Auteur : LXS
Titre : Die
Base : Dir en grey
Univers : /
Couple : aucun
Disclamer : ils sont pas à moi, ils sont à eux même, à leur famille, à Inou Sushi, à leur maison de prod, voilà je crois que j'ai oublier personne. Ceci est un one shot, une histoire inventé qui n'aura sans doute jamais lieu dans la réalité. Homophobes, Racistes, passés votre chemin merci !

DIE

Je me suis tourné, et retourné toute une journée. Comment pourrais – je leur faire comprendre que ma joie, cache une part de malaise dans ma vie ? Bien sûre j'aurais pu leur expliquer mon ancienne vie, mais j'ai encore trop honte de tout cela.

Pourquoi ? Simplement à cause de la continuité de leur paroles, incessante, oppressante, voulant absolument me brisé au plus profond. J'aurais pu leur dire chaque jour qui passent ce qui me ronge, mais en dévoilant un tel secret ils auraient été en danger par ma faute et je m'y refuse, et puis il y a longtemps j'ai juré à cet astre si pure lorsqu'il était à son zénith de ne plus m'apitoyer sur mon sors ! Et puis Kyô à besoin de tout le soutient possible.

Je sors de ma douche, l'eau tiède n'a eu aucun effet apaisant sur moi. Je suis toujours aussi crispé. Je vais me sécher puis je m'habille, ensuite je prend la direction du studio. Ils ne seront pas là aujourd'hui je vais pouvoir me détendre. J'entre sans bruit, aucune lumière, mais malgré tout, je sais que quelque chose ne va pas.

J'entends quelques sanglots étouffer dans les vestiaires. J'entre pour m'apercevoir que Kyô est prostré là, les mains sur les oreilles se balançant d'avant en arrière. Comme je suis triste pour lui. Mais que vais – je bien pouvoir lui dire ? Et si je ne disais rien. Je m'avance à pas de velours, arriver à sa hauteur, je m'accroupis, pour le prendre dans mes bras.

Il se tend puis se laisse aller à l'étreinte. Il me paraît tellement fragile à cet instant précis. Comment ne pas l'aider lui qui nous à tant offert ? Nous restons ainsi de longues minutes, sans énoncer aucunes paroles. J'aimerais tant apaiser sa peine.

« - Merci Die ! » Ose – t – il me dire d'une petite voix.

Il n'y a pas à me remercier, tu as fais pareil pour moi il y a de ça tellement longtemps. La dette de vie que j'ai envers toi, me fera toujours être présent lorsque tu en auras besoin. Je lui fais un pauvre sourire, je sais ce que s'est que de perdre un parent. Sa peine est immense, un vide, un gouffre qui vous englouti, et vous noie dans le désespoir d'une vie sans repère aucun.

Il y a tant à dire sur ce sujet. Je n'ai jamais réussi mon deuil, et pourtant cela fait déjà bien longtemps. Et je me cache encore aujourd'hui, je ne veux pas que l'on pense que je suis faible à pleurer sur le cadavre de mon passé.

Kyô est plus calme maintenant, il se retire de mon étreinte.

« -Je dois voir Toshiya, tu viens avec moi ? » Me sourit – il en me tendant la main, comment refuser une journée avec des amis ? Je lui souris en retour, puis lui prend la main. J'aime bien cette perspective que jamais rien ne pourra nous séparer. Malgré tout, mon inquiétude envers notre chanteur s'agrandit de jour en jours. Il se mutile, le torse, les bras pendant les concerts. Et refuse de nous donner la raison de son mal être.

Bien que très mystérieux, Kyô reste le plus intelligent des mecs que je connaisse, il analyse tout et tout le temps. Je ne le blâmerais pas ces écarts, je peux comprendre et ressentir chaque douleur émanant de son corps. Kyô un jour m'a sorti du désespoir dans lequel j'étais plonger, et à cause duquel j'ai voulus mourir. Ma vie je la lui dois.

Et comme une promesse muette faite à un ange, aujourd'hui je demeure pour lui sa seule porte de sortie, et ça sera avec joie que j'accepterais de l'aider dans chaque pas qu'il accomplira !