Voila ma nouvelle fic!!!
Elle parle du passé de Tony mais je préfère prévenir je n'ai pas vraiment suivi ce qui nous était dévoilé sur lui au fils des épisodes!! J'ai préféré inventer... J'espère que ça ne vous dérangera pas!!!
Bonne lecture et si vous avez le temps dites moi ce que vous en avez pensé!
Rouges sont les roses…
Tony marchait dans ce long couloir, tout lui paraissait étrange, trop sombre, trop silencieux. Il voyait cette porte au loin qu'il ne semblait jamais pouvoir atteindre.
Après ce qui lui sembla être une éternité, sa main se posa sur la poignée, son cœur battait à tout rompre sans qu'il sache vraiment pourquoi ; Il se sentait oppressé comme s'il savait qu'il n'aurait pas du ouvrir cette porte tout en ne pouvant pas s'empêcher de le faire.
Finalement sa main fit tournée le bouton et il poussa lentement la porte, il fut aussitôt agressé par une odeur acre… « du sang » pensa t il. Il ouvrit alors totalement la porte et sa vision se brouilla, une femme sur un lit…morte…son ombre sur le mur dansant à la lumière des bougies…ces centaines de pétales de roses d'un rouge vif…et ce sang tout ce sang ! Il se mit à hurler.
Tony se dressa d'un coup dans son lit toujours hurlant, son cœur tapant comme un fou dans sa poitrine et la respiration saccadée. Il regarda tout autour de lui d'un air éperdu puis il cligna des yeux plusieurs fois pour tenter d'effacer les images qui dansaient dans son esprit.
Il passa sa main dans ses cheveux puis sur son visage, essuyant la sueur qui y dégoulinait ; Il regarda l'heure et soupira « 3h du matin ! Ce n'est pas possible ! » Résigné il se leva et se dirigea vers la salle de bain, il savait qu'il ne pourrait plus se rendormir pas après ce cauchemar ; Ce n'était pas la première fois qu'il le faisait et ce n'était certainement pas la dernière mais ces deux dernières semaines son esprit l'avait torturé plus que d'habitude et cela commençait à l'inquiéter. Il était de plus en plus fatigué par ces nuits blanches ajoutées à la cadence infernale du boulot et il ne savait pas s'il pourrait tenir encore longtemps.
« Ne pense pas à ça » se morigéna t il en se regardant dans le miroir au dessus de son lavabo « tu dois te concentrer, les autres ne doivent se douter de rien. De quoi t'aurais l'air s'ils savaient que tu ne dors pas à cause d'un stupide cauchemar ? Que crois tu que dirait Gibbs ? »
En pensant à son patron le moral de Tony descendit encore d'un cran. Il savait que les sentiments qu'il ressentait pour lui depuis environ un an n'avait rien à voir avec une simple amitié ; Il s'agissait de plus…beaucoup plus que de l'amitié et ce sentiment qui avait grandi en lui petit à petit le dévorait lentement. Il avait de plus en plus de mal à le gérer et ne savait plus comment se comporter avec Gibbs. Il recherchait le moindre petit contact physique avec lui allant jusqu'à dire les pires bêtises pour pouvoir sentir la main de son patron lui taper l'arrière du crâne. Mais il avait aussi peur que ses idioties finissent par lasser Gibbs.
Après une douche rapide, il s'habilla lentement et alla s'installer sur son canapé pour tenter de se changer les idées en regardant un film d'action.
A 6h du matin, il ne s'était toujours pas rendormi et le film étant fini il avala un rapide petit déjeuner avant de décider d'aller au bureau.
Il arriva au NCIS un quart d'heure plus tard, il était seul, même Gibbs n'était pas encore là. Il s'assit à son bureau, laissant son regard dériver dans la pièce appréciant le calme avant la tempête. Il repensait à ces cinq années déjà qu'il avait passé au NCIS, lui qui ne gardait jamais un boulot plus de deux ans. Il se sentait bien, ici, dans ce bureau, avec cette équipe qui était devenue comme une famille, un peu étrange, pour lui. Il se détendait petit à petit bercé par le silence et la lumière tamisée de sa lampe de bureau, lorsqu'un flot d'images envahit son esprit, des roses…des pétales rouges…et toujours ce sang. Il sursauta brusquement, il ne comprenait pas pourquoi ces images se faisaient si vives et si fréquentes ces derniers temps ; Il savait que la date anniversaire approchait mais depuis qu'il travaillait ici, il avait trouvé une sorte de paix avec ses cauchemars qui le laissaient plus ou moins tranquilles « Alors pourquoi est ce que ça recommence ? » pensa t il.
Tony était plongé tellement profondément dans ses pensées qu'il n'entendit pas l'ascenseur s'ouvrir et ne vit pas Gibbs apparaître. Celui-ci s'arrêta net lorsqu'il se rendit compte que quelqu'un se trouvait déjà dans les bureaux, son visage se fit étonné quand il reconnu Tony mais cet air devint vite un froncement de sourcil lorsqu'il vit le regard soucieux de son agent. Il l'observa attentivement sachant que Tony ne l'avait pas entendu arriver, il lui trouvait un air fatigué, « épuisé même » pensa t il en voyant les profondes cernes qui marquaient le visage du jeune agent. Il se demanda depuis combien de temps son agent n'allait pas bien et il se rendit compte que cela faisait plusieurs jours que Tony semblait plus fatigué ou du moins un peu moins vivant que d'habitude ; Il s'en voulu de n'avoir rien vu avant. « Tu cherches tellement à l'éloigner de toi pour ne pas qu'il se doute des sentiments que tu éprouves pour lui que tu ne t'en rends même pas compte qu'il va mal » pensa t il en colère contre lui-même.
Il s'approcha lentement du bureau de son agent et lui lança d'une voix plus douce que d'habitude,
« Ca va Tony ? »
Tony sursauta en entendant la voix de son patron, il leva les yeux et croisa son regard, il crut y lire comme de l'inquiétude et cela l'affola « Allez Tony reprend toi » s'encouragea t il « Gibbs ne doit rien deviner, tu ne veux pas passer pour encore plus idiot à ses yeux, non ? »
« Tout va bien Boss » répondit il en souriant de milles feux « Et toi ? »
« Tu es sûr, tu m'as l'air un peu fatigué » dit Gibbs d'une voix soupçonneuse.
« Oh, tu sais ce que c'est Boss, j'ai rencontré une fille hier soir et… je te passe les détails mais bon… » mentit Tony en espérant convaincre son patron.
Gibbs lui lança un regard perçant mais avant qu'il puisse ajouter quoi que ce soit le « ding » de l'ascenseur retentit et Ziva et Mc Gee firent leur entrée.
« Bonjour Boss, salut Tony » dirent ils chacun leur tour avant d'aller s'asseoir à leur bureau.
« Mc Gee, Ziva » répondit Gibbs son regard toujours rivé sur le visage de Tony qui semblait de plus en plus mal à l'aise.
Finalement il se détourna lentement et alla s'asseoir à son bureau, et Tony laissa échapper un très léger soupir de soulagement avant d'attraper un dossier quelconque sur la pile qui se trouvait devant lui.
La matinée s'écoulait lentement quand le téléphone de Gibbs se mit à sonner,
« Gibbs…très bien…où ça ?…on arrive le plus vite possible » dit il avant de raccrocher vivement. « Prenez vos affaires, on a un mort. Mc Gee allez prévenir Ducky et Abby, Tony… »
« …Va chercher la voiture » finit celui-ci en se levant.
« Non » l'arrêta Gibbs « Trouve nous des billets d'avion pour Nashville en Virginie. Prends en aussi pour Abby et Ducky, ils nous accompagnent !
Tony en entendant le nom de la ville resta un instant sans bouger, comme statufié, puis il blêmit légèrement.
« DiNozzo, tu me les trouves ces billets ! » hurla Gibbs sans remarquer l'étrange comportement de son agent.
Tony sursauta comme s'il venait d'être réveillé et tenta de reprendre contenance,
- « Je m'en occupe Boss » lança t il mais dans sa tête une seule phrase résonnait « Ce n'est pas possible... pas ça... pas la bas... pas maintenant… »
