Hey salut à tous (et à toutes), voilà le premier chapitre d'une nouvelle fanfic' qui va faire, sauf erreur de ma part, quatre chapitres. Je ne vous fait pas attendre plus, juste bonne lecture ! ^^

Note : Aucun des personnages ne m'appartient (snurf), ils sont la propriété de Mathieu Sommet. S'il le demande, je supprimerai immédiatement cette fanfiction.

Chapitre 1

Le kidnapping « pour le travail »

Mathieu s'étira:

-C'est bon les gars, on a fini toutes les prises!

Un soupir de soulagement collectif s'éleva. Voilà des heures que Mathieu et ses personnalités faisaient et refaisaient les mêmes scènes, ce premier voulant à tout prix que tout soit parfait.

- Il ne reste plus que le montage, et c'est bon! En plus, on est dans les temps, sourit celui-ci.

Soudain, quelqu'un toqua à la porte.

-Le geek, va v...

Nyo ouvrit la porte d'entrée avec fracas et se précipita vers Mathieu:

-Mathieu, j'ai appris un truc horrible! T'es en danger, tu dois partir et...

-Calme-toi! Assied toi et raconte moi posément, ok?

-Salut, Nyo! Le salua gentiment l'ado à la casquette.

L'ami du présentateur de SLG l'ignora.

-D'accord, d'accord... Écoute, j'ai appris que le gérant de l'asile duquel tu t'es échappé a embauché une fille te rechercher et te ramener dans son établissement pour cinglés!

-Merde! T'es sur? Comment tu sais ça?

-Le gars qui t'as amené ici, celui avec le flingue tu sais, et ben il a un espion là-bas... Il faut que tu foutes le camp d'ici, sinon elle te trouvera.

-T'en fait pas pour ça. Je vais m'en occuper. Merci de m'avoir prévenu!

Le téléphone de son informateur sonna.

-Je dois y aller. Tu me promets que tu prendras soin de toi?

-Parole de scout!

-Okay, alors bonne chance, appelle-moi si t'as besoin de quelque chose! Bye!

Il repartit comme il était venu, claquant la porte derrière lui, son téléphone scotché à son oreille.

Les réactions fusèrent:

-Il est rapide, ce gamin! Je me demande ce qu'il donne au lit...

-Mathieu, c'est vrai ce qu'il a dit? La fille de l'asile nous cherche? Dis, on va pas y retourner, hein?

-Qu'est ce qu'on fait? On prépare nos valises et on part? Comment je fais pour déplacer mes plantations de bambous, moi?

-...

...

Aaaaaaah je crois que j'ai vu quelqu'un rentrer chez nous, gros!

-Calmez-vous! On ne va nul part, ok? On est en superiorité numérique, et elle n'est pas au courant qu'on sait qu'elle va venir. Elle ne sait même pas où on habite! On a qu'à se barriquader quelques jours au cas où elle nous trouverait, ce qui est déjà peu probable, et ensuite on avisera.

-Mais... et si elle nous trouve? Pleurnicha le geek.

-Je m'en occuperai, grogna l'homme en noir, près de lui.

-Bon allez, il est tard, et on a tout le montage à faire demain, tous au lit!

-Tous dans le même lit, gamin?

Dans un élan de profonde répartie, Mathieu lui fit un doigt d'honneur en sortant de la pièce, suivi de près par Maître Panda et le jeune au t-shirt rouge, tout les deux ne voulant pas servir de victime au pervers. Ledit pervers jeta un regard au hippie, toujours assis en marmonnant en boucle "Je suis pourtant sûr d'avoir vu quelqu'un...". Il grogna de frustration et se dirigea lui aussi vers sa chambre, jugeant son collègue trop stone pour en faire quelque chose. Après avoir bien fermé toutes les fenêtres et la seule porte donnant vers l'exterieur (la porte d'entrée) à double-tour, chacun alla s'enfermer dans sa chambre. Les prochaines journées promettaient d'être longue...

Six jours s'écoulèrent ainsi, autant ennuyeuse pour les uns que pour les autres, puisque Mathieu avait interdit à quiconque de sortir de la maison. Le hippie commençait à manquer de drogue, le geek avait fini toutes les missions de ses jeux vidéos, et le Patron devenait de plus en plus irritable, ne pouvant plus aller dans ses bordels préférés. Même Mathieu et le Panda finirent par s'engeuler à propos d'un malheureux yahourt à la rhubarbe, ayant disparu mystérieusement. Dispute durant laquelle le hippie ne pipa mot...

Au bout du sixième jour, Mathieu décida:

-Demain, si tout se passe bien, tout le monde pourra à nouveau sortir puisque visiblement, la fille de l'asile ne nous a pas retrouvé...

Rien ne pouvait être plus faux...

Le soir même, le geek descendit sur la pointe des pieds jusqu'à la porte d'entrée, et se glissa discrètement dehors. Il traversa prudemment toute la terrasse obscure, ouvrit la boite aux lettres et eut un sourire triomphant: le jeu qu'il avait commandé sur Internet était enfin arrivé! Il fila à nouveau vers sa maison, tout excité, refermant doucement la porte derrière lui. Enfin une soirée qui promettait d'être intéressante! Mais alors qu'il appuyait sur "nouvelle partie", un cri s'éleva.

-Patron, hippie, panda, geek! Venez ici immédiatement!

Tout le monde accourut, perplexe.

-QUI a ouvert la porte?!

En effet, celle-ci était grande ouverte.

-Arrête de me regarder comme ça, pour une fois c'est pas moi gamin!

-Euh... Mathieu? Dit timidement le geek. Il se peut que je sois sortit chercher quelque chose dehors et que j'aie oublié de verrouiller, mais je suis certain de ne pas l'avoir laissé grande ouverte...

Le camé et le chanteur nièrent eux aussi.

-Mais si aucun de vous ne l'a ouverte, alors qui est-ce?

Tout à coup, les plombs sautèrent et ils se retrouvèrent dans le noir.

-Aaaah qu'est ce c'est ça?! Hurla le jeune à la casquette.

-Calme toi, c'est juste ma main, gamin.

-Oui bah retire ça de mon entre jambe s'il te plaît.

-Ouais et enlève ta deuxième main de ma cuisse aussi, grogna Maître Panda.

-C'est pas ma main! Ricana le criminel.

-Aaaaah!

L'homme au kigurumi recula vivement et trébucha sur le hippie.

-Aie mon pied, gros!

-Taisez-vous! J'entends des pas... murmura Mathieu.

En effet, des bruits de chaussures à talons s'élevèrent de juste en dessous d'eux.

-Mathieu, j'arrive... ricana une voix de femme.

-Elle nous a retrouvé! Gargouilla une voix geignarde.

-Suivez-moi! On va se cacher en haut, souffla le présentateur de SLG.

Ils commencèrent à courir, ouvrant les portes à la volée, pour mettre de la distance entre la voix féminine et eux.

Soudain, quelque part à leur gauche, un rire résonna.

-Aaaaah!

Tout le monde galoppa dans une direction différente.

-Faut rester grouper! S'énerva Mathieu en tirant par la manche l'homme en noir. Viens!

Il le lâcha et courut à en perdre haleine au premier étage, dans sa chambre.

-Merde, jura-t-il entre ses dents. Le verrou est coincé. Patron aide moi à... Patron? Il est où celui-là, encore?

Il entendit deux pièces plus loin le psychopathe chuchoter:

-Chuis dans la salle de bain, pour la prendre par surprise.

Mathieu maugréa, puis s'intéressa à la salle. Où pourrait-il se cacher? Il n'y avait pas des masses de cachettes... Le seul endroit potable était...sous le lit, aka la cachette la moins originale du monde. Quelque part, une porte grinca.

"Ça fera l'affaire...si elle est complètement stupide. J'ai pas le choix de toute façon."

Il se glissa dessous, entre deux moutons de poussière, et écouta, tendu, tous les bruits dans la maison, dans une attente insupportable...

Un cri d'horreur déchira le silence, d'une voix qui ressemblait beaucoup trop à celle du geek. Il stoppa net une demi-seconde plus tard. Que c'était-il passé?

-Maaaathieu... Je vais te trouver...

En bas, ce fut le glapissement du hippie qui retentit:

-Non, n...

Tout comme le geek, il se tut aussitôt. Un rire à glacer le sang retentit, l'air de provenir de toutes les directions à la fois.

Au son du fracas dans le salon, Maître Panda avait dû perdre son sang-froid et sortir de sa cachette. Grave erreur. Il hurla, et monta quatre à quatre l'escalier:

-Non, elle est là, elle est...

Silence.

Mathieu se mordit la lèvre jusqu'au sang pour ne pas laisser échapper un cri d'angoisse à l'état pure.

-Maaaathieu, je me rapproche...

Dans la salle de bain, il y eut un grand fracas, puis plus rien. Mathieu était désormais seul.

-Je suis là!

Des talons apparurent alors dans son champ de vision. Ceux-ci se déplacèrent jusqu'à la penderie, puis au bureau, et finalement se dirigèrent à nouveau vers la porte.

Soulagé, le skizophrène sentit son coeur se calmer un peu. Tout à coup, les pieds s'arretèrent. Il retint sa respiration. Tout à coup, un visage apparut juste devant lui, avec un sourire ressemblant à celui de joker:

-Trouvé!

-Aaaaaah...

Il recula le plus vite possible et se redressa face à la femme au trop grand sourire, avec seulement un lit les séparant, espace beaucoup trop restreint au goût du gars aux yeux bleus.

-Ne... ne me touchez pas!

Elle contourna le lit sans se départir de son rictus franchement flippant:

-Je ne vais pas te faire de mal, viens! C'est pour ton bien! Et...euh... pour le travail. Savais-tu la somme en jeu si quelqu'un te trouve? Beaucoup, je peux te l'assurer.

Il se colla contre le mur, cherchant désespérément un endroit où se glisser pour atteindre la porte en contournant la cinglée. Sa main frôla alors un objet en verre: sa bière de la veille. Il la saisit et la cacha derrière son dos, attendant d'être à portée de tir. Au moment où l'employée du chef de l'asile leva le bras, une seringue dans la main, en direction de son cou, il brisa la bouteille sur le crâne de son ennemie.

Pourtant, cela ne parût pas la déranger mais plutôt l'agacer:

-Dors bien mon grand.

Eberlué, il la fixa sans comprendre et ne réagit que quand l'aiguille se planta dans son cou:

-Non arrête, ne...ne... fais pas...ça...

Il s'effondra, la vision floue, et la dernière chose qu'il vit fut le sourire malveillant de la fille et le geek, le hippie, le panda et le patron le regardant avec horreur, juste derrière elle, sombrer dans l'inconscience.

A suivre... ;)