PROLOGUE

Avertissement : La saga Harry Potter appartient à J.K Rowling. Seul mon personnage m'appartient.

Note : J'espère que vous prendrez plaisir à lire cette histoire. Les futurs chapitres seront plus conséquents que le prologue et j'espère pouvoir poster de façon relativement régulière (au moins pour les 3 prochains mois). Si vous avez la moindre critique, que ce soit sur le style d'écriture, l'orthographe, ou la cohérence du récit, n'hésitez pas à m'en faire part. De même si vous appréciez ! Bisous et bonne lecture.

Le soleil se levait à peine et ses timides rayons se dessinaient peu à peu un chemin à travers la forêt feuillue. Ce matin d'automne, qui avait tout pour être un jour ordinaire, devint cependant insolite pour un vieil homme matinal et son jeune chiot.

- Edna ! Qu'est-ce que t'as trouvé ma grande ? Un autre lapin à terroriser ? dit le vieillard avec beaucoup d'amusement.

Edna, qui était un jeune chiot hyperactif, avait effectivement pour passe-temps favori le « je donne une sacrée frayeur à toutes les pauvres boules de poils résidant dans la forêt ». Cependant, en cette douce matinée, Edna trouva quelque chose de plus imposant qu'un simple lapin et surtout quelque chose de visiblement mal en point.

- Eh bien, qu'est-ce qui se passe ? interrogea l'homme, curieux du comportement relativement calme de son chiot habituellement surexcité.

Il finit alors par se rapprocher de l'arbuste atour duquel Edna ne cessait de tourner. Il ralentit lorsqu'il aperçut les feuilles jaunies par l'automne, tachées d'un rouge sale. John, car c'est ainsi que s'appelait notre promeneur matinal, avait toujours profondément aimé les animaux. Il craint alors de découvrir une autre malheureuse bête coincée dans un piège de chasseur, comme cela s'était déjà produit de nombreuses fois auparavant.

Il avança alors avec le plus grand soin, ne voulant pas effrayer l'éventuelle proie blessée. Il écarta avec délicatesse les branches de l'arbuste, puis stoppa brusquement son mouvement. Il resta ainsi immobilisé, incapable ne serait-ce que de rappeler à son cerveau que respirer n'était pas optionnel. Edna, ne comprenant assurément pas le comportement étrange de son tendre « papa », poussa son museau contre la main de celui-ci, de plus en plus inquiète quant à la couleur anormalement pâle de son visage. Ce geste simple sembla réveiller John qui put enfin analyser la terrifiante image qui se dressait sous couvert de l'arbuste feuillu. Recroquevillée autour de la base de l'arbuste, une jeune femme enceinte protégeait son ventre de ses bras ensanglantés. Tout son corps semblait être sculpté par de profondes lacérations, peignant le tapis de feuilles dorées d'un rouge visqueux. En observant attentivement, John s'aperçut avec soulagement que la future mère respirait encore, bien que laborieusement. Il fit alors rapidement le tour de l'arbuste, afin de l'atteindre plus aisément et cassa sans hésiter, les branches le gênant.

John avait toujours refusé de se procurer un téléphone portable. Il affirmait à qui voulait l'entendre, qu'il n'en avait nullement le besoin. Cependant, ce jour qui avait pourtant commencer comme tous les autres, obligea le vieil homme à changer son opinion, car à son âge transporter une jeune femme enceinte et aux coulisses de la mort jusqu'à sa voiture, ce n'était pas une tâche aisée.

Alors qu'il avançait, grommelant contre sa propre bêtise de vieil homme aigri, Edna resta quelques instants supplémentaires auprès de l'arbuste. En effet, en extirpant le corps de sous le rideau de feuilles, son père avait piétiné de nombreuses branches brisées. Cependant, c'était un morceau de bois insolite, qui avait retenu l'attention du jeune chiot. Il semblait avoir une forme bien définie, et dégageait quelque chose de différent. Bien que quelque peu méfiante, Edna convenue finalement qu'il ferait un magnifique nouveau jouet et qu'il serait insensé de le laisser au beau milieu de la forêt. N'y tenant plus, le chiot le prit délicatement dans sa petite gueule et rattrapa son maître, heureux de sa nouvelle trouvaille.