[Révélation page 76 Elle tendit ses mains en coupe et il versa les cailloux dedans. Rieuse, elle entreprit aussitôt de le cogner avec sur la tête. Faisant une grimace théâtrale, il se releva et se dirigea vers le parking. Il s'inquiétait sûrement qu'elle attrape froid dans ses vêtements mouillés. Il était pire qu'une mère paranoïaque et trop protectrice.
_Désolé de t'avoir embêté avec cette histoire de fille, mec, m'excusai-je.
_Non, non, pas de souci. J'ai juste été surpris. Je n'y avais pas pensé.
_Je suis sûr qu'elle pigera. Quand elle sera grande. Elle ne t'en voudra pas d'avoir vécu ta vie pendant qu'elle portait encore des couches.
_ Je sais. Elle comprendra.
Il n'ajouta rien, cependant.
_Sauf que tu ne le feras pas, hein ?
_Je n'arrive pas à l'envisager, murmura-t-il. Je ne l'imagine pas. Pour moi... je ne regarde personne de cette manière. Je ne remarque plus les filles, tu sais ? Je ne vois pas leurs visages.
_Eh ben ! Ajoute le maquillage et la tiare, et c'est une autre forme de rivalité que Claire devra affronter.
Quil s'esclaffa et m'adressa des baisers sonores.
_Tu es libre vendredi, Jacob ? me lança-t-il.
_ Tu voudrais bien, hein ? ricanai-je. Oui, je suppose que je le suis, ajoutai-je avec une grimace.
_Et toi, répondit-il après une brève hésitation, tu as songé à sortir avec des filles ?
Je poussai un soupir. Je l'avais cherché.
_Tu devrais peut-être te mettre à vivre un peu, Jake.
Il ne l'avait pas dit sur le ton de la plaisanterie. Sa voix était pleine de compassion. Ce qui était pire.
_Moi non plus, je n'arrive pas à l'envisager, Quil. Moi non plus, je ne vois pas leurs visages.
Il soupira à son tour. ]
Jacob POV:
Bien trop rapide, un frisbee surgit et arrêta sa course sur la tête de la jeune Claire qui éclata en sanglot. Quil s'empressa de la réconforter, tant dis que je ramassais l'objet tout en cherchant son propriétaire. Au loin, a quelques mètres de là, une fille courait vers nous. Quand elle fût a bonne distance elle lança.
_Je suis désolé pour ça. Elle désigna le frisbee que je tenais encore a la main.
Je ne su quoi répondre. J'avais un air hébété sur la figure, mon regard faisant des aller-retour entre elle et son disque. Je ne sentais plus mon corps, le sang ne circulait vraisemblablement plus dans mes veines et j'avais chaud. Très chaud, pire que lors de ma mutation. Mon cœur battait si fort, que je n'entendais plus aucun son autour de moi. Je n'entais plus les vagues se crachant sur les rochers à quelques mètres de là. Je n'entendais plus la voix strident de la jeune Claire en pleurs, ni même les multiples stratégies de Quil pour la réconforter. Non, je ne voyais plus qu'elle. Elle était d'une beauté incomparable. Je n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi beau. Pas une fille, pas une femme au monde n'était aussi superbe. Elle avait de long cheveux brun ondulé a leurs pointes. Elle s'était fait une mèche de coté retenu par un petit chignon. Ses yeux marron , était si foncé qu'on aurait dit une nuit étoilé, tellement son regard pétillait. Ils étaient quelques peu maquillé, mais on pouvait remarquer qu'ils étaient en amande. Et puis, ses lèvres. Ses lèvres étaient pleine et rose. On avait envie de les mordiller. Elle portait un pull a capuche, qui lui arrivait sous les fesses. Malgré l'eau glacé, sous son pull, le zip laissait apparaitre un maillot de bain rouge-rose. Quil, se racla la gorge et me sortit – malheureusement – de ma contemplation.
_J'espère qu'elle n'a rien de grave. Pas de bosse ?
Elle posa la question a Quil, qui tenait la petite sur une de ses cuisses, un de ses genou dans le sable. Claire pleurait encore, ne s'arrêtant plus.
_Non, je ne crois pas. On devrait quand même mettre quelque chose.
_Je dois avoir.. elle chercha dans les poches de son sweat un mouchoir qu'elle alla imbiber d'eau de mer.
Elle voulu le poser sur le front de la blessée mais celle-ci refusa. Déçue, elle le tendit alors a Quil qui le déposa sur le front de Claire.
_Je suis vraiment désolé. C'est a cause de ses deux imbéciles ! Cria t-elle, derrière elle pour que vraisemblablement quelqu'un l'entende.
Au loin, d'où était arrivé la déesse nous remarquâmes Quil et moi, deux gars couchés sur le sable, mort de rire.
_Qui sont ils ? Demanda Quil suspicieux.
_Je les ai rencontré sur la plage, tout à l'heure. Je viens d'emménager et comme je traînais seule, ils m'ont proposé cette stupide partie de frisbee. Le plus gros, Carlos, m'a défié d'attraper le disque qu'il a fait exprès de lancer bien trop haut pour moi et puis.. nous n'avions pas vu que vous étiez derrière. Je te demande pardon. Elle s'adressa a l'enfant, qui brailla de plus bel.
Deux imbéciles. Si mon attention n'avait pas tout entière occupé par ma Déesse j'aurai voulu démembrer ses crétins, pour ne s'être même pas excusé, d'avoir blessé la gamine.
_Ne t'en fais pas, ca lui passera. Et puis, elle n'a rien de grave. Rassura mon ami. Au fait je suis Quil. Et voici Claire.
_Enchanté, moi c'est Kristie.
Lentement elle se tourna vers moi. Elle se mit face à moi, je n'avais pas lâché un mot depuis que j'avais posé les yeux sur elle. Elle devait prendre mon mutisme pour de la bêtise.
_Et toi ? Son sourire était si beau que je la dévisageai comme un imbécile.
_Jacob. Moi c'est Jacob. Réussis-je a dire.
Elle sourit de plus bel.
_Et bien enchanté Jacob. Moi c'est Kristie, Kris pour les intimes. Elle me tendit la main, que je serrai rapidement.
_Tiens ton frisbee, au fait.
Elle le reprit penaude. Elle fit la moue et sourit comme si elle venait d'avoir l'idée du siècle.
_C'est pas le mien, mais le leurs. Mais maintenant.. elle se dirigea vers Claire que Quil avait calmé – seul quelques larmes silencieuse glissai encore sur son visage. C'est le tien Claire, pour me faire pardonner.
Elle tendit l'objet à la gamine, qui après quelques minutes de réflexions le prit dans ses petites mains et sourit.
_Oh ! T u as vu comment Kristie est gentille ! S'exclama Quil. Elle te refourgue même de la marchandise volé. S'amusa t-il.
_Eh ! Ne lui dit pas ça ! surtout que cette marchandise à été réquisitionné a de dangereux voyous ! Rit-elle.
Je ris aussi. Son sens de l'humour était excellent. Son rire était attendrissant. A ce moment même, je me promis de toujours, dans n'importe quelle situations, garder ce sourire et entendre encore son rire, qui me rend presque heureux.
_Ben voyons. Il leva les yeux au ciel. Je suppose qu'il vaudrait mieux pour nous de rentrer, hein Claire ? Ta maman risque de se faire du soucis. En plus, tu es trempé. Je vais définitivement me faire gronder. Souffla t-il lasse. Jacob ? Se tourna t-il vers moi.
J'avais le choix entre rentrer, maintenant avec Quil ou de mieux connaitre la Déesse. Surtout que j'avais moi même compris. Ma déesse, Kristie était mon imprégnée. Je venais de la trouver au moment même ou je renonçais a la chercher et à l'instant ou j'en avais le plus besoin. Alors non, je ne rentrais pas. Malgré tout ce que j'avais pu penser de l'imprégnation, que j'avais qualifié d'horrible et de répugnant, j'étais heureux de l'avoir trouvé. Surtout qu'elle s'était matérialisée sous l'apparence de ma perfection a moi. Kristie était parfaite et elle avait était faite, créée pour moi. Rien que pour moi. Je n'allais donc pas rater ma chance.
_Je n'ai aucune obligation moi. Lançai-je
_Très bien. Claire dit au revoir et merci à Kristie.
L'enfant leva les bras, vers la déesse, qu'elle serra très fort.
_Oh ! C'est gentil ça. J'espère qu'on se reverra bientôt ma puce. Elle essuya délicatement ses joues humides. Quil j'ai étais ravie. On se revoit bientôt j'espère ?
_Bien sûr ! Jake à plus ! Lança-t-il avec un regard lourd de sens. J'hochai simplement la tête et ils partirent.
Quil avait lui aussi comprit, lui même l'avait vécu. Lui qui venait de me conseiller de vivre un peu, il avait trouvé la parfaite excuse pour disparaitre et me laisser le temps d'attaquer. De mieux la connaître et plus si affinité. Je ne pensais a rien d'autre qu'a elle. J'avais oublié Bella et son mariage a la con. J'avais oublié, ses noces ou elle allait copuler avec une sangsues de surcroit mon ennemi. J'allais enfin vivre pour moi. Pour nous.
Kristie était mal à l'aise. Elle avait tirée les manches de son pull, qu'elle chiffonnait avec anxiété. Néanmoins, elle décida de briser la glace.
_Il serait préférable de s'éloigner un peu, avant que ses deux idiots ne viennent me réclamer leurs engin.
_C'est donc ça qui t'inquiète ? Tu ne devrais pas avoir peur à coté d'un gars costaud comme moi.
Elle rit. Et nous partîmes en balade, au bord de l'eau.
_Oui, j'ai vu.. elle fit les gros yeux sur mon torse.. tout ses muscles. C'est de famille ?
_Non, Quil n'est que mon cousin.. éloigné. Mais non.
_Hum.. et la petite c'était sa petite sœur ?
_Ha ! Ha ! Ha ! Claire.. non, Claire est.. je du trouver quelques chose à inventer – je ne pouvais pas simplement lui balancer qu'il était tombé fou amoureux d'elle, tout comme moi d'ailleurs avec elle-même, alors que c'était une gamine qui portait encore des couches.. la petite qu'il garde. Oui, il est son baby-sitter. Je ris intérieurement de ce que je venais de trouver. Quand Quil l'apprendra, il voudra me tuer pensai-je.
_Wahou ! C'est rare de voir des garçons faire ce job, surtout d'où je viens. Et avec tant de motivation.. je veux dire, il avait l'air de beaucoup apprécier ce qu'il faisait. Il y avait une tel complicité entre eux.
_Oui, Quil adore ce qu'il fait. Il adore surtout sa petite Claire. Tu m'as dis que tu venais d'où déjà ?
_Ha ! Très bien essayé Jacob mais je ne l'ai jamais dis.
_Ouch ! Touché !
Elle rit mais répondu tout de même.
_Sinon pour ton information, je viens de France. Paris.
_Ah oui ? Et qu'est ce que fais une parisienne, sur les Terres Quileutes de La Push ?
_Et bien, mes parents ont divorcé il y a 5 ans. Je vivais avec ma mère, mais à l'adolescence j'ai commencé a me rebeller comme elle dirait. Bref, je lui ai fais vivre l'enfer et elle m'a envoyé chez mon père. J'habite derrière la crique.
Soudain, je regrettais mes mots. Je regrettais d'avoir voulu tant savoir. La parfaite nuit étoilé qu'étaient ses yeux, se transforma en une simple nuit bien fade. Comme si on avait retiré, de son regard tout ce qui m'avait tant plus. Et ca me manqua. J'aimais ma nuit étoilé. Je voulais la revoir.
_Oh.. ça ne doit pas être facile, alors. Je vis moi aussi avec mon père. Ma mère est décédé quand j'étais gamin. Mon père est sympa mais j'aurai préféré vivre avec mes deux parents comme tout les gosses.
_Eh bien, je ne me plains pas. J'ai mérité cette punition.
_Oh donc tu es réellement une rebelle ? Demandais-je sur le ton de la moquerie.
_Eh bien.. je ne me laisse pas faire. Je n'aime pas qu'on m'impose les choses, du genre un couvre-feu, de traîner avec tel ou tel personne. Nous rîmes. J'aime être libre, vivre pour moi, manger quand j'ai faim, boire quand j'ai soif et dormir quand j'ai sommeille.
Je secouai la tête car je comprenais tellement ce qu'elle voulait dire. J'aurai même dis Amen, si j'étais un tant soi peu croyant.
_Je vois parfaitement ce que tu veux dire. Chuchotais-je me remémorant le mal être qui m'avait possédé avant mon départ. Et le bien être, quand je m'étais transformé pour les mois qui avaient suivit.
_Ah ouais ? Son regard était plein d'espoir. Heureuse que quelqu'un comprenne son ressentiment.
_Je n'aime pas moi même, qu'on m'impose les choses. Récemment, j'ai était gravement blessé. J'ai du rester clouer au lit pendant des jours. Quand enfin j'ai était guéri, je suis parti, j'ai couru loin. Très loin. Je ne m'arrêtai seulement pour respirer. J'ai couru pendant des mois, sans jamais m'arrêter. Je voulais simplement me vider la tête.
_Et ca fait quel effet ? Elle avait stoppai de marcher. Son regard brûlant le mien. Lisant mon âme, et pénétrant tout mon être.
_C'est puissant et terrifiant à la fois.
Nous avons discuté pendant des heures comme cela, jusqu'au crépuscule. Nous avions tellement de chose en commun que ça en étais déroutant. Elle m'avait raconté toute sa vie - et moi presque toute la mienne. J'avais du brodais pour certain sujet. Et je m'en voulais de lui mentir de la sorte. De sa naissance à ce même moment en ma compagnie sur la plage. Comme je lui avais demandé. Ce qu'elle eut dit m'avait pincé le cœur.
_.. Et maintenant, je me trouve sur la plage, avec un certain Jacob Black. Un garçon..hum (raclement de gorge).. que dis-je un jeune homme, gentils, beau, adorable mais avec un vocabulaire de charbonnier comme on dit chez moi. Je ris. Malgré cela, j'ai hâte de le revoir demain, et après demain puis tout les jours qui suivront. Parce que les personnes.. les bonnes personnes que nous trouvons sur nos chemins nous ne devons pas nous en séparer. Jamais. Surtout quand ils sont susceptibles de vous rendre heureux. Et en plus nous avons tant de point commun, que ça en devient presque effrayant. Et comme j'aime les choses effrayante..
_Est ce que ça veut dire que tu me trouve effrayant ?
_Non, mais regarde toi Hulk ! Qui serait assez bête pour ne pas être effrayé par toi ?
Je levai les yeux aux ciel. Et remarquai qu'il faisait déjà nuit. Et surement depuis des heures.
_Eh bien, madame je-n'aime-pas-les-couvres-feu, je trouve quand même qu'il fait assez tard pour ne pas laisser une jeune fille à moitié nu, rentrer seule chez elle.
Là elle me frappa. Enfin elle me donna un léger coup d'épaule.
_Ça, c'est pour le jeune fille !
_Quoi ? Tu estimes ne pas être une jeune fille ? Simple humaine.
_Eh bien, moi j'ai la gentillesse de t'appeler jeune homme alors bon.. tu aurais pu faire un effort ! Simple humain.
Bizarrement, ou peut être pas du tout. J'avais du mal à lui refuser les choses. Même les plus simple et minime. Seul son bonheur comptait. Arrh l'imprégnation ! Ça me rend toute guimauve. Une vraie fillette.
_Très bien, tu seras alors une jeune femme.
_Merci. Ouh! Fit elle en regardant à son tour le ciel. On a du parler pendant des heures sans s'en rendre compte.
Là un vent frais là secoua. Elle grelota. La pauvre humaine devait avoir froid dans cette tenue.
_Raccompagne moi-vite. Je meurs de froid. Fit elle en ajustant sa capuche trois fois trop grande sur sa tête.
_Viens par là. Je l'attrapais par l'épaule et la plaqua contre moi.
Sur le coup, elle ne fit rien, ensuite elle fit glissai un de ses bras dans mon dos, l'autre trop court faisait le tour de mon torse pour tenter de rejoindre le premier, il finit sa course sur mon flanc. Sa tête encapuchonnais se réchauffé sur mon torse. Elle fit de petit cercle timide sur mon flanc, elle était tellement touchante que je voulu lui rendre la délicate intention, en caressant ses cheveux malheureusement couvert, et en les embrassant. Je finis par poser ma tête sur la sienne. Et nous marchions, les pieds dans l'eau. Je vivais. J'étais bien. Plus de Bella. J'avais Kristie, ma Kristie.
_Comment ca se fait que, moi je suis gelé alors que je porte un pull XL censé me réchauffé et que toi, tu traîne torse nu et que tu irradies ? Regarde moi, je suis déjà en sueur. S'exclama t-elle, ne bougeant néanmoins pas de sa cachette.
_Eh bien, je suis Dieu et toi.. en chaleur.
_Eh ! Fit elle. Cette fois, elle voulu me frapper plus fort que précédemment, ne voulant pas qu'elle se blesse, l'esquive fut préférable. Très bien, c'est ton secret. J'accepte que tu ne me dises rien.
Elle se mura dans son mutisme, pendant de longue minute. Seul le bruit des vagues, raisonnait dans nos oreilles. Quelque part, je savais qu'elle savait que je ne pouvais rien lui refusais. Surtout quand elle boudait de la sorte. Et elle en profitait. La vilaine.
_Tu n'es pas capable de rester silencieuse plus longtemps. Tu es un vrai moulin à parole. Je suis sur que tu bouillonne.
Elle ne pipa mot. Ce qui me fit plaisir fut que malgré tout elle ne se décrocha pas de moi. Et en faisant semblant de m'ignorer elle accentuait ses caresses. Rien que pour cela, je voulu tout lui dire. Mais j'avais eut fait serment il y a longtemps maintenant. De plus l'ordre d'un Alpha ne peut être..
Soudain, très loin, et trop faible pour que quiconque sauf moi le perçoive, un hurlement monta de la forêt. Je me crispais.
_Kristie dis tu es encore loin de chez toi ?
Elle habitait la crique. De plus lors de notre balade, nous avions longé la plage a contre sens. Elle était a plus d'1 km de chez elle.
_Pourquoi tu dois partir ? Elle était déçue.
_Et bien oui, je dois filer. Je viens de me rappeler que j'ai un truc urgent à faire.
_Oh.. elle baissa la tête gênée, après une pause, elle releva la tête pour me regarder. Jacob si c'est à cause de mon comportement de gamine, genre je boude, je suis.. ridicule.
Elle me fit rire. Elle était tellement touchante et adorable. Je ne pus m'empêcher de prendre son visage en coupe et de l'approcher du mien. Bien près pour qu'elle comprenne. L'envie de l'embrasser me traversa l'esprit. Mais j'avais peur de sa réaction. Alors je restait sage.
_Ne t'en fais pas, ça n'est pas a cause de toi. Je te l'ai dis j'ai ce.. truc a faire urgemment. Mais promets moi, que tu seras ici demain à 14h. A ce même endroit.
_J'y serai. Je te promet. Elle avait l'œil pétillant que j'adorai.
_Bien. Maintenant rentre au plus vite chez toi, je n'aime pas te savoir seule dehors si tard.
_Je ne pense pas risquer, grand chose à la réflexion.
_Détrompes-toi, il n'y a pas que des gentils ici.
C'était malheureusement tellement vrai.
_Très bien. Je vais me taper un petit sprint, alors. Dit elle, voulant me faire plaisir et être gentille.
_Je préfère ça.
Elle dégagea mes mains, pour mettre ses bras autour de mon cou. Je ne pu m'empêcher de serrai son petit corps parfait contre moi. Je nichai ma tête dans le creux de son cou et respirai a plein poumon son odeur, pour le mémoriser une bonne fois dans ma tête. Elle se mit sur la pointe des pieds et elle déposa délicatement un baiser sur ma joue. J'étais heureux. Depuis longtemps j'étais enfin heureux.
_Bonne nuit, Jacob Black. A demain.
_Bonne nuit, Kristie William, rentre bien.
