telle paix. Un tel bonheur. Et pourtant ! Serrant sa femme et son fils dans ses bras, il se permit un moment d'insouciance, ne se souciant plus de la guerre, de l'avenir, de rien. Il ne ressentait qu'une chose. Le bonheur simple de sentir sa femme et son enfant vivre et rire.

12 août 2005.

Ted Lupin, âgé de 7 ans, regardait les monstrueux manèges Moldus avec fascination. Derrière lui, son parrain Harry Potter observait son filleul avec amusement. Il avait eu l'idée d'emmener Teddy dans une fête Foraine Moldue. Une après-midi rien qu'entre eux.

Plus les années passaient, plus Harry était bouleversé de voir à quel point Teddy ressemblait à son père. A part ses yeux noirs et son Métamorphomage, il ne tenait quasiment rien de Tonks. Quand Harry le regardait, il voyait le visage calme et paisible de Remus ainsi que son doux sourire. Tout comme Remus, Teddy était sage, réfléchie. C'était un enfant calme et sérieux. Le genre d'enfants dont tous les parents rêverait.

Teddy finit par se tourner vers son parrain et lui posa une question qu'il répétait très souvent :

- Parle-moi de maman et papa.

Harry sourit. Il lui avait presque tout raconté de Tonks et Remus, et sa grand-mère Andromeda avait rajouté quelques histoires croustillantes sur l'enfance de Tonks. Malheureusement, Harry ne connaissait pas grand-chose de l'enfance de Remus, pas de grands détails, juste l'essentiel. C'est dommage, car il aurait vraiment aimé en parler davantage à Teddy. Mais l'enfant s'en fichait. Il aimait bien écouter plusieurs fois les mêmes histoires. Et parfois, il aimait juste qu'on parle de la personnalité de ses parents.

- Tu ressembles beaucoup à ton père, Teddy, murmura Harry en prenant son filleul par les épaules. Mais tes cheveux qui changent de couleurs, tu tiens ça de ta mère.

Teddy hocha la tête, mais il ne semblait plus vraiment écouter. Il fixait avec envie un toboggan géant et demanda à Harry si il pouvait faire un tour. Souriant, Harry lui dit qu'il pourrait en faire même deux. Il ferait tout pour que ce petit ait une enfance heureuse et calme, même si il savait au fond de lui que cela ne serait jamais vraiment possible. Pas qu'on grandit sans parents.

22 avril 2013.

- Eh, salut, Teddy !

Teddy leva les yeux de ses notes de Métamorphes pour voir Victoire Weasley, de deux ans sa cadette, lui sourire en passant devant lui. Légèrement rougissant, il lui rendit son salut et continua d'écrire. Cette année était importante pour le restant de sa vie. Il avait 15 ans et c'était son année de BUSE. Et il devait profiter des rares moments que son ami Austin lui donnait pour étudier. Austin était une vraie pile électrique.

Teddy avait l'intention d'entrer à Gringotts après avoir eu ses ASPICS. Il fallait avoir étudié l'Arithmancie pour travailler à Gringotts et ce travail nécessitait souvent des voyages, une idée qui plaisait à Teddy. Il avait envie de voir le monde, même si ce n'était que pour travailler.

- Coucou, mon chéri, murmura une voix à son oreille.

Teddy sourit et se retourna pour embrasser Camélia, sa petite amie, une jolie fille de Poufsouffle aux cheveux blonds dorés et aux grands yeux marron. Camélia était une fille simple et calme, comme lui. Il n'irait pas dire qu'il était amoureux d'elle, mais les deux jeunes gens se convenaient et se ressemblaient, ils faisaient le couple parfait. Et Teddy était bien avec Camélia.

- Terrible, cet examen de Potions, n'est-ce pas ? Soupira Camélia en posant sa tête contre l'épaule de Teddy.

- Epuisant, approuva le jeune homme.

Le professeur Swythe, le nouveau maître des potions – le professeur Slughorn était décédé récemment – était impitoyable et Teddy regrettait presque les cours fantasques et difficiles à comprendre du professeur Slughorn. D'une main distraite, Teddy effleura son médaillon accroché à son cou où une photo de ses deux parents était enfermée, cadeaux de son parrain pour ses 11 ans. Il ne l'avait jamais ôtée depuis. C'était pour lui ce qui le rapprochait le plus de son père et sa mère.

Ca, et son Métamorphomage, pensa-t-il en souriant.

1er septembre 2017.

- Arrête, tu vas me mettre en retard ! Ria Victoire, coincée dans les bras de Teddy.

Lui-même riait, resserrant son étreinte, refusant de libérer sa petite amie. Victoire Weasley devait entrer en septième et dernière année à Poudlard, mais Teddy n'avait pas la moindre envie qu'elle parte. Depuis qu'il sortait ensemble, c'est-à-dire depuis l'été 2015, ils ne s'était presque pas séparés, sauf lorsque Victoire avait du retourner en sixième année à Poudlard et Teddy se souvenait trop bien de la douleur qu'il à ressentie à être si loin d'elle. Il ne voulait plus vivre ça. Mais il savait qu'il n'avait pas le choix.

Soupirant, il s'empara des lèvres de sa petite amie dans un baisé passionnée. Cessant de lutter, elle enroula ses bras autour du cou du jeune homme en lui rendant son baiser. Leurs langues jouèrent avec passion pendant quelques minutes, jusqu'à ce qu'une voix tonitruante les interrompe :

- Vous faites quoi ?

Grognant, Teddy se dégagea pour jeter un regard meurtrier à James, le fils aîné de son parrain et le cousin de sa petite amie. Le jeune garçon, âgée de 13 ans, s'apprêtait à faire son entrée en troisième année à Poudlard et il observait Teddy avec de grands yeux étonnés, yeux qui papillonnait entre lui et sa cousine Victoire, qui levait les yeux au ciel.

- Je lui dis au revoir, répondit Teddy, mi amusé mi agacé.

- Non, tu mens, répliqua James, l'air surexcité. Tu l'embrassais !

- Allez, fiche le camp ! Tu n'as pas un train à prendre ? Se renfrogna Teddy en levant les sourcils.

James lui tira la langue mais partit tout de même rejoindre son père et sa mère. Il songea qu'irait dire bonjour à Harry et Ginny lorsque Victoire serait dans le train.

- Moi aussi, j'ai un train à prendre, mon amour, soupira à regret Victoire.

A son tour Teddy soupira et embrassa Victoire une dernière fois avant de la libérer.

- Tu vas me manquer, murmura Teddy. Ecris-moi toutes les semaines. Je t'aime !

- Je t'aime aussi ! S'exclama Victoire avant de s'engouffrer dans le train.

Teddy lui dit au revoir de la main jusqu'à ce que le train disparaissent dans de la fumée. Sentant une douleur sourde dans son ventre, il essaya néanmoins de l'ignorer et se réconforta en se disant que c'était la dernière année qu'il aurait à subir ça. L'an prochain, Victoire aurait 18 ans et n'aurait pas à retourner à Poudlard. Ils seraient enfin ensemble.

Le cœur allégé par cette pensée, Teddy tourna les talons pour aller saluer son parrain. l'u're leur enfant au monde.