Bonjour tout le monde :). Je suis ravi de revenir sur le site et vous faire lire ma toute nouvelle histoire. Je me suis inspiré de l'idée général d'un petit téléfilm passé il y a quelques semaines pour écrire ma fiction. Je me suis éclaté à l'écrire. Et celle-ci est plutôt bien avancée. Du coup, vous aurez très vite la suite.
Cependant j'ai une mauvaise nouvelle, pour ceux et celle qui lisent ma traduction "Le Jeu de la Baguette" j'ai décidé de mettre en suspend la traduction, après avoir eu un problème où j'ai perdu les deux chapitres suivants traduis. J'avais mis beaucoup, beaucoup de temps à les traduire et lorsque je les ai perdu, je n'ai plus eu la force de les retraduire. Je m'excuse auprès de vous.
Mais j'espère que cette fiction vous plaira un temps soit peu. Je m'excuse d'avance pour les fautes, si il en reste.
Bonne lecture :)
L'infirmier.
Chapitre 1
- « Vite, vite dépêches-toi.
- Oui, oui. Je fais aussi vite que je peux, souffla un homme, d'une voix fatiguée.
- Oui, bien dépêches-toi quand même. J'entends une voiture approcher.
- C'est bon. Tout est bien rangé, finit-il.
- Très bien, va l'accueillir alors.
Un homme âgé d'une trentaine d'années se dirigea vers la grande entrée d'une magnifique villa. Lorsqu'il ouvrit la lourde porte faite de bois, il tomba nez-à-nez avec une jeune femme âgée d'au moins vingt-cinq ans ou un peu plus.
Avec un sourire, il lui pria d'entrée et de le suivre. Celle-ci avec le sourire, suivit l'homme à travers les nombreux corridors que comportait l'imposante maison. Dix bonnes minutes plus tard, ils s'arrêtèrent devant une double porte immense, où on distinguait un serpent fait d'argent ornait cette dernière.
Devant celle-ci, se trouvait une femme proprement apprêter. Elle portait une robe noire évasive, lui arrivant au genou, avec des souliers en cuir qui étincelaient à la lumière. Elle avait un joli visage fin et délicat. Ces cheveux étaient remontés en un chignon et attachés avec un ruban rouge. Ces yeux marron se posèrent sur la jeune femme qui suivait son mari. Lorsque celle-ci arriva près d'elle, elle lui prêta attention avant de la laisser entrer dans la pièce à côté.
- « Bonjour. Nous vous attendions. Je vais vous conduire auprès de votre receveuse, s'exclama-t-elle d'une voix ferme, avant de jeter un regard à son mari qui lui fit un sourire. « Bien, suivez-moi.
La jeune femme la suivit, après qu'elle ait ouvert la large porte.
Dans la pièce, se trouvait un homme noir, debout près d'un bureau, tenant dans ses mains une pochette. Il était grand et vêtu tout en finesse. Au vu de certains cheveux blancs qui ornaient le crâne de celui-ci, ce dernier ne devait pas dépasser les cinquantaines d'années.
Lorsqu'il avait entendu la porte s'ouvrir et laisser passer la gouvernante ainsi que le rendez-vous. Il put enfin souffler de soulagement. La journée pouvait enfin commencer. La première infirmière pour le poste d'infirmière à domicile, venait enfin de se pointer. Ils pouvaient enfin commencer leur entretient.
- Merci Pansy. Vous pouvez disposer.
- Bien, s'exclama ladite Pansy.
Elle s'en alla, laissant derrière elle la jeune femme, toujours souriante.
- Bien commençons. Je me présente. Je suis le docteur Marcus Zabini. C'est moi qui suis le dossier médicale de Madame Malfoy depuis son accident. Mais voyez-vous, elle a besoin d'une infirmière à domicile pour l'aider à prendre ses médicaments et prendre soin d'elle. Expliqua le docteur. Venez, avancez, lui demanda-t-il.
La jeune femme s'approcha et put enfin voir la dénommé Madame Malfoy assit sur l'un des canapés. Toujours souriante, elle s'assit sur le long canapé lorsque le docteur le fit signe de s'asseoir. Celui-ci s'installa face à elle.
Doucement, il se tourna vers la dame « Narcissa, voilà votre premier entretient. Je vais vous laisser discuter et...
- Pas la peine, s'exclama-t-elle brusquement, lui coupant la parole. Je ne veux pas d'elle, ajouta-t-elle d'une voix froide en fixant son médecin droit dans les yeux.
- Madame, je...
- Je ne vous ai pas autorisé à parler. Allez du vent. Sortez de chez moi, s'exprima-t-elle plus fortement en se retournant vers la jeune imprudente.
Sans demander son reste, la jeune femme se leva rageusement du canapé pour s'en aller, humiliée de s'être fait jeter et disputer comme une mal propre. Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle tomba sur les deux personnes rencontrées plus tôt.
- Au revoir, leur dit-elle rouge de colère avant de s'en aller.
- Je vois. On raille, s'exclama l'homme.
- Hum, hocha sa femme Pansy de la tête avant de railler le nom de la jeune femme de la liste qu'elle tenait entre ses mains. À la suivante, dit-elle alors.
Cela faisait plus d'une heure, que des jeunes femmes se succédèrent pour le poste d'infirmière à domicile et aucune d'entre elles n'avaient été retenue. Elles s'étaient toutes faite renvoyer de la même manière que la première ou presque. Certaines d'entre elles, étaient même ressortis en pleurant de la pièce. Pansy et son mari du nom de Théodore étaient désolés pour elles et peinés pour le médecin qui n'avait toujours pas mis la main sur la perle rare.
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Une vieille Audi se gara devant une magnifique villa. Un jeune homme brun en ressortit, enlevant ses lunettes de soleil. Il darda de son regard vert émeraude la villa qui s'imposa devant lui. Avec un fin sourire aux lèvres, il se dirigea vers le coffre de sa voiture et l'ouvrit pour prendre sa valise. Une fois sa valise en main. Il se dirigea conquérant vers la porte d'entrée.
Théodore ouvrit une nouvelle fois la porte, pour tomber sur un jeune homme ayant pas plus de vingt-cinq ans aussi, qui se présenta à lui.
- Bonjour, je suis...
- Bonjour. Nous vous attendions, le coupa Théodore subitement. Venez.
- Euh...bien, s'exclama surpris le jeune homme.
Ils prirent le chemin qui menait vers la pièce où se trouver la cause du rendez-vous. Le jeune homme regardait d'un air émerveillé les différents tableaux qui ornaient les murs de la bâtisse. Ils étaient tous magnifiques. Certains représentaient des personnes. Toutes blondes. Et dans certains, on retrouvait les mêmes personnages. Il pensa alors que c'était des portraits de famille. Mais quelle famille !
- Ah enfin ! Mr...
- Harry Potter.
- Hum oui Mr Potter. Suivez-moi je vous prie.
Le jeune homme suivit la femme. Elle le fit entrer dans la pièce où se trouvait déjà un grand homme.
- Bonjour, Mr...
- Potter, finit le jeune homme.
- Mr Potter. Je suis le docteur Zabini. Je suis le médecin qui suit Mme Malfoy. Approchez je vous prie et asseyez-vous.
- Bien, accepta le jeune homme.
Il s'approcha et avant même qu'il s'asseye, la voix froide de Madame Malfoy s'éleva.
- Hors de question.
- Narcissa !
- J'ai dit hors de question. C'est encore pire que les entretiens précédents. Un homme.
- Et en quoi est-ce un problème que je sois un homme je vous prie ?, s'exclama Harry.
- En plus de cela il ose me répondre. Petit impertinent.
- Je veux juste comprendre en quoi cela est-il une gêne pour vous, du moment que mon travail sera de vous donner vos médicaments et de faire attention à vous. Mon travail n'est pas aussi différent que celui d'une femme. La différence est que je suis un homme oui, mais où est le problème, rajouta-t-il d'une voix forte.
- Je ne veux pas d'un homme. C'est encore moi qui décide qui va m'aider.
- Ce n'est pas en rejetant tout le monde que vous aller trouver quelqu'un pour vous occuper de vous.
- Sortez de chez moi petit insolent, cria la dame.
- Narcissa calmez-vous, calma le médecin. Il a raison. C'est le dernier entretient de la journée. Et puis si je regarde bien son curriculum vitae, ce jeune garçon est très compétent dans son domaine. Vous avez besoin de quelqu'un au plus vite et vous le savez. Faite un effort. C'est moi qui vous le demande.
- Très bien. Mais pas lui, s'entêta la dame. Tu l'as bien regardé.
- Ça suffit, s'écria Harry. J'en ai assez entendu. Elle ne veut pas de moi . Très bien. Je ne vais pas rester plus longtemps ici. Au revoir monsieur.
- Non attendez, le hala le médecin tout en suivant le jeune homme qui était déjà suivi par Pansy et son mari après qu'il soit sorti de la pièce.
Narcissa laissa son médecin rattraper le jeune homme. Comme toutes les autres, elle l'avait fait fuir. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle ne voulait pas d'une personne pour s'occuper d'elle, lui donner son traitement. Elle en avait pourtant fait part à Marcus, mais celui-ci entêtait, ne l'avait pas écouté. Il voulait à tout prix qu'elle prenne ses médicaments, alors qu'elle, elle ne le voulait pas. Pourquoi ? Parce qu'elle en avait plus la force. Elle voulait laisser les cours des choses se faire.
Franchement le fait que le dernier rendez-vous avait été un homme n'était pas vraiment un problème. Elle voulait, comme toutes les autres, le voir s'enfuir. Cependant il avait été comme qui dirait un peu plus coriace. Ce gamin avait eu du répondant vis-à-vis d'elle. Bien qu'elle en fût impressionnée, elle ne l'avait pas montré, ne voulant pas lui donnée satisfaction. Après tout son but premier était de faire fuir toutes/s ses malheureuses/eux. Mais lorsqu'elle avait vu Marcus courir désespérément auprès du jeune homme, elle se dit que son plan était en train de tomber à l'eau.
Aucun doute même lorsqu'elle aperçut son médecin et le dénommé Harry revenir dans la salle, une dizaine de minutes plus tard.
Elle se repositionna sur son fauteuil et attendit la suite.
- Bon, j'ai accepté l'offre du docteur Zabini. Je vais y mettre du mien et vous en ferez autant. D'accord, lui dit-il tout en lui tendant sa main.
Le regardant une minute suspicieusement, elle finit par abdiquer dans un soufflement. Elle lui serra la main en retour devant le sourire vainqueur de son médecin.
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- Bonjour Mme Malfoy. C'est une belle journée qui s'annonce aujourd'hui, se prononça Harry en entrant dans la chambre de celle-ci, pour ensuite ouvrir les rideaux, laissant ainsi les rayons du soleil pénétraient dans la pièce. Comment allez-vous ?, s'exclama Harry.
- Aussi bien que peut l'être une vieille femme de mon âge.
- Voyons. Ne dites pas cela. Vous avez encore du temps devant vous, lui sourit le jeune homme.
- Si vous le dîtes, marmonna-t-elle.
- Bien. Je vais vous aider à vous asseoir. Vous me paressez bien trop fatigué.
- Que voulez-vous ? La vieillesse me gagne.
Harry aida Narcissa et se mettre assis sur le rebord du lit, avant de lui donner le verre de jus qu'il avait apporté avec lui.
- Je vais appeler Pansy pour qu'elle puisse vous aider à faire votre toilette, ajouta Harry avant de sortir de la chambre.
Une demi-heure plus tard, Narcissa pénétra dans son bureau qui faisait aussi office de salon aménagé par ses soins. Marcus était déjà installé. Celui-ci parlait avec la jeune recrue. Doucement elle se dirigea vers eux, puis s'assit dans son fauteuil de fortune.
- Bien, je vais commencer pas à prendre votre tension. Ensuite je vous donnerais vos médicaments, intervint Harry.
Il sortit son matériel, puis pris les médicaments déjà préparer. Tout se passa bien, sauf pour la prise des médicaments qui avait été ardue. Pour cause ? Narcissa qui ne voulait pas les prendre. Mais après avoir affronté un jeune homme très combatif, elle avait fini par abandonner sa lutte et prendre au grand soulagement de ce dernier ses médicaments.
Harry ne comprenait pas pourquoi elle ne voulait pas prendre ses traitements. S'en était affligeant. Elle était malade, elle se devait alors de prendre ses cachets, comme tout bon malade. Le médecin Zabini lui avait signalé peu de chose sur l'état de celle-ci. Pourtant il souhaitait en connaître un peu plus sur elle.
Bon, comme tout le monde, il en savait l'essentiel comme le fait que cette dame était une romancière de renom. Mais qu'il y a un peu plus de huit ans, celle-ci avait arrêté subitement d'écrire. C'était tout ce qu'il savait sur elle. On entendait presque plus parler d'elle depuis plus de huit longues années. Et la voir bien trop affaiblie alors qu'elle n'avait qu'une cinquantaine d'années, le déstabiliser. S'il le fallait, il serait prêt à aller poser des questions au médecin, si celui-ci daignait bien entendu lui répondre, ce qui était peu probable. Mais qui ne tente à rien, n'a rien comme on dit.
POV Harry
Après avoir fait mon devoir du matin auprès de Mme Malfoy, je m'étais rendu dans la cuisine dans l'espoir de me faire un petit sandwich.
Prenant les ingrédients nécessaires pour mon sandwich, je n'entendis pas les battants des portes de la cuisine s'ouvrir. Ce n'est que lorsqu'une voix fluette s'éleva dans la pièce, que je prêtais enfin attention.
- Qu'est-ce que vous faites ? Me demanda Pansy, portant à bout de bras une corbeille à linge.
- Je me prépare un sandwich. Vous en voulez un ?
- Non, merci. J'ai mieux à faire que de perdre mon temps. Vous devez en faire autant. Je vous signale que vous êtes là pour vous occuper de Mme Malfoy.
- Je sais. Mais cela ne m'empêche pas de venir manger un morceau, contrai-je.
- Bien sûr et cela ne pouvait pas attendre. Rajouta-t-elle avant de s'en aller dans un claquement sonore.
Qu'est-ce que c'était que ça ? N'ai-je pas le droit de me préparer à manger après m'être occupé de toute la mâtiné de Mme Malfoy ? J'ai peine à comprendre l'attitude que Pansy avait envers moi. J'ai l'impression qu'elle ne m'aimait pas beaucoup, voire pas du tout et je ne savais pas pourquoi. Pourtant je ne lui avais rien fait. Son mari par contre était très gentil envers moi. Je lui tirais mon chapeau d'être marié avec une femme comme elle.
Ne perdant pas de temps comme elle me l'avait suggéré si gentiment Pansy, je finis de préparer mon sandwich, car il était bientôt l'heure d'aller rejoindre le docteur Zabini et Mme Malfoy.
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- Voilà. Êtes-vous bien installé?
- Hn.
- Bien. Vous savez, ce n'est pas en grognant sans arrêt qu'on va finir par mieux communiquer.
- Oui, je suis bien installé. Êtes-vous satisfait de ma réponse où vous en voulez une autre plus complète?
- Non, merci. Ça ira pour aujourd'hui. Un autre jour peut-être. Lui souris-je.
Elle me regarda bizarrement avant de me faire un semblant de sourire « Bien. Maintenant du vent ? Je fatigue.
- Bien sur. Bonne nuit. »
Dans la cuisine je tentais de me faire chauffer un bon thé. Le docteur Zabini me rejoignit alors qu'il s'apprêtait à partir.
- Cette journée c'est plutôt bien passé.
- Oui, nous pouvons dire cela. Vous rentrez?
- Oui, je reviendrai demain à la même heure qu'aujourd'hui.
- Très bien, acquiesçais-je. Attendez, je l'arrête. Je voudrais savoir...pourquoi Mme Malfoy a-t-elle arrêter d'écrire ?
- Internet vous renseignera aussi mieux que moi jeune homme. Je dois m'en aller. Bonne nuit. À demain.
- Hum...oui bonne nuit, lui dis-je en retour.
Internet ? Sérieusement ? Je pouvais vraiment trouver les réponses à mes questions là-dedans . Maintenant que j'y pensais, c'était probable. Mais tout de même. Enfin bref, je vais aller voir ça. Prenant mon thé en main, je montais alors dans ma chambre.
« Narcissa Malefoy est une romancière anglaise, qui à commencer très jeune à écrire. Recevant plusieurs prix pour ces romans, elle est l'une des femmes écrivaines les plus populaires... »
Quelques mois après avoir sorti son nouveau roman, Narcissa Malefoy et son mari Lucius Malefoy firent un accident mortel de la route. Son mari mort sur le coup, cette dernière a pu échapper à l'accident mortel dont elle a été victime, faisant ainsi arrêter sa carrière de romancière... »
Après l'échec de son dernier roman, cela ne nous étonne pas qu'elle ait arrêté d'écrire, surtout si c'est pour sortir un torchon comme ce dernier. Si autrefois elle était une excellente romancière, elle en était aujourd'hui une bien piètre... »
Stop. C'est affreux. Pourquoi étaient-ils aussi mesquins ? Elle avait connu un drame. Ne pouvaient-ils pas comprendre cela. Je comprenais maintenant pourquoi elle ne voulait plus écrire. Personnellement je n'ai jamais lu l'un de ses livres, mais je me doutais pas qu'ils étaient bien écrits. Enfin je supposais. Je ne savais pas.
J'ai besoin d'aller dormir. Demain, une autre longue journée m'attend.
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- Bonjour Mme Malfoy. Vous avez bien dormi.
- Aussi bien qu'un enfant.
- C'est bien, lui souris-je.
Cela faisait maintenant plus d'une semaine que je travaillais pour Mme Malfoy et même si de temps à autre, ça se passait difficilement entre nous, elle avait finit par accepter ma présence. Enfin un peu. Depuis ma découverte sur le net des articles à son propos, j'essayai d'être irréprochable, mais ce n'était pas toujours facile. Surtout que j'avais toujours cette impression qu'on me cachait quelque chose. L'état de ma patiente n'était pas au beau fixe et je me posais de plus en plus de questions sur son état, mais le médecin et elle, ne me disaient jamais rien. Et même si je n'étais pas du genre à me mêlais des affaires que ne me regardais pas, là je voulais qu'une seule chose. Savoir. Tout simplement.
FIN POV Harry
La matinée se passa parfaitement bien. Harry, à la demande de Narcissa, était parti vaquer à d'autres occupations. Celle-ci voulait rester seule un moment. Elle avait besoin de se retrouver seule. Lui et Marcus étaient bien trop sur elle et elle avait besoin de respirer. Alors, installée dans son fauteuil, elle lisait l'un de ses nombreux ouvrages.
Elle se remémora les sensations exquises qui l'avait traversé lorsque autrefois elle avait écrit le livre qu'elle tenait entre ses mains. « Mes larmes ». Un roman romantique avec une pointe de drame au début et à la fin du bouquin. C'était l'une de ses œuvres qui avaient bien marché par le passé. Accueillit avec joie auprès des femmes, mais aussi de certains hommes.
Mine de rien, le fait de ne plus écrire lui manquer terriblement. De plus, après avoir sorti son dernier roman qui avait été un échec commercial et beaucoup critiqué, elle avait commencé un autre écrit qui n'avait pas du tout vu le jour, après les critiques plus que blessantes qu'elle avait reçu. Cela l'avait découragé de continuer. De ce fait, elle s'était renfermé sur elle-même, pire encore, elle s'était enfermé chez elle.
Doucement, elle tourna les pages de son livre, laissant les feuilles fines qui l'ornaient glisser entre ses doigts fins et délicats. Une grande nostalgie la prit quand tous les merveilleux souvenirs à écrire sous le regard bien veillant de son défunt mari lui vinrent en mémoire.
Une unique et fine larme roula sur sa joue gauche, se laissant perdre sur la page suivante du bouquin.
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- Vous travaillez depuis longtemps pour Mme Malfoy ?
- Oui. Depuis plus d'une dizaine d'années, en tant qu'homme à tout faire. Je suis arrivé à peu près la même année que Pansy.
- Ah c'est comme ça que vous vous êtes connu alors .
- Oui.
- Et ça était le coup de foudre.
- Et ça été le coup de foudre, effectivement, affirma Théodore.
- C'est beau ! Mais sans vouloir t'offenser ou autres, ta femme est un peu...froide et distante, non ?
- Non, ne t'inquiètes pas, je ne suis en rien offensé. Elle avait été comme ça avec moi aussi, mais plus le temps passait, plus j'apprenais à la connaître et j'ai vu en elle une personne gentille, généreuse, et touchante. C'est sur ces qualités-là que je suis tombé raide dingue d'elle.
- C'est mignon !, sourit Harry.
- Et toi ?
- Quoi moi ?
- Es-tu marié ? En couple ? Célibataire ?
- Jeune célibataire endurci.
- Oh un beau jeune homme comme toi.
- Beau jeune homme ?
- Rahhh ça va. Je sais reconnaître quand quelqu'un est beau, que ce soit une femme ou un homme. Je ne vois pas pourquoi c'est étrange lorsqu'un homme dit d'un autre qu'il est beau. Il y a aucune connotation.
- Mais oui, relaxe. Je te taquinais, lui sourit-il. Et puis pour tout te dire, je ne suis pas du genre à aller vers les gens même quand la personne elle me plaît.
- Tu es timide ?
- Non pas tout à fait. Ou ça dépend de la situation.
- Tu trouveras bien chaussure à ton pied. Et puis tu es encore jeune, t'as le temps.
- C'est vrai. Elles sont vraiment belles ses tournesols.
- Oui, ce sont les fleurs préférées de Mme Malfoy. Elle les regarde souvent de sa fenêtre.
- Elles sont magnifiques, conclut-il.
Ils jardinèrent encore un peu sous la douceur du soleil qui illuminait l'endroit.
Harry se dirigea en début d'après-midi vers le bureau de Narcissa. Mais alors qu'il allait entrer dans la pièce, il entendit deux voix s'élevaient fortement. Il reconnut sans mal celle de la dame, mais aussi celle du docteur Zabini. Il tentait de comprendre ce qu'il se disait, mais il avait du mal à comprendre les sens des phrases que se jetaient les deux protagonistes. Seulement, après tant bien que mal, il réussit sans mal à capter deux mots révélateurs.
- Phase terminale ? Qu'est-ce que vous voulez dire par là?, intervint-il subitement faisant sursauter les deux personnes.
- Fermez la porte derrière vous s'il vous plaît, s'exclama le docteur.
Celui-ci fit ce que lui demanda le médecin « Écoutez, ce que vous allez entendre ici, ne doit en aucun cas sortir d'ici.
- Quoi ?
- Compris, s'exclama Marcus fermement.
- D'accord. Puisque je n'ai pas le choix, dit-il en regardant vers Narcissa qui avait la tête baissée.
Bien je ne vais pas aller par quatre chemins. Narcissa a un cancer du foie. Et elle est entrée en phase terminale. Il ne lui reste même pas deux mois à vivre.
- C'est une plaisanterie. Pourquoi n'étais-je pas au courant ? Je devais être mis au courant.
- Parce que je ne le souhaitais pas. Cela ne vous regarde en aucun cas. C'est mon problème.
- Votre problème ? VOTRE PROBLEME, cria Harry. Je vous ferais dire que je suis votre infirmier et c'est mon devoir de vous soigner. Je ne m'en souviens pas vous avoir administré un traitement contre votre cancer.
- Tout simplement parce que je n'en prends pas soin. Je ne veux aucun traitement contre cela.
- C'est impensable. Et vous ? Pourquoi vous la laissez faire ? Vous êtes son médecin. Vous devez lui faire prendre le traitement contre le cancer.
- Vous l'avez entendu, elle ne veut pas. J'ai beau essayer depuis le diagnostic de lui faire entendre raison, mais elle ne veut rien écouter.
- Je suis condamné de toute manière. Je ne vois pas pourquoi je devrais m'embêter à prendre le traitement qui me fatiguerait encore plus.
- Vous savez que si vous commencez le traitement maintenant, au moins la troisième phase, vous pouvez au moins rallonger votre duré de vie. Ce n'est pas rien. Écoutez, s'adoucit Harry en s'asseyant près de Narcissa. Narcissa, essayez au moins de prendre le traitement contre la maladie à partir de la troisième phase pour trois semaines. Vous verrez cela va vous faire un peu de bien et rallonger la durée de votre vie. Ce serait formidable.
- Cela ne sert à rien d'essayer de vouloir me faire prendre cette chose. J'ai dit non, lui dit-elle en pleine face.
- C'est n'importe quoi. S'écria alors Harry se relevant. Je n'ai pas accepté de travailler ici, pour vous regarder mourir à petit feu. C'est au-dessus de mes forces. Je ne resterais pas une minute de plus dans cette foutue maison. Merde. Ragea-t-il sortant de la pièce.
- Attendez, Harry ! Cria Marcus.
Le médecin couru à la suite d'Harry qui était déjà en train de faire ses valises. Pansy regarda passer devant elle, Harry puis le docteur Zabini sans comprendre ce qui se passait.
Elle se dirigea vers le bureau et vit Narcissa toujours assise sur son fauteuil la tête baissée.
- Mme ?
- Pansy ?
- Est-ce que tout son passe bien ?
- Bien sûr, juste un malentendu, lui sourit la dame.
- Bien. Vous désirez quelque chose.
- Non merci Pansy.
- Très bien.
Elle avait beau lui offrir un sourire, mais une fois sa gouvernante partit, son sourire se fana pour laisser place à un sourire peiné. Ses yeux reflétèrent une telle douleur et tristesse que s'en était déroutants. Ses beaux yeux bleus autrefois brillants, s'étaient ternis depuis quelque temps déjà. Pourtant elle devait s'avouer que la présence du jeune Harry lui faisait du bien. Il avait toujours ce petit truc qui faisait qu'on l'appréciait de plus en plus et c'était ce qui se passait pour Narcissa.
L'avoir vu s'énerver face à sa révélation, cela l'avait touché et chamboulé. Parce que cela prouvait que Harry s'inquiéter de son état. Et que sa vie était tout de même importante aux yeux du jeune homme, même en n'ayant pas beaucoup de temps devant elle. Au fond d'elle, elle ne voulait pas que celui-ci s'en aille. Mais comment lui faire une nouvelle fois entendre raison. Elle espérait au fond d'elle, que Marcus arrive à trouver les mots justes pour le faire rester, car malgré tout, elle avait besoin de lui et de sa joie de vivre.
- Harry! Écoutez.
- Non, c'est fini je ne vous écoute plus. Vous vous êtes assez joué de moi.
- Non. Je ne me suis pas joué de vous. J'étais tenu dans le secret professionnel. J'ai signé un contrat qui m'interdisait de parler de l'état de Narcissa à une tierce personne.
- Cela veut dire que Pansy et Théodore ne savent rien de l'état de Narcissa.
- Tout à fait.
- C'est ridicule mais surtout monstrueux vis-à-vis d'eux. Ils ont toujours été là pour elle. Ils sont en droit de savoir.
- Je sais, mais parfois il faut faire des choix.
- Et vous en avez fait un mauvais.
- Écoutez. L'idée que vous avez eue. De lui donner le traitement à partir de la troisième phase, je trouve cela bien. Cependant, il faut essayer de lui faire entendre raison et...
- Vous l'avez entendu non. Elle ne veut pas. Je ne vais pas m'éterniser là-dessus. Je vais aller aider des personnes vraiment dans le besoin.
- Mais elle est dans le besoin. Elle a seulement peur.
- Mais de quoi ?
- Des effets secondaires et … d'être seule à surmonter cela.
- Humph...je vois.
- Vous comprenez maintenant.
- Pas tout à fait. Mais bon, je ne suis pas du genre à baisser les bras et ne pas aider les gens très malade dans le besoin et cette femme l'est.
- Je suis bien d'accord avec vous.
- Bon très bien. J'y retourne, mais je vous préviens que si elle refuse une nouvelle fois, vous pouvez déjà penser à trouver quelqu'un d'autre.
- D'accord. Allons-y.
Lorsqu'elle vit Harry pénétrer dans la salle en compagnie de Marcus, elle souffla de soulagement. Elle le vit s'approcher et s'asseoir comme plus tôt près d'elle. Elle encra son regard bleuté dans celui émeraude du jeune homme. Elle ne lui avait jamais dit, mais elle trouvait les yeux de ce dernier vraiment magnifique. Ils étaient profonds et scintillants en même temps.
- Bien, vous aller m'écouter une nouvelle fois, commença-t-il. Je vais accepter de signer moi aussi votre contrat qui m'interdit de révéler à qui que ce soit votre maladie. Je me doute bien que si j'en parle je serais poursuivis en justice, mais je prends le risque même si cela ne m'enchante guère de partager ce secret bien trop lourd à porter. Mais je vais le signer. À condition que, vous acceptez de prendre le traitement dont je vous ai fait part plus tôt. S'il vous plaît, essayez-le. Je suis certains que cela va vous faire du bien. Mais sachez surtout que je serai là du début à la fin, pour vous épauler. Vous ne serez pas seul. Je serai là. Et pour les possibilités d'effets secondaires, vous n'avez rien à craindre, je suis là. Pour vous. Acceptez-le. Je vous en supplie. Finit-il d'une voix douce teintée d'une grande sincérité.
Narcissa le regarda et ne put empêcher de laisser les larmes couler sur son visage. Elle prit les mains d'Harry entre les siennes et les serra fort, très forts.
- J'accepte, murmura-t-elle.
Lui souriant « Vous avez pris la bonne décision. Je vous promets de ne pas vous quitter. »
- Vous avez intérêt à tenir votre promesse.
- Oui, rit-il en regardant d'un œil doux la femme.
Marcus était tout sourire. Il avait eu raison de faire revenir ce jeune homme. Il était exceptionnel. Il faisait des miracles. Grâce à lui, Narcissa pourra enfin se sentir un peu mieux et atténuer ses douleurs.
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- Qu'est-ce que vous lisez ? Interrompit Harry en pénétrant la chambre de Narcissa.
- L'un de mes romans « L'homme en Noir » ? Il fait partie de ceux auxquels j'ai reçu un prix, mais aussi beaucoup de critiques.
- Comme tous les livres. Je veux dire, qu'un livre soit très bon ou mauvais, il sera toujours critiqué.
- Donc vous dîtes que, mon livre est, soit bon, soit mauvais.
- A vrai dire je ne sais pas...je ne l'ai jamais lu, tout comme vos autres livres. Mais vous ne devriez pas prêter attention aux critiques.
- Oui je sais.
- Alors pourquoi avoir arrêté d'écrire? Pourquoi ne pas avoir fini le roman que vous aviez commencé ?
- Comment vous savez cela?
- C'est Théo qui m'en a parlé. Je trouve cela dommage.
- Peut-être, mais c'est comme cela. J'ai perdu l'envie d'écrire. Aujourd'hui, je ne pense plus avoir le courage de le finir. Cependant, fit-elle. J'aimerais connaître votre avis sur l'un de mes livres.
- Pourquoi ?
- Je le souhaite. Tenait, lui dit-elle en lui tendant l'un de ses livres qui était posé auprès d'elle.
- « Après nous », hum bon d'accord je vais le lire et je vous dirais ce que j'en ai pensé.
- Cela me va très bien. Allez du vent. Je fatigue, répliqua-t-elle en retirant ses lunettes de vue et en posant son livre.
- Très bien. Dormez bien.
- Merci. Vous aussi.
POV Harry
Tous les soirs, quand je pouvais enfin aller me rendre dans ma chambre. J'en profitais avant d'aller me coucher, de jeter un coup d'œil à la photo de ma mère, mais aussi celle de mon père. Elles étaient séparées par une déchirure. Pourquoi ? Parce qu'il m'était insoutenable de voir la photo de ma mère près de celle de mon père. Il ne le méritait pas. Pas depuis qu'il nous avait abandonnés. Pourtant malgré tout je gardai une photo de lui. Une photo de lui pour ne jamais oublier à quoi ressemblait le visage de mon père.
Je prenais entre mes mains la photo la plus importante pour moi. Ma mère. Elle était magnifique. Elle me manquant tellement. Elle était morte il y a de cela cinq ans. D'un cancer de la gorge. J'étais resté auprès d'elle tout au long de sa maladie. Dans les mauvais comme dans les bons moments. Je remis les photos dans mon tiroir et essuyais la larme traîtresse qui avait coulé sur mon visage.
Je me glissai dans mon lit et prenais le livre que Narcissa m'avait passé plus tôt dans l'intention de commencer à le lire, cependant je fus arrêté dans ma manœuvre lorsque j'entendis un bruit étrange provenant de l'étage d'en dessous. Doucement je me levais et sortis de ma chambre. Je me dirigeais à petits pas vers le bruit qui s'intensifiait un peu plus. En longeant le couloir, je pris soin de prendre un des nombreux objets dangereux qui ornaient l'espace.
Toujours aussi doucement, je descendis les escaliers et me dirigeais vers la source du bruit qui provenait de la cuisine. Je distinguais une ombre debout, devant le frigo ouvert. Qui était-ce ?
Soudainement, le prenant sur le fait, j'allumais les lumières et le menaçai.
- Qu'est-ce que vous faites ? Retournez-vous, criais-je en brandissant mon arme vers lui.
Je vis l'individu se retourner doucement les mains en l'air.
- Salut, me sourit alors l'inconnu dans un sourire penaud.
Voilà pour ce premier chapitre. A votre avis, qui est l'individu?
J'espère qu'il vous à plus. Si vous avez des questions ou autres, je suis preneuse. J'attend avec impatience vos avis.
A bientôt :)
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