Auteur : votre dévoué vampire

Note : après avoir écris une fan fic déchirante sur le pourquoi du nom de tokio hotel j'ai reçue une review de strawsberry et dans le profil de la demoiselle il y avait ce défit :

- La fiction devra être Post Poudlard.

Harry est (occasionellement) bénevole à Saint-Mangouste, dans le service de son ami Blaise Zabini (ils seront devenus amis quelques temps après le début de la guerre).

-La guerre est à son paroxysme, il ya de plus en plus de blessés et de morts (d'où l'aide occasionelle d'Harry)

-Un jour ce dernier apprend que Draco Malfoy ,(Devenu mangemort après la nuit où Rogue à tué Dumbledore, donc base: HP jusqu'au tome 6) est gravement blessé. Sous prétexte que celui-ci détient des informations pour l'Ordre, il est installé à Saint-Mangouste, le temps de soigner ses blessures.

-Il faudra que Draco soit déjà amoureux d'Harry mais que celui-ci le déteste.

-Un des amis d'Harry devra mourrir et cela devra lui causer une grande souffrance, qu'il peinera à essayé de cacher, je vous laisses le soin de choisir lequel.

-Draco devra cacher un grand secret(autre que le fait qu'il aime Harry ça va de soit)

-Narcissa est morte d'un sort impardonable (je vous laisses en choisir la cause et l'auteur)

-La fiction doit contenir plusieurs chapitres (le plus serait le mieux , j'adore lorsqu'il ya beaucoup de chapitres, mais après c'est vous qui le sentez, mais au moins 10 se serait pas mal ,avec la longueur de votre choix bien sûr.)

-Et bien sûr vous choisirez le titre mais spécifierez qu'il s'agit d'un défi, dans le résumé. Je vous laisses le choix de la Happy end...ou non!

De quoi aiguiser mon appétit alors je me lance dans ce défit en espérant que cela vous plaise

Prologue

Je regardais évasivement par le fenêtre une cigarette à la main. C'est fou, ce que l'on peut faire lorsqu'une guerre éclate, moi qui m'étais promis de ne jamais fumer, et pourtant, maintenant tout est radicalement différent. Il ne cesse plus de pleuvoir, c'est comme si le ciel pleurait pour nous, les morts que nous n'avons plus le temps de pleurer. C'est un peu difficile, par ce qu'au fond on oubli plus vite ceux qui ne sont plus de notre monde. Encore aujourd'hui quand je regarde par cette fenêtre de Saint-Mangouste, je ne peux m'empêcher de penser à tous ces gens que je n'ai pas pu sauver. Hermione dit, que c'est le syndrome du héros, moi je pense que je suis humain, simplement humain et qu'en tant qu'humain je veux protéger les autres humains. Ma vie à changer, depuis deux ans maintenant, la guerre est plus que dévastatrice. Je vis la nuit, avec les Aurores et l'Ordre du Phénix. Nous agissons le plus silencieusement possible, mais même notre discrétion n'empêche pas les morts. J'ai plus ou moins cessé de vivre, je ne mange presque plus, pas assez de temps. Je ne dors plus, je n'ai pas envi qu'Il s'insinue encore dans mon esprit pour y semer le trouble. Les gens passent prés de moi, mais je ne les vois plus. Les liens entre les personnes changent aussi lorsque les temps sont durs, ainsi Blaise Zabini et moi sommes devenu amis. Je n'aurais jamais cru cela possible, avant quand je croyais encore à la justice et, quand je pensais que tous les Serpentards étaient mauvais, maintenant je me rend compte qu'eux aussi on leur douleur et leurs morts à pleurer. Les Serpentards et les Gryffondor se ressemblent, en y réfléchissant bien, on se rend compte, qu'ils ont la même fierté et le même courage. Blaise a perdu sa famille dans un attenta des Mangemorts, ces hommes ne font aucune distinction, amis ou ennemis ce qui compte c'est d'asseoir Son pouvoir. Il est venu, un jours, à Square Grimmaurd, j'ai eu peine à le reconnaître, il était en larme et m'a demandé de lui pardonner et au maintenant il comprenait. Sur le coup je n'ai pas très bien compris et puis finalement, il est rentré dans l'Ordre, par ce que le monde très fermé de Mangemorts pensait qu'il était mort. Une bonne ou une mauvaise chose, je n'aurais su le dire. Il est devenue Magicomage et il travail dur, pour se racheter d'avoir était, autrefois l'ami de Malfoy. Mais je pense qu'avec toutes les vies qu'il a sauvé, il à largement payé sa dette, si il en a eu un jour une.

La fenêtre est ruisselante d'eau, quand est ce que cette eau cessera de tomber ? Quand, pourrais je sortir de ces ténèbres pour emmener Ginny en ballade loin de toutes ces horreurs ? Cet homme je ne lui pardonnerais jamais, d'avoir volé ma vie, d'avoir pris tant de choses aux êtres qui me son chère.

« - Monsieur Potter ?

Je me retournais, une infirmière me dévisageait. Elle était le type même de femme qui ne vie que pour les autres : mince, voir maigre, avec des cheveux négligés et peu entretenus. Mais moi je ne vie que pour la mort de Cet homme.

« - Mons…

« - oui, j'arrive…

« - heu… c'était juste pour vous dire que Mr Zabini vous demande de le rejoindre dans son bureau.

« - Ah ? et les patients ?

« - vous êtes bénévoles, ne vous surchargez pas de travail, nous sommes là pour ça.

« - vous avez raison. Bon et bien j'espère qu'on se reverra.

Elle rougit, je fais cet effet là aux femmes, même si il n'y en a qu'une qui compte réellement à mes yeux. J'ai éteint ma cigarette, et j'ai rejoint le bureau de Blaise. J'ai du traverser ces interminables couloirs, où, se répercutent les gémissements des blessés et les lamentations des vivants. Il y a beaucoup trop d'émotions qui s'entrechoquent dans ces couloirs désinfectés et javellisés. Trop de souvenir qui s'échappent, trop de larmes qui coulent sur les joues, trop d'amertume dans ma bouche quand je vois chacun de ces visages que la guerre a défait. La porte du bureau de Zabini était entrouverte. Je m'y suis glissé.

« -Harry, dit il d'une voix éteinte, blasée, presque

« - encore un ?

« - oui, Dedallus Diggles. On a retrouvé son chapeau haut de forme dans la Tamise il y a une heure, le reste du corps, enfin ce qu'il reste du corps a suivit.

Je soupirais, encore un ami qui venait de périre. Encore un être chère que je n'aurais pas le temps de pleurer. Je passais nerveusement ma main dans ma tignasse.

« - Bon, on prévien ce qui lui restait de famille, je sens que je vais laisser les décorations mortuaires dans le salon.

« - Ginny, risque de ne pas trop apprécier.

« - Tu as une autre idée ? proposais je avec sarcasme.

« - non… malheureusement. Je préviens aussi Ron et Hermione, on a qu'a manger ensemble ce soir ?

« - de toute façon, il fallait qu'on se voit. Bon j'y vais, j'ai encore des malades.

Je suis sorti en trainant les pieds, une journée tout à fait normale pour une journée de guerre.

« Harry !

« - quoi ?

« - ne te tus pas à la tache, ça ne sert à rien, sauver des vies ne rammene pas les morts,

« - je sais, mais oublier ceux qui sont encore vivants, c'est pire que de tuer une seconde fois les morts.

A suivre…