Chapitre 1
La rentrée s'annonçait enfin. J'avais reçu ma lettre il y a une semaine déjà, juste le temps pour que j'achète le matériel qu'il me fallait pour ma cinquième année. Mes affaires étaient prêtes depuis la veille, me laissant ainsi le temps de me préparer tranquillement et de dire au revoir à mes parents chez moi, préférant comme chaque année partir seule à la gare. Ne voulant pas exposer mes parents à ce monde qui n'était pas le leur.
Je mis très peu de temps pour arriver à destination. Ma maison ne se trouvant qu'à vingt minutes en bus. Je pris la direction du mur qui permettait d'atteindre la vois 9 ¾. Beaucoup d'élèves étaient déjà présents, toutes maisons et toutes années confondues. J'essayais de repérer une tête qui m'était familière, mais impossible de la voir, pourtant du roux cela se voyait facilement. Cela devait signifier que sa famille était encore en retard. Je me décidais donc d'aller l'attendre à l'intérieur du train, sachant qu'elle me retrouverait facilement. J'allais entrer dans un des wagons quand quelqu'un me bouscula, me faisant tomber ma valise, heureusement elle ne s'ouvrit pas suite au choc. J'eus juste le temps de voir une couleur verte me passer devant, avant de me décider de reprendre mon bien. Stupide serpentard, ils ne changeront donc jamais. Je soupirais légèrement et entra enfin dans le train. Je longeais quelques peu le couloir avant d'enfin tomber sur une cabine vide. Je rentrais rapidement dedans, ne voulant pas que quelqu'un d'autres me la prenne. A peine je venais de mettre ma valise en hauteur que j'entendis la porte du compartiment s'ouvrir.
« -Excuse moi Arianne, mais mon frère avait encore oublié son rat, dit mon amie en soupirant.
-Ne t'en fais pas Ginny, après cinq ans passées ensemble, chaque rentrée est identique, répondis-je en rigolant.
-Je te jure que je n'ai qu'une envie, celle de le tuer. Je ne comprends vraiment pas comment il a fait pour devenir ami avec Harry et Hermione, stupide comme il est.
-C'est une question que tu ne cesses de te poser.
-Même George et Fred qui n'ont pas arrêté d'inventer de nouvelles inventions cette été étaient prêts.
-Comment vont-ils ? demandais-je
-Ils vont bien, ils te passent le bonjour, même si je pense qu'ils vont nous tomber dessus à un moment donné. »
Depuis notre première année, je connaissais ses frères, enfin plutôt les jumeaux, car je pense que son frère Ron n'est même pas au courant de ma présence dans la vie de sa sœur. Je l'enviais quelques peu d'avoir une telle famille, moi qui était fille unique, je ne connaissais pas vraiment cette joie là. Après, je suis aussi une fille réservé, et Ginny a eu beaucoup de mal à briser ma carapace, mais elle a réussi et elle en est bien la seule, même si les jumeaux avaient aussi réussi quelques peu. Je voyais en eux une sorte de figure fraternel qui manquait dans ma famille.
Durant notre trajet, je mettais mise à lire, pendant que mon amie partait parfois voir les trio d'or comme tout le monde les appelait. Ou sinon elle lisait des livres sur le quidditch. J'entendais parfois du monde passer dans le couloir, à un moment je pense aussi que la dame qui distribuait des confiserie avait dû passer, mais je n'avais pas vraiment fais attention, tellement j'étais concentré sur mon livre écrit par un auteur moldu. Ce n'est que quand Ginny me donna un coup de pied que je relevais enfin la tête.
« Non mais ça va pas, m'exclamais-je surprise.
-Enfin je vois ta petite frimousse, et pour ta gouverne on arrive.
-Oh »
Je me relevais et remis mon livre dans mon sac. J'attrapais rapidement ma cape de sorcier au couleur rouge et or. Je n'arrivais toujours pas à comprendre ce que je faisais dans cette maison, je n'avais pas grand chose de courageux, préférant rester dans mon coin et ne pas me préoccuper des problèmes des autres, pour ainsi m'en éviter. A moins que cela est un lien avec ce qui a commencé à m'arriver depuis le tournois des sorciers ? Peut-être que le professeur Dumbledor a enfin trouvé une solution, je verrais bien. Quand le train s'arrêta enfin, j'attrapais ma valise et suivis Ginny dans le couloir. Quelques premières année se précipitaient à l'extérieur, s'en fichant de savoir s'ils rentraient dans les gens ou non.
« Ginny retiens moi ou je pousse une gueulante, dis-je au dos de mon amie commençant à m'énerver intérieurement.
-Mais qu'entendrais-je ? Notre Arianne voudrait nous montrer son autre visage, me répondit une voix derrière moi.
Je sursautais ne m'attendant pas à ce que quelqu'un d'autres que mon amie me réponde. Je me retournais.
« Fred ! George , s'exclama Ginny et moi en même temps.
-Faut vous mettre d'accord les filles, soit je suis Fred ou Georges
-Fred laisse tomber le fait de vouloir nous embrouiller, je sais que c'est toi, répondis-je
-Comment arrives-tu à nous différencier, me demanda-t-il surpris.
-Je vois actuellement ton frère embrasser sa copine et à ma connaissance tu n'en as pas encore, donc cela reste facile à deviner.
-Bien joué, me dit Ginny
-Bon ce n'est pas que je vous aime pas, mais j'aimerais bien arriver rapidement au château, je commence à avoir faim.
-Tu sais que l'on est pas prêt de manger, car comme tu le sais il y a la cérémonie de répartition des premières années, ainsi que le fameux discours du directeur.
-Ne m'en parle pas, répondis-je avec un soupir à fendre l'âme.
Je les entendis rires tous les deux, puis on prit enfin la direction des carrioles. Fred nous abandonna pour rejoindre son frère puisqu'ils devaient aller à leur magasin, ils n'avaient pris le train que pour cette raison, comme Dumbledor leur avait autorisé ce fait. . On se retrouva avec les autres amis de Ginny, soit le fameux trio d'or. Je ne leur prêtais pas attention, et regardais le paysage. C'est ça qui était bien à Poudlard c'est que tout le monde pouvait y trouver sont compte. Que sa touche à la forêt, à l'eau, ou encore les animaux, rien ne valait cette richesse que nous proposait ce lieu. A côté de moi, ça ne cessait de discuter, me faisant rouler des yeux. Ils ne s'arrêtaient donc jamais ? Je ne l'ai connaissais que de vues et de ce que me racontait Ginny, ainsi que ce que j'entendais sur eux dans les couloirs, ne me donnait pas envie de les connaître. Trop de problèmes leurs couraient derrière et puis je devais me préoccuper des miens. On arriva enfin aux portes du château, je descendis la première, pressé de rentrer au chaud. Je n'attendis même pas mon amie, je savais qu'elle ne m'en voudrait pas et puis elle était tellement concentrée dans sa conversation avec Hermione que je ne l'aurais pas déranger. Je montais les marches pour me diriger vers la grande salle, là où tout le monde se dirigeait. J'allais m'installer à ma table, mais je me fis encore une fois bousculé par un serpentard. Mais qu'est-ce qu'ils avaient donc avec moi aujourd'hui ? Le pire c'est que je n'avais même pas le temps de voir de qui il s'agissait. Je soupirais encore une fois et m'installais. Mon amie me rejoignit et s'assit devant moi.
« Ça va ? me demanda-t-elle
-Oui pourquoi ?
-Je t'ai vu te faire bousculer.
-Ne t'en fais pas, c'est déjà la deuxième fois aujourd'hui.
-Ah bon, par qui ?
-Un serpentard aussi, et je n'ai pas réussi à voir qui s'était.
-C'est quand même bizarre, tu t'es toujours fait ignorer par eux, me dit-elle avec un air compatissant.
-Je m'en préoccupe pas vraiment, je pense que ce n'était pas voulu. » Répondis-je
Notre directeur se leva enfin, et la répartition commença. A chaque fois que le choixpeau indiquait la maison dans laquelle devait se diriger les élèves, les tables criaient, tapaient sur les tables, pareil qu'a chaque rentrée. Viens ensuite le discours de chaque début d'année, nous disant ce que l'on pouvait ou non faire. Puis on put enfin manger. Comme toute l'année c'était un véritable festin qui se trouvait sur les tables. Je me servis un verre d'eau, n'arrivant toujours pas à boire leur jus de citrouille. Puis me servit à manger. Ginny parlait avec les personnes autour de nous, pendant que moi je m'occupais de ce qui se trouvait dans mon assiette.
Cela a toujours été comme ça dans notre amitié, dès le début elle avait vite compris que j'étais renfermé sur moi même. Et si j'avais finis par lui faire confiance et lui parler ce n'était pas le cas avec les autres. Puis je n'ai jamais été très à cheval sur les amitiés, trouvant que certaines personnes sont plus hypocrites qu'ils ne semblent. Après avoir fini mon assiette et manger un bout de pain, le professeur Dumbledor se leva pour ainsi signifier qu'il était temps de monter aux dortoirs, notamment pour les premiers années. Je me levais, mon amie me suivant de près. Je ne remarquais même pas qu'un regard été posé sur moi. On arriva enfin devant le tableau qui venait de s'ouvrir suite au mot de passe dit par les personnes devant nous. Je préférais aller directement dans notre chambre pour pouvoir ainsi reprendre ma lecture que j'avais laissé à notre arrivée. Ginny me dit qu'elle restait un peu dans la salle commune et qu'elle me rejoindrait après. Au final je ne l'entendis même pas arriver car je m'étais endormie durant ma lecture.
Mais je ne le savais pas encore, mais cette année allait me réserver quelques surprise, notamment à cause de mon amie.
