Bon, c'est ma première fic sur Count Cain... C'est aussi la première fic que je publie sur ce site.

Je rappelle juste que Cain et Riff ne m'appartiennent pas (snif...) mais que ça ne m'empêche pas de les torturer dans ma fic (sourire sadique -) J'espère que ma fic vous plaira et, si quelque chose dedans vous choque (ex : Non respect d'un détail ou quelque chose dans le même genre) dites le moi... Merci et bonne lecture !

Résumé de l'histoire : Riff et Cain se promènent à Londres quand ils rencontrent une jeune femme folle qui semble connaître Riff. Mais ce dernier n'a aucuns souvenirs d'elle... Se pourrait-il qu'il l'ait connu pendant la période où il se trouvait à l'hôpital ? Et pourquoi prend-elle Cain pour un démon ? Léger slash pour plus tard (mais vraiment tout petit) Review please !

Chapitre un : Ferme tes yeux.

Les anges pleuraient et leurs larmes coulaient sur l'enfer : les bas-fonds de Londres, ville des mystères. Leurs larmes de cristal fondaient peu à peu en eau des plus pures et s'écrasaient sur les pavés, se mêlant ainsi à la boue.

Et pendant que les citoyens de l'enfer chantonnaient la comptine de "Jack the Ripper", un homme habillé en noir s'engouffrait dans un bar, semblable à un oiseau majestueux, suivis d'un autre, d'une loyalité à toute épreuve.

Une fois rentré, cet homme commanda une boisson qu'il sirota en observant les femmes qui soit passaient devant lui en pouffant de rire, soit lui faisaient des œillades des plus suggestives. Ce dernier semblait apprécier où du moins semblait amusé par ces femmes qui cherchaient un partenaire d'une nuit... Pourquoi lui ? Pourquoi lui, et pas un autre ? Son regard mordoré se posa alors sur l'autre homme, ce serviteur loyal qui était à son service depuis si longtemps... Riff... Le jeune homme se surpris à lui sourire, à lui, Riffel Raffit tapit dans l'obscurité, veillant éternellement sur son seigneur, le seul être qui détenait sa vie et qui pouvait la briser en un instant.

Lassé par les femmes de mauvaises vie qui se trémoussaient devant lui, le jeune homme fit un signe à son serviteur, régla sa note au comptoir et sortit du bar dont la saleté le répugnait. Pourtant d'un certain côté, il aimait cette ambiance sombre, d'une tristesse absolue... Comme si cet endroit avait été crée spécialement pour lui, le mouton noir parmi le troupeau de moutons blanc. Tant pis si on trouvait étrange qu'un homme proprement vêtu traînait dans les bars louches, tant pis ce que pensait la société de ses agissements, tant pis si on le trouvait étrange... Après tout, n'était-il pas maudit ? Ne devait-il pas finir par mal tourner ?

Cette réflexion philosophique le fit doucement rire. Désormais, il était dans un fiacre, accompagné par Riff et se laissait doucement bercer par la litanie des rues de Londres : le "clap-clap" des chevaux sur les pavés, les cris des passants, le bruit des cannes où s'appuyaient les plus riches pour marcher avec distinction, le cocher jurer et hurler contre les passants, ...

Il ferma les yeux un instant, soupira et les rouvrit quelques secondes plus tard.

- Riff, susurra-t-il.

- Oui, Lord Cain, répondit le serviteur en tournant vers lui son regard protecteur.

- Tu resteras toujours avec moi ? demanda Cain en le fixant de ses yeux d'or. Jamais tu ne me laisseras seul ?

- Non, my lord, répondit Riff, une pointe d'affection dans la voix. Jamais...

- Si tu me laissais, je n'aurais plus qu'à mourir... mourir...

Cette discussion, ils l'avaient déjà eu mainte fois dans le passé et, tandis qu'ils se regardaient, face à face, le cocher freina brusquement de telle sorte que les deux passagers durent se cramponner à ce qu'ils pouvaient pour ne pas tomber de leur siège.

On entendit encore le cocher hurler des paroles obscènes. Cain et Riff se décidèrent alors à sortir de leur moyen de transport. Dehors, se déroulait une scène peu commune : une femme vêtue d'une simple chemise de nuit se trouvait devant le fiacre, à quelques centimètres des chevaux. Ses longs cheveux bruns coulaient sur son dos et on distinguait une lueur de folie dans ses prunelles aussi noires que l'ébène. Cette dernière ne semblait pas remarquer les trois hommes, ni même le fiacre. Elle marmonnait quelques paroles inaudibles. Pétrifié, Cain observait cette étrange créature.

Elle chantait doucement : Ferme tes yeux, enfant, voici la nuit. Du jour s'éteint déjà le dernier bruit ; On entend plus, des oiseaux, le doux chant, Dors mon mignon, dors, mon petit enfant...

Le cocher, excédé par la folle, la prit par le bras violemment et lui cria : "M'dame, faut point rester là ! Retournez d'où vous v'nez, damne !" Mais la femme criait et se débattait rageusement, hurlant au secours à s'en casser la voix. Elle courut alors de ses pieds nus et percuta Cain de plein fouet. Surprise, elle le dévisagea et, de ses bras blancs, finit par entourer ses épaules et le prit dans ses bras.

- Où sont tes cornes ? demanda-t-elle doucement. Et tes ailes noires ? Où est ta queue noire ? Où l'as-tu cachée ? Je te reconnais, tu es envoyé par le malin pour me voler son fils, mais il ne l'aura pas ! Tu ne m'emporteras pas avec toi ! Va-t'en, Démon ! DISPARAÎT !!!!!

Tout en proférant de tels menaces, elle agrippait de plus en plus le dos du jeune homme. Ce dernier revoyait dans ses pensées sa mère, Augusta, lui dire exactement la même chose, il voyait aussi son père le haïr, tous ceux qu'il aimait disparaître, être maudit par son grand-père... Il était revenu dans le passé et revivait ses pires cauchemars qui le hantaient chaque nuit. Paniqué, il poussa brusquement la femme par terre en lui criant d'arrêter. Tout le monde observait la scène à présent et malgré sa robe blanche tachée de boue, la folle se releva en criant de plus belle qu'il était l'envoyé du diable.

Cain sentait les blessures, celles que son père lui avait fait jadis lui brûler le dos et, s'agrippa au manteau de Riff. La folle se jeta soudain sur Cain. Riff s'interposa alors entre les deux jeunes gens, stoppant la femme. Cain, quant à lui, fut soudain pris de nausée et s'agrippait de plus en plus à la veste de Riff pour s'empêcher de s'évanouir. Il ne voyait plus ce qui se passait devant lui, sa vue, pourtant parfaitement nette quelques instants plus tôt, se brouillait peu à peu, son cerveau s'embrumait et il sentit alors sa force défaillir peu à peu.

La folle se débattait toujours, malgré la poigne de fer qu'exerçait Riff sur ses poignets quand, un homme la prit soudain par les cheveux, lui enfila des sortes de menottes et lui injecta un tranquillisant à l'aide d'une seringue.

- Riff, supplia alors la jeune femme dont la lueur de folie semblait s'être estompée dans ses yeux...

Comment connaissait-elle son nom ? Riff n'eut pas le temps de le demander : il sentait son maître tomber peu à peu sur le sol pavé et eut juste le temps de le retenir, le sentant brûlant de fièvre...

And that's all ?

J'espère que ce premier chapitre vous a plû même si je le trouve un peu court...