Le cerf et la mouette

Bonjour(soir) à vous lecteurs,

Merci d'avoir eu la curiosité de cliquer sur mon histoire! Avant de commencer de lire je voudrais vous mettre

en garde sur plusieurs choses:

1- Il s'agit de ma 1ère fic! Si les "pros" pouvaient me laisser un conseil ou deux se serait très gentil!

2- Certains personnages que vous rencontrerez ne sont pas à moi mais à Mr. Tolkien!

3- Il est plus que probable que je fasse de erreurs de vocabulaires concernant le langage elfique: n'hésitez pas à me corriger!

Je vous laisse donc découvrir ma fic, en espérant que le prologue vous plaise!


Prologue

« Sois prudent Ion-nin, rentre à la maison en bon état ! »

Le monarque de la forêt faisait ses « au revoir » à son fils Legolas et bien qu'il essayât de rester confiant, il ne pouvait s'empêcher d'avoir une grande inquiétude pour son unique enfant. Inquiétude qui n'a fait que grandir de jour en jour depuis qu'il a reçu une missive de la part de son ami de toujours, Elrond, indiquant qu'il était « convié à venir dans les plus brefs délais à Imladris en raison d'une situation de la plus haute importance : l'Anneau Unique a été retrouvé. »

« Ne soyez pas inquiet, tout va bien se passer, Ada. » Le rassura Legolas « Une fois que tout sera rentré dans l'ordre, je reviendrai. »

« Dans ce cas, je t'attendrai » dit Thranduil en l'étreignant avec force « Que les forêts puissent guider tes pas et les étoiles veiller sur toi, Tithen-pen »

« Il en va de même pour vous Ada, prenez soin de vous ! » Puis, après une pause, il reprit « Voilà plusieurs siècles que j'ai dépassé ce stade, vous savez ?» Releva le fils sans se retenir de rire.

« Pour un parent, qu'importe l'âge de son enfant, il sera toujours petit, sache que même si tu deviens Dareada, je t'appellerai de cette façon, Tithen-pen ! » Répondit-il avec tendresse en insistant sur le dernier mot en riant.

Sur ces derniers mots et après avoir serré son fils pour une dernière fois, il le laissa partir.

De retour dans ses appartements, Thranduil s'offrit un verre de vin et se laissa tomber dans un de ses fauteuils. Tout en buvant, il contempla un tableau, un portrait plus précisément, celui d'une elfe assise qui avait un timide mais doux sourire. Elle portait une longue robe bleue aussi claire que le ciel et une bande de tissu blanc bordées d'argent partaient de ses épaules et traversait le centre de la robe pour terminer quelques centimètres avant ses chevilles. Le tissu immaculé portait une rose des vents abordant les mêmes couleurs de la robe située juste au-dessus de la poitrine. Le monarque de Mirkwood ne put s'empêcher de sourire en voyant le visage du portrait : de longs cheveux noir de jais qui allait jusqu'à ses hanches qui faisaient ressortir ses yeux bleus aussi profonds qu'un océan, le tout orné d'un diadème argenté délicatement ouvragé : sur le devant deux petits saphir scintillants d'un bleu pur en forme de feuilles aux contours argentés étaient entrecroisées, le derrière, quant à lui, dessinait des feuilles de laurier.

« Tu me manques, tu nous manques… Tu sais ? » En s'adressant au portrait « Surtout à moi. » Puis après une pause, il reprit « Notre fils est parti chez Elrond, je sais qu'il devra partir pour un long moment seuls les Valars savent quand il rentrera… La paix n'est plus et j'aurais tellement aimé que tu sois là pour ne pas avoir à subir seul les évènements. Pour couronner le tout, je dois rester digne et fier devant notre peuple malgré la peur de perdre notre fils, je crains de ne pas y arriver… Il n'y avait qu'avec toi ou Ada que je pouvais faire tomber cette carapace que je m'étais forgé, que je pouvais faire éclater, voire exploser mes sentiments les plus enfouis. Et aujourd'hui, vous n'êtes plus… » Le roi se reprit un verre de vin puis continua en souriant tristement « Avec le futur sombre qui nous attend, je te demande à toi, ma bien-aimée, et à vous, Ada, de continuer de veiller sur Legolas et moi-même… Mais assez parler de ce qui nous attend demain… »

Thranduil prit une grande gorgée de boisson et s'adressa au portrait de sa femme avec un sourire franc « Parlons de choses plus légères : et si on se remémorait notre histoire ma bien-aimée ? L'histoire d'une timide mouette qui a littéralement fait exploser les défenses d'un cerf, prince de la forêt… »


Ada (ou Adar) = Papa (ou Père)
Ion-nin = mon fils

Daerada (ou Daeradar) = grand-père (Daerada est plus familier que Daeradar)

tithen-pen = un petit enfant