Chapitre 1

Six mois. C'est le temps qu'il s'était écouler. Six mois, deux semaines et quatre jours depuis la dernière fois qu'elle avait vu Brittany. Six mois, deux semaines, quatre jours et... Santana regarda l'horloge, quand elle regonfla les coussins du canapé une fois de plus. Cinq heures. Non pas qu'elle comptait.

Parce qu'elle était une adulte maintenant, elle se le rappela pour ce qui semblait être la centième fois aujourd'hui. Mature, femme indépendante, qui vivait seule dans une grande ville, et elle avait besoin que se soit évident pour Brittany quand elle sera arrivée ici. Pour qu'en apparence elle ne semble pas trop pressé ou trop inquiète, se serait bousiller l'accord qu'elles avaient fait en ce qui concerne leur relation quand cette visite avait été prévu, l'accord est de prendre les choses lentement, un jour à la fois. Provisoirement. Nonchalamment. Soit décontractée, bon sang, s'ordonna t-elle, se tardant les mains.

Sur une inspection de dernière minute de la salle de séjour, elle a placé un vase vide au centre de la table basse, puis un pas en arrière pour examiner d'un oeil critique. Elle alla a l'extrémité de la table et se dirigea vers l'autre côté de la pièce, regardant de cet angle. Puis c'est rendu compte qu'elle se comportait comme une folle et que tout le monde se foutait où se trouvait le vase, d'autant plus que les fleurs n'était même pas encore là (Mais juste au cas où, elle est allé de nouveau de l'autre côté de la table basse.)

Maintenant elle s'arrêta et regarda autour de la salle de séjour, se forçant à prendre une profonde réspiration pour calmer ses nerfs. Il était presque l'heure. Brittany pourrait être ici d'une minute à l'autre. Après une journée entière à organiser les choses, nettoyage de l'appartement, en essayant de le faire paraître moins petit et insignifiant qu'il l'est rééllement, en veillant à ce que chaque détail soit parfait... Il était enfin temps.

Impossible de résister à l'envie plus longtemps, elle alla à la fenêtre et baissa les yeux de quatre étages dans la rue ci-dessous, pour vérifier si le conducteur du break, l'abruti joueur de jazz Jeff, ou John, Jasper ? Quelque chose comme ça. Elle n'avait jamais vraiment pris la peine de connaître son nom. Mais apparemment, Jeff ou John ou quelqu'un d'autre, allait à New York au même moment que Brittany, et se type chevaleresque et ballot qu'il était, lui avait offert de l'emmener si elle l'aidait à payer l'essence et qu'elle promis de ne pas lui faire écouter Ke$ha . Santana à résolument pensée à l'idée que ce gars avait eu quelque arrière-pensée en suggérant ce voyage. C'était le vieux côté possessif de Santana. Sa ne c'est pas amélioré en étant adulte.

Parce que ce n'était pas comme si elle avait le droit d'être jalouse de toute façon. Elles n'étaient pas ensemble. Pas dans ce sens. En fait, elles avaient tous les deux été dans d'autres relations au cours des six dernier mois qu'elles avaient été séparées. Quant à ce qui allait se passer maintenant, maintenant que Brittany avait obtenu son diplôme après un semestre supplémentaire à McKinley, elle arrivait finalement en ville... elle n'en avait aucune idée. Elle ne savait même pas si elle allait rester, ou si c'était juste une visite. Elles avaient convenu que c'était un essai. C'est pourquoi Santana avait amener le canapé-lit dan le salon hier, même si sa lui avait un eu brisé le coeur de savoir qu'elles seraient entrain de dormir dans deux pièces séparées. Mais encore, elle savait que c'était la bonne façon de faire. Elles avaient tellement à rattraper. Six mois, c'est long. Si elle était honnête avec elle même, parfois, elle avait l'impression comme si c'était plus comme six ans.

C'était juste arrivé. Au début bien sur elle était mélancolique, dérouté par leur rupture. Même maintenant, elle ne savait pas quoi faire de leur dernière conversation en face-à-face. Elle a commencé à y repenser à nouveau dans sa tête, mais avant qu'elle puisse se souvenir, elle a entendu un écho lointain, des voix, et puis des pas dans les escaliers. Elle se raidit pour une seconde, pleine d'éspoir. Elle avait manqué la voiture ? Mais les voix sont devenue plus claires arrivées dans le couloir. Et malheuresement, elles étaient trop familières. C'était juste eux. Merde. Elle avait espéré que Brittany arriverait en premières, afin qu'elles puissent avoir au moins quelques minutes pour elles. Mais bien sûr que non. Pas de chance.

Maintenant, les voix approchaient de la porte, encore étouffée, mais fortes et argumentatif.

"Kurt, ce n'est pas que je nie ton expertise sur le sujet, c'est juste que clairement le rôle le plus mémorable de Mandy Patinkin était dans "Che in the original run" de Evita. C'est une icône."

"Je ne vais pas débattre de ta définition de tout évidence cliché du mot icone, mais "The day in the Park" avec George est sans aucun doute sa meilleur performance. Le nom du personnage est dans le titre. Que veux-tu ?"

"Il a remporté un Tony pour Evita ! Comment peux tu discuter avec ça ?"

"Oh Rachel", a déclaré Kurt d'une manière béat en ouvrant la porte " Tes opinions sont carrément adorable malgrès leur fausseté." Ils se sont déplacé de la porte d'entrée au salon, et en remarquant la silouette contre la fenêtre et regardannt fixement avec une irritation mal contenue, Kurt a ajouté : "Demandons à Santana."

Elle se jeta sur cette occasion avec une lueur meurtrière dans ses yeux. "Vous savez quoi, c'est une super idée. Demandons à Santana. Parce que je devine que vous deux Telma et Louise parler de quelques chose liés à Broadway, non ?" Elle déambulait vers eux, les bras croisés, en profitant de la possibilité de se défouler. " Comme par exemple quel rôle était plus gai que l'autre ? Ou peut être qu'elle musique serait la moins susceptible d'avoir un auditoire qui veut s'aspergé de l'essence dans les oreilles, et les éclairer avec du feu juste pour que tout s'arrête ? Et bien laissez-moi le décomposer pour vous, Lucy et Ethel, car il s'avère que vous avez raison, je ne peux pas tranchez ce débat pour vous. Quelle que soit la pièce de théatre obscur et boiteuse, est ce que vous comprenez ça ? La réponse est , que les deux craignent, Alors ouiiii, vous gagnez tous les deux, et maintenant vous pouvez clore ce sujet !"

Rachel leva les yeux, déboutonna son manteau de manière fatigué en attendant que la tempête se termine. " Je suppose que Brittany n'est pas encore là ?"

Santana prit une profonde inspiration pour se remettre de sa diatribe. Comme toujours elle se sentait un peu mieux après. Elle est retournée vers la fenêtre. "Elle devrait seulement arrivé dans cinq à dix minutes. Elle a dit qu'elle arriverait entre cinq et six heure."

"Et bien, c'est une bonne chose que tu ne soit pas à regarder l'horloge." Kurt dit d'une manière désinvolte, recevant un regard de mépris en réponse.

Elle vérifia de nouveau la rue. Toujours rien. Se mordant la lèvre, elle laissa échapé un soupir d'impatience. Puis, regardant autour de la salle, le regard accroché sur le vase vide. "Rachel, où sont les fleurs ?"

Au milieu de la pendaison de son manteau dans le placard de l'entrée, la main de Rachel a gelé. " Oh non." dit-elle d'une petite voix.

Santana est revenue vers elle, déjà livide. "tu te moque de moi. C'est la seule chose que je t'ai demandé de faire !"

"Ecoute, je peux t'expliquer !" Dit-elle, en mettant une certaine distance entre elles. "C'est une histoire drôle, vraiment. J'étais sur le chemin du fleuriste quand je suis passé vers un groupe d'écolières catholiques dans le parc, elles chantaient des chanson de Rihanna à leurs petits amis du haut d'une table de pique-nique. Elles avaient un certain potentiel, mais leur respiraton était mauvaise, et leur danse n'était pas tellement sexy plus... pornographique. Donc étant une championne des arts comme je suis, je me suis arrêté pour leur donner quelques conseils. Quoi qu'il en soit, une chose en amenant une autre, et pour faire une histoire courte..."

"Trop tard", murmura Kurt.

"J'ai fini par faire partie moi-même des chansons." poursuivit-elle. "Et je pense qu'ils ont vraiment apprécié la leçon. c'est vrai, ils ont collé du schewing gum sur mon sac, et je pense que l'un d'entre eux m'a dit que j'était nul ou quelque chose comme ça en chinois. Mais plus tard, quand ils y repenseront, je suis confiante et pense que mes conseils leurs serviront et feront une difference dans leur vie." elle a terminé avec une expression de béatitude. " Après tout, Santana, qu'est ce qui est le plus important ? un bouquet de fleurs qui va juste flétrir et mourir, ou la possibilité de partager mes talent avec une nouvelle génération d'artistes ?"

Santana a continué à la regarder dans l'indignation perplexe pendant quelques secondes, puis elle bondit. Avec la rapidité d'un chat Kurt l'attrapa par la taille pour la retenir, rachel recula loin et s'élança derrière le canapé pour l'utiliser comme une barricade. C'était comme un ballet parfaitement chorégraphié qu'ils avaient pratiqué un nombre incalculable de fois.

"Je me demande comment tu vas faire sans dents, Sainte Rihanna, parce ce que je suis sur le point de rentrer en contact avec ton visage !" Mais Kurt a gardé une prise ferme sur elle. En raison de ces débordements fréquents, sa force du haut du corps augmente. C'était une étrange manière de construire son tonus musculaire, mais efficace.

"Très bien, très bien !" Rachel leva les mains dans un geste apaisant. "Je vais aller chez là fleuriste, d'accord ? Est ce que ça te rend heureuse ?"

"Non, ça ne me rend pas heureuse, parce qu'ils sont fermés, idiote ! Je te l'ai dit, il ferme à cinq heure."

"Santana..." Rachel ferma brièvement les yeux, posant ses mains sur le dos du canapé. "je suis désolé. J'ai été distraite. Je ne sais pas quoi dire d'autre !"

Elle sentit le venin de son corp être remplacé par une simple déception. "Tu es incroyable, tu sais ?"

Kurt a provisoirement relaché ses bras, en restant à proximité au cas où les choses s'aggrave encore. "Pour être juste," dit-il, " bien que je suis d'accord que l'égocentrisme de Rachel est astronomique, est ce vraiment pire que la fois où nous avons manqué le marathon de "Jersey Shore" parce que quelqu'un a volé l'argent du câble pour acheté du vernis à ongle à quarante dollar ?"

Bon sang pourquoi devait-il faire cela ? Santana évita tout contact visuel avec eux en lissant sa chemise froissée, un peu penaud maintenant, mais en essayant de maintenir sa dignité. "Combien de fois dois-je m'en excuser ?"

"Tu ne t'es jamais excussé pour ça." Rachel ne put s'empêcher de remarquer.

"C'était plus une question rhétorique." mumura-t-elle, en examinant ses ongles, qui étaient encore incroyable. Ce vernis en valailt vraiment la peine.

"Le point est," Kurt continua : "Nous avons tous fait des choses dont nous ne sommes pas fieres."

"Je sais !" Rachel s'écria, son visage illuminé par une idée. "Je vais préparer le dîner pour tout le monde. Pour compenser lesfleurs. Brittany aimerait ça, non ?" Et sans attendre une réponse, elle se dirigea vers la cuisine, comme fuyant la scène du crime.

"Nous ne mangeons pas toutes tes merdes végétaliennes !" Santana a crié après elle. Et d'une manière étrange, elle a sentit un frisson juste en disant le mot "nous" par rapport à elle même et Brittany. Il y avait si longtemps. Nous allons être un "nous" à nouveau, elle se rend compte. Au moins pour un petit moment. Et si tout se passe bien, peut être pour plus longtemps.

Mais il est dangereux de penser aussi loin, elle se retient. C'est la choses la plus mûrs a faire, elle se rappelle encore, l'accord est de voir un jour à la fois. Elle tourna son attention vers la fenêtre. La rue était vide, elle l'était rarement. Elle a remarqué Kurt du coin de l'oeil encore a trainer, elle esperait, qu'il se retirait dans sa chambre, ou irait tenir compagnie à Rachel dans la cuisine et la laisser seule. MAis pas de chance. Au lieu de cela, il a sortie une nouvelle copie du New York Times, c'est instalelr sur le canapé et tounany la lampe à côté de lui.

Cette lecture ostentatoire du journal était une de ses nouvelles habitudes, et elle se doutait, qu'il le faisait exprès pour l'ennuyer.D'abort, il le déplia et le serra, le craquement des feuilles remplire le silence de la pièce, elle fit un mouvement de recul, d'autant plus que ses nerfs étaient déjà sur le bord. Puis il tendit un bout de bras, touna son nez, croisa les jambes, et regarda le jounal fixement. Tout ce qui manquait, c'était une pipe et une veste en velour pour compléter le tableau. Il a même tourné les pages de manière voyante. Dans le passé, elle s'était demandé pourquoi il ne le lisait pas sur internet comme toute personne qui n'était pas encore sénile, mais maintenant elle a réalisé que c'était parce l'édition sur internet ne lui donnerait pas une telle occasion pour se comporter comme un petit prétentieux.

"Es-tu encore en train de lire ça ?" Elle ricana finalement, Comme il n'y avait toujours aucun signe de voiture ci-dessous et elle ne pouvait pas rester là plus longtemps. " Ou es-tu juste entrain d'essayer de devenir un artiste de performance la plus ennuyeuse dans toute l'histoire ?"

Il tourna une autre page, et sans relever sa remarque, demanda : "Pourquoi ne pas simplement l'appeler et voir où elle est ?"

Elle détourna les yeux et attendit quelques secondes avant de répondre. "J'ai déjà appelé à six reprises. Je ne veux pas sembler paranoïaque."

Kurt n'a pas de réponse a ça, mais d'une certaine manière il a réussi à transformer le silence en jugement sardonique.

Sachant quelle ne devrait pas, elle a vérifié à nouveau l'horloge. 05h23. Où diable était-elle ? Peut-être qu'ils étaient arrêté quelque part pourmanger. Peut-être qu'ils en apporteraient pour tous le monde. Cela rendrait service a Rachel, si personne de touche a son repas. Il serait sans doute mauvais de toute façon. La plupart de ses aliments ressemblait a de l'eau usées et ne sentait pas beaucoup mieux.

Maintenant, il faisait assez sombre à l'extérieur, Santana pouvait voir son propre reflet dans le verre de la fenêtre avec la lampe derrière elle. Ce qu'elle vit devient une source d'inquiétude. "Kurt", dit-elle avec un sentiment d'urgence, elle se mit debout en face de lui. " Mes cheveux font ces choses de nouveau."

Il le va les yeux vers elle. " Je peux voir ça. C'est probablement arrivé lorsque tu t'es lancé sur Rachel." Il retourna à sa lecture.

"Et bien ? Résoud le problème !"

Il poussa un profond soupir et plia le journal. " Pourquoi dois-je toujours être le seul à devoir résoudre ce problème ?"

"Parce que. C'est ce que tu fais ici. Tu es comme ma fée godbrother. Maintenant bouge ton cul et utilise ta baguette magique sur moi." Elle se dirigea vers la salle de bain, puis s'arrêta, amusé par elle-même. " est-ce juste moi, ou est ce que sa sonne si wanky ?"

Avec reticence évidente, il se leva et la suivit. " Il la fait quand tu la dis."

Dans la minuscule salle de bains, elle sauta sur le rebor de l'évier. Alors que Kurt fouilla dans un tiroir pour prendre tout ce dont il avait besoin pour la rendre sexy, elle examina la salle d'un air critique, en essayant de le voir à travers un nouveau regard. Avait-il toujours été terne et déprimant ? Comment c'était elle habituer a cela ?

"Nous devrions avoir un nouveau rideau de douche."

"Qu'est ce qui ne va pas ?" Il serra une noisette de gel dans sa main et a commencé à le frictionner dans ses cheveux.

"Il est gris. Ca ressemble à un rideau pris dans un orphelinat soviétique. Dieu seul sait quel genre de microbes se reproduisent la dedans. Je veux dire, le sosie de Kurt Cobain que tu as rammener à la maison le week end ? je suis sur que c'était la première fois depuis des mois, qu'il a été exposé à la plomberie intérieure."

"Brittany ne vient pas à New York pour voir notre rideau de douche, Santana. Elle vient pour te voir. Tien ta tête droite."

"Je sais." Elle incline son menton, en essayant de garder le niveau pour qu'il puisse utiliser sa magie. " je veux... je veux juste que les choses soient bien." D'une voix plus calme qu'elle espérait ne semblai pas trop pathétique, elle a ajouté : " Je veux vraiment qu'elle aime être ici."

L'expression de Kurt se ramolli, et il semblait sur le point de dire quelque chose de rassurant, mais avant qu'il puisse, on entendit des pas rapides venir du couloir. Rachel apparut à la porte, ses lèvres serrées en une ligne mince. Elle se tordit les mains nerveusement contre le tablier hideux qu'elle portait. Tout son attitude ressemblait à une personne qui devait jouer le rôle de sa vie, mais qui à la dernière minute avait développé un trac inexplicable. Soit ça, soit elle avait vraiment envie de faire pipi. Ils la regardaient, attendant.

"Quoi ?" Kurt a enfin demandé, puisqu'elle n'avait encore rien dit.

"Juste... ne panique pas, Santana. Essaye de rester calme. Respire profondément."

Naturellement, ces mots ont fait son coeur battre et ressentir une secousse écoeurante passer à travers tout son corps. " qu'est ce que tu racontes ?"

"La batterie de ton téléphone doit être vide," poursuivi Rachel. "Ils ont essayé de t'appeler. Je ne suis pas sur de savoir comment ils ont eu mon nouveau numéro... peut-être..."

"Rachel, dit-le !" Kurt la coupé. Santana lui était reconnaissante, parce qu'elle n'était pas sur qu'elle aurait pu parler.

S'avançant dans la salle de bain déjà encombré, Rachel parla directement à Santana. "Ils ont eu des problèmes de voiture. Brittany et John. Ils séjournent dans un motel dans le New Jersey."

Elle attendit, mais ça semblait être tout. " Alors elle va bien ?"

"Bien sur, elle va bien. C'est juste que... elle ne sera pas ici ce soir. Je savais que tu serais en colère."

Santana pris une profonde respiration en fermant les yeux pendannt une seconde. Elle ne savait pas si elle voulait embrasser Rachel ou l'étrangler.

"Mon dieu !" Kurt dit. " Tu es obligé d'annoncé un problèmes de voiture avec les mots essaye de rester calme."

" Et bien, je suis désolé." Dit-elle pour sa défense. " Je ne suis pas habitué aux mauvaises nouvelles. Les gens veulent généralement que se soit moi qui annonce les bonnes nouvelles. Parfois en chantant."

Alors qu'ils se chamaillaient l'un l'autre, Santana évalua la signification de l'information, et maintenant elle sentait la transition entre un état de soulagement et celle d'une simple déception. Brittany ne venait pas. Après une journée entière d'attente, après des heures à tout préparer... elle ne venait pas du tout. Soudain, toute l'excitation et la tension de la journée partie loin d'elle, et elle se sentait épuisé.

Rachel ajouta : "Elle a dit qu'elle serait certainement ici demain, dès qu'ils peuvent avoir une nouvelle voiture. Et elle a dit de te dire qu'elle est désolée. Et de recharger ton téléphone."

"Ouai. Peu importe. Je veux dire, c'est pas une grosse affaire." a déclaré Santana convaincante. "C'est juste un jour de plus, non ?" Elle essaya de ne pas leur faire voir qu'elle se sentait dégonflé. Elle a glissé de l'évier et se retourna, faisant semblant d'être occupé à ranger le gel dans l'armoire à pharmacie, mais dans le miroir, elle pouvait les voir tous les deux échanger des regards concernés derrière son dos, et elle détestait ça. Ils ressemblaient à des parents d'un enfant en bas âge qui pourrait avoir une crise de colère imprévisible.

Kurt dit d'un style interrogateur : " Veux-tu toujours que je..."

"Non." dit-elle, en allant vers la porte de la salle de bain. "Oubli ça. Ce n'est pas grave." Elle se dirigea vers sa chambre, voulant être seule.

"Tu sais," La voix de Rachel suivit, d'un ton qui indiquait qu'elle essayait de lui remonter le moral. "C'est une bonne chose que j'ai oublié les fleurs après tout. Elles auraient été fané au moment où elle serait arrivée ici."

Pas la peine de répondre à cela, elle a fermé sa porte pendant que Kurt dit dans une aparté : "Vraiment, Rachel ?"

Enfin, elle était seule. Elle se tenait contre la porte pendant quelques secondres, se rappelant que toute la journée elle avait essayé de faire comme si elle était adulte. Un adulte ne s'enferme pas dans sa chambre et boude quand elle apprend une nouvelles décevantes. Un adulte ne se recroqueville pas comme un foetus sur son lit, comme en ce moment. Un adulte n'enterre certainement pas sa tête dans sa pile d'oreillers en tentant désespérément de ne pas pleurer, en se torturant avec des pensées de la seule personne qu'elle avait envie de voir et de toucher plus que quiconque dans le monde, et dont elle avait irrationnellement peur que le destin, Dieu ou tout simplement le hasard allait la garder loin d'elle, pour toujours. Un vrai adulte ne fait aucune de ces choses.

Maintenant qu'allait elle faire ? Elle se le demande. La chose mature, la chose rationnelle, serait de se lever, d'allumer la lumière de sorte que la lueur du néon blafard de la pizzeria dans la rue ne soit pas la seule chose qui éclaire la pièce. Et sans doute, mettre son téléphone en charge. Et puis peut-être aller dîner. Et après tout cela, aller au lit tôt et dormir un peu, afin qu'elle puisse se lever et vivre la journée de demain avec, elle l'espère, un meilleur résultat.

Elle examina ce plan d'action. Elle failli se convaincre de le faire. Mais au lieu de ça, elle attrapa son IPod, enleva ses chaussures, et tira les couvertures. Et la dessus ses yeux ont cédés aux larmes. Putain. Demain, Elle allait sérieusement commencer à agir comme une adulte. Lorsque Brittany arriverai ici, c'est sur. Pas de doute à ce sujet. Mais juste pour ce soir, elle était plus que d'accord avec le faite d'être une adolescente.