Clarke avait le souffle court, ses mains étaient ligotés et postés dans son dos tandis que sa bouche était recouverte d'un foulard resserré par une corde. Elle essayait de se débattre et d'hurler, mais en vint. Personne ne l'aiderait de toute manière... Les mains fortes de ses bourreaux la maintenaient par les épaules depuis des heures tandis qu'elle avançait de manière aveugle, puisqu'elle avait un sac sur la tête. Ses jambes tremblaient également à cause de la fatigue qu'elle éprouvait mais n'en montra rien, sinon son traitement serait mille fois pire. Soudainement elle entendit le bruit de portes s'ouvrirent, probablement grande et lourde, laissant deviner à Clarke l'importance et la grandeur du lieu ou elle devait se trouvait, bien qu'elle n'avait pas vraiment d'idée précise. C'est alors, sans autre forme de délicatesse, qu'elle fut poussé contre le sol ou elle du se débrouiller pour se positionner à genoux du mieux qu'elle le pu.
« Votre grandeur, nous vous avons apporté quelques présents... » Décréta une voix masculine au coté de Clarke, qui là reconnaissait comme étant celle de celui qui l'avait capturer. Elle retint un rire amère en entendant le mot ''présent'', les siens n'étaient vraiment rien de plus que de la simple marchandise de nos jours.
Sans qu'elle ne s'y attende, le sac sur sa tête lui fut retirer, permettant à cette dernière de recouvrer la vue. Elle se découvrit alors dans une immense pièce décoré de meuble très anciens et dont les murs étaient de couleurs sombre. Ses yeux finirent alors par dériver sur d'autres prisonnier, comme elle, qui essayaient de comprendre ou ils se trouvaient. Lorsqu'elle se décida enfin à suivre le regard de celui qui l'avait amené jusqu'ici, Clarke découvrit une jeune-femme qui devait avoir son âge, mais qui elle le savait parfaitement : n'était pas humaine. Celle-ci était assise sur ce qui ressemblait trait pour trait à un trône, sauf qu'il semblait fait de bois. Son regard rencontra brièvement le siens et elle en fut... terrifié. De tout les endroits ou elle aurait pu atterrir, celui là était le pire.
« Pour moi ? » Ce fut les premiers mots que la demoiselle prononça ; Vêtue d'une longue robe noir avec un maquillage digne de là grande Cléopâtre, sa voix se répertoria dans toute la salle. Aussi étonnant soit-il elle était tellement douce que cela en faisait peur. C'était un ton froid il n'y avait pas à s'y méprendre.
« Oui, ma reine. »
Le cœur de Clarke rata un battement.
Reine ?
Il n'y avait donc plus aucun doute quant-à l'endroit ou elle se trouvait désormais ; au cœur même de la demeure de la reine vampire de son État, cela voulait donc dire qu'elle se trouvait à New-York en plein territoire inconnu et qu'elle n'avait aucun moyen de s'échapper.
Elle était coincé.
Malgré tout, elle se mit à regarder discrètement autour d'elle, la possibilité d'une quelconque issus, elle ne pouvait pas rester là.
« Et que désires-tu en échange, chasseur de prime ? »
Il sourit en répondant.
« Rien de plus que vous voir avec plaisir vous délecter. »
Sérieusement ? Comment peut-ont être aussi hypocrite ? Se demanda Clarke en fronçant les sourcils.
« Loïke. » Appela alors la reine, toujours l'air aussi stoïque.
« Oui ? » Répondit l'homme l'air tout aussi inhumain, posté debout, près d'elle,
« Remercie cet homme avec une coquette somme ainsi qu'une dose de sang approprié. »
Le chasseur de prime écarquilla les yeux de joie.
« Oh merci ma reine ! Merci ! » Il prit la bourse que lui donna le dénommé Loïke, avant que ce dernier ne revienne auprès de sa reine.
« Mesdemoiselles, veuillez vous en occuper avec grand soin. » Ordonna t-elle à trois servantes dans un coin qui sourirent, dévoilant leurs canines pour finalement entraîner le chasseur avec elle qui continuait à remercier la reine. Une fois qu'il fut partit, elle fit un geste de la main auquel Loïke réagit immédiatement en s'abaissant à son niveau.
« Tranche lui la gorge au moment le plus propice, qu'il ne ressente pas la douleur. Ainsi cela fera plus de nourriture pour nous. »
« Bien. » Répondit-il avant de s'en aller à son tour.
Les Chasseurs de prime étaient eux aussi des humains mais accro au sang des vampires. Une t-elle chose pouvait coûter cher. Les vampires les laissaient sévir car ils chassaient à leurs place les membres de leurs propre espèce satisfaisant ainsi les besoins des vampires afin d'avoir en contre partie des doses de sang régulière. Mais certains n'avaient pas toujours ce qu'ils voulaient, comme maintenant...
C'était un choix de vie risquer.
La reine se leva doucement de son trône pour venir admirer un à un les prisonniers qu'avait amené le chasseur, elle les toisa longuement avant de faire un signe de tête à ses soldats qui s'approchèrent à la suite.
« Conduisez les dans les caves souterraine en attendant de les prélever. Nourrissez les correctement jusque là. » Son regard revint brièvement sur les humains attachés et agenouillé au sol. « Puisse la mort vous êtres douce à son arrivé. »
Ils se firent alors tous soulever par les soldats qui les prirent violemment tandis que la reine s'était déjà réinstallé sur son trône.
Clarke se mit alors à secouer la tête dans tout les sens possible.
Hors de question ! Se dit-elle en se mettant à se débattre alors que les autres, tous résigner, se laisser faire.
Cela attira l'attention de la Reine qui tourna la tête vers elle en fronçant les sourcils.
« LÂCHEZ MOI ! Espèce de sales monstres ! » Elle en mordit un qui la relâcha d'une t-elle force qu'elle sentit comme un muscle ou un nerfs craquer et un peu de sang coula. Néanmoins elle se mit à ramper vers les grandes porte mais l'un des soldats la saisit violemment par les cheveux. Le châtiment pour ceux qui se débattait était généralement une mort immédiate, Clarke le savait. Elle vit alors avec horreur la créature sortir ses crocs ainsi que des femmes vampires arriver à leurs tours pour à leurs tour tenter de venir planter leurs canines dans sa gorge.
A cet instant précis, face à cette perte de contrôle totale, la Reine se leva de son trône.
« STOP ! » Rugit-elle.
Un silence de mort s'abattit alors dans la salle et les vampires présent autour de Clarke reculèrent instinctivement.
« Conduisez les autres aux caves souterraine comme prévu. »
Les soldats maintenant les autres prisonniers hochèrent la tête avant de partir rapidement en entraînant les faibles humains avec eux.
Clarke rampa alors de nouveau tant bien que mal contre le sol pour essayer de partir à son tour, mais ont la maintint fermement au sol.
La Reine la considéra un moment avant de finalement s'avancer vers elle à pas de loup. Une fois face à face elle donna un nouvel ordre.
« Libérez là de ses liens. »
Les deux soldats restant ainsi que les personnes présente dans la salle se regardèrent interloqué.
« Je vous ais donné un ordre il me semble : libérez là de ses liens. »
