Les temps changent…

Prologue : La Terre onze ans plus tard…

Résumé : Que se passerait-il si Hitomi retournait sur Gaïa avec onze ans de plus, le grade de colonel dans l'armée de l'air américaine et son escadron spécial des forces anti-terroristes ? Si le futur peut enviable sur Terre qu'en est-il de Gaïa et des sentiments d'autrefois ?

Disclaimer : Bon, là je crois qu'on dit un truc du style : les personnages ne m'appartiennent pas, je n'ai reçu aucune rémunération pour écrire et publier cette histoire etc, etc…

Note de l'auteur : Le narrateur est un personnage de l'histoire, je vous laisse deviner lequel…


Qui aurait pu croire ça ? Même moi, il y a quelques années je n'y aurais pas cru… Pourtant c'était bien moi qui me tenais au garde-à-vous face à un colonel qui me regardait avec attention.

-Capitaine Kanzaki… Japonaise ?

-Oui, Monsieur.

-Vous viviez au Japon ?

-Oui.

-Votre famille ?

-Aussi.

-Que faisiez vous aux Etats-Unis ?

-En fait j'étais dans le dernier avion civil qui décolla du sol japonais avant l'attaque, Monsieur, je venais en vacances. J'ai était reçue à l'aéroport de Washington avec d'autres japonais par l'ambassadeur de notre nation…

-Quel âge aviez vous ?

-Moins de 16 ans, Monsieur.

-Quel âge avez-vous à présent ?

-24 ans.

-Quelles sont vos spécialités ?

-Entraînement de sniper avec les marines, forces spéciale de l'Air Force, entraînement au corps à corps de niveau 6, experte en informatique, licence de droit, docteur en Astrophysique et en Mécanique Quantique.

-Impressionnant. C'est pour cela que vous êtes là ?

-Je crois.

-Vous devez savoir que ce projet à pour but d'empêcher qu'une tragédie comme celle de votre pays ne se renouvelle…

-J'en ai conscience et je pense que mon affectation à ce poste est en rapport avec le fait que je suis japonaise.

-En effet, admit le colonel. Venez.

Nous entrâmes dans un immense hangar. Une équipe de vingt personnes se trouvait en rang près de onze avions de chasse dernière génération. Un peu plus loin on pouvait voir six autres personnes.

-Capitaine Kanzaki, voici votre équipe. Les capitaines O'Connor et Betess, les lieutenants Henderson, Thethy et Leto, les sous-lieutenants Westly, Innafty et Karvanoy, le sergent major de l'armée Ninesis, les sergents majors Fortside et Rumbos, les premiers sergents Crolez, Hasnard, Kebly et Luydlin, les sergents chefs Angy et Qerth, les sergents Murray et Narnia, le caporal Kernoty. Ils sont les meilleurs.

Je comptais six femmes et douze hommes. Tous au garde-à-vous dans leurs uniformes blancs montrant parfaitement leur "détachement" à l'armée conventionnelle.

-Venez capitaine, me dit le colonel en m'entraînant vers les autres personnes.

-Ces personnes ne sont pas des pilotes mais ils font aussi partit de votre équipe. Vous apprendrez à les connaître, eux et leurs spécialités. Je ne fais donc que vous les présenter. Voici le lieutenant Fahys, les sous-lieutenants Joannes et Wabnick, le commandant sergent major Ferety, le spécialiste Goaec et le soldat de 1ère classe Delgado.

Je les saluai d'un mouvement de tête. L'équipe des pilotes s'était rapprochée.

-Comme vous le savait cette section de l'US Air Force a pour mission de secourir n'importe quel pays demandant notre aide dans la lutte contre le terrorisme. Notre but est d'empêcher un nouveau « 9 décembre ». Je vous fais confiance. Le capitaine Kanzaki prend désormais les rênes du projet. Bonne chance !

Il commença à partir lorsque soudain il se retourna :

-Au fait capitaine, vous venez d'être promue major, mes félicitations.

La nouvelle me prit de cours. Je bafouillai un « merci Monsieur » médiocre avant que mon supérieur ne parte.

§

Le 9 décembre, anniversaire morbide pour la planète, plus morbide encore que le 11 septembre… le jour où la menace terroriste à fait un bon en avant… Le jour où le Japon et une partie de la Chine ont été entièrement dévastés par une nouvelle bombe à ions… Et le jour de mon anniversaire… Quelle ironie… J'étais face à ce gâteau, entourée de mon équipe, ces officiers qui étaient aussi mes amis. Les flammes des 26 bougies vacillaient légèrement. Je soufflai…

« Je veux revoir Gaïa. »

Les bougies s'éteignirent en même temps.

-26 ans ! Vous voilà une vieille major ! rigola Henderson.

Le lieutenant Henderson, récemment promus capitaine était un homme étrange, pilote hors pairs, comme la majorité des pilotes de mon équipe, un humour militaire, mais contrairement aux apparences, un cœur d'or. Je le soupçonnais d'avoir construit des liens un peu trop fraternels avec le sergent major de l'armée Ninesis…

Que dire du sergent major de l'armée Ninesis ? C'est un officier exemplaire, fière de son poste et ouverte aux autres, assez belle, pour ne pas dire canon, comme le fait souvent remarquer le caporal Kernoty pour mettre Daniel (le capitaine Henderson) mal à l'aise.

Ce qui m'amuse le plus c'est de les voir tout faire pour que je ne le sache pas alors que les autres officiers me tienne au courant de la moindre petite chose qui se passe entre eux.

Je sais pourtant que la loi de non-fraternisation est formelle là dessus : pas de relation entre deux officiés de la même chaîne de commandement !

Je n'aime pas critiquer les autres mais celui qui a fait cette loi était un beau crétin et je pèse mes mots ! Enfin…

-Major, nous avons votre cadeau d'anniversaire ! proclama le capitaine Jonathan O'Connor.

Je vis un sourire sur les lèvres des membres de mon équipe.

-Et c'est quoi ? demandai-je suspicieuse.

-Pour tout vous dire c'est pas que pour vous…

-Tiens donc !

-Major Hitomi Kanzaki j'ai l'honneur de vous dire que vous avez reçu la médaille du mérite militaire, commença O'Connor.

-Et que vous venez d'être promue lieutenant-colonel, termina le lieutenant Leto.

Il s'avéra que chacun des membres de l'équipe avaient reçu la médaille du mérite pour le réussite de notre mission qui avait été de faire avorté un attentat visant Air Force One. Nous étions attendus le soir même à la Maison Blanche.

Je me regardai une nouvelle fois dans mon miroir. Rien à dire, mon uniforme était impeccable. Sa couleur blanche faisait ressortir les décorations sur ma poitrine et la feuille argentée sur mon épaule.

Je me rendis au hangar où mes officiers m'attendaient en tenues d'apparats. Les avions avaient été lustrés pour l'occasion : c'est pas tout les jours qu'on a une invitation du président ! Ce dernier avait d'ailleurs insisté pour que nous venions avec nos avions, fleuron de la technologie internationale.

Je vis O'Connor admirer la feuille dorée de major qui ce trouvait maintenant à la place de ses galons d'argent de capitaine sur ses épaules.

-Allons y major ! lui dis-je avec un sourire en montant dans mon appareil.

-A vos ordres mon colonel !

Nous montâmes dans notre chasseur. O'Connor se trouvait être mon second et mon copilote. Je rappelle pour ce qui ne le saurai pas, qu'en général on ne prend pas le grade en entier quand on se parle, aussi on me dira « colonel » et on dira « sergent » au sergent major de l'armée Ninesis, en dehors des entretiens officiels (sinon c'est trop lourd, on n'a pas le temps de dire le grade de l'autre qu'on (ou il) est déjà mort…

-Mon colonel, je maintiens qu'il faudrait donner des noms à nos avions ! affirma Leto par radio alors que nous survolions la Georgie.

-Une suggestion Leto ?

-Oui, mon colonel, le sergent Narnia et moi pensons que le notre pourrait s'appeler le « Wonderwoman » !

Je riais. Le lieutenant Leto et le sergent Narnia étaient deux femmes de caractère et le nom qu'elles avaient choisi était pertinent…

-Suggestion accordée, dis-je en rigolant. Et vous lieutenant Thethy ?

-Et bien le sergent Fortside pense que le notre serait bien sous le nom de « Starfly », je suis d'accord…

-Vol des étoiles ? Pas mal, ça marche lieutenant, au suivant.

-Mon colonel, ici le sous-lieutenant Westly et le sergent Qerth.

-Je vous écoute…

-On propose « Warrior Sky ».

-OK.

J'étais impressionnée par l'inventivité de mes hommes (et femmes) sur ce sujet.

-Et vous capitaine Betess ? Le caporal Kernoty vous a-t-il donné une idée ?

-Pour tout dire mon colonel, intervint Paul Kernoty, c'est le capitaine qui a eu l'idée…

-Alors, ne nous faites pas languir ! s'exclama Sarah Westly.

-L' « Enterprise » ! pouffa Paul.

-Les fans de Star Trek attaquent ! rigola Jonathan O'Connor. Betess faut vous appelez commandant Jean-Luc Picard ?

-Avec tout le respect que je vous dois, répliqua le capitaine William Betess, le grade de major vous monte à la tête !

-Un point partout, balle au centre ! s'exclama le sergent major Hasnard.

-Et vous sergent, intervins-je, vous avez trouvé ?

-Et bien, le sous-lieutenant Karvanoy en sa fonction de pilote propose « Némésis ».

-C'est parfait. A vous sous-lieutenant Innafty.

-Le premier sergent Luydlin et moi pensions à « Patronus ».

-Des latinistes ? Vous ne me l'aviez pas dit ! C'est très bien…

-Ici le sergent Angy et le sergent Murray, nous on sait dit que « Dragoon Fly » ça sonnerait bien…

-Pourquoi pas… Commandant Rumbos ?

-Pourquoi pas « Apollo » ?

-Je crois pas, on risque d'avoir un problème de copyright, se moqua Eric Angy.

-Je suis d'accord Rumbos, rien que pour faire râler Angy.

-Merci mon colonel, lança le premier sergent Kebly, le second de George Rumbos.

-Capitaine Henderson, sergent Ninesis ? Il ne reste que vous ! lançai-je en ayant une pensée pour le premier sergent Crolez, mort le mois précédent…

-Moi, je sais, intervint Adam Innafty, le « lov…

-Innafty, la ferme ! s'exclamèrent les voix de Daniel Henderson et Chloé Ninesis en chœur.

-Quelle symbiose, siffla Romain Luydlin.

-Bon, on propose « Orpheus ».

-Ca va…

-Et pour le X-300 ? m'interrompit O'Connor.

-On propose le « Sky Eyes », fit le sous-lieutenant Ann Joannes.

J'approuvai. Le Sky Eyes, d'appellation officielle X-300 était un prototype d'avion, mi-scientifique, mi-militaire. Il était immense, moins maniable que nos prototypes « phoenix » et se trouvait contraint de voler à une altitude supérieure à la notre, mais en contre partie pouvait "héberger" un phoenix, voir deux dans ses calles en cas de réparations à faire en mission, possédé des laboratoires à la pointe de la technologie, trois réserves d'armes de tous types et j'en passe…

-Mon colonel, intervint le lieutenant Leto, il y a une drôle de lueur à trois heures qui ne cesse de grandir depuis cinq minutes…

Je me tournai vers la dite lumière juste à temps pour la voir engloutir les appareils de mon escadron.

Soudain nous n'étions plus au dessus de la Virginie mais au dessus d'une immense ville.

-Godazim, murmurai-je reconnaissant soudain la cité en question, comment ?

-Mon colonel, projectile en approche à six heures, me dit Leto.

-Evitez le mais ne répliquez pas !

-Mon… Mon colonel… C'est un caillou !

-Du calme Leto, d'abord c'est un bloc de pierre et ensuite il n'y a pas de quoi en faire un plat. Regardez dont la lune, là vous aurez une vrai surprise.

A suivre...

Donnez moi votre avis pour voir si je continue ou pas !

Kiss

Eterna