Les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de Stephenie Meyer. Alors me voici me voilà, avec une première fiction qui, je l'espère, saura vous faire plaisir. Je tenais aussi à dire que ceci n'est qu'un prologue et donc, que les prochaines suites seront plus longue. Il faut aussi savoir que l'histoire se passe dans le même univers que le début du un mais à partir de l'épisode de la cafétéria, les événements se passeront selon mon imagination. De plus, vos commentaires sont fortement appréciés. J'aime avoir l'avis de mes lecteurs-lectrices. Sans plus tarder, l'histoire d'amour entre Misteur Carlisle et Miss Bella.

Elle était née, avait vécue. Croisement de chair entre deux êtres qui ne pouvait exister. Sa mère l'avait aimé d'abord pour le laisser en restes, dépouillé de son âme et futilement agressé en plein dans le cœur. Si Bella eut la moindre chance dans la vie, ce fut bien de rencontrer la famille Cullen. Au premier regard dans la cafétéria, elle fut fascinée. C'était le mot. Le déferlement de créatures merveilleuses l'éblouit et elle eut du mal à manger la moindre miette de la journée. Leur beauté était magnétique, impossible à contourner ou oublier. Et tenter d'effacer leur personne serait commettre le plus grave des crimes. Elle était tombée amoureuse d'eux, de leur physique et des mille rêves auxquels elle pourrait s'adonner en ayant seulement leurs visages en tête. Caresser leur visage parfait, converser sur la philosophie et l'histoire... Toutes ces choses qui lui étaient interdites pour cause d'amis ignorants.

Bella esquissa un sourire. Ses traits à elle aussi étaient bien dessinés. Mieux que la majorité des élèves de cette école, il faut l'avouer. Mais ils ne la virent pas sauf l'un d'eux. Edward passa une seconde de plus à l'observer, analysant en son esprit ce qui la caractérisait aussi divinement. Puis l'oublia, comme on délaisse un morceau de vêtement criard. Elle n'était pour eux qu'un objet nouveau dont il fallait s'intéresser pour ensuite l'abandonner dès qu'il serait acquis. Leur beauté, leur richesse et leur différence faisait d'eux les plus enviés de l'école et même de Forks. Bella abandonna toute bataille contre elle-même et se leva pour prendre la direction de ces jeunes Apollon et Aphrodite. Le sang pompait si vite dans ses veines qu'elle eut l'impression de défaillir pour n'avoir plus rien de solide à quoi s'accrocher. Ses cils longs et noirs feignaient l'évanouissement. Alors, quand elle se fut arrêtée à la table, c'est avec un ravissement certain qu'ils la contemplèrent sans dire mot. La blancheur pâle de sa peau rivalisait bien avec la leur.

Il n'y avait plus qu'eux pour démarrer une conversation et donner un sens à son geste. Mais rien ne se produisit. Ils continuèrent leur concerto de respirations lentes, sans la regarder, les yeux rivés vers un point fictif un peu plus loin. Seul le brun daigna lever les yeux pour ensuite éclater d'un rire tonitruant. Il la pointa, comme pour souligner l'évidence bien trop présente qui venait torturer leur paix.

« Je crois que la petite dame veut nous parler, hurla-t-il en se tapant les cuisses. Je voudrais pas te gêner mais on est pas le genre de personnes à qui tu devrais t'adresser.

-Vous me... fascinez. C'est le mot.

-Et toi tu sens bon. Très bon même. Mais la question n'est pas là, nous ne pouvons nous tenir avec toi, glissa un blondinet aux cheveux frisés qui se tordait les mains plus loin. Nous sommes différents.

-Et moi aussi! Je n'ai rien d'autre à offrir que ma sincérité. Acceptez-là, au moins... J'ai juste eu envie de m'approcher de vous et de comprendre pourquoi vous aviez une telle prestance. »

La jeune femme blonde, qui jusque là n'avait daigné lever les yeux vers elle, ouvrit sa bouche parfaitement ourlée. Son regard détonnait des autres par sa cruauté évidente et sa haine déjà bien trop ancrée.

« Nous avons une prestance parce que nous sommes riches et beaux. C'est ça qui t'a attiré à nous comme de la merde invite une mouche. Mais détrompes-toi, il n'y aura jamais de place pour toi au sein de notre famille. »

Bella garda contenance, ne voulant pas démontrer l'ampleur du ressentiment qu'elle avait pour cette fille en ce moment. Les mains placées dans les poches, elle reprit place à la table où sa pointe de pizza avait déjà refroidi.

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Rien de neuf en somme, mais l'action commencera dès le prochain chapitre. J'essaierai de le poster au plus vite!