Ceci est ma première fic de Star Wars ! Pour l'instant, ce n'est qu'un prologue, le prochain chapitre parlera des autres personnages. En attendant, bienvenue dans l'univers de Loren Hawlker (personnage totalement inventé)
L'univers de Star Wars ne m'appartient pas...
Chapitre I
Une voix enregistrée s'échappa des écrans (montrant des vaisseaux spatiaux flottant dans l'espace) situés au-dessus du barmaid d'un des resto-bars de la planète Northal.
- Vous aussi, intégrez l'armée impériale ! clame-t-elle. Ne vous contentez pas de rêver de postuler à l'Académie, faites que ce rêve devienne réalité ! Vous pouvez faire carrière dans l'espace : exploration, flotte ou service marchand. Choisissez entre navigation, ingénierie, contact/liaison, médecine spatiale et bien plus encore ! Si vous avez en vous de quoi défier la Galaxie toute entière et les résultats d'examen prérequis, envoyez votre candidature au Bureau de Détection de l'Académie, à l'attention du Commandant, et rejoignez fièrement nos rangs !
Loren Hawlker venait à peine de pénétrer dans le resto-bar, qu'elle devait déjà entendre la propagande impériale qui diffusait et rediffusait tous les soirs vers les écrans.
Ils n'ont rien de mieux à faire que de nous balancer ces idioties tous les soirs ? pensa Loren en soupirant d'exaspération. Pourquoi personne ne s'en plaint ?
L'oppression et la peur régnaient sur Northal depuis l'apparition de l'Empire. Loren n'était pas encore née à l'époque de l'Ancienne République, et regrettait de ne pas avoir vécu cette période-là. Elle n'avait pas eu la chance de découvrir un système libre, où il n'y avait aucune contrainte. Jusqu'à l'époque de l'Empire. Beaucoup de commerces avaient fermés ou avaient été contraints de fermés. L'Empire réclamait énormément de taxes et d'impôts. Des magasins, des marchands étaient maintenant tombés en ruine. Des gens dont Loren avait côtoyé pendant longtemps, avaient quittés Northal dans l'espoir de trouver refuge sur une autre planète plus habitable. Une tâche très difficile, étant donné que l'Empire contrôlait plusieurs systèmes sous sa coupe.
S'avançant vers le comptoir, Loren salua le barman.
- Salut Mike ! lança-t-elle.
Le vieux barman servit ses clients humains et extra-terrestres et tourna le visage vers l'adolescente. Celle-ci portait un sac noir en bandoulière et une veste bleue à manches courtes par-dessus une chemise rouge. Ses longs cheveux blonds pendaient sur ses épaules.
- Hé, mais c'est la petite Loren ! s'exclama-t-il en souriant.
- Petite ? répliqua la jeune femme, en faisant la moue. J'ai dix-sept ans. Tu me fais vraiment penser à mon père. Il me voit toujours comme une gamine.
- Parce que t'es jolie et très aimable, ma belle, répondit Mike. Je te sers la même chose ?
- Tu me connais, dit Loren en s'asseyant devant le comptoir.
Le barman Mike Scribbs était un grand ami de son père. Loren l'avait toujours considéré comme un oncle. Elle ne savait pas grand-chose de son passé, mais Mike avait une forte carrure pour un homme de son âge. Ses cheveux gris et sa grande moustache sombre. Même sa longue robe à capuchon ne lui donnait pas l'air d'un serveur. Chaque fois, Mike racontait des histoires passionnantes sur l'exploration des étoiles, des planètes… toutes ces histoires faisaient rêver l'esprit de Loren, qui la motivaient à découvrir les étoiles. Elle préférait entendre ces récits, plutôt que le bourrage de crâne impériale qui résonnait dans tout ce qui pouvait émettre.
Mike posa un verre devant Loren qu'il remplit d'un liquide ambré.
- Merci, fit l'adolescente en buvant.
Peu après avoir posé son verre, elle attarda son regard vers les écrans qui diffusaient toujours les publicités pour rejoindre les forces impériales.
- Sérieusement, Mike, pesta Loren, tu ne peux pas éteindre ces calomnies infectes ?
Le vieux barman soupira en parlant d'une voix calme :
- Si je le pouvais, je le ferais volontiers. Mais tu connais l'Empire. Je suis obligé de diffuser cette propagande. Ça ne me réjouit pas plus que toi, mais je n'ai pas le choix, si je veux garder mon restaurant. Tu connais la dernière ? Olma Anmoorel qui vendait les meilleurs fruits vient d'être arrêté pour haute trahison. J'ai entendu dire qu'il n'avait pas enregistré son commerce au registre impérial et maintenant ils l'ont arrêté.
Loren était choquée, mais elle connaissait cette chanson. Très souvent des commerces tombaient en ruines à cause des Impériaux.
- Si ça continue à ce rythme-là, observa-t-elle, il n'y aura bientôt plus de commerces du tout sur Northal. Avec Papa qui risque le chômage, on va finir à la rue ou pire encore… réduits à l'esclavage de l'Empire.
- Je suis désolé, Loren, soupira Mike en parlant toujours avec douceur. Mais ton père est quelqu'un d'intelligent. Il a été technicien pendant longtemps et c'est un grand ingénieur. Je suis sûr qu'il peut trouver du travail ailleurs.
- Ouais, si l'Empire le lui permet, maugréa Loren en reprenant son verre. Pourquoi il n'y a personne pour riposter ? Il faut lutter contre toute cette injustice et cette oppression ! Nous devons faire quelque chose, Mike ! Mais les gens ont trop peur ! Ils baissent les bras !
Mike soupira à nouveau et posa sa main sur l'épaule de l'adolescente.
- Je comprends tout à fait ta frustration, Loren, dit-il. Mais une rébellion ne se conçoit pas du jour au lendemain. C'est quelque chose qui prend du temps. Il est vrai que cette situation est injuste. Parfois les choses arrivent pour une raison. Même si c'est chaotique, il ne faut pas perdre espoir. Car l'Empire, bien qu'il semble être puissant, n'est pas infaillible. Au cœur de sa force, il y a de la faiblesse : il suffit d'une chandelle pour la tenir à distance. Tu ne le comprends pas encore, mais un jour viendra où un nouvel espoir prendra forme, et là, la victoire sera à portée de main.
L'incompréhension se tordit sur le visage de Loren. Souvent, Mike disait des phrases étranges, souvent énigmes. Il fallait dire aussi que Mike était très énigmatique, mais l'adolescente ne chercha pas à en savoir davantage.
Elle finit son verre et le reposa sur le comptoir.
- Si tu le dis. Moi, faut que j'y aille, déclara-t-elle en se levant. J'ai un travail à faire.
Mike lui sourit d'un air espiègle.
- Et tu penses que tu vas réussir ? demanda-t-il.
- Faut bien que je le fasse, poursuivit Loren. Papa baisse peut-être les bras, mais moi non. Je ne renonce jamais et ce n'est pas dans ma nature. Faut que j'essaye.
Le sourire malicieux de Mike s'élargit de plus en plus.
- Tu ressembles tellement à ta mère. Tu as hérité son caractère, je peux te le dire.
Loren sourit et salua son ami.
- Merci. Salut Mike !
- Sois prudente, Loren. Fais bien attention à toi. Tu sais que l'Empire a des chasseurs TIE qui survolent la ville et qui épient tout le monde. Ne te fais surtout pas attraper.
- Je ferais attention, je te le promets.
Loren était touchée que Mike ait mentionné sa mère. L'adolescente n'avait jamais connue sa mère, n'en avait même pas une image d'elle. Selon son père, elle serait morte dés sa naissance. Mais rien sur ce qu'elle faisait. Son père restait très vague sur le sujet, et cela était trop dur pour lui d'en parler, alors Loren n'avait pas cherchée à en savoir davantage.
Lorsqu'elle quitta le resto-bar, elle crut entendre Mike prononcer à voix basse :
- Que la Force soit avec toi.
Une moto-jet filait le long d'une rue entourée de bâtiments abandonnés. Les restaurants et les magasins étaient couverts de panneaux indiquant FERMÉ ou EN FAILLITE ou PROPRIÉTÉ DE L'EMPIRE. Les trottoirs étaient vides. C'était une ville triste, qui avait connu des jours meilleurs.
Le motard était habitué à cette atmosphère. Il s'arrêta devant une grande clôture en métal et retira son casque. Dessous, un bandana cachait son visage. Il fouilla dans un vieux sac à dos et en ressortit ce qui ressemblait à un petit vaisseau télécommandé. Mais il ne s'agissait pas d'un jouet ordinaire.
Le motard lança une application sur la télécommande, activant la caméra posée sur le petit vaisseau, aussitôt, une image apparaît à l'écran filmée par la caméra du vaisseau. Lorsque l'image se stabilisait, le motard envoya l'appareil dans les airs, en direction d'un poste de garde installé dans un trou de la clôture. À l'intérieur, les écrans se brouillèrent et les images se déformèrent.
Maintenant que les écrans étaient éteints, le motard escalada la clôture pour atterrir de l'autre côté. Une vraie routine pour lui.
Il regarda une caméra et enleva soudain le bandana, qui lui couvrait le visage, dans un geste plein d'arrogance, ou de stupidité. Si le garde avait pu voir l'image, il aurait été surpris de découvrir une très jolie adolescente aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus pétillants d'intelligence.
Satisfaite, Loren Hawlker lança son poing en l'air avec un air de triomphe. Il était temps de se diriger vers la plate-forme abandonnée et destinée au démontage.
Son père avait beaucoup travaillé sur cette installation spatiale, mais l'Empire en avait décidé autrement. Pour cause de problèmes budgétaires, la plate-forme allait finir à l'abandon. Loren savait que son père tenait tellement à cet endroit, ayant travaillé dessus depuis des années et elle tenait plus que tout à empêcher le démontage de cette plate-forme.
Elle se dirigea vers l'une des grues et en ouvrit le capot. Elle attrapa une batterie couverte de câbles dans son sac à dos et la colla au moteur. Puis elle sortit un gadget et le mit en marche. Quelques secondes plus tard, de la fumée s'échappa du moteur.
Loren répéta l'opération sur les autres grues. Lorsqu'elle eut terminé, la plate-forme fut couverte de fumée et plus aucun matériel ne fonctionne.
Mission accomplie.
Avant de repartir, l'adolescente se dirigea vers un grand stock de matériels servant à la construction de vaisseaux spatiaux. Malicieuse, elle se dépêcha d'emporter plusieurs pièces, qu'elle rangea aussitôt dans son sac. Elle se disait que la meilleure façon de ridiculiser l'Empire était de l'empêcher de concevoir d'autres appareils de chasse.
Juste avant de quitter la plate-forme, Loren regarda le ciel nocturne. Chaque étoile représentait une opportunité pour elle. Pourtant, elles semblaient si loin. Si elle ne vivait pas sous le joug de l'Empire, peut-être qu'elle serait devenue navigateur sur un transport spatial. Devenir pilote et explorer les confins de la Galaxie avaient toujours été son rêve. Elle serait capable de piloter si elle le pouvait, étant donné qu'elle avait obtenu avec succès son brevet de pilote. Même, elle était passionnée de mécanique. Elle connaissait tout ce qu'il lui y avait à savoir sur les vaisseaux.
Un jour, je quitterai Northal, pensa-t-elle en partant, je ne laisserai jamais l'Empire m'empêcher d'explorer les étoiles.
Le plus difficile dans sa mission était de rentrer chez elle sans se faire repérer.
Les rues désertes de la ville grouillaient presque de soldats impériaux (les Stormtroopers), qui parcouraient les quartiers, afin d'appréhender quelques intrus.
Loren Hawlker poursuivit sa route, à bord de son moto-jet. Soudain, trois Stormtroopers, à bord de moto-jet lui barraient la route formant un petit barrage.
- Stop ! Arrêtez-vous ! tonna-t-il.
Aussitôt, l'adolescente stoppa son jet juste devant eux, sans un mot et sans retirer son casque qui dissimulait parfaitement son visage.
- Ces quartiers sont devenues la propriété privée de l'Empire, tonna le soldat à travers son casque blanc. Il est interdit d'y circuler la nuit sans une autorisation signée d'un plus haut Commandement Impérial. Montrez-moi votre carte d'identité. Et qu'est-ce que vous transportez dans votre sac ?
Sans ajouter quoi que ce soit, Loren fit démarrer sa moto-jet en trombe, contourna les soldats et fonça à toute allure dans une ruelle, sans prêter attention aux hurlements des Stormtroopers.
Fallait bien que je tombe sur des Impériaux, ce soir, pensa-t-elle, alors qu'elle força l'allure à bord de son véhicule, je vais avoir toute la cavalerie à mes trousses.
Tout en fonçant à pleine vitesse, elle entendit les hurlements stridents de chasseurs TIE de l'Empire qui décrivirent des cercles dans le ciel. En levant la tête, Loren aperçut trois chasseurs Impériaux qui la survolaient.
Les Chasseurs TIE ! Super, manquait plus que ça, très réussi, Loren ! pesta l'adolescente dans ses pensées.
Si elle se faisait prendre, elle serait immédiatement arrêtée pour avoir non seulement, empêché le démontage d'une plate-forme privée, d'avoir volés des objets utiles à des vaisseaux, et en plus, pour s'être baladée en territoire privé de l'Empire. Même son père aurait des problèmes.
Mais heureusement, l'adolescente savait comment les semer. Ce n'était pas la première fois qu'elle était poursuivie par des troupes de l'Empire, à chaque balade nocturne.
En contournant une ruelle, Loren dirigea son moto-jet vers un passage souterrain qui était beaucoup trop étroit pour qu'un chasseur TIE puisse le traverser. Elle y pénétra à l'intérieur et disparut dans l'obscurité du tunnel.
Les Stormtroopers, à bord de leurs moto-jet, tentèrent de la suivre, mais arrivés au tunnel, la pénombre les empêchait de voir quoi que ce soit. Une fois arrivés à bout du tunnel, ils ne virent aucune trace du motard. Il semblait s'être envolé.
Loren était parvenu à prendre un chemin secret du tunnel, qu'elle seule connaissait. Une fois sortie du tunnel, la voie était libre. Elle conduisait doucement jusqu'à sa maison, éteignit son appareil, le cachant sous une grande couverture. Elle retira son casque, dégageant ses cheveux blonds et enfin, se laissa glisser à travers une fenêtre de sa maison.
L'obscurité régnait dans la maison. Elle resta silencieuse, attendant quelques temps, au cas où son père se lèverait, s'il était réveillé. Mais après une ou deux minutes d'attente, rien ne se passa.
Papa dort encore, pensa-t-elle, soulagée.
Elle venait de faire quelque pas quand un petit droïde rouge astromech lui lança une petite série de bip, et en agitant un faisceau d'une lampe sur sa tête ronde.
- R6 ! murmura Loren. Si tu réveilles Papa, je te démonte pièce par pièce.
Le droïde R6-D2 fit silence et revint sur ses pas. Une fois le petit robot éloigné, Loren se dirigea vers une échelle qui descendait à un étage plus bas. Elle en descendit pour arriver au garage, devant un magnifique vaisseau cargo corellien avec le profil arrondi en forme de soucoupe. Selon l'immatriculation ce serait un vaisseau YT-2400.
Plusieurs mois auparavant, Loren avait découvert dans un terrain vague abandonné ce vaisseau délabré encore en très bon état. On supposait qu'il avait servi dans des croisades périlleuses, et qu'il aurait fini sa course sur Northal. Avec l'aide de Mike Scribbs et de son père, elle avait fait ramener l'engin spatial jusque dans son garage. Son père, Ray Hawlker, un technicien, avait préféré garder le vaisseau chez lui, comme souvenir du magnifique transport spatial qu'il avait été. Mais ce que Ray ignorait, c'était que Loren s'était mise en tête de le réparer et le rendre en bon état de naviguer dans l'espace. Ayant tout appris sur les vaisseaux spatiaux, et surdouée en mécanique, Loren faisait tout pour remettre en état de marche ce vaisseau cargo, d'où la raison pour laquelle elle "empruntait" des pièces de l'Empire, servant à la réparation de ce vaisseau.
Elle prit un moment à regarder le vaisseau, avant de déposer son sac en bandoulière. Elle en sortit les composants volés permettant de fixer correctement les moteurs à ions du vaisseau. L'adolescente avait tout bien calculée : avec ses plusieurs mètres de longueur, le véhicule spatial était capable de transporter quatre ou cinq personnes, et pouvait même voyager dans l'hyper-espace.
- Mon bébé, murmura Loren en regardant son vaisseau avec attendrissement. Maman est là pour te réparer. Dans peu de temps, tu pourras retourner dans les étoiles et voyager dans l'hyper-espace.
Elle enfila des lunettes de protection et commença à souder sur le système interne des hyper-propulseurs.
Loren se mettait à la tâche dans l'espoir que ce vaisseau puisse permettre à elle et à son père de quitter Northal, si la situation avec l'Empire se dégradait. Si son père finissait au chômage, complètement ruiné et sans un sou pour payer les impôts. À ce moment-là, Loren et son père échapperaient alors à l'Empire à bord de ce vaisseau, avec un peu de chance, en évitant les chasseurs TIE qui pourraient les traquer.
On y arrivera ! se dit Loren avec espoir, ce n'est pas l'Empire qui nous arrêtera.
Et ce fut avec ces pensées d'encouragements qu'elle se mit à la tâche de réparer son vaisseau.
À l'intérieur d'un grand bâtiment qui dominait la ville de Northal, le Capitaine Dragues, un officier en uniforme gris du Bureau de la Sûreté Impériale, se tint devant une large fenêtre. Depuis ce point de vue en hauteur, les habitants de la ville n'était que de simple points noirs. Mais Dragues se servait de macro-jumelles pour distinguer d'éventuels personnes suspectes.
Une sonnerie stridente se fit entendre.
- Entrez !
Une porte blindée s'ouvrit faisant place à un jeune officier portant l'insigne d'un lieutenant impérial entra dans le bureau.
- Capitaine Dragues ? fit-il.
- Que se passe-t-il, Lieutenant ? demanda Dragues, sans lever des yeux sa fenêtre.
- La plate-forme du poste de contrôle 6 a encore été victime de vandalisme, bredouilla l'officier d'une voix tremblante, toutes nos grues sont hors d'usage. Et plusieurs de nos composants à moteurs à ions sont manquants.
Dragues se retourna pour faire face au lieutenant avec un regard noir.
- C'est la quatrième fois ce mois-ci, répliqua durement le Capitaine Dragues, que disent les caméras ? Elles ont été brouillées, comme d'habitude, je suppose ?
- Oui, Capitaine, répondit l'officier, très mal à l'aise. Impossible à déterminer qui est le saboteur.
Dragues se rapprocha de son subordonné, toujours avec le même regard sombre.
- J'espère que vous avez de meilleures nouvelles à m'annoncer concernant ces vandalismes. Que je ne sois pas obligé de demander à l'Empereur plus de troupes pour veiller sur nos plates-formes.
Le lieutenant avala péniblement sa salive avant d'ajouter :
- Capitaine. Nos soldats ont repérés un motard, tout près de la plate-forme. Ils n'ont pas réussi à l'appréhender, mais ils ont pu relever la plaque d'immatriculation du moto-jet. Il y a de fortes chances que ce motard soit mêlé au vandalisme de la plate-forme.
Le regard noir de Dragues s'effaça pour faire place à de la jubilation.
- Vous m'impressionnez, Lieutenant ! s'exclama-t-il, je ne pensais pas que vous réussirez un exploit. Une fois que vous aurez identifié le propriétaire du véhicule, annoncez-le-moi. Je m'en chargerai personnellement.
- Oui, Capitaine, à vos ordres ! répondit le Lieutenant en hochant la tête.
Il prit aussitôt congés.
Le Capitaine se retourna vers la fenêtre, tout en pensant à ce mystérieux motard. Il réfléchissait déjà à la sentence du vandalisme. Qui ce soit ce motard, il allait bientôt découvrir ce qu'il en coûtait de s'attaquer à l'Empire.
So, premier début satisfaisant ? La suite arrive très prochainement. J'ai quelques chapitres d'avance.
