A/N : Hello les gens ! Alors comme je ne suis pas prête d'avoir la PS4 (malheureusement), j'ai finalement filé sur YT pour regarder toutes les cinématiques d'Assassin's Creed : Unity. (bon t'façons j'ai lu le roman, alors j'sais tout maintenant :'p) et... BORDEL JE SUIS TOMBEE AMOUREUSE D'ELISE. Cette femme a une personnalité de malade, je l'aime vraiment. Tout comme Arno, que je toruve ma foi un peu trop copié sur Ezio (mais je préfère Arno, je ne sais pas pourquoi) . Le seul coup de gueule que j'aurai à faire c'est... CETTE PUTAIN D'ENDING. Juste... Non. Non. I disagree. Bref, je ne vais pas spoiler, mais bon, autant dire que je suis une fan du couple ArnoxElise (comme le prouve cet OS), et j'ai eu l'idée de ce "Cache-cache" en découvrant qu'Elise et Arno avaient l'habitude d'y jouer lorsqu'ils étaient petits. Sur ce, bonne lecture !


~ Année 1778.

Ils avaient dix ans. C'était l'époque où ils ignoraient absolument tout de leur condition, de leur avenir. C'était l'époque où ils pouvaient rire de tout, parler en toute conformité. Arno et elle étaient meilleurs amis. Ils se faisaient confiance l'un l'autre, plus qu'en n'importe quelle autre personne. La relation qu'ils entretenaient était la même que deux frère et sœur, bien qu'ils ne se considéraient pas comme tels. Leur jeu préféré ? Cache-cache. Ils adoraient arpenter les rues de Paris ou de l'immense villa des de la Serre. Elise avait l'habitude de se cacher derrière des pots de fleurs. Pourquoi ? Arno ne l'avait jamais su. Il aimait regarder les quelques mèches rousses qui dépassaient des vases. Il aimait prétendre ne pas l'avoir aperçue pour l'admirer davantage de loin. Il aimait passer du temps avec elle, plus que n'importe qui. Tout comme elle aimait passer du temps avec lui.

Elise était cachée derrière un vase vert pâle aux énormes plantes. Son visage dépassait les longues tiges et laissait entrevoir ses beaux yeux marrons.

"Il ne m'a pas aperçue", murmura-t-elle, rassurée, en relâchant sa défense.

Et soudain, elle sentit une main se poser sur le dos de son dos.

"Trouvée !", s'exclama le jeune garçon.

Elise, surprise, laissa s'échapper un "oh non !", avant de sourire et de marcher le long de l'allée. Arno la suivit et ils parlèrent de tout et de rien. Ils n'étaient que des enfants, ils ignoraient encore tout des sentiments qu'un homme pouvait ressentir. Mais au fond, aussi bien Arno qu'Elise savaient ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre. Mais malheureusement, ils n'avaient que dix ans.

~ Année 1788 (février).

Dix ans s'étaient écoulés depuis. Et beaucoup de choses s'étaient passées. Elise était élevée dans une école de haute bourgeoisie, lui dictant les bonnes manières. Maintes fois elle avait tenté de commettre les pires atrocités afin qu'elle soit définitivement exclue de l'établissement... Elle avait oublié de compter. Chaque jeudi matin, Arno Dorian, maintenant âgé de presque vingt-et-un ans, se levait dans l'espoir de recevoir l'enveloppe signée "E." accompagnée d'un large cœur sur le côté. Ces lettres, écrites par Elise elle-même, contenait toutes ses pensées dans l'école dans laquelle elle se trouvait. Et bien sûr, elles étaient la preuve même que tous deux partageaient une relation amoureuse. Après la mort de son père, Arno avait été adopté par le père d'Elise, et tous deux devaient se considérer comme frère et sœur, sauf qu'il en était tout autre. Et il en avait toujours été ainsi. Arno se leva paresseussement de son lit et observa l'immense fenêtre à côté du lit : il neigeait. Par un temps pareil, il aurait forcément profité de la situation pour serrer Elise dans ses bras , afin de la "réchauffer" . L'idée lui tira un sourire discret et ce matin-là, il fut surpris de ne pas voir d'enveloppe sur le seuil de la porte. "Peut-être était-il trop tôt", pensa le jeune homme. Ses pas le guidèrent vers le fond de la pièce, où se trouvait une boîte argentée. À l'intérieur se trouvaient toutes les lettres qu'elles lui avait envoyées. Ca faisait dix ans qu'elle lui envoyait des lettres, alors autant dire qu'il en avait énormément. Il prit la première qui lui venait, l'ouvrit et la relisait :

"Arno,

La vie ici devient de plus en plus dure. Je n'abandonnerai pas, certes, sinon ce ne serait pas la

Elise que tu connaîtrais. Mais je veux vite m'enfuir le plus vite possible d'ici, pour retourner à la

vie que nous avions avant, à cette époque où nous étions encore des enfants purs et naïfs,

ignorant tout du monde dans lequel nous vivions. La directrice de l'école me rend la vie difficile,

mais je tiens le coup. Car, comme je l'ai dit, si ce ne serait pas le cas, la personne qui t'écrit cette

lettre ne serait pas la Elise de la Serre que tu connais.

J'espère que de ton côté, tout ce passe bien, et que tu ne fais pas trop de bêtises.

Je t'aime.

Elise."

Il se mit à sourire. Elise le connaissait mieux que personne, tout comme il la connaissait mieux que quiconque. Elle finissait ses lettres toujours de la même manière. Le "Je t'aime" qu'elle ajoutait à chaque fin de lettre avait le pouvoir de le rendre heureux, même un jour où il se sent extrêmement mal. Mais s'il regrettait la distance qui les séparait à l'heure actuelle, savoir qu'elle était en forme était suffisant pour lui. Oui... Suffisant.

~ Année 1788 (avril).

Aujourd'hui devait être un grand jour. Il ne savait pas pourquoi, mais Elise le lui avait dit dans sa dernière lettre : "jeudi prochain sera un jour important, tâche de t'en souvenir" avait-elle écrit. Il était là, dans le grand hall, où ils avaient l'habitude de jouer ensemble à cache-cache, à faire les cent pas, à attendre quelque chose qu'il ignorait. Les quelques majordomes présent dans l'immense allée le regardaient de temps à autres, se demandant ce qu'il faisait là, alors qu'en temps normal, il était soit dans sa chambre, soit dehors à provoquer des histoires.

Ce ne fut que lorsque midi retentit que l'un des majordormes aperçut une page déchirée derrière l'un des pots de fleurs. Il appela le majordome à quelques mètres de lui et s'interrogea.

"Ce 'E' ... Qui est-ce que ça peut bien être ?"

Arno, qui avait entendu, se leva d'un bond, surprenant les quatre hommes autour et accourut récupérer la fameuse page déchirée.

"Monsieur...?", fit le majordorme tenant la lettre.

"Excusez-moi, Olivier, mais je crois que cette lettre m'est destinée", affirma Arno.

Olivier lui tendit le papier et retourna à ses tâches, tout comme Arno s'éloigna pour lire la lettre :

"Un. Deux. Trois pas. M'aimes-tu vraiment ?"

Un code. Il s'agissait de l'un des nombreux codes qu'avaient développés Arno et Elise durant leur enfance. Maintenant, il savait à quoi il s'attendait. Et pour ça, il devait se rendre là où la lettre le guidait.

Il monta à l'étage et se dirigea vers la bibliothèque. Là, il se tourna vers la cheminée. Pourquoi la cheminée ? Lorsqu'ils avaient pensé à ce code, Elise et Arno étaient âgés de douze ans. Ils étaient en train de jouer bien sagement devant la cheminée de la bibliothèque, et ils s'étaient ensuite assis près du feu. Là, Elise lui avait demandé s'il la considérait comme sa sœur, ce à quoi il a répondu négativement. Elise lui avait alors demandé : "M'aimes-tu vraiment ?" ... Il n'avait jamais répondu à cette question, du moins, jamais directement.

Arno regarda partout autour de la cheminée, et il aperçut derrière une autre page déchirée :

"Nous ne sommes jamais trop prudents."

Au bout de la sicième page déchirée, il sut de quoi il en retournait. Il se trouvait dehors, dans les grands jardins, à chercher l'élue de son cœur, dans la pénombre. Il pensa tout d'abord à un endroit qu'elle adorait, là où toutes les jolies plants étaient gardées. Et effectivement, c'était là qu'elle se trouvait. À la vue de sa silhouette, Arno abandonna toutes les pages qu'il avait en main et courut le long de l'allée, sans prêter attention où il marchait. Il prit la rousse dans ses bras, en riant de bon cœur.

"Bon retour", murmura-t-il.

"Wow, quel accueil chaleureux !", s'exclama-t-elle, dans un élan d'humour.

Elle encercla la taille d'Arno de ses bras, et ferma ses yeux. Depuis combien de temps gardaient-ils tout ça secret ? Trois ans, quatre ans ? Ils ne comptaient plus. Garder des secrets était maintenant naturel pour Elise, tout comme pour Arno.

Pourquoi Elise adorait cache-cache ? Jusqu'à maintenant, Arno l'avait toujours ignoré. Mais maintenant, il avait compris.


J'espère que cet OS vous a plu ! Je l'ai mis en tant que "complète", mais je risque d'écrire une suite, je ne sais pas. Je vais déjà la rédiger en anglais, puis rédiger la mini-fiction que j'avais en tête sur Unity, après on verra :')