Ma note à moi : Je voulais juste vous souhaiter une bonne lecture et vous donner un conseil que vous connaissez peut-être déjà : Si vous tombez amoureux, le seul danger est d'avoir des regrets et non de se faire rejetter.

Enjoy ^^ !

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Une soirée et 6 couples.

« Je t'aime. »

La dernière personne qui avait prononcé cette phrase à mon attention est morte juste après.

Ma mère est morte à cause de moi. A à peine 4 ans, je n'avais plus de mère. Je n'avais donc plus aucune raison de sourire ou rire.

Cruel, non ?

Mon père est un représentant important de la politique et il est à la tête d'une entreprise multinationale qui travaille dans les nouvelles technologies. Il n'est donc jamais libre et je ne le vois que quelques fois par an.

Mon frère Kankuro, l'aîné de la famille, est en froid avec moi depuis mon 4ème anniversaire car c'est à cause de moi que notre mère est morte. De plus, il est un grand acteur vedette du cinéma. Je le vois tout aussi souvent que mon père.

Ma soeur Temari, le 2ème enfant de mes parents, est une chanteuse reconnue partout dans le pays de Suna. Son groupe débute mais a déjà sorti 2 albums. Je la vois elle aussi rarement.

Pour mon éducation, mon père a choisi plusieurs mentors et professeurs différents le long des années, pour que je ne puisse m'attacher à personne.

Après mon 15ème anniversaire, mon père décida de faire de moi l'héritier de l'entreprise qu'il dirige. Je n'ai donc eu qu'encore plus de cours et de leçons.

Cela me convenait. Je n'avais plus à penser à rien, ainsi je servirais peut-être à quelque chose et j'existerais enfin.

Mais cette méthode a juste renforcé mon illusion d'exister.

A 13 ans, je fis ma première victime. C'était une femme de chambre sans histoire, qui a renversé un café bouillant sur moi. La douleur m'a rendu fou. Je l'ai tuée.

J'avais déjà remarqué à plusieurs reprises que quand j'avais mal physiquement, j'oubliais momentanément la douleur mentale que j'endurais depuis toujours, et mon esprit voulait que je me venge.

Immédiatement, sur n'importe quoi, n'importe qui. Je devais me venger. Cela me libérait, me donnait l'impression de vivre.

Depuis lors, très peu de personnes s'approchaient de moi, mais je m'en fichais.

Je vivais pour sentir que j'étais vivant. Je vivais et c'était tout.

Mais tuer me lassa au bout d'un moment. J'avais donc essayé d'arrêter, mais j'étais toujours dépendant de la violence comme d'une drogue.

Enfin, je ne manquais de rien puisque j'avais tout. Sauf de tendresse, d'amitié et d'amour. Mais je m'en passais depuis plus de 16 ans maintenant.

Car, en effet, ma vie tourna à 20 ans...

« Grave bonheur des maternités statufiées, enfances joueuses, timides, craintives, doux gestes d'amour protecteur peuplent le temps où les petits apprivoisent le monde, où les mères les abritent de lui. »

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Le 25 décembre, la famille Sabaku No fut invitée à une grande soirée à laquelle participaient toutes les personnes importantes des 4 coins du monde.

No décida d'accepter l'invitation car ses 3 enfants n'avaient toujours pas donné d'héritier. Cette soirée allait changer leurs vies.

Au début, chacun avait protesté.

« Mais père ! J'ai à peine 25 ans ! J'ai encore du temps devant moi pour me trouver un mari !

- 25 ans est l'âge parfait et je veux vous voir chacun avec quelqu'un après cette soirée.

- Père, je ne pense pas que cela soit une très bonne idée. Il y a quelqu'un qui ne pourra jamais trouver quelqu'un d'assez fou pour l'aimer. dit amèrement Kankuro en regardant du coin de l'oeil Gaara qui ne bougea pas.

- Toujours aussi méchant frérot ! De toute façon, toi non plus, personne ne voudra de toi ! plaisanta Temari en tirant la langue.

- Tu rigoles ! Je suis le gars le plus charmant qui existe !

- Charmant ? Tu es aussi beau qu'une vache et aussi intelligent qu'un poisson !

- Et toi aussi sympathique qu'une vipère ! Non, franchement, quel homme voudrait d'une féministe qui torture tous les hommes ?

- Comme si les hommes étaient des victimes maintenant !

- Cessez de vous disputer comme des gamins ! ordonna sèchement le chef de la famille Sabaku No.

- Mais père ! Cette soirée est irraisonnable ! Je ne pense pas trouver de femme assez bien ! protesta l'acteur.

- Et moi je ne me vois pas dépendante d'un homme qui ne me considérerait que comme un objet ou une servante ! s'écria la chanteuse.

- Et moi je ne me vois pas avec une femme du tout. déclara le plus jeune. Mais puisque vous insistez tellement, je vais y aller à votre soirée, père. »

Sur ces mots, Gaara se retira sous les yeux ébahis de son frère et de sa soeur.

« Bon, bah... Je... J'y vais aussi alors...

- Ok pour la soirée, mais je promets rien... »

Temari et Kankuro avaient été stupéfaits d'entendre leur petit frère parler. En plus, c'était rare qu'il accepte quelque chose sans protester.

Et cette même personne avait accepté pour une seule raison inconnue des autres.

Il devait se sentir vivant de nouveau.

Il voulait faire disparaître ses pulsions de meurtre qu'il retenait maintenant depuis 2 ans.

« Tous bondissent alors vers les proies, guetteurs, rabatteurs, tueurs prennent leurs places, tendent leurs traques, choisissent leurs gibiers. »

« Hinata, redresse-toi !

- Oui, pardon.

- Cesse de t'excuser à tout bout de champ !

- Oui. »

Le paysage défilait rapidement. Trop rapidement pour Hinata.

Hinata Hyûga était l'unique héritière de sa famille.

Pour ce 25 décembre, son père avait décidé qu'il était grand temps de la marier à un autre jeune homme plein d'avenir et tout aussi influent que leur famille.

Bien qu'elle n'ait que 19 ans, son père voulait à tout prix qu'elle soit « casée » pour ne pas devoir partager avec la famille secondaire qui avait un fils, Neji Hyûga, qui, lui, avait la trempe d'un chef.

En effet, Hinata était de nature gentille et craintive ce qui ne correspondait pas du tout à une dirigeante de la famille la plus imposante du pays de Konoha.

« Je vais devoir choisir un homme parmi tous ceux de la soirée... Qu'est-ce que je vais devenir ? Je ne veux pas me marier, moi ! Mais je ne veux pas que mon père soit encore déçu à cause de moi ou qu'il se fâche... »

Cette fête a été organisé par Naruto Uzumaki, pour réunir, avant tout, les différents amis d'enfance de tout le monde pour se revoir au moins une dernière fois avant que leur vie d'adulte ne débute vraiment. Vraiment, tout le monde a été invité, ainsi que leurs familles et d'autres personnalités importantes.

Naruto... Hinata en avait été amoureuse avant.

Et pendant le court trajet, trop court d'après Hinata, celle-ci continua son débat intérieur sans trouver de solution adaptée.

Arrivé là-bas, son père grimmaça en sortant de la limousine. Il venait d'apercevoir une famille rivale, celle du pays de Suna.

« Mais qu'est-ce qu'ils font ici, eux ? »

Peu après, la famille principale rejoignit la branche secondaire, et Hinata vit avec bonheur Neji, son cousin.

« Bonjour Neji ! Comment vas-tu ?

- Bien. Et toi ?

- Bien, merci. Je ne savais pas que tu venais à cette soirée ! Comme ça au moins, je ne serais pas toute seule !

- Où qu'aille la famille principale, la famille secondaire doit la suivre, tu le sais très bien. remarqua amèrement le jeune homme. Et de toute façon, Naruto a invité tout le monde, tu ne sera pas toute seule.

- Oui, tu as raison, désolée. dit-elle en regardant ses magnifiques chaussures à talon hauts qu'elle trouva soudain très belles.

- Laisse tomber, de toute façon t'es encore qu'une gamine ! dit-il en souriant.

- Mais ! J'ai à peine 3 ans de moins que toi !

- Et alors ? C'est largement suffisant pour être l'aîné, non ?

- Mouais. Au fait, comment ça avance avec Tenten ? »

Sur cette dernière question, l'homme devint rouge en quelques secondes et un sourire béat s'afficha sur son visage dès qu'il vit une certaine personne au loin.

« Désolé Hinata, je vais devoir te laisser pour un petit moment ! »

10 secondes chrono, et Neji Hyûga était en train d'embrasser l'élue de son coeur, Tenten, fille d'un directeur de fabrique d'armes... en plastique et de jouets pour enfant.

Hinata sourit. Vraiment, aucun de ses amis n'aura changé. D'ailleurs...

Soudain, la jeune fille aperçut deux jeunes femmes en train de discuter, et elle ne les reconnut qu'après les avoir regardées attentivement pendant plusieurs secondes.

Ino et Sakura !

Elles étaient franchement magnifiques, comme toujours ! D'ailleurs, un groupe de jeunes hommes les admiraient d'un regard... qui en disait long sur leurs pensées !

Hinata sourit et se mit à courir en direction de ses deux amies.

Tout à coup, elle percuta quelqu'un, et alors qu'elle allait tomber, celui-ci la retint et la remit debout.

Hinata leva les yeux et commença à bredouiller des excuses le plus rapidement possible, tout aussi rouge que les cheveux de celui qu'elle avait percuté.

« Je m'excuse monsieur, je ne vous avais pas vu ! Désolée, vraiment !

- Ce n'est rien. Oubliez. »

Et il partit en direction du buffet, sans s'attarder une minute de plus.

Hinata était vraiment intriguée. Qui était-ce ?

Mais ce n'était pas... Mais si ! C'était Gaara Sabaku No ! Qu'est-ce qu'il avait changé !

« Ouah ! Hinata ! Saluuuut !

- Ino ! Salut à toutes les deux !

- T'as déjà réussi à te faire draguer par Sabaku No Gaara ? Joli ! C'est vraiment l'homme difficile !

- Mais je n'ai rien fait !

- Evidemment ! C'est lui qui t'aime !

- Mais non ! Je lui suis juste rentrée dedans sans faire exprès !

- Mais on te croit toutes Hinata ! »

Pendant que la jeune fille protestait contre ses amies, un jeune homme aux cheveux rouges souriait dans l'ombre de la salle.

Il venait de trouver la proie parfaite.

La soirée commençait bien. Très bien même.

« Les paysages vont peu à peu se refermer étroitement derrière d'impénétrables frontières d'obscurité, et tracer les airs incertaines où la tragique nuit va s'accomplir. Les yeux des tueurs mangeurs de chair s'allument dans les herbes, dans les arbres. Tous se préparent, dans une immobilité patiente de veilleurs. Tous attendent. »

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Temari était en train de rire et de parler avec chaque jeune homme qui venait vers elle. Elle devait faire bonne figure, même si elle s'ennuyait ferme. Elle riait aux blagues vaseuses de certains et souriait à d'autres.

C'était tout faux.

Comment son père voulait qu'elle choisisse un de ces imbéciles ?

Elle ne pouvait tout simplement pas ! Personne n'était à sa hauteur, pour l'instant !

Soudain, elle entendit une discussion entre deux jeunes hommes, un peu plus loin. L'un était très bien foutu et l'autre était très enrobé.

Mais ce n'était pas... eux ? Mais siiii !

« Tu sais Chôji, je pense qu'au final les femmes sont vraiment, mais vraiment pathétiques.

- Hmm. acquiesça l'autre en dévorant le buffet.

- Et mon père veut que je me trouve une de ces femmes pour épouse.

- Mhm.

- Alors que ma mère martyrise mon père, il continue de lui dire qu'il l'aime.

- Muhmh.

- Franchement je me vois mal sortir avec une fille. Elles ne servent à rien et sont super galères !

- Hummuhmm.

- Tu sais Chôji ? J'adoooore parler avec toi !

- Mehchim.

- Et surtout j'adoooore tes conseils.

- Hmm !

- Bon, t'aurais pas un plan pour que je m'en sorte ? Ou une excuse valable que je puisse servir à mon père à la fin de cette soirée stupide ?

- Chikamarou, tches le mech le plus intelligchant que je conaiche ! Alors nhe me demandht pas un concheil, je chais très bien que tchen a pas bechoin !

- 200 point de Q.I, ça n'aide pas tous les jours. marmona Shikamaru.

- Une seconde ! intervint Temari.

- Quoi ? T'es qui ? demanda Shikamaru d'un air blasé.

- Temari Sabaku No, bonjour le flemmard ! Je viens de t'entendre critiquer les femmes !

- Et alors ? Ça te pose un problème peut-être ? Après tout, y a que la vérité qui blesse !

- Retire imédiatement ce que t'as dit !

- Et pourquoi mademoiselle Sabaku No ?

- Parce que sinon... Sinon...

- Tu vas me frapper ? Je vois déjà les titres des journaux : « La chanteuse Temari Sabaku No donne une claque en public à son ancien amant, Shikamaru Nara, futur dirigeant d'une société de fabrication d'alcool. ».

- Quoi ? Mais c'est pas vrai !

- Et tu pense que les journalistes te demanderont ton avis ? Sois gentille et va te crêper le chignon avec tes copines.

- Je vais te- TE TUER ! »

Et là Temari donna une claque magistrale à Shikamaru devant un Chôji stupéfait.

Et comme le disait Shikamaru, les journaux publiront demain un nouvel article concernant nos deux jeunes gens.

« Elles lancent le bond d'esquive éperdue de ceux dont le salut est dans la fuite, et le redoutable bond de chasse de ceux dont la vie est dans la poursuite. Elles présages le sang. »

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« Alors Ino ? Avec qui tu sors déjà ? demanda espièglement Sakura.

- Je- Mais avec personne, pourquoi ? répliqua-t-elle en rougissant.

- Mais je parle d'un certain... Kiba... Kiba Inuzuka, non ?

- Et toi alors ? Comment ça avance avec Sasuke ?

- Heu... Je... Enfin, très bien, pourquoi ? Arrête de changer de sujet !

- Mais c'est toi qui change de sujet ma vieille ! Vous en êtes où tous les deux alors ? Au baiser ou déjà au lit ? »

Sakura vira instantanément au rouge, en passant par le rose framboise de ses cheveux, et n'essaya pas de parler. Comment diable Ino avait elle deviné ?

« Et alors ? T'en es au même point avec Kiba j'en suis sûre ! »

L'autre vira elle aussi au rouge comme son amie, témoignant ainsi qu'elles n'étaient plus vierge toutes les deux.

« Je- je vais peut-être vous laisser... Euh... Si vous voulez parler de euh... Vos expériences de nuit... Toutes seules... Euh bon, j'y vais hein ! »

Sur ces mots, Hinata s'enfuit, elle aussi rouge alors qu'elle n'était coupable de rien, elle !

Elle s'assit sur une chaise, à l'ombre des regards, et concentra son attention sur la piste de danse.

Au bout de quelques minutes, une jeune homme blond lui proposa de danser, chose qu'elle accepta avec plaisir.

Non loin de là, Gaara grommela quelques insultes en regardant le duo qui rentrait sur la piste de danse.

Il venait de louper sa chance. Ce n'est pas grave. Il aura d'autres occasions.

Enfin, il l'espérait.

« La lente agonie enchâsse agrandis de ses prises d'immobiles émeraudes. (...) Et dressant son imprenable forteresse, prêt à affronter qui voudra, il clame de toutes ses forces l'horreur primordiale de la mort. »