Sur le pont royal, les hommes chevaux avancèrent et stupeur! les membres de la Phalange
reculèrent. Puis, il s'enfuirents à travers les rues.
Quelques instants plus tard, les ennemis avaient tous disparu et pour les résistants la guerre était gagnée ! La peur et la tristesse laissèrent place à la joie et la bonne humeur...
Alors, Bartoloméo et ses compagnons se séparèrent pour vérifier que tous les membres de la
Phalange étaient partis. Quand ils en eurent la certitude, Helen, Milena, Dora et Bartoloméo
allèrent au restaurant de qu'ils retrouvèrent.
-Quel massacre ! soupira ce dernier.
-Mais n'avons-nous pas gagné ? répliqua Milena.
Helen pleurait :
Tant de morts pour la liberte !
-Allons, allons, ma belle. Ne pleure, dit Dora.
-Il faudra calmer les hommes chevaux, et ce n'est pas une mince affaire. Casal, tu as su les
guider et te faire respecter, bravo ! Le félicita le gros homme.
-Merci, Jhan, susurra Bartolomeo.
Dora conclut :
-Allons nous coucher, demain est un grand jour.
Le lendemain, tous se réunirent pour fêter leurs nouvelle liberté mais aussi pour enterrer
leurs morts et Feber. Habitants, hommes chevaux et résistants... la capitale entière était réunie au
centre. Helen était la seule à ne pas être présente. Absente dans son propre esprit, elle errait dans les
rues désertes de cette ville fantôme.
Quand elle revint à elle même, elle courut rejoidre ses amis. Au moment des
applaudissements, elle vit une ville acclamer Bartolomeo.
Alors Milena apparut et commença à chanter puis dix puis cent puis dix mille personnes
entonnèrent avec elle :
Dans mon panier,
Dans mon panier, il n'y a pas de cerise,
Mon prince...
A la fin, tous allèrent manger le cochon, réelle mascotte des rebelles...
Ils parlèrent de la mort de la mort de Faber mais aussi de la victoire et de la voix de
Milena qui ressemblait à celle de sa mère.
Soundain, un bruit sourd retenti... Quelques instants plus tard, une vague de flammes déferla
sur la ville, embrasant tout sur son passage. Il n'y eut aucun survivant.
Van Vlyck avait programmé la destruction de la capitale.
