Et nous voici sur une toute nouvelle histoire. Eh oui, nous faisons un saut de 200 ans dans le passé. Voir plus mais moi et les calculs. Conseil pour les lecteurs qui viennent de commencer à lire. Cette histoire est en lien avec La première que je publie. Parfois, pour comprendre l'histoire. je conseillerais vivement de lire et suivre Lost Legacies (c'est pas un placement de produit ça? ... Tais toi Shéogorath. Retourne compter tes fromages).
Bref. Oblivion appartient à Bethesda. L'histoire sort de l'imagination de ma camarade de plume et moi même. Bonne lecture.
Oblivion : Gloire à Sithis.
Elle n'était pas un héros mais en avait l'étoffe. Cependant, elle ne vivait pas dans la lumière mais préférait les ombres. Elle se croyait perdu, elle a été trouvée.
Elle cherchait une lumière. Une lumière qui avait disparu depuis longtemps, et c'est dans des temps troublés qu'une flamme nouvelle fut allumée.
Oh oui ! Elle, celle qu'on surnomme l'assassin à l'âme gelée, l'assassin des brumes sanglantes. Celle qui porte le nom de Luna. ÂmedeGlace Luna …
Chapitre 1 : La fin de l'innocence.
Elle regarda sa sœur préparer son panier. Elle boudait assise sur la chaise au bout de la table. Elle s'appelle Luna. Elle avait sept ans, les cheveux blonds comme l'orge. Les yeux couleurs miels. Elle regardait avec une moue enfantine sa grande sœur de 12 ans préparer un panier pour aller dans les bois ramasser des fruits.
- Pourquoi je ne peux pas venir Elsa?
- Parce que tu es encore trop petite.
- Mais j'ai 7 ans ! je suis une grande.
L'ainée poussa sa petite sœur gentiment contre sa chaise avant de se diriger vers l'extérieur. La mère regardait ces deux petites filles avec attention et beaucoup d'amour.
- Aller, s'il te plait. Emmène-moi !
- … Je te propose quelque chose. … Je ne vais pas t'emmener avec moi mais tu vas garder mon pendentif. Tu sais que c'est maman et papa qui me l'ont donné ?
- Oui !
- Eh bien tu devras en prendre grand soin d'accord ? Et cela jusqu'à mon retour.
- Chef oui chef !
Luna mit alors autours de son cou le collier avant de s'installer devant la porte d'entrée. Montrant ainsi sa détermination à attendre sa grande sœur. Le père regarda sa fille ainée avant de l'arrêter.
- Je te rappelle les consignes ?
- Ne jamais … Commença Luna.
- Parler aux étrangers. Continua Elsa. Et être discrète …
- Si j'entends un drôle de bruit. Finit Luna… Et surtout …
- Ne pas se mettre dans les ennuis. Finirent les deux filles sous le regard amusé du père.
Ce dernier reprit ses outils pour travailler dans le champ alors qu'Elsa partit dans les bois, derrière la maison. Luna rentra dans la maison et prit son petit couteau pour couper les tiges des fleurs qu'elle avait ramassé.
Un bruit de cavalier se fit entendre. Luna continua son activité alors que sa mère s'approcha de la porte. La peur se dessina sur le visage de la femme. Rapidement, elle attrapa Luna et la tira jusqu'au placard au fond de la pièce.
- Maman ?
- Chut ! … Pour l'amour de Mara, ma petite Luna. Restes ici, dans le placard, et ne fais aucun bruit. Je t'en prie. S'il arrive quoique ce soit. Reste caché jusqu'à ce que je vienne te chercher.
- … Maman.
- S'il te plait.
L'enfant fut alors enfermé dans le placard. Tous ce qui lui permettait de voir l'extérieur était un petit interstice entre les vieilles planches de bois. Elle vit alors son père rentrer, suivit par un homme bizarre. Il portait une imposante armure d'acier. Luna n'en n'avait jamais vu de tel. Mais elle se fondit dans les ombres. Ne voulant pas être trouvée. L'homme lui faisait peur. Sa mère et son père se tenaient l'un à côté de l'autre.
- … Nous n'avons rien. … Je vous le répète. … Je n'ai que ce morceau de terre pour vivre. Et encore, je le loue.
Luna fronça les sourcils. C'était un mensonge. C'était leur terre à eux. Et à personne d'autre ? Oui. Son père se vantait souvent qu'il avait tous ce qu'il fallait pour être heureux. Un bout de terrain à lui, une merveilleuse femme et deux adorables petites filles. Mais pourquoi il mentait à l'homme.
- ÂmedeGlace. … Tu me crois réellement crédule. Tu es l'un des fermiers qui s'en sort le mieux avec les crises actuelles. Et tu comptes me faire croire que tu n'as pas une petite fortune dans un coin de ta maison ?
- La vie est dure pour tout le monde. Je travaille pour gagner ma vie.
- Ooooh ! Pour gagner ta vie. Eh bien ! prenons tes mots jusqu'au bout.
L'homme sortit une épée et avant quiconque ne puisse comprendre, il frappa le fermier en plein cœur sous les cris de la femme. Luna ouvrit grand les yeux. Elle regarda le corps de son père tomber avec fracas sur le sol de la maison. Elle mit ces mains sur sa bouche pour ne pas faire de bruit mais les larmes coulaient abondement de ces joues. Elle attrapa le pendentif de sa sœur représentant les emblèmes de la famille et le serra fortement contre son cœur en priant pour que sa sœur vienne la protéger. Elle regarda sa mère agenouiller contre la dépouille de son père.
L'homme riait aux éclats et attrapa violemment les cheveux de sa mère. Luna essaya de ne pas regarder mais son corps refusait de bouger.
- Où est votre argent ma belle ?
- NE ME TOUCHEZ PAS ! MONSTRE.
La femme attrapa ce qui lui venait et frappa l'homme. Ce dernier vit rouge. De colère, il la tira encore plus fort et l'envoya contre un des murs de la maison. Son épée, toujours à la main, il transperça le ventre de la femme. Le cri emplit la pièce ainsi que l'esprit pour toujours de Luna.
Son cœur s'était comme arrêté. Le sang coulait le long des pierres qui ornaient le sol. Et l'homme riait ? Il riait au-dessus des cadavres de ces parents ? Une seconde personne entra dans la pièce. Lui était habillé avec une armure de peau.
- Chef ?
- Je crois que l'on va utiliser ce lieu comme base. C'est un petit coin plutôt agréable.
- Bien chef. Mais pour le reste des habitants des environs.
- Tuez tous ceux que vous rencontrez. Je ne veux voir personne dans les parages. Que ce soit femme, enfants, vieillard.
- Bien.
Luna n'en crut pas ces oreilles. Elle resta là un long moment, n'y croyant pas. Espérant que ce soit un rêve. Mais non, elle ne se réveillait pas de ce cauchemar. Un hurlement féminin se fit entendre à l'extérieur et des rires s'en suivirent.
- On a eu la jouvencelle !
- Décapitée la jeune fille. Dommage, je me serais bien amusé avec.
La jeune nordique eut alors l'âme brisé. Elle était sûre qu'il s'agissait d'Elsa. Oui. De sa sœur qui avait dû revenir. Le chef rentra à nouveau dans la maison et s'installa sur le fauteuil comme si c'était chez lui. La haine déconnecta complètement la peur et la tristesse de la petite fille. Elle regarda alors une lumière lui attrapé le regard dans son placard. Elle s'en saisit pour trouver son couteau. Sa petite dague. Une idée macabre vint lui saisir l'esprit. Elle n'avait alors qu'une obsession en tête.
Elle poussa la porte de son placard très lentement. Son regard vide de toutes émotions. Le chef des brigands ne l'avait même pas entendu en descendre. Elle s'approcha de lui, d'un pas sûr et décidé. Puis, elle lui sauta dessus avec haine. L'effet de surprise déstabilisa l'homme. Il ne put réagir tout de suite.
De colère et de rage, Luna planta dans la tête directement la lame. Frappant dans les yeux, dans la gorge. De toutes ces forces. Au début, elle entendait un cri. L'homme s'agitait mais elle restait accrochée. Quoiqu'il arrive, elle frappait. Même si elle recevait des coups. Puis, tous c'est arrêté. L'homme ne criait plus. Il ne frappait plus. Ses bras ballant le long de son corps. Le visage défiguré jusqu'à l'os. Mais Luna continua. Les larmes coulant sur son visage et les cris de peine et de rage emplissant la pièce.
Une ombre entra alors, regardant le spectacle. Elle fronça les sourcils regardant la petite fille frapper et frapper encore. Elle s'approcha pour saisir la main et arrêter Luna. Cette dernière tourna alors les yeux vers la nouvelle personne. Le regard ayant perdu l'innocence.
La personne qui se trouvait face à elle n'était pas un des brigands. Il s'agissait d'une femme. D'une haute elfe. Elle portait une tenue noire comme la nuit, une capuche couvrant une partie de son visage. Luna regarda alors ces mains couvertes de sang ainsi que son couteau. Elle lâcha l'arme avant de pleurer. L'elfe s'agenouilla à sa hauteur, frottant doucement avec un tissu les traces de sang qui ornaient le visage de Luna.
- Quel est ton nom ?
- … Luna … ÂmedeGlace.
- Cet homme est mort. … Pourquoi l'as-tu tué ?
- …
L'elfe sourit comprenant en observant le regard de Luna. La mort était dorénavant gravée dans l'âme de l'enfant et cela pour l'éternité. Elle réfléchit quelques instants avant de prendre sa décision.
- Tu n'as plus de familles mais je vais t'en offrir une autre. Une où tu auras des frères et sœurs et une mère aimante.
- …
- Je vais te faire rentrer dans la famille. Plus jamais tu ne seras seule. Je te le promets.
- J'irais partout où vous me direz. Mais le plus loin d'ici.
- Je comprends. Suis-moi.
Luna suivit d'un pas las. Elle avait la tête baissée. La femme lui fit signe de faire son sac. Mécaniquement, elle attrapa quelques vêtements ainsi que plusieurs objets. Elle s'approcha du corps de son père et de sa mère, la bile dans la gorge. Néanmoins, elle eut le courage de prendre leurs pendentifs et de les garder avec celui de sa sœur. L'Elfe vida les nombreuses bouteilles d'alcool de la maison. Puis lorsque les deux furent dehors. Luna remarqua les nombreux cadavres de brigands au sol. Tous, la gorge tranchée. L'elfe prit une torche et alluma la chaumière.
- Puisse vos dieux vous accueillir dans votre paradis.
La femme monta alors sur un cheval aussi noir que la nuit. Luna se fit hisser derrière l'elfe. Cette dernière alors lança sa monture au galop. Durant le chemin, elle s'adressa à Luna.
- Je suis Arquen, membre de la confrérie noire ! cet homme était ma cible. Mais tu l'as tué. Tu seras alors ma sœur. Ma sœur d'ombre.
Luna n'écouta pas en entier et s'endormit. Les rêves parsemés de cauchemars.
Et voilà le début. Une histoire bien spécial.
Je vous quitte sur ce, espérant avoir attiser votre attention. La suite très prochainement et Gloire au fromage
