Me revoilà dans l'univers de Stargate atlantis (il était temps^^).
M'étant permis une longue pause, pendant laquelle j'allais et venais sur plusieurs idées qui n'émoustillaient pas vraiment mon intérêt, i peine quelques heures j'ai eu le flash ! L'étincelle qui vous dit : c'est ça ! Aller, au travail !
Enfin un sujet qui me passionnais et l'histoire s'est montée au fur et à mesure dans mon esprit. J'ai dès lors fais des recherches sur les personnages, les lieux, les dates, la plausibilité, etc...
Bien évidement les personnages de Stargate Atlantis ne m'appartienne pas, sauf à quelques exceptions près. Je reviens avec un tout nouveau personnage qui vous plaira je l'espère. Toutefois je n'en dévoilerai pas plus, je vous laisse la surprise.
J'ai vraiment hâte de savoir ce que vous en pensez, mais ne brûlons pas les étapes (c'est malheureusement un de mes défauts - -')
Bonne lecture à vous tous...on se retrouvent en bas ;-)
"L'admiration est la fille de l'ignorance" . De Chevalier de Méré.
XXX
Tout était calme ce jour là. La ville était paisible, chose rare ces derniers temps. L'atmosphère semblait plus légère, plus sereine que de coutume et quelques personnes c'étaient même autorisés à se promener dans les rues.
Certes, personne n'aurait su dire si c'était une belle journée étant donné que dès que les regards se levaient vers le ciel, la seule chose visible était ces parois sombres et humides recouvertes de part et d'autre d'affreux tuyaux métalliques s'étendent sur des kilomètres.
Mais cela n'avaient aucune importance, ils y étaient tous habitués. Hormis ces détails incommodants qui faisaient partie de leurs univers, malgré le léger voile d'obscurité contré par les lumières artificielles la ville n'était pas si terrible. Il y avait même des stations d'eau de sources pure et quelques espaces vert.
Ces espaces n'étaient pas très nombreux, ni très grands mais ils faisaient le bonheur de ceux qui y venaient. La végétation n'étaient pas aussi varié que celles qu'on trouvait à la surface, il y avait juste deux ou trois variété d'arbres de taille moyenne et principalement de l'herbe verte très pale à cause du manque de lumière et de chaleur.
Dans l'un de ces espaces vert, au même moment, jouait un groupe d'enfants. Leurs parents respectifs discutaient à l'écart, savourant ce moment de tranquillité, si on peut dire.
Le petit groupe d'enfants était espiègle, plein d'énergie et même un peu chamailleur. Les éclats de rires candide et insouciant fusaient ici et là, les enfants jouaient à de nombreux jeux, surtout des jeux de rôles et bien évidement cela entraînait parfois quelques désaccords...surtout quand il fallait désigner qui allait jouer le rôle du wraith !
A l'unanimité personne ne voulait de ce rôle ingrat, néanmoins il en fallait bien un.
-Non non et non ! Fut la réponse catégorique d'un jeune garçon. C'est moi qui l'ai fait la dernière fois !
-Oh aller ! Insista une petite fille.
-Non ! Répliqua le garçon. Trouvez quelqu'un d'autre ! Pourquoi pas Ladon tiens ?!
Le dénommé ''Ladon'' était un jeune garçon âgé de presque 10 ans environs. Il était assez grand et mince, avec des boucles brunes. Ses yeux vert-gris reflétaient son tempérament calme, réfléchi et studieux. Pourtant il afficha une expression dégoûté quand il fut désigné.
-Ah non, pas question. Et puis pourquoi ce serai toujours aux garçons de jouer le wraith, les filles peuvent le faire ! On verra pas la différence avec le masque de toute façon.
Ses yeux vert-gris se posèrent alors sur une fille un peu plus jeune que lui.
Une cascade de boucles d'un roux très foncé lui encadrait son visage pâle. Sa petite frimousse était avenante mais pouvait aussi être revêche quand elle n'était pas d'accord sur certaine choses. Elle avait de grands yeux où se voyait plusieurs nuances de vert, rendant son regard hypnotisant.
La jeune fille eu la même expression de dégoût que son camarade en comprenant parfaitement la question silencieuse qu'il lui posait du regard.
-Ça va Isa, tu peux bien le faire. Implora t-il plus qu'il ne demandait.
La jeune fille grimaça puis finalement elle soupira avant d'accepter de sa petite voix flûtée.
Les autres poussèrent des exclamations de joie puis on apporta le masque de wraith à la petite fille qui le lorgna d'un regard méprisant.
-La prochaine fois ce ne sera pas moi ! Déclara t-elle en saisissant le masque d'un geste sec.
Le jeu commença dans la joie et la bonne humeur. Les enfants couraient dans tous les sens. Certain fuyaient le ''wraith'' qui leur courait après mais d'autres plus hardis tentaient de l'encercler pour lui sauter dessus.
Ils couraient, sautaient, se cachaient sous les regards amusés de leurs parents. Soudain trois enfants se ruèrent à l'unisson sur le wraith et le plaquèrent au sol avec force.
-Aie ! S'écria la petite fille rousse. Allez s'y doucement !
Les trois enfants se relevèrent en riant, fier d'eux. L'un d'entre eux affichait même une expression supérieur.
-Quelle petite nature !
La petite fille ôta le masque inconfortable et se releva à son tour en frottant ses vêtements plein de terre. Puis, le regard furieux elle se précipita sur le garçon.
-Tu vas voir si je suis une p'tite nature !
Elle avait crié ces mots en se jetant sur lui, les précipitant tout les deux à terre. Ils roulèrent, se griffèrent sous les acclamations enthousiastes du reste du groupe.
-Mais enfin les enfants ! S'exclama alors une voix féminine et autoritaire. Isabeau ! Lâche le tout de suite jeune fille !
Mais les deux enfants ne semblaient pas l'entendre et la femme dû les séparer à bout de bras, jusqu'à ce que d'autres adultes interviennent.
Après quoi la femme entraîna la petite fille rousse à l'écart.
-Je t'ai déjà dis de ne pas te battre avec tes camarades !
Elle réprimanda sa fille copieusement, lui répétant qu'elle n'avait pas intérêt à lui désobéir sous peine d'une sanctions exemplaire. La petite Isabeau hocha la tête, la mine boudeuse puis lança un regard noir à son adversaire, qui heureusement ne fut pas remarqué par sa mère.
-C'était génial Isa ! S'exclama Ladon qui l'avait rejointe avec un grand sourire.
La petite marmonna une réponse mais fini par lui rendre son sourire.
C'est alors qu'ils sentirent le sol vibrer sous leurs pieds. Les deux enfants se regardèrent, sans trop comprendre ce qui se passaient. Puis une violente secousse fit trembler le sol et un bruit assourdissants résonna au dessus de leurs têtes.
Une deuxième secousse plus forte que la précédente leurs fit perdre l'équilibre et bientôt des cris résonnèrent de toutes parts.
« C'est les wraiths ! » Cette phrase retentissait partout autour d'eux.
Les parents se hâtèrent de récupérer leurs enfants et s'enfuirent aussi vite que possible pour se mettre à l'abri.
-Isabeau, viens vite !
Reconnaissant la voix de sa mère la petite fille se précipita vers elle et attrapa la main qu'elle lui tendait.
-Maman qu'est-ce qui se passe ? Demanda t-elle entre deux souffles tandis qu'elle essayait de courir au même rythme que sa mère.
-Les wraiths attaquent à la surface, il faut qu'on aille se mettre à l'abri le temps que ça se termine.
-Mais...mais papa est là-haut !
Sa mère ne répondit rien à cela, toutefois la petite fille aurait juré qu'elle avait resserré sa main sur la sienne.
Elles coururent à un rythme effréné, les gens criaient et se bousculaient dans les rues. C'est alors que des projectiles tombèrent du plafond. La violence des tires ennemis à la surface se répercutaient même dans le bunker. Des objets métalliques s'effondraient sur la foule hystérique, le sol n'arrêtaient pas de trembler.
La sensations était terrible, cette impression d'être pris au piège, de ne plus savoir où aller, la peur d'être écrasé sous des décombres. Les gens étaient comme fou, apeurés. Isabeau avait l'impression que ses poumons étaient en feu, ses jambes lourdes. Pourtant elle ne devait pas s'arrêter, sa mère la traînait derrière elle sans relâche. Lui criant de temps à autre « cours plus vite ! », « encore un effort », « on y est presque ! », « courage, ne me lâche pas ! ».
Ces paroles tournaient en boucle dans la tête de la petite fille. Elle ne pensait qu'à ça, elle n'arrivait plus à penser à autre chose.
Des soldats essayaient tant bien que mal de calmer la population, de crier des ordres, des consignes de sécurité, d'aider les gens à s'abriter.
A mi-chemin de leur destination les pensées de la petite fille se focalisèrent soudainement sur autre chose, une chose qui lui noua l'estomac.
-Papa ! Il faut qu'on retourne chercher papa ! Cria t-elle, mais sa mère secoua négativement la tête.
-Non, il faut rentrer ! Ton père sait ce qu'il fait.
-Il faut aller le chercher ! Il est peut-être en danger. Insista la petite.
-Non Isa ! Ça suffit ! S'exclama t-elle en tirant de plus bel sur le petit bras de sa fille.
Elles tournèrent au coin d'une rue étroite, bondée de monde, et tentèrent de se frayer un chemin parmi la foule. Les gens se bousculaient, s'écrasaient les un contre les autre. Puis lentement Isabeau sentit la main de sa mère glisser peu à peu de la sienne à mesure qu'elles étaient secouées dans tout les sens. Et se qui devait arriver, arriva...leurs mains se séparèrent.
La petite fille se sentit alors complètement perdue, son seul repère venait de disparaître. Elle entendit sa mère l'appeler en poussant de grands cris désespérés, mais ses cris se noyèrent dans ceux de la foule qui l'entraînait au loin.
Isabeau se mit alors à paniquer, les larmes lui montaient yeux et elle mit ses mains sur ses oreilles pour ne plus entendre les cris de terreurs mais ce fut vain. Sa petite taille d'enfant la rendait presque invisible, les gens ne la voyaient pas. Ses pleurs redoublaient à mesure que sa peur grandissait. Sa mère ne la retrouverait jamais ! Les gens allaient finir par l'étouffer ou lui marcher dessus, voir les deux.
Brusquement elle fut jeté à terre par un passant et on lui marcha sur l'avant bras. La douleur fut foudroyante et lui fit pousser un long cri. La petite serra son bras douloureux contre sa poitrine et rampa jusqu'à se plaquer contre la façade d'une maison et se recroquevilla sur elle-même.
Son bras lui faisait mal, elle ne parvenait plus à le bouger. De grosses larmes coulèrent sur ses joues tandis que la foule allait et venait. Où était sa mère ? A quoi rimait tout ça ? Pourquoi ça avait eu lieu ? Et son père ? Est-ce qu'il allait bien ?
Mais elle n'avait pas de réponses.
C'est alors qu'elle sentit deux bras fort l'attraper, la soulever de terre et sa tête se posa contre une large poitrine. La personne qui venait de la prendre dans ses bras la serra bien fort contre elle puis une voix grave lui murmura tout près de son oreille:- Ne t'inquiète pas petite, ça va aller.
C'était une voix d'homme, forte et monocorde. Toutefois elle ne leva pas la tête pour voir de qui il s'agissait, trop soulagé que quelqu'un vienne à son secours. Malgré la douleur lancinante dans son bras gauche elle serra le cou de l'homme de toutes ses forces. Elle le sentit courir à travers la foule en criant des ordres. Puis au bout d'une vingtaine de minutes ils s'extirpèrent hors de la foule.
L'homme couru jusqu'à ce qu'il s'arrête et parle à quelqu'un que la petite fille ne voyait pas.
-Pourquoi ça dure si longtemps ? Ils auraient déjà dû finir la sélection depuis longtemps.
-Sans doute une démonstration de force. Lui répondit un autre homme. Qu'est-ce que vous avez là ?
-Une petite fille, elle a été malmenée par la foule. Je crois qu'elle est blessée. Expliqua l'homme.
-Très bien soldat, bon travail. Le félicita son interlocuteur. Ça devrait bientôt cesser, emmenez la au poste de secours, à mon avis il y aura d'autres blessés.
Le soldat qui la portait repris alors sa course et ils filèrent à toutes allures à travers les rues.
Les secousses étaient déjà moins nombreuses et moins violentes. Le nombre de gens avait sensiblement diminué, une certaine stabilité toujours mêlé d'angoisse régnait maintenant dans la ville.
La petite fille rousse avait fermé les yeux et sentait à travers l'uniforme du soldat, les battements étrangement calme de son cœur. Comment pouvait-il être si serein alors que tout le monde avait cédé à la panique. Elle elle avait eu très peur, jusqu'à ce qu'il la trouve et qu'il la prenne dans ses bras rassurants.
Petit à petit les secousses cessèrent pour de bon. Mais le soldat ne cessa pas de courir pour autant et bientôt ils arrivèrent à un poste de secours créé à la hâte. Il y avait déjà des blessés, principalement à cause des effondrements mais aussi à cause de l'affolement général. Les gens étaient allongés sur des lits de fortune le temps que le calme revienne et qu'ils soient envoyés au grand hôpital. On leur apportait les premiers soins, mais quand les blessures étaient plus graves il fallait faire avec les moyens du bord et patienter.
Les soignantes s'activaient à une vitesse folle. Le soldat qui portait l'enfant conversa vivement avec une soignante et elle lui désigna un lit où poser la petite fille.
Cependant quand il eu déposer son fardeau sur le lit, la petite le retenu par la main.
-Non ne me laissez pas toute seule. Le supplia t-elle.
La peur d'être à nouveau seule avait resurgit en elle et lui glaçait le sang. Sa petite main serrait celle du soldat comme si sa vie en dépendait.
-Allons ma chérie, il y a d'autres personnes à secourir. Lui expliqua la soignante en articulant chaque mots, comme si la petite était trop perturbée pour comprendre.
Mais rien de ce que la femme aurait pu dire aurait convaincu la fillette de lâcher son sauveur. Le soldat s'agenouilla alors pour être à la hauteur de l'enfant et lui écarta doucement les boucles rousses qui tombaient irrégulièrement devant son visage.
Ce fut la première fois qu'elle vit à quoi ressemblait l'homme qui l'avait sauvé. C'était un jeune homme, il devait avoir un peu plus de 20 ans. Ses cheveux étaient lisses, coupés court et il avait un nez légèrement épaté ainsi qu'une petite moustache brun foncé, presque aussi foncé que ses yeux.
-Comment t'appelle tu ? Demanda t-il en la regardant dans les yeux.
La petite fille mit quelques minutes avant de lui répondre tant elle était fascinée par son regard, un regard si pénétrant et profond qu'elle n'osait même plus esquisser le moindre mouvements.
-Isabeau Oujna...mais on m'appelle Isa. Ajouta t-elle avec la candeur qui caractérisait son jeune âge.
Le soldat poussa un petit rire affable puis il sortit d'une des poches de son uniforme une petite pierre ovale, brillante blanc nacré et la lui tendit.
-Et bien Isa, ceci est un petit porte bonheur, tu veux bien me le garder en attendant ? Je reviendrais le chercher c'est promis.
Elle acquiesça sans réfléchir et accepta la petite pierre qu'elle serra fort dans sa main. Puis sans plus attendre le soldat partit.
Tandis que la soignante la débarbouillait et examinait son bras douloureux, Isabeau observait la pierre...elle était jolie, elle brillait tellement. Et il avait promit de revenir pour la récupérer. Soudain elle grimaça en sentent la soignante tâter son avant bras gauche.
-Désolée. S'excusa cette dernière. On peut dire qu'on ne t'a pas manqué toi, l'avant de ton bras doit sûrement être cassé. Mais ne t'en fais pas, on va s'occuper de toi.
En vérité Isabeau n'y pensait même pas tellement elle était absorbé dans sa contemplation.
Par la suite on lui mit une atèle puis on lui noua un bandage autour du cou pour maintenir son bras en place. Durant les heures qui avaient précédés son arrivée d'autre gens avaient été amenés d'urgence jusqu'à ce qu'un semblant de calme revienne sur la ville. Le temps semblait interminable, mais la petite ne se plaignait pas. On était venu lui demander son nom et prénoms et on lui apportait un peu d'eau de temps en temps. Ce ne fut qu'en début de soirée que sa mère entra comme une furie dans le poste de secours.
-Où est-elle ? Où est ma petite fille ?!
Le visage de sa mère reflétait l'anxiété, l'angoisse, la fatigue de ces dernières heures et elle avait également des bleus ainsi que des marques de griffures sur son corps.
Puis quand ses yeux trouvèrent sa fille assise dans un coin un large sourire de soulagement illumina son visage. Elle se précipita pour la prendre dans ses bras et l'embrassa sur tout le visage.
-J'étais tellement inquiète, si tu savais. Articula t-elle difficilement à cause de ses sanglots qui lui nouait la gorge.
Elle lui raconta comment elle avait été entraîné par la foule, comment elle s'était débattu pour la retrouver mais sans succès. Elle mentionna aussi le fait que pour le moment elle n'avait toujours pas de nouvelles de son père, que les choses étaient encore trop confuses à la surface mais qu'il n'y avait sans doute aucune raisons de s'inquiéter, malheureusement sa voix laissait trahir une certaine incertitude.
-Je suis tellement désolée ma chérie, je n'aurai jamais dû te lâcher...mais...ton bras ?! Qu'est-ce qui c'est passé ?
-Je suis tombée et quelqu'un a marché dessus. Répondit-elle simplement.
Le visage de sa mère vira au rouge sous l'effet de la colère et elle laissa échapper un juron.
-Et comment es-tu arrivée ici ?
-C'est un soldat qui m'a sauvé ! S'exclama t-elle en se remémorant le visage du jeune soldat.
Elle se lança donc dans un récit plus au moins détaillé de ce qui c'était passé. Toutefois elle ne lui parla pas de la pierre porte bonheur. C'était sans doute stupide mais cette pierre lui semblait être un secret, un pacte juste entre elle et lui.
Quand sa mère émit le désir de rentrer enfin à la maison, Isabeau réagit violemment en refusant de partir.
-Non il a dit qu'il allait revenir ! S'il te plaît maman !
Ce fut sûrement sa culpabilité de l'avoir perdu de vue et sans doute sa reconnaissance vis à vis de l'homme qui avait retrouvé sa fille, qui la poussèrent à accepter et à attendre le retour du soldat.
Ce ne fut que tard dans la soirée, au moment où la petite Isabeau commençait à douter, que le soldat revint au poste de secours.
Quand elle l'aperçu elle attrapa le poignet de sa mère et la tira juste devant lui en s'exclamant « c'est lui maman ! ».
Sa mère observa un instant le jeune homme puis elle le remercia chaleureusement.
-Merci infiniment Monsieur ! Dit-elle en lui serrant la main. Merci pour tout.
-Je n'ai fais que mon devoir Madame...Oujna c'est bien ça ?
-En effet et vous êtes ?
-Lieutenant Acastus Kolya, Madame.
-Et bien Monsieur Kolya si à l'avenir vous avez besoin de quoique ce soit n'hésitez surtout pas ! Lui déclara t-elle en lui adressant un sourire sincèrement reconnaissant.
De son côté Isabeau observait le soldat avec des yeux brillants d'adoration. Il était tellement grand comparé à elle qu'elle devait lever bien fort la tête pour pouvoir le regarder en face. Sans s'en rendre compte elle serra fort la petite pierre blanche dans sa main tandis qu'elle observait. Lui et sa mère discutèrent tranquillement, sa mère se confondait en remerciements et lui demandait si il n'avait pas plus d'information sur comment la situation évoluait à la surface. Le lieutenant essaya de la renseigner et de la rassurer du mieux qu'il le pouvait puis il leurs annonça que ses obligations l'attendait ailleurs.
Sentant qu'il allait partir encore une fois, Isabeau le retenu par un bout de sa veste d'uniforme et lui tendit sa pierre porte bonheur. Les yeux sombres du lieutenant s'adoucirent en la voyant lui rendre si humblement cette simple pierre, qui pour lui n'avait pas vraiment de valeur en réalité. Il referma alors de sa grande main sur celle de la petite fille.
-Garde la petite, elle te sera plus utile qu'à moi.
Puis il les salua et repartit sans un mot de plus. La fillette rouvrit sa main et regarda la pierre comme s'il s'agissait d'un trésor. Elle ne s'en séparerai jamais ! Elle trouverait un moyen de la garder avec elle en permanence.
-Bon et bien il temps pour nous de rentrer également. Déclara sa mère à bout de forces.
Elle souleva sa fille, la calant contre sa hanche puis prit le chemin de la sortie.
-Avec un peu de chance ton père sera vite de retour à la maison. Dit-elle d'une voix absente. Il faudra aussi aller au grand hôpital demain pour ton bras. Il va aussi falloir que l'on aide pour nettoyer les rues et reconstruire les...Isa ? Isa tu m'écoute ?
Mais la petite fille ne lui répondit pas. Ses pensées étaient encore captivées par lui, par ce qu'il avait fait pour elle, par le cadeau qu'il lui avait fait. Son cœur tambourinait dans poitrine à un rythme sauvage, elle se sentait vivante et exaltée par la soudaine résolution qui venait de s'imposer dans son esprit telle une évidence ! Une vérité inéluctable.
Puis quand elle dénia enfin tourner la tête vers sa mère, qui la fixait d'un air soucieux, elle déclara d'un ton déterminé et sans équivoque :
-Moi, quand je serai grande...je serai Soldat Genii !
A suivre...
XXX
Alors, déjà un grand merci à ceux qui on prit le temps de lire ce premier chapitre. J'espère que vous ne vous êtes pas ennuyés.
Aussi, pour les fans de Todd ( ils se reconnaîtrons...) pitié ne me jetez pas la pierre. Oui Kolya est un sale type mais il faut de tous pour faire un monde non ? Et puis c'est un personnage qui m'a toujours intriguée, en plus je le trouve tellement charismatique...(Non, non pas les pierres!)
Bon je sais aussi que Kolya, quelque soit son âge n'as absolument rien d'un saint (avec les ailles blanches, l'auréole et tout le tralala) Mais j'ai vraiment voulu faire en sorte qu'on le voit à travers les yeux d'une enfant qu'il venait d'aider. Pour lui ce n'était peut-être pas grand chose mais pour une petite fille ça signifie beaucoup ( ce qui sera essentiel dans la suite de l'histoire, mais je ne vais pas vous spolier ).
J'étais aussi super intéressé par l'idée de travailler sur les Genii, car il faut vraiment avouer qu'ils ont une mentalité un peu spécial.
Je crève d'impatience de savoir ce que vous en pensez, il est 23h50 pile donc je vais me faire violence pour attendre et poster ce premier chapitre demain matin * grand cris d'excitation* j'ai trop hâte.
A plus tard pour le prochain chapitre et merci encore. Bises.
