Bonjour à tous et Bonne Année ! Je reviens à l'écriture avec ma toute première fiction sur The Musketeers ! Ayant beaucoup aimé cette série, j'ai décider de faire une fiction dessus ! Tous les personnages appartiennent à Alexandre Dumas ainsi qu'aux producteurs de la série, sauf l'OC et quelques personnages qui sont de ma création. Voilà, tout est dit ! J'espère que cela vous plaira et, si c'est le cas, vous savez où se trouve le bouton Review ;)
La rue était en effervescence mais pourtant, la soirée ne faisait que commencer pour les Mousquetaires. Treville les avaient envoyé sur une affaire importante, bien que, la nuit tombée, les Mousquetaires avaient normalement droit au repos. En effet, protéger le Roi et ses sujets revenait de leur responsabilité. Aramis ainsi qu'Athos marchaient à grande allure tandis que D'Artagnan ainsi que Portos les suivaient à la même allure. Un homme mort avait été découvert non loin de l'hôtel des Mousquetaires. Aramis se pencha pour alors examiner son corps empestant la boisson, à cette odeur fétide, il émit un mouvement de recul. Les trois autres Mousquetaires se tenaient alors derrière lui, l'observant avec dégoût.
« - Il ne s'agit pas d'un homme pauvre, constata Portos en observant les vêtements de celui-ci.
- Non, et, celui qui a tiré à deux s'y prendre à trois fois, il doit être un piètre tireur, ajouta Aramis en plissant le front.
- Ou alors, celui-ci était blessé et il n'a pas pu le tuer d'un seul coup, dit d'Artagnan.
- Quoiqu'il en soit, un criminel est en fuite Messieurs, déclara Athos. Prenons les chevaux et allons à sa recherche, il est sans doute parti vers la forêt, fit-il.
- Si il est blessé, il n'a pas pu aller bien loin, répondit Aramis.
- Ou bien le bougre est déjà mort ! Plaisanta Portos avant qu'un grand sourire ne se dessine sur son visage. »
Les Mousquetaires se mirent alors en route sans plus tarder pour tenter de rattraper l'assassin, rôdant toujours dans la Nature. Ils n'y voyaient qu'avec l'aide de leurs torches. Cela faisait une heure qu'ils cherchaient et, toujours rien. Quand, un craquement de branches se fit entendre dans le silence nocturne, D'Artagnan vit une vague silhouette chanceler à travers les arbres. Il l'interpella aussitôt mais, l'ombre avait déjà prit la fuite aussi vite qu'elle le pouvait. Le jeune homme coupa alors la route à cette personne après vingt bonnes minutes de poursuite, les autres Mousquetaires arrivèrent en renfort.
« - Ne tirez pas, s'il vous plaît … Fit la silhouette avant de s'écrouler sur le sol »
Aramis accourut alors vers l'assassin, c'était une femme. Il retourna son corps doucement afin de voir ses blessures. Lorsqu'il décida d'ôter le capuchon de celui-ci, un rictus de surprise s'afficha sur son visage. L'assassin présumé était une femme. Elle était brune et, était blanche comme un linge. Les autres Mousquetaires rejoignirent l'homme qui soutenait la femme qui, était encore consciente.
« - Pourquoi avez-vous tuer cet homme ? Lui demanda-t-il.
- Pour me défendre ! Il voulait me violer et sans doute me tuer ensuite ! Se défendit-elle.
- Calmez-vous demoiselle, fit Aramis tout en soulevant la tunique de la jeune femme.
- Qui vous a autorisez à me toucher ? Bas les pattes ! S'exclama l'assassin.
- J'ai des connaissances en médecine Madame, nous pouvons vous aider si vous acceptez de venir avec nous, fit Aramis.
- Je ne suis pas votre dame ! Laissez-moi tranquille maintenant, ça fait un mal de chien ! Vociféra-t-elle.
- Vous ne me laissez pas d'autres choix alors, fit Aramis. Portos.
- Oui ? Dit l'homme. Aramis lui fit alors un signe de la tête que son compagnon comprit de suite. Il fallait qu'il assomme cette femme afin qu'elle se laisse emmener par les Mousquetaires. Il se plaça alors derrière elle et appuya sur sa nuque, ce qui, l'endormit aussitôt. Athos, Aramis et d'Artagnan le regardèrent, surpris.
- Ben quoi ? Fit-il. J'aime pas frapper les femmes … ajouta-t-il ironiquement. »
La blessure de la jeune femme était légère. En effet, une balle l'avait à peine éraflée lors de ce mystérieux duel. Après une heure de chevauchée pour rejoindre la capitale, les Mousquetaires arrivaient enfin à leur hôtel, Tréville les attendait, impatient de savoir qui avait commis ce crime. Les compagnons descendirent de cheval, Aramis ainsi que D'Artagnan furent chargés de porter la jeune femme, encore dans les pommes suite à la manœuvre imparable de Portos. Athos et Portos quant à eux, se dirigèrent vers le commandant des Mousquetaires.
« - Vous avez retrouvez l'assassin à ce que je vois, fit-il.
- Oui, et, c'est une femme, répondit Athos.
- Une belle femme cependant, rajouta Portos.
- Elle n'en n'est pas moins dangereuse … commenta Tréville. Lorsqu'elle se réveillera, elle devra justifier ses actes, compléta le capitaine.
- Bien, nous essayerons d'en savoir plus sur elle et sur son identité, dit Athos.
- Messieurs, la nuit a été mouvementée pour nous tous ici, allez prendre congé, ordonna l'homme. Les deux amis s'exécutèrent en se retirant poliment. »
La jeune femme avait été emmenée dans une des chambres de l'hôtel des Mousquetaires, tenu par Constance et son mari. Elle faisait pitié à voir, elle n'était habillée que d'une simple tunique ainsi que d'un pantalon. Sa tunique lui arrivait mi-cuisse et, semblait à l'origine être de couleur écru, l'habit était tâché de sang, de son sang. Aramis avait réussi avec l'aide de D'Artagnan à stopper les saignements de la blessure. Ils étaient fatigués d'avoir vadrouillé dans la forêt dans le noir et le froid. En effet, ces jours-ci, les Mousquetaires n'arrêtaient de patrouiller dans Paris en long en large et en travers. Et, lorsqu'ils ne patrouillaient pas, il fallait qu'ils accomplissent des missions ordonnées par Monsieur De Tréville. D'Artagnan se voyait peu à peu sombrer dans le sommeil, il était assis sur une chaise placée à côté du lit où se trouvait cette mystérieuse femme, qui avait tout de même tué un homme cette nuit là.
« - D'Artagnan, tu t'endors, vas te coucher, je reste avec elle, dit Aramis.
- C'est mon tour de la surveiller, fit-il. Mais, puisque tu me le proposes de si bonne foi ! Alors oui, merci mon ami, ajouta-t-il. »
Le jeune homme se dirigea alors vers sa chambre afin de se reposer. Aramis lui, était auprès de la jeune femme qui, visiblement était en train de rêver ou plutôt de cauchemarder. Elle n'arrêtait pas de bouger sa tête et son corps. Le mousquetaire, la voyant ainsi, posa sa main sur son front ce qui la calma aussitôt. Ensuite, il prit un chiffon qu'il trempa dans de l'eau fraîche et, lui tamponna le front avec douceur. C'est alors qu'elle ouvrit les yeux.
« - Où suis-je ? Demanda-t-elle à son veilleur.
- Nous sommes à Paris, nous vous avons emmené ici pour panser vos blessures, lui expliqua-t-il.
- Quel est votre nom ? Interrogea la jeune femme encore endormie.
- Je me nomme Aramis, renseigna le mousquetaire. Et vous ?
- Rose, dit-elle simplement.
- Et bien Rose, à présent, vous êtes en sécurité ici, plus personne ne vous fera de mal, soyez-en assurée, déclara-t-il avant de se lever et d'aller prévenir Athos que la jeune femme était réveillée. »
Les mousquetaires entrèrent dans la chambre de Rose afin de l'interroger sur ce qu'il s'était passé. Athos se dirigea vers la jeune femme, celle-ci ne semblait pas impressionner par sa stature et soutenait le regard. Il s'assit et entreprit de parler à Rose.
« - Comment va votre blessure ? Demanda Athos poliment.
- Bien mieux avec votre aide, merci, fit-elle innocemment.
- Nous avons quelques questions à vous poser, Rose, dit Portos en prenant son air sérieux.
- J'ai tué cet homme parce que j'y étais obligée, il a voulut me prendre de force ! Affirma la jeune femme qui ne manquait pas de fougue.
- D'où venez-vous ? Prononça D'Artagnan.
- Je viens de Cordes sur Ciel, dit-elle. Mais, je suis à Paris depuis une année maintenant, compléta la jeune femme.
- L'homme que vous avez tué, était un noble respecté à la cour du Roi, renseigna Athos avec impassibilité.
- Et alors ? Quelque soit son rang, il n'avait pas à faire cela, se défendit-elle.
- Cela veut dire que ça sera le Roi qui décidera de votre punition, dit Portos.
- Je ne suis pas un assassin … continua la jeune femme.
- Ca sera au roi d'en décider, annonça Athos. Aramis, restes avec elle, Portos prendra ta relève, indiqua l'homme.
- Bien, prononça le plus volage des mousquetaires. »
Les trois acolytes sortirent de la chambre, laissant Rose et Aramis seuls. C'était étrange mais Athos ne doutait pas de la version de la jeune femme, les autres mousquetaires non plus. Mais, c'était au roi de décider de son sort.
Le mousquetaire volage était donc avec la jeune femme. Celle-ci était brune et avait les yeux verts, elle ressemblait à n'importe quelle autre femme de Paris. L'homme était intrigué par celle-ci. Normalement, les femmes étaient impressionnées par la stature d'Athos, mais pas elle. Ne sachant que faire pour rompre ce silence de mort, il décida de lui parler pour en savoir plus sur elle.
« - Alors comme ça vous venez de Cordes ? Interrogea-t-il.
- Oui … émit-elle en se demandant ce qu'il allait lui encore lui demander.
- J'y suis passé une fois, nous faisions route vers l'Espagne et nous nous sommes arrêtés ici. C'est un très beau village, raconta l'homme.
- Il l'était … dit Rose, peinée.
- Que s'est-il passé ? Demanda Aramis en plissant le front, s'attendant à ce que la suite soit peu réjouissante.
- Les troupes du roi ont tout saccagé. Cordes était un refuge pour les gens fuyant la guerre. Il y avait des personnes de toutes religions, de toutes origines, et tout le monde vivait en paix. Ce qui ne plaisait pas au roi, c'était qu'il y avait selon lui des hérétiques … relata la jeune femme avec émotion.
- Je suis désolé, fit l'homme.
- Ils brûlèrent tout sur leur passage, même les vieillards qui tentaient de s'échapper … détailla Rose.
- Alors, vous n'êtes pas française ? Interrogea-t-il.
- Si, je suis française. Ma mère l'était, mais pas mon père, il était maure, renseigna la jeune femme.
- Le voyage a dû être long de votre village jusqu'à Paris … fit Aramis, attristé du sort de Rose.
- Oui, nous étions une dizaine de personnes lorsque nous fûmes attaqués par des bandits qui se sont révélés être des marchants d'humains. Ils ont pris les femmes pour qu'elle servent dans les maisons closes de Paris, continua-t-elle.
- Quelle horreur, répondit l'homme.
- Puis-je m'en aller maintenant ? Fit-elle.
- Non, c'est au Roi de décider, vous aurez un procès, je vous le promet, dit-il, attendrit par le passé de la jeune femme. »
Aramis se leva donc de la chaise et se dirigea dehors où les Mousquetaires attendaient des informations. Mais, il s'isola, il était secoué, secoué par tant d'injustice, par tant de décisions prises à la hâte. Les décisions du Roi entrainaient des évènements peu réjouissants et, Rose en était la preuve. Cependant, c'était le Roi qu'Aramis devait protéger, il en avait fait le serment. Voyant que ses compagnons l'attendaient, il sortit de sa torpeur et vint les rejoindre.
« - Alors, a-t-elle parlé ? Que t'as-t-elle dit ? Sortit D'Artagnan.
- Elle a juste dit qu'elle venait de ce village et qu'à présent, il était détruit par les ordres du Roi … relata l'homme.
- Cela l'aurait alors poussé à commettre ce meurtre pensez-vous ? Demanda de plus belle D'Artagnan.
- Non, je ne pense pas, elle n'avait pas l'air de vouloir se venger, indiqua Aramis.
- Le désespoir peut devenir dangereux Aramis, fit Athos.
- Il faudra demain la livrer aux gardes rouges, prononça d'Artagan avant d'émettre un soupir de résignation. »
