Hello Everybody !
Me revoilà avec un tout nouveau fandom : Shingeki no Kyojin !
J'ai regardé les 25 épisodes en trois jours, je suis devenue une fan ! Je n'ai toujours pas lu les scans mais bon, ça va venir, ça va venir.
Bref, vous savez quoi ? Pour me foutre encore plus dans la merde, j'ai décidé de faire un recueils de petits textes sur ce fandom. Je ne vous promets rien, tout dépends de mon inspirations. Ils pourront être aussi courts que longs. Bref, je ne vous embête pas plus et vous laisse lire.
Disclaimer : ce manga ne m'appartient pas, mais à Isayama Hajime (j'ai sérieusement l'intention de créer mon manga avec pleeeeeeins de beaux gosses...)
Rating : Hinhinhin T ?
Bonne Lecture !
Un courant d'air frais entourait sa main, en dehors de la baignoire. Nonchalante, elle se balançait toute seule. Blanchâtre, voire presque grise. Son index bougeait un petit peu. L'eau s'écoulait encore, encore, encore, dépassant enfin le volume de la baignoire. Des gouttelettes tombaient, vers son torse recouvert de cicatrices mal refermées, glissaient jusque l'énorme bassin d'eau.
En regardant d'un peu plus loin, cet homme brun baignait dans son sang.
Pathétique.
Il semblait somnoler, avec ses yeux entrouverts. Des yeux d'un beau gris. Et ses poignets couverts de sang, la lame jonchait le sol.
Pathétique.
Ce monde détestable est dégueulasse et trop matériel. Un être humain n'est pas parfait. Il est défaillant. En constante dégradation. L'argent fait le bonheur. La traîtrise est omniprésente. L'égoïsme est synonyme de survie.
Survivre. Ce mot n'avait plus de sens pour lui qui s'en allait. Même pas une once de remord, face à cet abandon pitoyable. Il perd face à la vie. Elle qui ronge le cœur des plus faibles, et laisse que quelques gouttes vermeilles couler le long de ses lèvres.
« Seigneur, donne-moi la force de réussir cette épreuve, de passer la mort sans craintes..Amen. »
Crainte et horreur s'est emparé de lui quand la lame caressa sa peau. Il hurla, hurla, jusqu'à perdre sa voix. Il se vidait de son sang, minable humain qu'il était. Vulnérable humain, mortel. Autant de douleur pour un rien.
De toutes les façons, il s'en allait. Les rejoindre.
Lui faillir de cette manière ? Il ne l'aurait pas fait, il y a trois ans de cela. Ils étaient tous là. Ces sales gamins puants l'espoir à plein nez.
Maintenant ? Où est-ce qu'ils sont ? Lui même ne savait pas. Il ne savait plus.
Peut-être qu'ils étaient « portés disparus », ou bien, qu'ils ont eux aussi abandonnés.
Ses paupières lourdes persistaient, elles ne voulaient pas encore lâcher. Elles ne voulaient pas perdre face à eux. Non pas encore.
Mais..la volonté était-elle encore présente ?..Non ? Alors, pourquoi ?
Il voyait flou, à présent. L'eau dans laquelle il était plongé faisait picoter tout son corps. L'eau était tiède pourtant.
Ah, il avait froid. Et il tremblait.
Les gouttes vermeilles s'entrechoquaient avec le sol, dans un bruit sourd. Il était comme inerte. Malgré le peu de force qui le restait. Ce peu de force qui est partagé en deux l'un se bat pour vivre, l'autre pour mourir.
Qui allait en sortir gagnant ? Dans tout les cas, il en sortira gagnant. Il a toujours gagné. Et aujourd'hui, ça allait être pareil. Il allait gagner. Pour la dernière fois.
Le temps était long, pénible, ennuyant. Il passait si lentement, qu'il en était pressé d'arriver à la fin du compte à rebours.
Alors que l'heure arrivait, lui, l'accueillera les bras ouverts. Un fin sourire se dessinait sur ses lèvres tremblantes.
Il avait froid. Terriblement froid. Et le bas de son corps, englouti sous l'eau le brûlait. Atrocement. Souffrir avant de mourir ? Ils n'avaient pas du connaître la souffrance. Ou peut-être que la peur les avait dominé et qu'ils n'avaient finalement rien senti, mais qu'ils agonisèrent en silence. Et ce jusque la fin.
C'est clair, il s'égarait. Sentir ces énormes carrés jaunâtres puants vous mordre à sang. Vous avaler. Bouillir dans son estomac. C'était une forme de souffrance. Une horrible souffrance.
Il valait mieux mourir de ses propres mains, vous ne pensez pas ? N'étant que sa seule et unique proie ?
Il se battait pour une liberté lointaine, il était proie à son propre destin. Il était sa propre proie. Son prédateur, n'était pas ces infâmes monstres. Non. C'était sa conscience. Sa conscience qui le dévorait à petits feux. Feux qui devenaient de plus en plus épais, intense, brûlant.
Son cœur ne lui obéissait pas. Pas comme maintenant. Il résistait, ce petit bout de chair fragile. Il ne perdait pas espoir. Ah non, il s'accrochait, s'acharnait et continuait de recracher ce liquide si beau, si envoûtant, si métallique, dans toutes les veines de son corps.
Et l'âme alors ? Elle n'avait pas sa place dans un corps aussi immonde ? Non, plus maintenant. Alors elle faisait ses valises de souvenirs, et les fermaient à double tours.
« ..VI !.. »
Sa vue était toujours floue, une silhouette blanche se trouvait devant lui.
Enfin, c'était le moment.
« LEVI ! »
Cette voix..
« Merde merde merde, MERDE ! »
Et ouais. Merde. S'il aurait été au meilleur de sa forme, il lui aurait craché un :
« Tu n'aurais pas dû crever comme ça, gamin. »
Ouais, il n'aurait pas dû.
Ses yeux gris fixait désormais le vide. Le liquide vermeil continuait de couler le long de ses doigts fins. Il ne ressentait plus rien. Plus aucune douleur. Juste, une envie de dormir. Ses paupières tombaient.
Fini la douleur.
So, Reviews ? Aye Aye sir !
