Salut, je sais que Candy n'est pas un animé convoité par des ados de mon âge ( j'ai eu17 ans hier ) mais ma mère m'a passé le virus. J'ai tous les épisodes de l'animé et je ne connais pas le manga. Donc ceci sera une suite de cette maudite fin de Candy.

Je suis fan d'Albert et j'aimerai qu'il soit heureux autant que Candy.


Candy avait maintenant réussi sa vie comme elle avait voulu l'entendre. Elle a suivi sa voie qu'elle s'était choisie. Elle est entourée de personnes qui l'entourent : Annie, Paty, Archibald, les enfants du "Joyeuse Cliniquel", du dr Martin, de Mlle Pony, Soeur Maria et le plus important de tous, Albert, dit maintenant Williams Albert André. Elle va pouvoir enfin connaitre le monde des adultes après tant d'années où elle dut se battre pour devenir ce qu'elle est devenue.

Candy a reprit son travail à la clinique du Dr Martin maintenant financer par Albert, étant l'Oncle Williams. Cependant, le Dr Martin étant très attaché à sa toute petite clinique, lui avait prié de ne pas trop lui donner trop d'argents. Candy fut enchantée retrouver son ancienne vie.

De retour, à son appartement, Candy eut encore un peu de mal à s'habituer à ce silence si pesant. Cette apart lui rappelait trop l'époque où Albert était amnésie. Elle se sentait bien avec lui.

"- Il faudra bien que je m'y habitue, dit-elle avec une grimace.

Elle commença par ranger un peu. De la poussière avait commencé à s'installer, et la jeune infirmière ne souhaitait pas vivre parmi elle. Alors qu'elle balayait dans l'ancienne chambre d'Albert, elle s'arrêta, observant cette pièce que son ami de toujours avait fréquenté pendant tout ce temps.

"- Je me demande ce qu'il faisait avant de dormir, se dit-elle, est ce qu'il avait essayé de se souvenir de son passé ? Pour la retrouver si vite ? Oh, après tout, c'est Albert, c'est un homme bon et fort..." Elle continua son ménage.
Mais plus personne ne viendrait dormir ici...sauf si j'ai des invités. Annie pourrait peut-être passer ou bien Patty...

Elle se sentait trop seule. Un vide semblait avoir prit quartier autant dans les pensées de Candy que dans l'appartement. Voilà une semaine qu'elle avait quitté la maison de Pony et à la fois, Albert. Elle fouilla dans ses poches pour en ressortir la broche de "son Prince des Collines".

Dire que Mon Prince était Albert. Pendant tout ce temps, vous me protégez, vous veilliez sur moi. Merci Albert pour tous ce que vous avez pour moi. Elle revoyait le sourire flamboyant de l'amoureux de la nature. Pourtant, elle avait pour lui, un peu de tristesse. Il n'aurait pas le temps de s'occuper de la nature et des animaux, à cause de ses fonctions de chef de famille. Il n'aurait même pas le temps de venir voir Candy. Alors qu'avant, étant enfant, elle imaginait l'Oncle Williams comme étant trop prit dans ses affaires, et qu'il n'avait pas le temps de la rendre visite, alors qu'en vérité c'est faux. Maintenant, c'était l'inverse. Il était réellement prit par ses affaires.

Elle serra son porte bonheur sur son coeur. Il ne lui restait que cela, il ne lui restait que cette broche qui lui permettait de garder un souvenir de son enfance. Elle était très attachée encore à son enfance, peut-être parce qu'elle venait tout juste de sortir de l'adolescence. Elle n'avait encore que 18 ans.

Quel âge a Albert ? Je me souviens que la première fois que je l'ai rencontré, il me semblait beaucoup plus vieux qu'aujourd'hui. Même Archibald l'avait remarqué. Lorsqu'il avait enlevé ses favoris et ses lunettes, on le voie encore plus jeune qu'avant.

"- Rah ! Allez, ma Candy, il est temps de finir ce que tu as commencé !"

Elle termina le ménage rapidement et enfin souffla sur le canapé qu'avait tant occupé Albert. Elle sourit en se rappelant de bons souvenirs : la cuisine d'Albert, le traitement de choc...

On frappa tout à coup à la porte.

"- Hein ? Qui ça peut bien être ? Se demanda-t-elle en se levant pour aller ouvrir.

A sa grande surprise, un bouquet de roses rouges et blanches l'accueillit, quelqu'un les tenait, cachant son visage. Se rappelant de cette scène, la dernière fois, elle s'écria :

"- Ah, Neil ! Je t'ai dit que...Oh !"

Le bouquet bascula vers le coté laissant apparaitre la figure joviale d'Albert éclatant de rire.

"- Candy, si tu avais vu ta tête, on aurait dit qu'un fantôme était apparut !

- Albert ! Ne me taquinez pas ! J'ai vraiment cru que c'était Neil !

- eh, bien, je peux rentrer ?

- Oups, oui, j'ai failli laisser le Grand Oncle Williams sur le palier de la maison.

- Chut Candy, pas si fort...Murmura-t-il en entrant.

- Eh, bien pourquoi ? On vous reconnait maintenant puisque votre photo est dans le journal..."

Candy saisit le journal du matin et le plaça sous le nez du chef de famille. Effectivement, il y avait sa photo en première page avec comme titre : "Le Grand Oncle Williams, un beau jeune homme."

Voyant l'article, il éclata de rire à nouveau.

"- Décidément, les journaux m'étonneront toujours !

- Vous êtes beaucoup plus connus que le président des Etats-Unis, dit Candy.

- Oui, mais j'espère rapidement me confondre dans la foule. Je voudrais quand même avoir encore la liberté de me déplacer sans que l'on vienne me faire des cérémonies."

cette fois-ci, le sourire d'Albert s'effaça.

"- Que vous était-il arrivé ? Demanda Candy devinant qu'il avait du subir ce genre d'attention.

"- Rien de grave, mais j'ai voulu me rendre au parc de zoologie de Chicago, tout à l'heure, et on n'a pas arrêté de me suivre en me décrivant les différentes espèces du zoo, alors que je les connaissais tous. J'avais beau leur dire que je n'avais pas besoins d'eux...mais ils ont insisté...j'ai compris alors qu'ils faisaient de la pub pour leur zoo, lorsque j'ai apperçu des photographes...

- Je suis désolée, Albert pour ce qui s'est passé, dit Candy sincère.

Pourtant, il rit.

"- Voyons, Candy, dit-il en posant ses mains sur les épaules de sa protégée, je n'ai rien, ce n'est pas bien grave. Bon, ce n'est pas tout mais non seulement tu as voulu me laisser sur le palier, mais en plus de me laisse mourir de faim...est ce le comportement d'une bonne infirmière ?

- Albert ! S'exclama-t-elle aussi rouge qu'une pivoine, je vais tout de suite vous préparer un bon repas.

- Allez, je vais vous aider, je sais que vous n'êtes pas très bon pour la cuisine !

- Albert !

- Je te taquine, Candy !"


"-Décidément, Albert, vous n'avez pas changé votre talent culinaire, complimenta Candy en machant un morceau de tomate.

- Et toi, Candy, tu seras toujours un as de la maladresse culinaire ! Se moqua-t-il avec un sourire.

Candy lui tira la langue, éclatant de rire.

"- Mais, au fait, Albert...Pourquoi êtes vous revenu ici ? Ne deviez pas rester à Lakewood, votre lieu de travail, devenu la demeure principale des Andrés ?

- Je suis revenu pour te rendre visite, simplement. Je pensais que je devais un peu savoir de tes nouvelles, répondit-il un peu surpris.

- Mais...j'imagine que tout le monde est au courant que vous êtes ici ?"

Le grand André hocha négativement la tête.

"- Personne n'est au courant. Pas même ma tante. Je veux rester encore libre, comme je te l'ai dit tout à l'heure et je devais te parler de Neil, à ce propos. Te souviens-tu que tu m'avais prévenu de cette demande en mariage à mon ordre ?

- Oui, je m'en souviens, grimaça Candy, quel mensonge ignoble de leur part !

- Si tu avais vu leurs têtes, tu n'aurais pas résisté à rire...Quand je suis allé au manoir où les Legrands vivaient, ils ne s'y attendaient pas, il y avait Mme Legrand, Eliza et Neil. Au début, ils ne savaient pas encore que j'étais l'Oncle Williams. Visiblement, ils étaient trop préoccupé par ton cas que par ce qui se passer dans le journal. C'est lorsque Georges leur annonçait que j'étais le Chef de la Famille qu'ils sont restés ébahis...J'étais me semble-il dans le plus grand salon de la demeure, l'ambiance qui s'y trouvait me fit regretter ce déplacement, j'aurai du les faire venir mais je préferais faire cette petite surprise. Je suis resté debout tout le long de notre entretien, car, Candy voit-tu, j'ai apprit que si tu acceptais d'être assis, on te considérait comme ayant accepté les idées des propriétaires de la maison, entre autre se rabaisser.

"- Que nous vaut cette visite, me demanda Mme Legrand, un peu mal à l'aise.

- J'imagine que vous connaissez les raisons de mon déplacement et de cette perte de temps ? Leur répondis-je calmement. Je n'ai jamais été un homme à m'énerver mais la vue de Neil m'avait retiré la sauvagerie que j'avais eu lorsqu'il avait voulu droguer l'un des cheveux de sa propre écurie.

- Oncle Williams, intervint Eliza, nous ne savons pas ce que nous faut cette visite. Mais nous sommes enchantés de vous accueillir dans notre demeure."

Je savais qu'Eliza avait le don d'amadouer et de ramener les personnes à sa cause, mais l'ayant connu par tes paroles, je faisais très attention à sa langue talentueuse.

"- Je veux parler d'un ordre que je n'ai jamais ordonné : le mariage de Candy avec Neil."

Je vis Mme Legrand palir et Neil baisser la tête. Cependant, Eliza resta entêté.

"- Ce n'est pas notre faute, c'est celle de Candy. Elle nous a menacé de ruiner notre famille, si on ne disait pas que cela venait de votre ordre, parce que Neil n'a jamais voulu l'épouser, mais elle voulait la richesse de notre famille ! Vous savez, vous avez adopté une fille qui est une peste, une voleuse ! Je la connais depuis que je suis enfant, et n'a crée que malheurs !"

Si tu savais, Candy, que j'ai du me retenir de vouloir la giffler. Si elle avait été un garçon, je crois que je l'aurai fait. Mais j'ai préféré retourner ces paroles contre elle.

"- Mlle Legrand, si vous continuez à me mentir de la sorte, c'est bien votre famille que je risque de ruiner." Ils savaient que j'en avais le pouvoir, que je pouvais les déshériter comme bon me semble parce que c'est moi qui tenait les cordes de toutes les familles reliés aux Andrés. Je pouvais très bien lâcher ses cordes si je le voulais."

- Albert, vous n'avez pas menacé de cela !

- Bien sur que si, je sais que j'étais ignoble de leur avoir dit cela. Mais, Eliza et Neil ont atteint l'âge adulte où il n'est plus le temps des enfants qui jouent des mauvais tours à ceux qu'ils détestent. Je leur ai dit ça seulement pour leur rappeler qu'ils sont devenus adultes et qu'ils ne peuvent pas s'accrocher à une haine d'enfant.

- Je suis content que vous n'êtes pas prêt à le faire, se soulagea Candy.

- ne me dis pas que tu pensais que j'en étais capable !

- Venant de vous, Albert, on peut s'attendre à tous. Surtout que vous ne savez même combien vaut tous ce que vous possédez tellement vous en avez.

- Qu'est ce qui t'as dit ça ?

- C'est Archibald, est ce vrai ?

- Ma foi, il est vrai...par contre, Georges le sait..."

Les deux anciens amis éclatèrent de rire.

"- Puis-je reprendre ma chambre, pour ce soir ? Demanda Albert en débarrassant la table.

- Bien sur ! en plus j'ai fait un peu de ménages donc vous avez une chambre propre...même si ce n'est pas assez propre comme à Lakewood;

- Qu'importe, du moment que je puisse avoir l'esprit reposé."

Le lendemain, Candy ne fut, cette fois-ci pas surpris de voir qu'Albert avait quitté les lieux. Son petit déjeuner et un mot avaient été laissé.

"Chère Candy,

Désolé de ne t'avoir pas attendu ton réveil pour partir. Je compte revenir la semaine prochaine, bien à toi. Albert."

Il allait donc revenir. Elle sourit et sauta de joie. Elle avait encore tant de questions à lui poser à son "Prince des Collines".

ça fait drôle de dire que c'est mon Prince, il ressemblait tellement à Anthony. Elle ferma les yeux et essaya de trouver les points communs entre le Prince de son enfance et Albert. Il a les mêmes yeux, le même sourire, les cheveux blonds et la même gentillesse; Il n'y a pas de doutes, c'est bien mon prince. Pourtant, elle avait encore du mal à croire qu'elle aimait un homme qui l'avait adopté ensuite. Après tout, il était un jeune garçon quand elle avait rencontré.