Titre : Preux chevalier et frêle donzelle… ou presque.

Auteur : Katel Belacqua.
Fandom : Gokusen.
Disclaimer : La base, le manga, appartient à Morimoto Kozueko.
Perso et Pairing : Shin + Yankumi (rien de concret).
Rating : T.

Genre : Romance, Humour.

Thème : de la communauté LJ 31_jours, 06 septembre 09, Chevalier (non publié pour raison de flemmingite aiguë).

Nombre de mots : 351 mots.
Note de l'auteur : Le ShinKumi dominera le mooonde !

Preux chevalier et frêle donzelle… ou presque

Shin eut un sourire méprisant en voyant la couverture d'un magazine pour adolescentes. « Votre petit ami est-il un preux chevalier ? ». Quelle idiotie, vraiment : on forçait les filles à vivre dans un univers rose bonbon tout droit tiré des contes de fées. Ce n'était qu'un ramassis de stéréotypes qu'on réutilisait à chaque décennie. Tout pour leur faire croire qu'elles devaient rester fragiles et innocentes, afin que les garçons viennent les protéger. Comment les filles pouvaient-elles décemment penser que ce torchon avait ne serait-ce qu'une once de vérité à l'intérieur ?

Pourtant, deux adolescentes étaient en train de feuilleter un exemplaire en gloussant comme des dindes. Pauvres filles. Ouvraient-elles vraiment les yeux ? Voyaient-elles la même chose que lui ? Leur lycée n'était peut-être pas Shirokin, mais elles savaient bien comment se comportaient les jeunes de leur âge, non ? Il n'y avait rien de "chevaleresque" dans leur attitude !

Et même, Shin irait jusqu'à dire que dans la vraie vie, les chevaliers n'étaient pas ceux que l'on croyait. Le sien, de chevalier, avait les cheveux noués en queue de cheval, des lunettes et un affreux survêtement rouge. Une innocente prof de maths en apparence, un peu plus stupide que la moyenne du corps enseignant, mais en vérité l'héritière d'un clan de yakuzas.

Yamaguchi-sensei tabassait les voyous qui s'en prenaient à ses étudiants, se déguisait en naïve adolescente pour attraper les pervers la main dans le sac, épaulait la famille de ses élèves s'il le fallait. Elle était capable d'abandonner une classe de vingt élèves juste pour aller chercher celui qui manquait. Elle se prenait l'éponge à craie du tableau sur la tête, s'asseyait sur la punaise posée sur sa chaise, était l'objet de bien des moqueries. Mais à force de persévérance, elle avait obtenu le respect de sa classe en instaurant un climat de confiance.

Shin connaissait donc quelqu'un dont l'attitude ressemblait à celle des chevaliers, sans que ce soit un homme pour autant. Mais qu'est-ce que ces magazines pour dindes y comprenaient, hein ? Rien du tout. Et c'était mieux comme ça. Le secret était bien gardé.

F I N