Chapitre 1 : Les mauvaises nouvelles tombent toujours au mauvais moment.

Dix ans avaient passés et Ciel et Sebastian étaient toujours ensemble.

Sebastian toujours à son poste de professeur mais il avait décidé de changer de lycée.

Ciel était dans la vie active.

Ils vivaient toujours ensemble.

Ils allaient fêter leurs 10 ans de vie commune, Sebastian avait prévu un dîner en tête à tête avec son amoureux.

Il avait même prévu une bague en signe d'appartenance et il comptait lui faire une autre surprise.

Le soir même, Sebastian attendait son amoureux.

Ciel ouvra la porte.

Il vit la surprise de Sebastian.

-On est censé fêter quoi ce soir ?

-Tu as vraiment du mal avec les dates, cela fait 10 ans que l'on vit ensemble.

-Ah déjà ? demanda Ciel.

-Oui c'est vite passé.

Ils dinèrent ensemble.

-C'était super bon, tu cuisines mieux que moi.

-C'est vrai que tu n'as jamais été très doué pour cela, plaisanta Sebastian.

Puis Sebastian s'éclipsa et revenu avec une boite.

-Sebastian, ce n'est pas ce que je crois ?

-Non ne t'inquiètes pas, pas de mariage.

Ciel ouvrit la boite et découvrit une bague.

-Tu es sûr que cela ne va pas attirer l'attention ?

-Non on croira que tu es marié avec une femme. J'ai autre chose mais c'est plus personnel.

Sebastian présenta devant Ciel un dossier, il lut de quoi il s'agissait. Il était écrit « demande d'adoption ».

-Sebastian, je ne suis pas sûr…

-Je sais que l'on a déjà parler et tu n'étais pas super confiant, même si cela prend des années je suis prêt à le faire avec toi, tu le veux ?

Ciel s'apprêtait à lui annoncer une mauvaise nouvelle.

-Sebastian, écoutes-moi, j'ai quelque chose à t'annoncer. Je veux que l'on se sépare et je t'ai trompé avec un autre.

-Ciel, pourquoi soudainement, j'ai fais quelque de mal ou qui t'a blessé ? Tu comptais me le dire quand et tu m'as trompé avec qui ?

-Un mec d'un soir dans un bar, ben c'est devenu chiant avec toi. On ne fait plus rien d'intéressant et tu es prévisible quand on couche ensemble. Il n'y a plus de passion ni de surprise et en plus tu es beaucoup plus vieux maintenant.

-Dis-moi il était mieux que moi ? Et pourquoi tu as couché avec un autre ? Comment tu oses me reprocher mon âge, j'étais déjà plus vieux que toi quand on a commencé.

-Je voulais voir si c'était mieux ailleurs et je n'ai pas été décu, menti Ciel.

-Il était vraiment que moi, quel âge ? demanda Sebastian.

-Oui vraiment mieux, il te surpassait, ah 25 ans comme moi. Je ne vais pas me forcer avec toi si je n'ai plus envie, en plus je ne t'aime plus.

Ciel s'enfoncait dans ses mensonges.

-Tu ne m'aimes plus vraiment ?

-Oui tout s'en va un jour, même les sentiments.

-Moi je t'aime toujours Ciel et je ne cesserai jamais de t'aimer.

-Ben fais comme tu veux je n'y peux rien. Ne t'inquiètes- pas, je partirai cette semaine, je vais chez ma mère en attendant de trouver un autre endroit.

-Ciel tu sais ce que j'ai dû supporter pour toi, tu me reproches d'être trop prévenant et attentionné.

Tu as du culot quand même, qui t'a supporté quand tu étais dans un état dépressif et quand tu as enfin décidé de te reprendre. J'ai été plus sympa que quiconque avec toi, tu aurais pu avoir pire.

Tu oses me reprocher mon âge ? Je dois te rappeler qui est venu me draguer ?

-Ben justement j'ai peut-être fais une erreur, tu aurai du me rembarrer.

-Tu me reproches de t'avoir laissé une chance ? Moi je n'ai aucuns regrets.

Ciel se détestait mentir mais pour le bien de son copain, il se forca.

-Je regrette d'avoir perdu ma jeunesse avec toi, j'aurai pu connaitre pleins de mecs.

-C'est pour cela que tu as été ailleurs, pour voir. C'est pathétique d'agir ainsi. Si tu ne veux pas d'un mec prévenant, c'est que tu ne sais pas ce que tu veux.

-Je vais m'en aller alors.

-Attends Ciel, faisons un deal, donnes-moi une semaine pour te convaincre et si tu ne veux plus de moi, tu n'entendras plus de moi.

-Pas la peine, je connais déjà ma réponse.

-Allez une semaine, c'est le minimum que tu me doives.

-Ok mais tu promets de lâcher si je dis non ?

Oui je le ferai.

Ciel était sur le point de partir.

-Ciel quoi que tu penses moi je t'aime et cela ne changera jamais.

-Penses comme tu veux.

Ciel était partit.

-Je compte bien te reconquérir, crois- moi, pensa Sebastian.