Disclaimer : Final Fantasy ne m'appartient pas. Cette histoire non plus car elle est entre les mains d'Icyboots et moi je ne fais que de la traduire pour vous.
Comme « Game of Life » arrive tout doucement à son dernier chapitre - pour l'instant -, j'ai pensé que ce serait une bonne idée d'entreprendre une fic plus courte juste pour le plaisir de partager des histoires amusantes !
Bonne lecture !
Pour conduite déshonorante
Préparation du café
Il y avait quelques petites choses que Cloud avait pu apprendre après sept ans de service pour Shinra Inc.
L'une d'elles était que, lors de la signature du contrat le jour de l'enrôlement, il n'était simplement pas possible de quitter Shinra et ceux qui essayaient devaient passer le rester de leur vie à dormir avec un oeil ouvert.
Et c'était vraiment chiant parce que Cloud détestait être un fantassin. Le travail suçait son énergie comme une succube – une succube plutôt mensongère avec la propagande politique, les avocats et les superviseurs qui ne fournissaient pas des conditions de travail décents à ceux de rang inférieur comme lui.
Le rêve d'être spécial dans les rang des SOLDAT était passé depuis longtemps. Ce n'était pas ce que le destin avait mis en place pour lui, il était plutôt destiné à devoir supporter le rire d'Heidegger et le salaire de merde.
Ça l'avait frappé comme un météore, une épiphanie ne ressemblant à aucune autre, lorsqu'il avait vu les affiches et les annonces du Gold Saucer nouvellement construit, la terre de tout les divertissements connus et inconnus. C'était le signe avant-coureur d'un grand nombre de faillites liés au jeu, Cloud le savait, mais ce serait également le début de sa nouvelle carrière.
Course de chocobos.
Un cavalier décent pouvait mener une vie stable, et meilleur il était, plus grand était le nombre de Gil qu'il gagnait.
Cloud pouvait presque imaginer une petite mais jolie maison au bord de la Costa del Sol avec une belle vue sur la plage. Sa mère et lui pourraient vivre là-bas, loin du froid mordant de Nibelheim et de ses habitants. Elle n'aurait plus à se soucier de la sécurité de son fils dans une ville étrange et il n'aurait plus à se soucier de la vie de sa mère dans une ville ou tout le monde l'évitait.
Mais comment pourrait-il quitter la Shinra sans avoir besoin de craindre que les Turks ne le chassent lui et sa mère ?
La réponse à sa question vint avec l'affaire Mills, un compagnon fantassin qui avait toujours été obligé de faire la cuisine pour une raison ou une autre. Cloud le vit soupirer tristement au-dessus d'un sac qui avait été rapidement emballé. Il portait de vêtements décontractés.
Mills leva les yeux quand il entendit l'approche de Cloud.
« Yo, Strife. Tu sais l'heure ? »
« C'est huite heure. »
Il ne pouvait pas cacher sa curiosité pour l'apparence inhabituelle de l'autre et demanda directement, ne prenant pas la peine de tourner autour du pot.
« Ce qui s'est passé ? »
« J'ai été déshonoré. » soupira Mills. « Je vais revenir vivre avec mes parents. Peux-tu croire cette merde ? »
Bien que Cloud était encore curieux – déshonoré ? Ce concept existait à Shinra ? - il laissa Mills seul, optant de partit à la recherche de réponses quelque part d'autre plutôt que de déranger son compagnon.
Sa recherche confirma rapidement que le concept existait bel et bien à Shinra. Apparemment, on ne pouvait pas quitter Shinra de son propre-gré, mais ils pouvaient nous faire virer pour une raison ou une autre, aussi longtemps que ce n'était pas un acte de trahison pure et simple envers la société. Ça, c'était une autre histoire – plein de Turks, de SOLDAT, et un destin pire que la mort.
Intéressant. Très, très intéressant.
Parce que les fantassins étaient au plus bas de la chaîne alimentaire – les concierges étant leurs supérieurs directs – Cloud était habitué à être chargé de toute sorte de tâches banales.
Par contre, aller chercher le café était nouveau.
« Ecoute, gamin- » commença un Turk roux.
« J'ai vingt-et-un an, » coupa monotonement Cloud.
« Félicitations, je m'en fous complètement.
Cloud n'aimait pas ce mec.
« Tseng aime son café noir avec une demi-cuillère à café de sucre. Compris ? Un demi. Un divisé par deux, demi. »
« Pouvez-vous répéter ? Je crois que je vous ai perdu à la moitié. »
Le Turk rit avait de cesser brusquement.
« Fais quelque chose de bizarre et tu es fini. »
J'ai été déshonoré, les mots de Mills restaient dans son esprit.
« Je ferai de mon mieux, monsieur. »
Cloud fit le café en y mettant un quart de cuillère à café de sucre.
Les Turks voulaient qu'il reste dans le bureau de Tseng, probablement pour être sûrs de lui faire payer cher s'il avait empoisonné le café ou quelque chose. Bien, plus de gens témoins de son échec.
L'actuel directeur des Turks, Tseng, regarda le café, hésitant à le siroter – on avait dit à Cloud que c'était parce qu'il était un fantassin. Lequel, euh, Rude ? - Mais lorsqu'il prit la première gorgée, il fronça les sourcils et Cloud se pencha un peu en avant.
« Il y a quelque chose d'étrange à propos de ce café... » réfléchit à haute-voix Tseng.
Cloud sentit beaucoup d'armes pointés sur son dos.
« Est-ce insuffisant ? Un peu... amer, peut-être ? »
Comme la sensation que les jeunes ressentaient en ayant leurs rêves écrasés par la réalité ?
Cloud ne s'était pas rendu compte qu'il avait dit la dernière parti à haute voix, momentanément distrait de son objectif premier – pas avant que Tseng ne lui lance un regard confus.
« Pardon ? »
« Rien, » répondit rapidement Cloud. « Juste un peu personnel, monsieur... »
Tseng n'insista pas. Il pensait que ce serait sans doute mieux de ne pas aborder le sujet et se racla la gorge.
« En tout cas, ce café est loin d'être insuffisant. C'est le meilleur que j'ai bu jusqu'à là, en fait. »
Tseng lui offrit un léger sourire et les armes n'étaient plus dirigées vers le dos de Cloud.
« Vous devrez dire à mes hommes comment vous avez fait. »
Cela aurait été une belle découverte que d'apprendre que le directeur des Turks étaient plus agréable que ce que disait la rumeur s'il n'avait pas ensuite reçu une recommandation et des tapes dans le dos des Turks dans la pièce au lieu d'être renvoyé à la liberté.
Peut-être que se faire renvoyer allait être plus compliqué que ce qu'il avait prévu au départ.
